Identité, racisme, remplacement : la religion comme arme avancée des pouvoirs (financiers, terroristes...)
*Cette photo qui a fait scandale n'a en fait été regardée par personne mais a été abondamment commentée! L'étoile n'est pas l'étoile de David mais l'étoile musulmane qui représente les 5 piliers de l'islam alors que l'étoile de David qui est un symbole millénaire de plusieurs cultures et religions, possède 6 branches.
Ce double triangle symbolise le lien des dimensions intérieures et extérieures de Dieu, de la Torah et d'Israel. Le croissant représente le dernier croissant de lune qui marque la fin du mois de ramadan.
Quant au fait qu'il soit jaune au lieu de vert, couleur de l'islam, cette couleur n'est quand même pas la propriété des juifs! S'il avait été rouge, que n'aurait on pas dit!
(Michèle Marty)
* cette explication paraît convaincante ! mais jouer avec la couleur jaune n'est pas innocent : cela entraîne l'ambiguïté et "joue" avec l'antisémitisme... JPB
**Quand une certaine "gauche" défile avec les les religieux, les salafistes, les antisémites...
La marche funèbre de la gauche bigote (F-O. Giesbert)
By Haï - Nov 12, 2019023
Franz-Olivier Giesbert : La marche funèbre de la gauche bigote
11 novembre 2019 Par Franz-Olivier Giesbert
Cette « gauche islamisante », qui se croit progressiste en s’associant dimanche à la marche contre l’islamophobie, trahit les valeurs de ses aînés.
Si la gauche française fait de plus en plus penser aux morts-vivants des films d’horreur, c’est parce que, depuis quelque temps, une partie non négligeable d’entre elle renie son histoire et piétine ses valeurs. Incarnation de la laïcité pendant des générations, la voici désormais enclouée dans la religiosité, la cagoterie.
Imagine-t-on Jaurès, Clemenceau, Guesde défiler au milieu des curés, des ostensoirs et des encensoirs, pour dénoncer une législation liberticide, avant l’adoption de la loi de 1905, séparant l’Église et l’État ? Que leurs prétendus héritiers, les Mélenchon, Autain, Hamon, se commettent aujourd’hui avec l’islam le plus obscurantiste, c’est bien la preuve que cette gauche a la tête à l’envers.
Après les grenouilles de bénitiers, voici venu le temps des pigeons de tapis de prière. À l’appel, entre autres, du très louche Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), ces soi-disant républicains se retrouvent côte à côte avec des Frères musulmans aussi mielleux par-devant qu’ils sont totalitaires par-dessous (1), ou des prédicateurs salafistes glorificateurs du « viol conjugal », pour demander le retrait de « lois liberticides » (celle de 2004 contre les signes religieux à l’école et celle de 2010 interdisant le voile intégral). Oh, le beau monde !
La vieille droite chrétienne de la fin du XIXe n’a tiré aucun profit de ses décennies de concubinage avec la hiérarchie catholique.
Elle était même à l’agonie quand a été consacrée, en 1905, la laïcité à la française. Le même sort attend cette gauche fatiguée qui est devenue l’alliée objective – pour ne pas dire « l’idiote utile » – de l’islamisme. Ces jocrisses ont tout perdu, la morale, le sens commun.
La haine contre les juifs se traduit par trois fois plus d’actes violents que celle qui vise les musulmans.
Que la gauche ait décidé de manifester contre l’islamophobie, pourquoi pas ? Les statistiques officielles montrent que la haine contre les juifs se traduit par trois fois plus d’actes violents que celle qui vise les musulmans.
Sans parler des listes de juifs qui circulent sur Twitter, comme au temps du IIIe Reich, et où figure, entre autres, le nom de votre serviteur qui n’est pas juif, mais dont le grand tort est de défendre la communauté juive et le droit d’Israël à l’existence. Les cafards sont de retour.
Depuis 2006, plus de dix Français juifs ont été assassinés en tant que juifs par des islamistes, alors qu’aucun islamiste n’a été tué, que l’on sache, par des extrémistes juifs. Mais ce sont les islamistes qui seraient les victimes ! Électoralement, il est vrai que les juifs ne pèsent pas très lourd.
S’ils se sentent abandonnés par une certaine gauche, c’est parce que, par calcul électoral moins que pour bêtise crasse, elle a jeté son passé par-dessus bord : jadis fascinée par le totalitarisme communiste, elle est aujourd’hui en pâmoison devant l’islamisme politique.
Ne sachant plus où elle habite, cette gauche islamisante est prête à tout pour ramasser des voix. Frappée de berlue, elle a fini par confondre, à l’instar d’Edwy Plenel, les musulmans avec les « damnés de la terre, » comme dit l’Internationale, sur des paroles d’Eugène Pottier.
En plus, ses grands échecs (stalinisme, maoïsme, etc.) ont nourri en elle une telle exécration de la société que ses apparatchiks sont prêts à toutes les alliances, fussent-elles contre nature, comme au temps des fronts communs entre nazis et communistes, dans l’Allemagne du début des années 1930. Staliniens, salafistes, trotskistes, maoïstes, Frères musulmans, même combat !
« C’est une trahison historique impardonnable », déclare Amine El Kathmi, président du Printemps républicain, élu avignonnais, musulman pratiquant, laïque militant, auteur d’un incisif et courageux Combats pour la France (2) que vous devez lire de toute urgence si vous croyez encore que tous les enfants d’immigrés sont tombés dans l’islamisme politique, maladie sénile des marcheurs de la honte.
« L’islamophobie, dit El Kathmi, c’est un terme imposé par les islamistes pour empêcher la critique de la religion. Moi, la haine contre les musulmans me révulse, mais je veux que, dans ce pays, nous puissions collectivement garder le droit de nous moquer des religions. »
Gauche collabo ? Suicidaire ? Poltronne ? Couchée ? On a beau chercher, il n’y a pas de mots pour ça. Quand on n’est même plus soi-même, on finit, un jour, par n’être plus personne.
Ce jour est arrivé pour les personnalités qui ont défilé, bras dessus bras dessous, avec les Machiavel islamistes du CCIF. Élevés depuis longtemps dans la pensée magique, ces « progressistes » se sont naturellement tournés vers les islamistes, victimes du capitalisme, comme on n’a cessé de l’observer, défense de rire, dans… les Émirats et en Arabie saoudite.
Religions idéologiques et mortifères, l’islamisme et le trotsko-communisme étaient faits pour s’entendre. Mais les autres, tous les autres ? Que sont-ils venus faire dans cette galère ?
(1) Cf. l’excellent livre de Mohamed Sifaoui, Taqiyya ! Comment les Frères musulmans veulent infiltrer la France, aux éditions de l’Observatoire.
(2) Fayard.
SOURCE :
LEPOINT.FR
- - -
MÉCANIQUES DU COMPLOTISME, SAISON 3 : LE GRAND REMPLACEMENT, UN VIRUS FRANÇAIS
Le grand remplacement, un virus français : Renaud Camus
Au début des années 2000, un écrivain français jusque là principalement connu pour sa contribution à la littérature gay des années 70 s’invite dans les débats sur l’immigration. Né en 1946, Renaud Camus voit peu à peu changer les paysages de son enfance. Bientôt âgé de 70 ans, il met son talent d’écrivain au service de sa nouvelle obsession : stopper l’immigration et renvoyer chez eux les étrangers pour enrayer la transformation de la France.
En 2010, il trouve la formule qui va résumer son mal-être : le grand remplacement. L’immigration en hexagone aurait pris de telles proportions que la France serait sur le point de disparaître, et avec elle son peuple, sa langue et sa civilisation. Parallèlement à ce qu’il tente de faire passer pour constat démographique factuel, Renaud Camus développe un discours complotiste : le grand remplacement ne serait pas un phénomène naturel, il résulterait d’une volonté, il servirait des intérêts. A la manoeuvre, des forces "remplacistes" orchestreraient l’islamisation et l’africanisation de l’Europe.
Si les chiffres des démographes le contredisent, c’est justement parce qu’il dit vrai, estime Renaud Camus : le gouvernement manipulerait les chiffres officiels pour cacher aux Français la réalité du phénomène migratoire. Pour empêcher la population française de devenir minoritaire sur son propre sol, Renaud Camus ne se contente pas d’écrire. Il entre en politique, fonde un parti, tente de se présenter aux élections présidentielles.
Sa candidature de témoignage n’aboutit pas, mais sa formule fait son chemin. Le Front National se la ré-approprie. Invité en 2012 à s’exprimer devant ses élus, l’ancien militant du PS appelle désormais à voter pour Marine le Pen. Retiré dans son château, Renaud Camus n’est pas sur le devant de la scène, son rôle se joue dans les coulisses. Si ses livres sur l’invasion migratoire se vendent peu, il dispose néanmoins d’une poignée de lecteurs particulièrement influents. Parmi eux, un homme jouera un rôle crucial pour médiatiser et populariser le mythe du grand remplacement : Eric Zemmour.