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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 09:53
PLENSA : l'âme des mots

PLENSA : l'âme des mots

L'extrême-droite gagnerait la bataille des idées

2. la démission..?

 

* à la télé, les anciens collabos : sur France 5, chaîne de qualité : « quand la gauche collaborait ». Doriot du PC au PPF fascisant ou Déat du socialisme pacifiste à la collaboration totale avec l’occupant !!

 

** sur FB, collaboration nouvelle - Philippe Poisse :

 

   "La meilleure façon de lutter contre l'extrême droite est de sympathiser avec certains de ses représentants.

Anne Hidalgo s'affiche donc avec l'ancien attaché parlementaire de Louis Aliot.

Clairement, personne dans son staff ne semble l'avoir prévenue. On sent le professionnalisme.

 

Et ça veut gouverner la France !"

 

 

* Comment expliquer l'effacement de la gauche pour les élections d'avril 2022 ? De la disparition des anciens partis de gouvernement -PS et PCF- devenus des groupuscules perdant les militants et oscillant entre 2 et 5 %..?

 

Les erreurs, les trahisons, bien sûr : élire ces gens pour faire la politique de la droite...mieux vaut l'original, d'où la résistance des Républicains, même si certains sont partis avec Macron et d'autres sont tentés par l'extrême-droite,  brouillant ainsi les frontières entre la D et la G sur des bases identitaires, ainsi Sarkozy, désirant concurrencer le FN  sur le concept d'identité nationale en choisissant le "socialiste" Besson pour cette tâche...

Le débauchage de ces idées nauséabondes et de ces hommes-mercenaires semble vain, comme l'écrit Corcuff, dans La grande confusion  (page 172). La droite a suscité le confusionnisme en se lançant dans la manif pour tous, en tolérant Sens commun ou Génération identitaire, s'opposant aux idées de Mai 68...

 

A présent c'est Wauquiez et Ciotti qui tentent de s'emparer de l'électorat sécuritaire, anti-immigrés et nationaliste. Des passerelles sont tendues. entre droite rep et droite radicale, au risque de pervertir les idées gaulliennes qui donnaient de la profondeur au RPR-UMP-Les R...


La gauche a fait de même en s'adonnant au souverainisme (Chevènement et l'essai pour réunir les souverainistes des 2 rives : De Villiers... Sans oublier la tentation de Hollande quant à la loi de déchéance de la nationalité, rendant des étrangers, réfugiés, exilés en France "apatrides" : retour à l'infamie nazi et pétainiste des années 1940... La gauche n'a plus d'idées ni de programme et se laisse dépasser par des mouvements qui brouillent encore plus le message des Lumières et de la Raison : les Indigènes de la République, les amateurs de cancel culture et du déboulonnage de statues, les islamophobe-gauchistes qui, en critiquant l'Etat d'Israël, donnent l'impression de ne pas montrer les dangers d'un islam miné par la Charia, l'influence des Frères Musulmans et des terroristes en herbe??? Sans oublier la naïveté de cette G de gouvernement ou d'insoumission (PS et LFI) qui ne veut pas regarder les emprises de l'islam dans les territoires perdus et même au coeur de l'école, avec les réactions de nombreux élèves influencés par la propagandes des imams et refusant la laïcité à la française...

 

Ces thèmes développés par un philosophe comme Alain Finkielkraut, proche de la gauche dans ses premiers livres (sur Mai 68, contre l'antisémitisme...) sont repris par des intellectuels "médiatiques" parlant désormais comme l'extrême-droite, qui ajoutent au "renversement des valeurs" et à une avancée de l'hégémonie raciste/fasciste dans le pays...

 

JPB

 

(à suivre)

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 juillet 2021 2 06 /07 /juillet /2021 09:05
Les membres du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN), Le maire de Perpignan Louis Aliot (g), le maire de Beaucaire Julien Sanchez (2e g)), le candidat aux élections régionales dans la région Occitanie Jean-Paul Garraud (d) et le maire de droite de Béziers Robert Menard (2e d) avant une conférence de presse à Narbonne, dans le sud de la France, le 22 juin 2021. (Raymond Roig/AFP)

Les membres du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN), Le maire de Perpignan Louis Aliot (g), le maire de Beaucaire Julien Sanchez (2e g)), le candidat aux élections régionales dans la région Occitanie Jean-Paul Garraud (d) et le maire de droite de Béziers Robert Menard (2e d) avant une conférence de presse à Narbonne, dans le sud de la France, le 22 juin 2021. (Raymond Roig/AFP)

 Le mensuel de Manuella KANT ne vous parlera pas, dans son dernier numéro (2 euros; diffusé partout, tabacs, presse...) du congrès de l'extrême-droite à Perpignan : tous les médias en causent et disent la même chose, de façon politiquement correcte...

 

Aliot en dit plus de manière décontractée grâce à Nicolas Caudeville (L'Archipel contre-attaque), le seul lieu médiatique où l'on peut inviter le maire de Perpi sans le critiquer de front, mais en le sortant de la langue de bois.

 

Ce fut donc un théâtre, avec sa diva, qui s'entourent de mille flatteurs et de 15 privilégiés du bureau exécutif : on fait entrer quelques femmes pour être dans l'air du temps, on éloigne les complices maréchalistes, et là plus d'opposition interne, qu'ils s'expriment dans la presse bourgeoise !

 

Le meilleur fut J.-Paul Garraud ("gare-au-loup"!), ex-républicain, battu aux Régionales mais est récompensé car il a pris sa carte éréniste et veut être ministre de la justice...

 

 

Non, le journal le plus innovateur du département ne s'intéresse pas à cette farce politicienne, mais donne la parole aux exclus, aux marginaux, aux affaires que les institutions (police, presse, préfecture...) ne veulent pas voir ni traiter : la pigiste du quotidien Le Monde agressée à Perpignan-ville sécurisée, et non secourue par les flics (car c'est une femme ? Une lesbienne..?), une SDF interrogée dans la rue et si pathétique quand elle n'en veu pas aux gens qui la méprisent...

 

 

Perpignanouze donne la parole aux sans-voix, aux anonymes, pas à la clique des politiques ou des écrivants qui ont droit à un article par copinage ou prostitution intellectuelle... à lire pour sortir du conformisme...

 

J.P.Bonnel

 

 

PERPIGNAN, France : Les militants du RN entament samedi leur 17e congrès à Perpignan, une semaine seulement après une défaite aux régionales qui les a sonnés, mais qui ne devrait pas provoquer de changement sur la ligne de "normalisation" avant la présidentielle.

Le maire RN de la ville Louis Aliot, également membre de la direction du parti, a souhaité vendredi "s'interroger" sur la "part de responsabilité" de sa formation dans cet échec aux régionales : elle en est sortie bredouille et avec 30% d'élus régionaux en moins. Cet enjeu n'a "pas intéressé" les électeurs, a-t-il affirmé sur Sud Radio.

Les dirigeants du RN, Marine Le Pen en tête, accusent d'abord l'abstention, massive, qui a notamment touché les jeunes et les classes populaires, électeurs du RN. Les moyens de la combattre pourraient faire l'objet de discussions au congrès.

Mais pas question de remettre en cause la stratégie de "normalisation" du discours, pourtant questionnée par des militants ou en périphérie du RN.

Aucune personnalité n'apparaît de toute façon en capacité de porter ces mécontentements internes au congrès, qui n'est pas organisé autour de motions ou de courants comme dans d'autres formations. La direction du RN a en outre été accusée d'avoir mis à l'écart, l'été dernier, les partisans de l'ancienne députée FN Marion Maréchal, qui n'a plus sa carte au parti.

"Ouvrir les bras"

Le RN s'est-il trop "banalisé", au risque de ne plus intéresser les électeurs ? "Un faux débat", estime Louis Aliot. Quand l'ancien président Jean-Marie Le Pen accuse la "délepénisation" du parti, duquel il a été exclu en 2015 pour ses dérapages sur la Shoah, sa fille Marine Le Pen répond qu'elle ne "recherche ni plus ni moins de radicalité" et veut "agir sans violence et sans faiblesse".

"On peut être plus trash, mais à ce moment-là, on ne fait pas 21%, on fait 15%", ajoute son conseiller Philippe Olivier.

Quant à "l'ouverture" à des candidats extérieurs au parti, mise en avant aux régionales, mais critiquée par des fédérations qui y ont vu des parachutages aux dépens de militants mieux implantés, Louis Aliot affirme qu'il "préfère l'ouverture à la fermeture".

L'ancien vice-président du FN (devenu RN), qui vient au congrès avec un livre, fait valoir sa conquête de Perpignan l'an dernier, obtenue selon lui "en ouvrant les bras à d'autres, sur un projet"...

 

 

(C) Arabnews, en français

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2 juillet 2021 5 02 /07 /juillet /2021 09:45
Stéphane Belmondo - Contre l'extrême-droite, le jazz - Calce, stages artistiques
Stéphane Belmondo - Contre l'extrême-droite, le jazz - Calce, stages artistiques
Stéphane Belmondo - Contre l'extrême-droite, le jazz - Calce, stages artistiques

Stéphane Belmondo - Contre l'extrême-droite, le jazz - Calce, stages artistiques

Jazz international à Banyuls sur Mer le 3 juillet 2021

 

Elisabeth KONTOMANOU, chant 

et Stéphane BELMONDO, trompette, bugle

 

3 juillet 2021 à 18h30, église St-Jean, av. Puig de Mas -

 

Participation : 15 euros (10 pour adhérents, jeunes et demandeurs d'emploi) -

 

Réservation  : 06.31.69.09.32)

 

 

***Présentation du concert,  le vendredi 2 à 18h,  jardins de la mairie de Banyuls,  (entrée, à l'arrière, par la place Dina Vierny) en présence d' Elisabeth Kontomanou. 

Echange sur le jazz avec le public. 

 

Apéritif offert par la municipalité… événement gratuit.

 

* Association Walter Benjamin sans frontières - pour les 80 ans de la mort de W. Benjamin; hommage à Lisa Fittko, la passeuse et à Dany Karavan, auteur du Mémorial de Port-Bou.

 

* Avec ses partenaires : mairie de Banyuls, CD 66, L'Indépendant, Hôtel Le Catalan)

L'initiative d'un large éventail d'organisations (associatives, syndicales, politiques) de notre département, rejointes par plusieurs organisations nationales et sud-catalanes...



Samedi 3 juillet à Perpignan
À l'occasion du congrès du RN/FN
ENSEMBLE CONTRE L'EXTRÊME DROITE !



Les 3 et 4 juillet 2021, à Perpignan, le congrès du Rassemblement national (RN) intronisera Le Pen comme candidate à l'élection présidentielle de 2022. Cet événement exprimera la volonté de l'extrême droite d'accéder au pouvoir en France : un danger qu'il n'est désormais plus possible d'écarter et qu'il y a urgence à combattre.


Non, le RN n'est pas l'ami des citoyens et citoyennes !
Aujourd'hui, le RN joue, comme à Perpignan, la carte de la « respectabilité » pour débaucher des politiciens en quête de postes. Une respectabilité qui résiste mal à la nouvelle mise en examen par la Justice de Marine Le Pen et de ses amis pour « détournement de fonds publics » !


Certains de nos concitoyens, désespérés par la crise sociale, se laissent tromper par sa démagogie et se disent : « Finalement, pourquoi ne pas essayer le RN ? » Mais l'extrême droite a déjà été « essayée » en France dans les années 40 ou dans l'État espagnol jusque dans les années 70. Avec les conséquences dramatiques que l'on sait ! Le RN constitue le plus grave danger pour les classes populaires et pour la démocratie. Le soutien donné par Marine Le Pen aux généraux menaçant le pays d'un putsch militaire montre le vrai visage ultraréactionnaire de l'extrême droite !


Le RN est le parti de la haine
Sa politique est fondée sur l'inégalité - en fonction des nationalités, des origines, des religions, des sexes. Il veut nous diviser et nous monter les uns contre les autres. Sur tous les sujets (code du travail, retraites, impôts, cotisations sociales.), il est en accord avec le grand patronat et la finance. Il combat notre système social de solidarité. Il prône l'austérité qui jette tant d'entre nous dans la misère.


Le RN est le pire ennemi de nos droits sociaux et culturels mais aussi de nos libertés : la liberté d'expression au travail comme dans la société, la liberté de la presse, de mobilisation et d'organisation. Avec son obsession « sécuritaire », il encourage les violences policières contre les quartiers populaires et les mouvements sociaux. Nos organisations, qui luttent dans ce département contre le fascisme, le racisme et toute forme de discrimination, appellent à faire de Perpignan un haut lieu de la RESISTANCE à l'extrême droite dans ce pays.


Notre appel a été entendu par de nombreuses organisations démocratiques à l'échelle nationale. Avec elles, nous serons mobilisés pacifiquement à Perpignan pour dire toutes et tous ensemble : NON À L'EXTRÊME DROITE !

appel66contrelextremedroite@yahoo.com

 

- Signataires de l'« Appel 66 contre l'extrême droite » : AFPS, Agaureps-Prométhée, L'Alternative ! Endavant, ANPNPA, Apex, ASTI, CGT, CNT, Collectif Bienvenue aux migrants dans le Conflent, Collectif droits des femmes, EELV, Ensemble, Femmes solidaires, FSU, GDS, Génération.s, JC, LDH, Legal Team, LFI, LSR, Mouvement de la Paix, MRAP, NPA, PCF, PG, Planning familial, PS, RCP, Solidaires, USR-CGT, VISA

3C: Newsletter #39

C'est parti pour un été artistique chez 3C!

3C refait de l’art cet été à Calce. Suite au succès de l'année dernière, nous vous avons concocté pour 2021 un programme bien rempli pour tous les mercredis de juillet et d’août, avec deux propositions d’ateliers par jour que vous pouvez choisir. Dessin, peinture, sculpture, techniques mixtes, gravure, photographie, cinéma, céramique, tissage… il y a pour tous les goûts.

Les ateliers s’adressent toujours à tout public: enfants, jeunes et adultes y sont les bienvenus et y trouveront des propositions adaptées à leur âge et à leur niveau. Vous pouvez venir en famille, entre amis ou solo, l’ambiance est conviviale et nous artistes seront ravis de vous accueillir dans le partage, la transmission de leur expérience et de leurs techniques.

Cela vous tente?

Le programme

 

 


07/07

10h-12h : Hélène Lacquement nous présente ses papiers dans tous leurs états. (Inscrivez-vous)

14h30- 16h30 : Steve Golliot-Villers accompagne chaque participant dans l’art du dessin. (Inscrivez-vous)

14/07

9h30-12h30 : Serge Saunière débarque d’Île de France pour un atelier spécial sur l’encre. (Inscrivez-vous)

14h30 – 17h30 : Nuria Duran vient de Catalunya pour un voyage par les aquarelles. (Inscrivez-vous)

21/07

9h30- 11h30 : Paul Schramm nous fait découvrir l’univers de la peinture acrylique. (Inscrivez-vous)

14h30- 16h30 : Laurence Godon-Pirof nous accompagne dans l’univers du pastel à l’huile. (Inscrivez-vous)

28/07

10h- 12h : Claude Urban propose un travail autour du modelage en argile. (Inscrivez-vous)

14h30- 16h30 : Hélène Lacquement revient avec ses techniques multiples autour du paysage. (Inscrivez-vous)

 

04/08

9h30- 12h30 : l’Institut Jean Vigo nous fait vivre les aventures du cinéma stop motion. (Inscrivez-vous)

14h30- 17h30 : Gaëlle Gouillard nous guide dans la découverte du savoir-faire en céramique. (Inscrivez-vous)

11/08

10h- 12h : Dominik Chaudoir arrive pour qu’on se régale avec le monotype. (Inscrivez-vous)

14h30- 16h30 : Laurence Godon-Pirof nous dévoile les mystères de l’encre de Chine en couleurs. (Inscrivez-vous)

18/08

10h- 12h : Mariam Belrhlid nous fait vivre l’univers de la peinture dans toutes les couleurs. (Inscrivez-vous)

14h30- 17h30 : Claude Belime ouvre la boîte magique du cyanotype. (Inscrivez-vous)

25/08

10h-12h et 14h30- 16h30 : Agnès Calas et Pat Romero proposent un atelier à 4 mains, associant tissage, broderie, empreinte… (Inscrivez-vous)



Les stages artistiques d’été de 3C sont soutenus par la DRAC-Occitanie dans le cadre du programme « Été culturel » et par la mairie de Calce. Merci à eux!
 

 

 

 

Informations pratiques

 

 Cela se passe à la salle de la Fontane, rue de la Fontane, 66600, à Calce.

 Le numéro de places est limité à 12 personnes par atelier. Les mesures sanitaires sont appliquées à l’intérieur de la salle.

  Pour les tarifs et les inscriptions, vous pouvez appuyer sur l’atelier de votre choix en début de page afin d’être dirigé sur notre page helloasso.

  • Ateliers de 2 heures: 20€ (adultes), 15€ (< 18 ans), 30€ (adulte+enfant).
  • Ateliers de 3 heures: 22€ (adultes), 18€ (<18 ans), 33€ (adulte+enfant).
  • Tarifs réduits pour les journées entières (consulter la liste sur helloasso).
  • Tarifs réduits pour les habitants de Calce et les membres de 3C.

  Si vous habitez Calce ou si vous êtes membres de 3C, vous avez des réductions sur tous les tarifs. N’hésitez pas à nous contacter pour savoir comment procéder. De même, si vous souhaitez vous inscrire pour un forfait 3, 6 ou 8 journées, ou si vous voulez venir nombreux, contactez-nous pour vous renseigner sur les avantages.

 Ceux restant la journée pourront amener un piquenique et le manger sur la cour extérieure de la salle. Ou bien déguster les délices que Laurent et Anna nous préparent au bistrot de pays Le Presbytère sur la place du village.

 3ccalceculturecontemporaine@gmail.com

 

Ce n'est pas tout

 

Toujours côté médiation artistique, cet été nous avons également démarré un nouveau partenariat en direction des publics empêchés. Sous le regard et l'orientation bienveillants de l'artiste Agnès Bogaërt, les jeunes de l'UEAJ de Perpignan s'initient aux mystères des volumes et des textures en sculpture. Un travail de longue haleine duquel on espère que les jeunes tireront plein de bénéfices.

 

Pour chaque cycle d'ateliers avec Agnès, les jeunes rendront visite à un autre artiste de notre territoire qui travaille sur la sculpture, histoire de s'imprégner des idées, des parcours, des démarches et du savoir-faire de plusieurs d'entre eux. Cet été, c'est dans la "cuisine" de Félix Valdelièvre qu'ils vont découvrir l'univers fascinant du travail sur le métal. Nous vous en tiendrons au courant.

 

 

 

Ce travail d'atelier artistique en sculpture est un partenariat entre l'association 3C, l'artiste Agnès Bogaërt et l'UEAJ de Perpignan. Il est soutenu dans le cadre du programme "Culture et Justice" par la DRAC-OCCITANIE, par le Ministère de la Justice/ PJJ, par le fonds interministériel FIPD et par la Préfecture 66 pour la politique de ville VVV 2021.

 

 

 

Et encore...

 

Le retour de "Paysages liquides: entre art et terroir", notre exposition qui fait son deuxième acte cet été, à Thuir. Des artistes et des oeuvres à retrouver, des artistes et des oeuvres à découvrir, en plus d'un parcours à ciel ouvert sur la ville de Thuir, qui nous a fait confiance pour montrer l'art contemporain dans l'espace public. Des ateliers, des causeries, un travail de médiation dans leurs centres de loisirs et dans leur point jeunesse... Vous avez compris, cet été sera fort artistique.

 

 

Tous les détails des actions à Thuir dans notre prochain mailing. À très bientôt! 

En attendant, si vous souhaitez participer à notre projet, vous pouvez adhérer à l'association 3C et participer à nos activités ainsi qu'à la construction de notre projet.

Nous envoyons cette newsletter aux membres de l'association 3C, aux partenaires de nos actions et à tous les participants de nos manifestations.

 

Notre mailing c'est:

3C: Calce Culture Contemporaine

11, rue de la Tramontane

Calce 66600

France

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28 juin 2021 1 28 /06 /juin /2021 10:12
Elections : la confusion !

Régions et départements

 

Elections : la confusion

 

Au contraire ! On peut dire que l'ordre est revenu : comme avant, dans les régions, les départements, à peu d'exception près. La gauche se maintient. La droite conserve ses provinces. Delga, sans dégâts, garde son Occitanie …

 

Comme avant sauf que, quand on est élu(e) avec 15 ou 20 % des inscrits, ce n'est pas glorieux ! Face à cet échec civique généralisé, tous les élus, de tous les partis devraient démissionner et s'arrêter et méditer et trouver des solutions ! Que s'est-il passé..?

 

Or, on accepte la place, les indemnités, la gloriole, et en avant, advienne que pourra ! 

Comment motiver les jeunes ? 

Comment faire voter les classes populaires, les pauvres, les marginalisés..? 

 

La politique pourrait ressusciter si elle s'imposait un régime des plus austères : lutte contre le chômage, les inégalités en recourant à l'imposition des plus riches, à la réforme fiscale radicale… Lutte contre les ghettos, les incivilités, la délinquance par le dialogue, l'éducation civique, l'éthique, le respect des jeunes d'origine maghrébine en donnant des perspectives, en créant des postes d'éducateurs, d'enseignants, d'agents sociaux… 

 

Sinon la confiance en la politique est perdue. Les citoyens ne sont pas intéressés par le duel Macron-Le Pen: ils veulent le politique au coin de la rue, en bas de chez eux…

 

Ne plus entretenir la confusion : l'extrême-droite n'est pas une solution : les candidats RN et les transfuges des LR échouent lamentablement (Bardela à Paris, Foxonet à Baixas, les émissaires d'Aliot à Perpignan…) Le RN montre son incompétence, l'absence de personnalités crédibles : c'est la vacuité et le recours à la communication...

 

La confusion à droite : beaucoup de candidats mais pour quoi faire de neuf ? La droite est présente au pouvoir depuis des décennies, mais on se souvient plus des scandales (Sarko) que des solutions à la crise sociétale…

 

Quant à la gauche, qui semble renaître, si elle opte pour l'union avec les écolos (mais échoue avec la FI), elle hésite et n'est pas claire : ainsi C. Delga est élue en refusant l'accord avec les Verts et la FI… Cependant, avec sa position sur les autoroutes et Port-La Nouvelle, elle montre une politique peu novatrice, disons "de droite"… 

 

Election-confusion. 

Election-piège à cons, se disent 2 tiers de citoyens.

Ne parlons plus d'élection,mais d'abstention : l'heure est grave, mas qui apportera la solution radicale à ce mal du siècle..?

 

JPB  28 juin 2021

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24 juin 2021 4 24 /06 /juin /2021 10:06
L. Aliot - Les maires de Perpignan et Baixas -
L. Aliot - Les maires de Perpignan et Baixas -
L. Aliot - Les maires de Perpignan et Baixas -

L. Aliot - Les maires de Perpignan et Baixas -

Le RN stagne :  les électeurs préfèrent l'original au Républicain qui trahit son mouvement...

 

A Baixas, L. Aliot peut compter sur le maire Foxonet, mais il perd déjà un maire de quartier à Perpignan...

 

Au Barcarès, le complice de tous les complots troubles est dans les cordes, lâché par le territoire... Il laisse une ville ensablée...

 

 

Aliot a le spleen : 

 

-l'électorat de Perpignan ne s'est pas mobilisé.

 

-la décision de Marine : il ne sera pas président du parti, ni par intérim, ni par intérêt...

 

-il est déçu par Zemmour, qui prendrait des voix à une extrême-droite mollissonne...

 

-il ne va pas gagner la région: il aurait dû y aller, lui, au lieu de ce parachuté de Garraud-"gare au loup"...

 

Sa seule consolation, c'est la parution de son livre...Aura-t-il le prix Méditerranée-Roussillon-place de la Loge..??

 

jpb

 

- - -

 

 

-A paraître : 

sur le site d'Ouillade : Louis Aliot, bien installé dans sa ville de Perpignan, où sa popularité demeure intacte un an après son élection, lors de la réouverture des cafés-restaurants à la sortie du 2e confinement - Jusqu’ici le secret avait été bien gardé : Louis Aliot (RN), maire de Perpignan, publie« Impossible n’est pas français »* (VA édition); les coulisses riches en révélations de ses trente années passées au sein du mouvement « frontiste » – de Jean-Marie Le Pen à Marine Le Pen -, de militant de base en Ariège à sa première année à la plus grande ville de France, Perpignan et ses plus de 120 000 habitants, dirigée par le RN. La sortie du livre est annoncée officiellement pour lundi prochain, 28 juin 2021

 

L’auteur nous promet la révélation « d’une multitude d’anecdotes inédites sur Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen, mais également sur les principaux acteurs politiques de ces dernières décennies : François Mitterrand, Jacques Chirac, Edouard Balladur, Nicolas Sarkozy… ».

C’est aussi pour l’auteur Louis Aliot l’occasion de faire une clarification détonante sur « ce qui doit être la nouvelle ligne du RN », rompant définitivement avec les thèmes les plus sulfureux d’une« extrême-droite » à laquelle le maire de Perpignan affirme et (nous) confirme « n’avoir jamais appartenu ».

Bien évidemment, naturellement, ce livre-événement consacre un important chapitre au décryptage de la stratégie de Marine Le Pen dans l’optique de la prochaine élection présidentielle, pour laquelle certains instituts de sondage la crédite jusqu’à 47% « des Français qui se disent prêts à voter pour elle ».

Enfin, il est à noter que si de nombreux ouvrages ont été et continuent d’être consacrés au RN et à Marine Le Pen, la plupart jusqu’à présent l’ont été par des auteurs extérieurs – journalistes, politologues, universitaires -, se contentant, pour l’essentiel, de compiler des informations déjà connues du grand public.

L.M. © Ouillade

*200 pages, 18€, à paraître dès le lundi 28 juin 2021.

Consolation : les livres du maire de Perpignan

Louis Aliot travaille sa stature

 

Le maire RN de Perpignan signe un nouveau livre en juin…

Comme s’il n’en revenait pas encore tout à fait. Près d’un an après avoir conquis la ville de Perpignan - son obsession depuis de longues années - Louis Aliot s’est décidé à prendre la plume. Et coucher sur papier ce qui a, selon lui, permis son succès lors des dernières municipales.

 

En résulte un ouvrage de près de 200 pages et dix-sept chapitres, au titre évocateur: Impossible n’est pas français.«Ce n’est pas un mode d’emploi, ni l’abécédaire de la victoire, confie Louis Aliot. Mais l’histoire d’une conquête locale qui est, comme les autres, une pierre supplémentaire à l’édifice devant emmener Marine Le Pen à l’Élysée.» 

Par Charles Sapin

Publié le 19/05/2021 : plus.lefigaro.fr/page/csapin-0

 

- - - à paraître le 28 juin 2021 : IMPOSSIBLE N’EST PAS FRANÇAIS 

de LOUIS ALIOT 

 

De ses premiers pas de «militant de base», dans son Ariège natale, à sa conquête de Perpignan, plus grande ville RN de France, c’est à une plongée inédite dans les coulisses du Rassemblement national, dont il fut notamment secrétaire général, vice-président, parlementaire européen et député, que nous entraîne Louis Aliot.

 

Enfant d’une « double culture », pyrénéenne par son père, pied-noire par sa mère –, celui qui fut, au côté de Marine Le Pen, l’architecte de la «dédiabolisation » du parti, en profite aussi pour tirer les leçons des erreurs du passé qu’il aborde sans tabou ni langue de bois.

 

Le projet défendu par Louis Aliot est alternatif, sur le plan national comme sur le plan local. Enraciné et ouvert. Généreux et exigeant. S’inscrivant dans la durée, il suppose un bouleversement national et populaire; une véritable «révolution culturelle» qu’il prépare depuis longtemps avec de nombreux amis.

Sans rien renier des « fondamentaux » de son mouvement – priorité nationale, culte de la nation, ordre républicain – Louis Aliot s’attelle dans cet ouvrage truffé d’anecdotes à fixer le cap d’un « nouveau RN », capable, en rassemblant le plus largement possible, de porter Marine Le Pen à l’Élysée en 2022.

  André Bonet

 

- - en 2014, déjà…

Un livre de Louis Aliot préfacé par Boutros Boutros-Ghali

L'ancien secrétaire général de l'ONU signe la préface d'un livre du vice-président du Front national dans lequel celui-ci raconte l'abandon de la souveraineté française à travers les présidents français depuis 1958.

 

Auteur d'un livre historique à paraître en mars, Les présidents français et l'Europe, sous-titré «chronique de l'abandon progressif de la souveraineté française», Louis Aliot, vice-président du Front national, a décroché une préface de Boutros Boutros-Ghali. Dans ce texte de présentation, dont Le Figaro a pu prendre connaissance en exclusivité, l'ancien secrétaire général de l'ONU ne cache pas son intérêt pour cette question politique de la souveraineté.

 

«En évoquant l'Europe et la construction européenne sous une perspective jamais étudiée jusque-là, note Boutros-Ghali, sous l'angle des présidents français de la Ve République, M. Louis Aliot met en exergue le pouvoir et les prérogatives aussi bien constitutionnelles que politiques du chef de l'État en matière des affaires étrangères…» Le préfacier rappelle qu'il eut d'ailleurs «l'honneur» de connaître personnellement deux présidents français, François Mitterrand et Jacques Chirac.

Tout en précisant sa distance avec le souverainisme, Boutros-Ghali salue le travail d‘Aliot: «Mêlant le droit - en particulier constitutionnel dont il est le spécialiste - à l'histoire voire à la science politique, l'auteur, dont nous ne partageons pas nécessairement les idées politiques voire la stricte orthodoxie souverainiste vers laquelle cet ouvrage est orienté - fait preuve d'une rigueur scientifique…». Il ajoute encore: «Cet ouvrage permet ainsi à chacun de se faire une idée sur le sujet européen, sa construction, son avancée et ses difficultés.»

Sur l'Europe, l'auteur de la préface estime enfin que «la politique européenne de la France est un moyen pour elle d'affirmer son rôle et son poids politique sur la scène internationale». Et s'il observe que le concept de souveraineté a perdu de l'importance, notamment sous l'effet de l'internationalisation des problèmes nationaux, il estime cependant que la souveraineté «sera défendue encore pendant plusieurs années».

Pour Louis Aliot, membre des bureaux exécutif et politique du FN, cette préface est sans nul doute une reconnaissance de son travail. «Son excellence» Boutros Boutros-Ghali, sixième secrétaire général des Nations unies (1992-1996), ex-ministre égyptien des Affaires étrangères, fut aussi le premier secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie. A noter que l'énarque-diplomate Paul-Marie Coûteaux, souvent considéré comme l'une des «têtes chercheuses» de Marine Le Pen et la cheville ouvrière des passerelles entre le FN et d'autres courants souverainistes, fut l'un des conseillers de Boutros Boutros-Ghali à l'ONU.

Le livre de Louis Aliot (qui est aussi le compagnon de Marine Le Pen) sera publié début mars aux éditions Idées et Nation, une nouvelle structure portant le nom d'un club de réflexion fondé par le vice-président du Front national.

Par Emmanuel Galiero, le 30/01/2014 

 

* Livres de Louis Aliot 

L'Election du président de la Ve république au suffrage universel direct

Louis Aliot (Auteur) - Jean-Marie Crouzatier Paru en mai 2003 Etude (broché)  

 

 

L'élection du Président de la Cinquième République a-t-elle rempli la mission que lui avait assignée le Général de Gaulle ? Poser cette question, c'est s'interroger sur les effets institutionnels et politiques produits par ce rendez-vous démocratique majeur. Ce choix est d'abord celui d'un homme : le Général de Gaulle. La pratique gaullienne de la Cinquième République nous rappelle le caractère personnel indissociablement lié à l'exercice du pouvoir ainsi que l'affirmation d'une autorité garante de l'équilibre et de l'indépendance de la nation. Cependant, avec la cohabitation, la prééminence du pouvoir présidentiel s'est atténuée par l'acceptation d'une contradiction au sommet de l'État. Dès lors, en fonction des majorités parlementaires, le rôle et les attributions du Président élu se sont progressivement modifiés. L'élection du Président de la République au suffrage universel direct occasionne une véritable fracture liée à l'intensité d'une campagne électorale qui permet l'expression d'une certaine démagogie. Elle force les partis politiques à se transformer en véritables " écuries présidentielles " et compromet la sérénité du débat démocratique. L'explosion des nouvelles technologies de l'information et la communication souveraine modifient progressivement les rapports entre les citoyens et la politique. Dans ces conditions et face à la décadence de la classe politique française, l'élection du Président de la Cinquième République au suffrage universel direct est-elle toujours une bonne solution pour la France ? S'interroger n'est pas remettre en question cette réforme majeure mais s'obliger à mettre en pleine lumière ce qui, au-delà des textes, fonde les institutions. Comme le faisait remarquer le Général lui-même, les institutions, c'est aussi " un esprit et une pratique ", c'est-à-dire une morale... et d'ajouter " maintenant, tout dépendra des hommes "...

 

 

-Des présidents contre la France

Louis Aliot (Auteur) Paru le 9 mai 2014 Essai (broché)  


Cet ouvrage met en avant l'importance des décisions politiques, en particulier de l'action des chefs de l'État de la Ve République, dans le processus de dé-construction de la Nation au profit de l'Union Européenne. Il montre que la souveraineté n'a pas été volée par les Institutions européennes, mais abdiquée par ceux qui avaient pour charge de la défendre.

Déclaration d'amour à la France, ce livre est un appel à reprendre la construction européenne dans le respect des nations historiques. Louis Aliot ose un livre courageux et vrai : « Les Présidents contre la France ». C'est la chronique de l'abandon progressif de la souveraineté française. [...] On n'est plus souverain que dans les coups de menton des matamores de tribune, de télé, de radio, enfin partout où le bonneteau des mots fait prendre des projecteurs pour des lumières, des nouilles pour des muscles, des larbins pour des chefs, de la servilité pour de la souveraineté. Gilbert Collard

Louis Aliot est né à Toulouse en 1969. Il a étudié à l'université de Toulouse et s'est spécialisé dans le Droit Constitutionnel. Il est avocat et Docteur en Droit. Il a été élu Député représentant français au Parlement Européen le 25 mai 2014.

 

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20 juin 2021 7 20 /06 /juin /2021 09:49
Abstention, piège à cons !

Abstention, piège à cons - Dimanche 20 juin : Fête des pères, J. IGLESIS -

 

Inversons la phrase péremptoire de Sartre, intello mao, et autres révolutionnaires en carton et pétitions : "Elections, piège à cons !", clamaient les insurgés bobos de mai 68, contestant par là une des plus grandes conquêtes du peuple français, le droit de vote.

 

Face à ceux qui ne se déplacent pas, préférant aller à la pêche ou affirmant que tous les politiciens sont pourris, il y a les conscients, les militants, déçus, abattus, qui votent "blanc" ou "nul" afin d'exprimer une opinion, un mécontentement, un message en direction des responsables, des élus... Hélas, ce vote n'est pas considéré et demeure inutile. Ces deux expressions du vote restent nuls !

 

En cas de non motivation face à des candidats qui se valent tous, dans un sens de compétence relative et d'insincérité, il convient, je crois, d'opter pour une attitude rationnelle, philosophique : voter pour "le moins-pire" en se convainquant que les politiciens sont à notre image, des hommes : des médiocres (au sens de "moyens") et qu'il s'agit de les améliorer par d'autres moyens : manifs, révoltes, suggestions, révolution...

 

C'est ça, le citoyen est mécontent, frustré car voter tous les 5 ou 6 ans ne lui convient plus ! Un république donnant des possibilités d'action et de vote directs est à inventer, sous peine de voir décliner la démocratie...

 

JPB

Abstentionnisme

 

Le droit de vote est une prérogative essentielle des citoyens dans un régime démocratique. On appelle participation électorale le fait de l'exercer dans les bureaux de vote ou par correspondance. L'abstentionnisme est pour sa part l'attitude de ceux qui s'abstiennent d'exercer leur droit de vote. Les électeurs régulièrement inscrits sur les listes électorales qui ne prennent pas part au scrutin sont recensés comme abstentionnistes. On qualifie de non-inscrits les citoyens qui se trouvent privés de leurs droits politiques du fait d'un défaut d'inscription. Leur nombre, en France, est évalué en 2012 à environ 7 p. 100 des électeurs potentiels (environ trois millions de citoyens français disposant de leurs droits politiques). L'abstentionnisme se définit et se mesure donc de deux manières : au sens restreint, il est calculé par rapport aux inscrits ; au sens large, il inclut les non-inscrits.

La plupart des citoyens participent de manière plus ou moins régulière aux élections. Toutefois, certains d'entre eux sont parfois empêchés ou ne se sentent pas suffisamment concernés pour prendre la peine de se déplacer. D'autres choisissent délibérément de s'abstenir pour des motifs politiques, par exemple parce qu'ils veulent exprimer un mécontentement ou parce qu'aucun candidat ne leur convient. Mais des électeurs choisissent aussi d'exprimer des sentiments comparables par l'intermédiaire de votes « blancs » ou « nuls », ou en se prononçant en faveur de partis protestataires. La participation et l'abstention peuvent ainsi revêtir, selon les cas, des significations opposées ou proches.

De nombreuses enquêtes ont montré que l'abstentionnisme électoral était lié à un grand nombre de facteurs différents. Diverses traditions d'explication ont mis l'accent sur certains de ces facteurs. Il faut dépasser ces oppositions pour mieux expliquer ce phénomène social complexe et pour comprendre les raisons de sa progression dans la période contemporaine.

Dimanche 20 juin : Fête des pères...

 

 

Papa

 

Les rues que je suis pas à pas

Me rappellent des jours de fête ;

Tes mains, par le travail défaites,

M’étreignaient tendrement, Papa.

 

Dans le tumulte d’un repas,

Ta voix éclatait en tempête ;

Et mon regard qu’un rien hébète

Se détournait de toi, Papa.

 

Je craignais le moindre faux pas ;

Néanmoins je levais la tête,

Faisant du monde la conquête

Pour te voir fier de moi, Papa.

 

Et tandis que le temps qui va

Nous meurtrit de sa faux distraite,

Tu guettais d’une joie secrète

Ton sillage en mon cœur, Papa.

 

Jean Iglesis

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22 avril 2021 4 22 /04 /avril /2021 08:07
Qui c'est, le type à la droite de Le Pen, et qui chante la Marseillaise..?

Qui c'est, le type à la droite de Le Pen, et qui chante la Marseillaise..?

La voix de Louis Aliot

 

La présence d'une voix si faible dans un homme fort a de quoi surprendre...

 

Le maire de Perpignan est doté d'une voix aigüe, presque criarde, quasi éraillée. Par change, un accent du Midi, venu de l'Ariège natale, rend plus chantante une intonation désagréable qui ne convient pas à un homme public, politique. A un homme de pouvoir qui, en raison de la faille vocale, n'a pas vocation à investir un poste plus important, président de Région, Ministre...

 

En effet, pour affirmer sa puissance et ses convictions, faire trembler le bon peuple tout en le sécurisant, il faut la voix de stentor d'un Hitler ou l'éructation d'un Mélanchon, criant à tue-tête : "Je suis la République !"

 

Il faut la voix grave d'un Mitterrand lançant à Chirac, lors du débat télévisé, un méprisant "M. Le Premier ministre." Il gagna là l'élection, par le ton grave d'un puissant, comme Hollande vainquit grâce à une figure de style, la célèbre anaphore "Moi, Président..."

 

AliotE (c'est ainsi qu'on prononce son nom dans l'Ariège, en articulant la consonne finale, affublée d'un E clandestin !), n'est pas un orateur, et il ne force pas la voix, car il ne peut pas, ou il l'a peut-être rendue fluette, presque muette, comme la voyelle finale presque inaudible de son patronyme, pour se dédiaboliser encore plus...

 

Tout en levant le menton pour causer sécurité et accuser l'Etat de laxisme, Aliot demeure faiblard, il n'est pas digne des vociférations haineuses de son ex-beau-père virtuel : il est peu sûr de lui car, élu dans un contexte de pandémie et d'abstention, par moins d'un quart des inscrits perpignanais, il est encore en quête de voix, pour affirmer son pouvoir et aller plus loin, plus haut... Louis est encore trop Loulou, pas assez méchant, trop séducteur, pas assez conquérant et vainqueur...

 

Pour chanter plus haut et plus juste le chant national, il doit travailler ses cordes vocales, varier son intonation, insister sur les mots essentiels, parler plus fort... A-t-il peur d'apparaître comme un politicien trop machiavélique..? Redoute-t-il d'être qualifié de fasciste s'il hausse le ton..? 

Il a tort, car, avec sa voix de fausset, on pense que cet homme est faux...

 

C'est la "vox populi" qui décidera s'il faut lui donner plus de voix. Et s'il échoue, elle le rendra muet, la voix citoyenne, et les médias qui aiment tant l'inviter et lui donner la parole, lui couperont, pour toujours, le sifflet..!

 

J.P.Bonnel 

21 avril 2021

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22 février 2021 1 22 /02 /février /2021 10:17
Convergences Gauche/Islamisme : Mélanchon, Hamon, Plenel sont-ils des islamo-gauchistes ?
Convergences Gauche/Islamisme : Mélanchon, Hamon, Plenel sont-ils des islamo-gauchistes ?
Convergences Gauche/Islamisme : Mélanchon, Hamon, Plenel sont-ils des islamo-gauchistes ?

Les convergences entre les partis de gauche et les mouvements musulmans de libération existent depuis le début du XX° siècle.

Aujourd'hui le terme flou "islamo-gauchiste" est-il diffusé pour dénigrer la gauche et certains politiciens (Hamon, Mélenchon..?) ou pour montrer que la "gauche " est encore tenté de défendre la violence islamiste, en "comprenant" les luttes du Hamas (en Palestine, au Liban) alors qu'il s'agit d'un mouvement terroriste, homophobe, etc...

La problématique est complexe. On peut s'initier à ce thème qui revient dans l'actualité en lisant Onfray, Keppel ou Birbaum, montrant le compromissions de la gauche, ou lire le dossier ci-dessous (wikipédia).

JPB

 

 

« Islamo-gauchisme » est un néologisme désignant la proximité supposée entre des idéologies et partis de gauche et les milieux islamiques ou islamistes. Il est notamment popularisé par l'extrême droite1. Composé des termes « islam » et « gauchisme », le terme est également utilisé pour « symboliser une ligne de fracture politique sur les causes du djihadisme »2.

En France, le terme est utilisé la première fois par le sociologue Pierre-André Taguieff en 20023, qui déplore aujourd'hui son usage « à toutes les sauces »4. Aujourd'hui utilisée en France par certains universitaires ou responsables politiques pour dénoncer la proximité et le laxisme supposés de certains hommes politiques français de gauche envers l'islam5, la locution est aussi critiquée par d'autres qui l'estiment non pertinente, voire stigmatisante, l'accusant de viser à décrédibiliser une partie de la gauche6,7

 

Rapprochement entre les partis de gauche et l'islam au XXe siècle

 

Les débuts d’une convergence entre les idéologies de gauche et la religion musulmane remontent au premier congrès des peuples d'Orient en 1920, au cours de laquelle le Parti communiste d’URSS déclare qu’il existe une analogie entre les rapports de domination entre la bourgeoisie et le prolétariat à l’échelle d’un pays, et ceux entre les colonisateurs et les colonisés à l’échelle mondiale8. Les partis communistes s’engagent alors à lutter pour l’émancipation des peuples colonisés9. Or, par le hasard historique, il se trouve que les pays colonisateurs étaient alors des pays chrétiens, tandis que les pays musulmanscomptaient parmi les colonisés : les partis de gauche commencent alors à se ranger du côté des mouvements nationalistes musulmans.

Progressivement, au cours du XXe siècle, a continuée à se construire l’image du christianisme comme religion dominatrice et de l’islam comme religion dominée : la gauche en est venue progressivement à considérer l’islam comme une religion d’émancipation, voire comme une religion progressiste, et à considérer que les musulmans luttaient pour les mêmes objectifs qu'eux, à savoir l'émancipation des dominés10.

Dans un article d'opinion synthétisant les rapports entre la gauche et l'islamisme, Jean Birnbaum résume ainsi « le credo durable d’une partie de la gauche européenne, credo qui repose sur trois articles de foi : 1) il n’y a qu’une domination réelle, celle qu’exerce l’Occident ; 2) la seule force qui peut en finir avec cette domination sans frontières est une gauche internationaliste, qui connaît le sens de l’histoire ; 3) quand les dominés se soulèvent au nom de Dieu, il ne faut pas juger le « détour » qu’ils empruntent, car tôt ou tard ils délaisseront les chimères de la religion pour la vérité de l’émancipation »5.

 

Ainsi sont nées des alliances de circonstance entre des mouvements laïques de gauche et des mouvements islamiques, comme entre le FLN et des mouvances plus traditionnelles en Algérie11, les « islamo-progressistes » palestiniens au cours de la guerre du Liban, ou encore en Iran, où les militants et intellectuels de gauche ont pensé un temps que la révolution de 1979 était socialiste et progressiste. Michel Foucault fit ainsi un célèbre éloge de la révolution islamiste de Khomeiny, défendant le caractère progressiste de cette révolution et la spiritualité comme force politique.12

 

Apparition du terme « islamo-gauchisme »

 

Confronté à l'assimilation de l’islam à une force de lutte pour les dominés, voire à une force progressiste, dans les cercles intellectuels de gauche13, Chris Harman, dirigeant trotskiste du Parti socialiste des travailleurs au Royaume-Uni, dans son article « The Prophet and the Proletariat »14, analyse la perception par la gauche du renouveau islamique. Il commence par soutenir l'idée que « la gauche a commis une erreur en considérant les mouvements islamistes soit comme automatiquement réactionnaires et « fascistes », soit comme automatiquement « anti-impérialistes » et « progressistes » », ce qui a contribué à aider les islamistes à croître aux dépens de la gauche dans la majorité du Moyen-Orient15. L'expression « islamo-gauchiste » est souvent attribuée à tort à Chris Harman16, qui ne l'utilise cependant pas directement dans son texte.

Mais il oppose à cette erreur à l'international une compréhension de l'islamisme au sein des pays occidentaux « comme le produit d’une crise sociale profonde » et appelle à se battre pour gagner certains de ses jeunes partisans à une autre perspective très différente, « socialiste, indépendante et révolutionnaire »17. Ainsi, il n'exclut pas l'unité d'action avec les islamistes dans les pays où ils sont dominés : « Sur certaines questions nous serons du même côté que les islamistes contre l’impérialisme et contre l’État. C’était le cas, par exemple, dans un grand nombre de pays lors de la seconde guerre du Golfe. Ce devrait être le cas dans des pays comme la France ou la Grande Bretagne lorsqu’il s’agit de combattre le racisme. Là où les islamistes sont dans l’opposition, notre règle de conduite doit être : « avec les islamistes parfois, avec l’État jamais » »15. Cependant, faire du texte de Harman la Bible d’une alliance stratégique associant la gauche et l’islam politique revient à en livrer une lecture tronquée, voire malhonnête, selon Corinne Torrekens18.

En France, le terme est utilisé la première fois par le sociologue Pierre-André Taguieff en 200219. Aujourd'hui utilisée en France par certains universitaires ou responsables politiques pour dénoncer la proximité et le laxisme supposés de certains hommes politiques français de gauche envers l'islam5, par ailleurs confondu ou assimilé à l’islamisme dans ses formes radicales5,20 ; la locution est critiquée par d'autres qui l'estiment non pertinente, voire stigmatisante, l'accusant de viser à décrédibiliser une partie de la gauche7.

 

Usage du terme dans la vie politique française

Premiers usages

Le néologisme « islamo-gauchisme » apparaît en français dans le texte dans les ouvrages traitant de la guerre du Liban pour désigner les milices palestiniennes, alors alliés avec l'URSS contre les milices chrétiennes soutenus par l'Occident.21 Il était alors proche de la locution « palestino-progressiste ».

Dans le contexte de la Seconde Intifada, ce terme est repris en France en 2002, dans l'ouvrage de l'historien des idées Pierre-André Taguieff La Nouvelle Judéophobie pour désigner un militantisme d'extrême gauche faisant alliance avec l'islam au nom de la « lutte contre l’impérialisme ». Pour lui, ce rapprochement vient de ce que ces militants d'extrême gauche perçoivent les musulmans comme une minorité opprimée de manière systémique par les non-musulmans, et ce à l'échelle mondiale7,22.

Développement

Le terme connaît son premier grand essor en 2003, lorsque des personnalités en faveur de l'adoption de la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises l'utilisent régulièrement pour qualifier leurs opposants, qu'ils considéraient, selon Laurent Lévy, comme des gauchistes, « idiots utiles » de l'islamisme23. Des personnalités comme Alain Gresh, Edwy Plenel, Michel Tubiana, et Raphaël Liogier sont régulièrement l'objet de critiques comme « islamo-gauchistes ».24

À partir de là, le terme se popularise à l'extrême droite et devient une attaque de plus en plus courante de la droite envers la gauche française, jusqu'à devenir selon Jean-Yves Pranchère un « instrument de disqualification des gens qui défendent lesdroits de l'homme »25.

 

Pour le sociologue Jean-Pierre Le Goff, ce sont « les réactions aux meurtres et aux attentats [islamiques] qui ont fait apparaître au grand jour l'existence d'un "islamo-gauchisme" »26 et contribué à populariser cette locution dans les médias et le débat public.

 

Selon l'Islamologue Gilles Kepel, « la nébuleuse islamo-gauchiste va aujourd'hui jusqu'aux Indigènes de la République et a touché certains partis comme La France insoumise »27. En 2013, le philosophe Michel Onfray écrit qu'il ne communie pas« dans l'islamo-gauchisme d'un Nouveau Parti anticapitaliste dont le héraut intellectuel est Tariq Ramadan »28. Il critique également Jean-Luc Mélenchon : « Il y a une époque, il était plutôt Jaurès et Général de Gaulle, maintenant il est islamo-gauchiste29. »

 

Lors de l'entre-deux tours des primaires de la gauche pour l'élection présidentielle de 2017, Malek Boutih déclare : « Benoît Hamon est en résonance avec une frange islamo-gauchiste30», citant notamment dans son entourage son porte-parole Pascal Cherki pour son soutien à des rencontres non-mixtes.

Le 6 octobre 2017, les journalistes Judith Waintraub et Vincent Nouzille dénoncent, dans une enquête sur « les agents d’influence de l’islam » publiée par Le Figaro Magazine, les relais « intellectuels, responsables politiques ou acteurs associatifs » de l'islamo-gauchisme qui selon les auteurs « investissent l'espace médiatique ». Sous des formes différentes et à des degrés divers, ils classent notamment dans cette catégorie les sociologues Edgar Morin, Geoffroy de Lagasnerie etRaphaël Liogier, l'islamologue Tariq Ramadan, l'historien Jean Baubérot, le démographe Emmanuel Todd, le géopolitologuePascal Boniface, les journalistes Alain Gresh et Edwy Plenel, les personnalités politiques Benoît Hamon, Jean-Louis Bianco,Danièle Obono, Clémentine Autain et Caroline De Haas ou encore les personnalités associatives Marwan Muhammad, Sihame Assbague, Houria Bouteldja et Rokhaya Diallo31.

À partir de 2020, sous la présidence d'Emmanuel Macron, une partie de son gouvernement utilise ce terme, notamment Gérald Darmanin32, Jean-Michel Blanquer33 ou Frédérique Vidal34. Ainsi, en octobre 2020, après l'assassinat de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie, Jean-Michel Blanquer affirme que « l’islamo-gauchisme fait des ravages à l’université », soutenant qu'il existe « des courants islamo-gauchistes très puissants dans les secteurs de l’enseignement supérieur qui commettent des dégâts sur les esprits ». Dans une tribune du Monde, une centaine d'universitaires (professeurs et professeurs émérites des universités, directeurs d'études et de recherche) dénoncent au contraire « les frilosités de nombre de leurs pairs sur l’islamisme » et les « idéologies indigénistes, racialistes et décoloniales » et soutiennent les propos du ministre de l'Éducation35 ; le nombre de signataires s'élève au final à 25836. En réponse, une tribune signée par « 2000 universitaires, chercheuses et chercheurs » juge ce texte « désolant » et s'insurge contre ce qu'elle considére comme un « appel à la police de la pensée dans les universités37 ».[source insuffisante]

Annonce d'enquête sur l'islamo-gauchisme à l'université[modifier | modifier le code]

Le 16 février 2021, Frédérique Vidal, ministre chargée de l'Enseignement supérieur, annonce vouloir « ouvrir une enquête sur l'islamo-gauchisme à l’université » et avoir demandé au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) « un bilan de l'ensemble des recherches » qui se déroulent en France, afin de distinguer ce qui relève de la recherche académique et ce qui tient du militantisme ». Elle déclare à cette occasion que « l’islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble et l’université n’est pas imperméable »38,39.

Cette déclaration suscite de vives réactions au sein du milieu universitaire, qui la condamne39. Le CNRS, pour qui l'islamo-gauchisme « ne correspond à aucune réalité scientifique », rejette ce qui est interprété comme une tentative de« délégitimation de différents champs de la recherche, comme les études postcoloniales, les études intersectionnelles ou les travaux sur le terme de « race », ou tout autre champ de la connaissance »40,41,42,4.

La déclaration du CNRS, qui intervient quelques jours après celle de la ministre de l'enseignement supérieur est elle même critiquée comme la facette d'un « dogme universitaire », mettant en lumière des divergences idéologiques dans l'enseignement supérieur43. Les positions du CNRS ne font en effet pas l'unanimité auprès des chercheurs. Ainsi, le philosophe et politologuePierre-André Taguieff défend que ce terme n'est « pas moins scientifique ni pertinent que « droite », « gauche » ou « extrême droite »»44, et reproche à la direction du CNRS d’avoir choisi « clairement son camp idéologique »45. Isabelle Barbéris, maître de conférences en arts de la scène et chercheuse associée au CNRS46, doute que ce communiqué « ait fait l’objet d’une consultation collégiale ». Elle considère que la direction du CNRS fait « ici preuve de complaisance à l’égard des politiques identitaires qui mettent en danger la démocratie, la culture, la recherche-ce dont on ne pourra s’étonner quand on connaît les positions d’Antoine Petit, nommé par un Président de la République qui parle de « privilège blanc » et qui vient de confier une mission « décoloniale » à Pascal Blanchard. »47.

Débat autour de l'islamo-gauchisme en France[modifier | modifier le code]

Promoteurs du terme[modifier | modifier le code]

En France[modifier | modifier le code]

Le terme d'islamo-gauchisme aujourd'hui en France ne fait pas l'unanimité. Les promoteurs de l'usage de ce terme — souvent à droite et au centre — y voient une manière de nommer « la complaisance coupable d'une grande partie de la gauche à l'égard de la radicalité islamique »48.

Les essayistes défendant ce terme, comme Gilles-William Goldnadel, estiment que l'islamo-gauchisme est lié au syndrome de culpabilité de la gauche occidentale envers la colonisation et la domination occidentale sur le monde au cours des XIXe et XXesiècles48.

Ceux qu'ils nomment "islamo-gauchistes" s'en prennent pour eux à la culture occidentale et à l'universalisme, et trouvent une place croissante dans les courants postcoloniaux et antiracistes. Ainsi, selon Caroline Fourest, ce terme « désigne ceux qui, au nom d’une vision communautariste et américanisée de l’identité, combattent le féminisme universaliste et la laïcité7. », tandis que, rappelant la tenue de réunions interdites aux blancs, Taguieff écrit dans L'Islamisme et nous : « D'une façon croissante, l'antiracisme est mis au service de l'islamisme et de l'islamo-gauchisme, ou instrumentalisé pour la défense de causes ethnicisées »49.

Pour l'écrivain Christophe Bourseiller, l’islamo-gauchisme évolue sur les mêmes terres qu'une partie de l'extrême droite en défendant un ethno-différentialisme opposé à l'universalisme républicain50. Il cite notamment comme exemple Tariq Ramadanet Marwan Muhammad du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) partageant la même tribune que le Nouveau Parti anticapitaliste et Alain Gresh50. Djemila Benhabib, quant à lui, qualifie de "différencialiste" et de "relativiste" cette nouvelle gauche qui soutient l'islam, par opposition à l'ancienne gauche "universaliste".51

Aux Pays-Bas[modifier | modifier le code]

En mars 2018, l'homme politique néerlandais Joost Eerdmans (en) parle d'un « bloc islamo-gauchiste » à Rotterdam, alors que la gauche s'allie à NIDA, un parti islamique, pour reprendre la mairie à la droite52.

Critiques du terme et du concept[modifier | modifier le code]

Polysémie du terme[modifier | modifier le code]

La première critique du terme est son absence de rigueur, « islamo » pouvant viser l’intégrisme islamique, ou la population musulmane dans son ensemble, tandis que le terme « gauchisme » peut englober des pans entiers de la gauche classique.53

Il est également critiqué du fait de sa polysémie, son utilisation croissante et de plus en plus importante l'ayant parfois éloigné de son sens originel. Ainsi, Pierre-André Taguieff estime, en 2016, que « Le sens devient de plus en plus vague à mesure qu’il devient un terme polémique7. »

Selon Olivier Christin, l'islamo-gauchisme appartient à ces expressions dont les « usages montent en flèche mais [qui] subissent une usure accélérée. Ils vieillissent terriblement vite ! » Des mots qui, selon Libération, appartiennent à la novlangue. Olivier Christin estime que cette prolifération de termes dans la langue politique peut être considérée « comme un signe de savacuité », mais également comme « un indicateur de la vitalité démocratique du pays »54.

Pascal Boniface est également critique sur l'usage du terme : « L’originalité du concept pourrait plaider en sa faveur, mais c’est en réalité un non-sens, comme l’étaient par le passé les expressions "hitléro-trotskistes" ou "judéo-bolcheviques". Elles aussi se voulaient disqualifiantes. Elles aussi ne reposaient que sur des fantasmes7. »

Selon Shlomo Sand, qui appartient à la lignée des Nouveaux historiens israéliens, le terme, stigmatisant, est « une formule qui permet de faire diversion », dans la mesure où « l’état de crise permanent du capitalisme, et l’ébranlement de la culture nationale, consécutif à la mondialisation, ont incité à la quête fébrile de nouveaux coupables. ». Dans son usage rhétorique, l'historien établit également un lien avec l'emploi du « judéo-bolchevisme » des années 1930 — une « symbiose propagandiste[qui] s’avéra très efficace »24.

Selon Geoffrey Bonnefoy (L'Express), le terme « réducteur et insultant […] qui est apparu dans le débat public au début des années 2000 selon Libération, est progressivement devenu l'équivalent du point Godwin », il permet « d'asséner une accusation, sans preuve, et de clore le débat sur un sujet politiquement sensible »55.

Une opposition de la gauche[modifier | modifier le code]

Au-delà de la critique scientifique du concept "d'islamo-gauchisme", les politiciens et universitaires de gauche s'y opposent en grande majorité. Edwy Plenel « régulièrement présenté comme un "islamo-gauchiste" » selon L'Obs56, considère que c'est« une expression valise qui sert simplement à refuser le débat et à stigmatiser7. »

En avril 2017, les journalistes Sonya Faure et Frantz Durupt notent « «Islamo-gauchiste» : le mot n’est pas nouveau, mais il revient régulièrement dans les discours des défenseurs d’une laïcité parfois qualifiée de «combat», qui revendiquent un «parler vrai» sur l’islam et l’islamisme. » qui se voient, pour cette raison, parfois accusés d'islamophobie. En réponse à cette qualification, un « procès en islamo-gauchisme » est renvoyé aux accusateurs — les deux termes vont souvent de pair dans ces débats7.

Le site Acrimed considère que sous ce terme aurait lieu « une chasse aux sorcières médiatique », le terme étant « un vocable épouvantail » utilisé pour discréditer les personnes et mouvements politiques incriminés57.

En octobre 2020, à la suite de l'assassinat de Samuel Paty, la Conférence des présidents d'université (CPU) critique l'usage du terme après son emploi par le ministre Jean-Michel Blanquer, qui a affirmé : « l'islamo-gauchisme fait des ravages à l'université »58.

D'autres personnalités politiques de gauche, comme Clémentine Autain, revendiquent l'appellation et la rapprochent del'intersectionnalité des luttes : pour elle, la gauche est légitime à se battre « contre le rejet des musulmans en France7. »

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Dans son roman Soumission de 2015, Michel Houellebecq fait décrire par Robert Rediger, le personnage de fiction converti à l'islam et professeur d'université devenu politicien, l'islamo-gauchisme comme « une tentative désespérée de marxistes décomposés, pourrissants, en état de mort clinique, pour se hisser hors des poubelles de l'histoire en s'accrochant aux forces montantes de l'islam »59,60.

 

Notes et références

 

  1. « "Islamo-gauchisme": le mot qui hystérise le débat en France » [archive], sur RTBF Info, 18 février 2021 (consulté le 21 février 2021)
  2. « Enseignement supérieur : on vous explique la polémique sur l'enquête visant l'"islamo-gauchisme" réclamée par le gouvernement » [archive], sur Franceinfo, 17 février 2021 (consulté le 21 février 2021)
  3. « «Islamo-gauchisme» : quand ce terme est-il apparu pour la première fois ? » [archive], sur CNEWS (consulté le 21 février 2021)
  4. Revenir plus haut en :
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    et b « “Islamo-gauchisme” : l’histoire d’une expression récente et inflammable »
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    b c d e f g h et i Sonya Faure et Frantz Durupt, « Islamo-gauchisme, aux origines d'une expression médiatique » [archive], Libération,14 avril 2016 (consulté le 5 janvier 2017).
  8. Edith Ybert-Chabrier, « Les délégués au Premier Congrès des peuples d'Orient (Bakou, 1er-8 septembre 1920) », Cahiers du Monde Russe, vol. 26, no 1,‎ 1985, p. 21–42 (DOI 10.3406/cmr.1985.2029, lire en ligne [archive], consulté le 21 février 2021)
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  7. Valentine Faure, « « Islamo-gauchisme » : histoire tortueuse d’une expression devenue une invective » [archive], sur lemonde.fr,11 décembre 2020 (consulté le 21 février 2021).
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  11. Benassar, Anatomie d'une guerre et d'une occupation, Editions Galilée, 1978, 213 p. (ISBN 2718600985)
  12. Pierre-André Taguieff, L'Islamisme et nous. Penser l'ennemi imprévu, Paris, CNRS, coll. « Philosophie/Religion/Histoire des idées », 2017(ISBN 2271114608), p. 207 :« Dans une série de conférences prononcées en 2001, j'ai commencé à employer l'expression “islamo-gauchisme” pour désigner les convergences entre des groupes gauchistes et des organisations islamistes, notamment à l'occasion de mobilisations pro-palestiniennes. »
  13. Laurent Lévy, La gauche, les Noirs et les Arabes, Paris, La fabrique, janvier 2010, 200 p. (ISBN 978-2-35872-004-5 et 2-35872-004-6), « Les "islamogauchistes" », p. 68-69
  14. Revenir plus haut en :
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  15. « D'où vient la notion d'“islamo-gauchisme” ? » [archive], Les Matins de France Culture par Guillaume Erner avec Jean-Yves Pranchère, professeur de théorie politique à l’Université libre de Bruxelles.
  16. La Gauche à l'agonie. 1968-2017, Perrin/edi8, Paris, 19 janv. 2017, coll. « tempus ». Partie 16 : Aveuglement et nouvel esprit munichois : islamo-gauchistes et “noyeurs de poissons”.
  17. Vincent Trémolet de Villers et Paul Sugy, « Gilles Kepel : "Le salafisme français étend des réseaux de pouvoir et d'influence" », Le Figaro Magazine,‎ 23 février 2018, p. (lire en ligne [archive]).
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  1. Michel Onfray, Le Magnétisme des solstices, Journal hédoniste : tome V, Paris, Flammarion, 2013, 399 p. (ISBN 978-2-08-129075-4 et2-08-129075-8).
  2. RMC, Entretien avec Michel Onfray, 16 septembre 2020
  3. Thibaut Le Gal, « Primaire à gauche : Pour Malek Boutih, « Benoît Hamon est en résonance avec une frange islamo-gauchiste » » [archive], sur 20minutes.fr, 24 janvier 2017.
  4. Judith Waintraub, « Politiques, journalistes, intellos: enquête sur les agents d'influence de l'islam » [archive], sur lefigaro.fr,6 octobre 2017 (consulté le 8 octobre 2017)
  5. Alexis Corbière, « Gérald Darmanin et l'«islamo-gauchisme», qualificatif usé jusqu’à la corde » [archive], sur Libération (consulté le16 février 2021)
  6. « Polémique après les propos de Jean-Michel Blanquer sur « l’islamo-gauchisme » à l’université », Le Monde.fr,‎ 23 octobre 2020 (lire en ligne [archive], consulté le 18 février 2021)
  7. « Frédérique Vidal veut une enquête sur « l’islamo-gauchisme » à l’université » [archive], sur www.20minutes.fr (consulté le16 février 2021)
  8. Une centaine d’universitaires alertent : « Sur l’islamisme, ce qui nous menace, c’est la persistance du déni » [archive], lemonde.fr, 31 octobre 2020
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  10. Collectif, « Université : « Les libertés sont précisément foulées aux pieds lorsqu’on en appelle à la dénonciation d’études et de pensée » »,Le Monde,‎ 4 novembre 2020 (lire en ligne [archive])
  11. Margaux Otter, « Le CNRS recadre Vidal sur « l’islamo-gauchisme » : récit d’une polémique inflammable » [archive], sur L'Obs,17 février 2021 (consulté le 21 février 2021).
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  13. Julien Ricotta, AFP, « "Islamo-gauchisme" à l’université : itinéraire d’une polémique » [archive], Europe 1, 17 février 2021 (consulté le17 février 2021).
  14. AFP, « « Islamo-gauchisme » : un terme sans « aucune réalité scientifique » selon le CNRS, Frédérique Vidal sous pression » [archive],Le Monde, 17 février 2021 (consulté le 18 février 2021).
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  1. Observatoire du Décolonialisme, « Islamisme à l’université : faut-il confier l’enquête au principal suspect ? » [archive], sur Le Point,17 février 2021 (consulté le 19 février 2021).
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  4. Entretien avec Isabelle Barbéris, Victor Rouart et Isabelle Barbéris, « Universités: «Les discours racialistes et identitaires deviennent institutionnels» » [archive], entretien avec Isabelle Barbéris, Le Figaro (consulté le 19 février 2021).
  5. Revenir plus haut en :
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    et b Gilles-William Goldnadel, interviewé par Alexandre Devecchio, « Goldnadel : "L'islamo-gauchisme a contaminé les esprits" », Le Figaro Magazine, semaine du 30 juin 2017, pages 48-49.
  6. Taguieff 2017.
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    et b Christophe Boursier, « Une brève histoire de l'islamo-gauchisme » [archive], sur La revue des deux mondes, 2018.
  8. Musulmanes et laïques en révolte. Rencontre avec 20 femmes d'exception. Leur combat est aussi le nôtre. de Monique Ayoun et Malika Boussouf, éditions Hugo et compagnie, Paris, 2014, chapitre « la bataille contre l'islamisme politique »
  9. Paul Conge, « À Rotterdam, l'islam contre les populismes » [archive], Magazine, semaine du 16 au 22 mars 2018, pages 44-45.
  10. Luc Cédelle, « « Islamo-gauchisme », l’oxymore disqualifiant » [archive], sur lemonde.fr, 18 décembre 2019 (consulté le 17 mai 2020).
  11. Noémie Rousseau, « La novlangue politique décodée », Libération,‎ 5 juillet 2016, p. 20-21 (lire en ligne [archive] [PDF])
  12. Geoffrey Bonnefoy, « "Islamo-gauchiste", le nouveau point Godwin de la campagne politique » [archive], sur lexpress.fr, 24 janvier 2017.
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  17. Michel Houellebecq, Soumission, Flammarion, 7 janvier 2015, 300 p. (ISBN 978-2-08-135811-9, lire en ligne [archive]), p. 223.

 

 

La gauche et l’islamisme : retour sur un péché d’orgueil

Croyant en une force internationaliste capable de briser la domination de l’Occident, certains militants de gauche étaient persuadés que, tôt ou tard, la religion serait abandonnée au profit de l’émancipation.

Par Jean Birnbaum

Publié le 25 novembre 2020 à 02h12 - Mis à jour le 25 novembre 2020 à 21h28 

 Au lendemain de l’attentat contre Samuel Paty, quand a refait surface une vidéo où un prédicateur islamiste, Abdelhakim Sefrioui, appelait à la mobilisation contre le professeur, certains militants d’extrême gauche ont reconnu ce visage. Ils se sont souvenus du temps où ils avaient eu maille à partir avec Sefrioui et ses compagnons.Non sans nostalgie, ils ont repensé aux manifestations propalestiniennes au cours desquelles le service d’ordre de telle ou telle organisation anarchiste ou trotskiste était encore assez vigoureux pour expulser du cortège ces partisans du djihad liés à l’ex-humoriste Dieudonné et à l’extrême droite radicale. Et puis ils ont songé à ce moment pivot, autour de 2010, où il avait fallu admettre que le rapport de forces avait changé : sur le pavé parisien, désormais, la vieille garde révolutionnaire était trop faible pour maîtriser les islamistes.

 

L’espoir algérien

Or ce renversement des équilibres dans la rue avait une signification plus vaste. Il scellait la fin d’une époque, celle où les gauches européennes se croyaient si désirables qu’elles pouvaient polariser toutes les colères du monde. Dès 2005, le philosophe Daniel Bensaïd (1946-2010), l’une des références de la gauche révolutionnaire, constatait que les dirigeants anticolonialistes de jadis, ceux qui se réclamaient souvent du marxisme, avaient été remplacés par des profils inquiétants : « L’heure n’est plus aux luttes de libération des années 1950 et 1960, et à leurs grandes promesses. Les leaders n’ont plus pour nom Ho Chi Minh, Guevara, Cabral, Lumumba, Ben Bella, Ben Barka, Malcolm X, mais Ben Laden, Zarkaoui ou Mollah Omar. »

 

Lire aussi cette archive de 2002 :

 Daniel Bensaïd : « Une vision critique du monde »

Un parmi d’autres, Daniel Bensaïd regrettait les grandes heures de ce qu’on a appelé le « tiers-mondisme ». Dans les années 1960, les révolutionnaires occidentaux avaient constaté que le « grand soir » se faisait attendre aussi bien à l’Est, où le stalinisme étouffait toute révolte, qu’à l’Ouest, où le capitalisme semblait avoir plus d’un tour dans son sac. Ils avaient alors placé leurs espoirs dans les insurrections d’un monde « tiers », dont l’Algérie indépendante constituait le symbole le plus séduisant.

 

Les « pieds-rouges »

Au cœur de ce pays, pourtant, des militants européens avaient déjà conscience que les choses n’étaient pas si claires. On les a appelés les« pieds-rouges ». Ces Français avaient soutenu le Front de libération nationale (FLN) dans sa lutte pour l’indépendance. Celle-ci acquise, ils s’étaient installés en Algérie pour contribuer à y bâtir « le socialisme ». Bientôt, ils avaient été confrontés à une tout autre réalité : le nouveau régime islamisait le pays à marche forcée, organisait la chasse aux Kabyles et aux homosexuels, s’en prenant même à ses plus fidèles soutiens européens.

 

Lire aussi, sur « Nos années rouges », d’Anne-Sophie Stefanini :

Les pieds-rouges, un rêve de roman

 

Certains d’entre eux réaliseront alors leur erreur : si le FLN avait une face laïque, il en possédait aussi une autre, profondément religieuse. Le nom de son journal, El Moudjahid, ne signifiait pas « le combattant », comme ils l’avaient cru, mais « le combattant de la foi ». Bannis d’Algérie, la plupart des pieds-rouges garderont pour eux ce qu’ils ont vécu (il ne fallait pas « faire le jeu » de l’extrême droite), et leur silence pèsera lourd sur la mémoire « algérienne » de la gauche française.

 

Des années plus tard, en 1980, ils liront dans Le Monde un entretien avec l’ancien président algérien, Ben Bella. « C’est l’islamisme qui offre les meilleures chances d’une libération réelle », dira-t-il, établissant même une continuité entre les combats du FLN et la révolution islamique qui venait de triompher en Iran.

 

Doute après le triomphe des mollahs

Cette révolution marque une autre étape dans les relations entre l’islam politique et la gauche européenne. Avec le triomphe des mollahs, le doute commence à s’installer : bien que la religion soit toujours considérée comme un « opium du peuple » voué à s’évaporer, on doit concéder que ses effets se révèlent tenaces. A Téhéran, les insurgés qui défendaient le socialisme n’ont-ils pas été balayés par ceux qui promettaient l’avènement du royaume divin ? Cependant, pour beaucoup de gens à gauche, cela ne changea pas grand-chose. « Tout ce qui bouge est rouge », disait un slogan bien connu des soixante-huitards. A coup sûr, Marx finirait donc par l’emporter sur Allah.

Lire aussi  Un entretien avec M. Ahmed Ben Bella • Je rejette un dialogue Nord-Sud truqué et moralisateur • L'islamisme offre les meilleures chances d'une libération réelle

Il faut avoir tout cela en tête au moment d’ouvrir la brochure intitulée Le Prophète et le prolétariat. Parue en 1994, rédigée par Chris Harman, figure du trotskisme britannique, elle analyse le défi que l’islamisme représente pour la gauche. Contrairement à ce qu’on affirme souvent à son propos, Chris Harman ne prône pas une alliance systématique avec les islamistes. Les considérant comme une force tantôt réactionnaire, tantôt subversive, il propose de marcher à leurs côtés partout où leurs actions minent l’impérialisme occidental et les Etats qui le servent. « Avec les islamistes parfois, avec l’Etat jamais », écrit-il.

Cette formule résume le credo durable d’une partie de la gauche européenne, credo qui repose sur trois articles de foi : 1) il n’y a qu’une domination réelle, celle qu’exerce l’Occident ; 2) la seule force qui peut en finir avec cette domination sans frontières est une gauche internationaliste, qui connaît le sens de l’histoire ; 3) quand les dominés se soulèvent au nom de Dieu, il ne faut pas juger le « détour » qu’ils empruntent, car tôt ou tard ils délaisseront les chimères de la religion pour la vérité de l’émancipation.

 

Partout où il a pris ses aises, l’islamisme a écrasé la gauche… Il suffit de penser à l’Iran. Ou à la « décennie noire » en Algérie

Cette façon de voir pouvait se prévaloir d’un précédent historique. En effet, les militants de gauche qui saluaient le potentiel révolutionnaire de l’islam invoquaient souvent l’expérience latino-américaine des années 1960-1970. A l’époque, les guérilleros marxistes avaient pu compter sur l’appui de ce mouvement chrétien qu’on a appelé la « théologie de la libération » : conjuguant évangiles et lutte de classes, ses animateurs en appelaient à la rébellion, et des prêtres y ont laissé leur peau. Par la suite, ce compagnonnage sera invoqué : si nous avons pu recevoir le soutien de croyants chrétiens, pourquoi ne pourrait-on s’appuyer sur des fidèles musulmans ?

Bientôt, cependant, apparut une différence de taille : partout où il a pris ses aises, l’islamisme a écrasé la gauche… Il suffit de penser à l’Iran. Ou à la « décennie noire » en Algérie (1991-2002), quand des intellectuels, des syndicalistes, des féministes étaient égorgés quotidiennement. « L’intégrisme islamique, en règle générale, a crû sur le cadavre en décomposition du mouvement progressiste », constate le marxiste libanais Gilbert Achcar.

 

« Islamo-gauchisme », une étiquette hasardeuse

Même à terre, cependant, ce cadavre bouge encore. Mieux, il continue à se croire universellement désirable. Si « islamo-gauchisme » est une étiquette hasardeuse, trop souvent utilisée pour dire n’importe quoi et disqualifier n’importe qui, il n’en désigne donc pas moins quelque chose de solide. Mais, plutôt qu’une complaisance cynique, il nomme un péché d’orgueil, reposant lui-même sur une croyance obsolète : parce que la gauche est seule à pouvoir canaliser les espérances, toute lutte qui se réclame de Dieu finira par être aimantée par l’idéal de l’émancipation sociale.

 Lire aussi  Islam et laïcité : le schisme de la gauche

Bien plus encore que les calculs clientélistes qui permettent à telle ou telle mairie de se cramponner au pouvoir, c’est cette prétention qui éclaire les épisodes au cours desquels la gauche a cru pouvoir côtoyer l’islamisme sans se brûler : la gauche antiraciste s’est retrouvée en compagnie d’intégristes musulmans au sommet de Durban, en Afrique du Sud, en 2001 ; la gauche altermondialiste a invité Tariq Ramadan au Forum social européen de Paris, en 2003 ; la gauche propalestinienne a laissé proliférer plus d’un slogan haineux dans les défilés auxquels participait le prédicateur Abdelhakim Sefrioui… Entre autres.

Or, autant il est faux d’affirmer que la masse des militants et des intellectuels de gauche ont consciemment « misé » sur l’islamisme comme force politique, autant on peut considérer qu’ils ont longtemps manifesté, à son égard, une forme d’indulgence. Là encore, toutefois, cette indulgence relève d’abord d’un complexe de supériorité.

De même que Lénine définissait le « gauchisme » comme la maladie infantile du communisme, on peut affirmer que l’« islamo-gauchisme » constitue la maladie sénile du tiers-mondisme. Celle d’une gauche occidentalo-centrée, qui n’imagine pas que l’oppression puisse venir d’ailleurs. Celle d’une gauche anti-impérialiste qui voit en tout islamiste un damné de la terre, même quand il est bardé de diplômes ou millionnaire. Celle d’une gauche qui plaçait naguère sa fierté dans son aura mondiale, et qui a été surclassée par un mouvement qu’elle a longtemps regardé de si haut : l’internationale islamiste.

Jean Birnbaum

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14 juillet 2019 7 14 /07 /juillet /2019 10:30
E. Macron et Robert Piumati (D - Archives privées)
E. Macron et Robert Piumati (D - Archives privées)

E. Macron et Robert Piumati (D - Archives privées)

Emmanuel Macron , au MACRON, au temps du marxisme, militant de Chevènement.

 

Le journal Le Monde vient de publier une enquête sur l'ami insolite du président...

Trésorier du Parti communiste, ROBERT Piumati va adhérer ensuite au NPA. Macron, de son côté, milite au MDC, mouvement des citoyens de J.P.Chevènement. Il va aux réunions chez le Che, à la Rotonde et à la Contrescarpe.

 

 Le militant Macron ira même à Perpignan, en 1998, pour l'université d'été du parti souverainiste et républicain, qui va se transformer en MRC. C'est en 1998 : l'article ne dit pas si Emmanuel s'est rendu u grand meeting de JPC à Montpellier, où j'aurais pu le croiser avec A.Le Dosseur et les camarades venus en bus de tout le 66...

 

Alexandre Adler dit de Macron: "Son ami communiste aura été sa première conscience non bourgeoise." 

Le président semble avoir changé...

jpb

 

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« C’était mon copain, Robert » : l’énigmatique ami de jeunesse d’Emmanuel Macron

Qui connaît Robert Piumati ? Même les biographes du président ignorent le nom de cet homme, mort il y a dix ans. Pourtant, ce flambeur du Quartier latin, financier du Parti communiste, a joué un rôle important dans la vie du jeune provincial venu étudier à Paris.

Une seule fois, il a prononcé son nom en public. C’était le 7 avril 2017, deux semaines avant le premier tour de l’élection présidentielle. Ce jour-là, la campagne d’Emmanuel Macron fait escale en Corse. Après une étape à Moriani-Plage, sur la côte orientale de l’île, le candidat déjeune en plein air à Vescovato, au sud de Bastia. La victoire semble désormais à portée de main. Même les nationalistes se pressent pour le féliciter.

« Bonjour, lance un syndicaliste, je suis salarié du Village des Isles », un centre de vacances de Taglio-Isolaccio rattaché à Touristra Vacances, une agence de tourisme social qui gère des villages un peu partout en France, explique-t-il. Touristra ? « C’était un Corse qui dirigeait ça, à une époque… », coupe Macron. « Non », répond d’abord son interlocuteur.« Si, reprend en souriant le candidat d’une voix douce. Monsieur Piumati. » Sur la courte vidéo amateur qui a fixé la scène, un songe passe sur les yeux du futur président. Tout un passé, d’un coup, remonte à la surface : « C’était mon copain, Robert… »

Prénom : Robert. Nom : Piumati. Qui connaît encore cet homme, mort il y a dix ans ? Il n’apparaît dans aucune des biographies consacrées au président. Même au cœur vivant de la Macronie, son nom demeure inconnu.

Il faut traîner dans les sphères de l’extrême gauche ou dans quelques bars parisiens du quartier de la Contrescarpe pour qu’on se souvienne de ce communiste militant, financier à ses heures, homme aux fidélités croisées qui, dans sa vie, aura tant mélangé le vrai et le faux que même ceux qui l’ont aimé et fréquenté échouent à le cerner...

(C)   - Le Monde du 11.7.2019

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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 08:39
J. Jacob - L.Aliot - Article de J.Jacob dans Ecologie politique - L'examen salué par Les Républicains -
J. Jacob - L.Aliot - Article de J.Jacob dans Ecologie politique - L'examen salué par Les Républicains -
J. Jacob - L.Aliot - Article de J.Jacob dans Ecologie politique - L'examen salué par Les Républicains -
J. Jacob - L.Aliot - Article de J.Jacob dans Ecologie politique - L'examen salué par Les Républicains -

J. Jacob - L.Aliot - Article de J.Jacob dans Ecologie politique - L'examen salué par Les Républicains -

Jean JACOB, 

professeur de l’Université de Perpignan

 

L'universitaire de Perpignan, docteur en science politique, chargé de cours dans la section Science Po, auteur de nombreux livres sur l'écologie, la décroissance, les intellectuels (l'ami Jacob, connu à l'époque du militantisme au parti de J.P.Chevènement, local du Moulin à Vent, Perpignan, a étrillé la pensée "complexe" d'Edgard Morin, entre autres...), et l'extrême-droite intellectuelle.

 

Ainsi,  son analyse paru dans le quotidien Le Monde, publiée ce vendredi 10 mai, sous le titre :

"L'allure plaisante de la revue "Eléments" dissimule son réel ancrage à l'extrême-droite".

Au lieu d'aller applaudir Louis Aliot,

député RN, et candidat "sans étiquette" (sic!) aux municipales 2020 à Perpignan, qui tente de prendre de la hauteur à Font-Romeu (il va dire encore que j'ironise, moi qui lui demande depuis des semaines un rendrez-vous, et qu'il repousse, occupé par une double campagne et quelques petites affaires judiciaires agaçantes...Ensuite, il va dire que la presse le censure, l'ignore, le balkanise..!)

lisez cet article dans lequel notre camarade montre que, sous des apparences agréables, derrière une façade consensuelle, dans un code universitaire montrant son sérieux (notes en bas de page, propos distancié), la revue d'Alain de Benoist diffuse les idées de la droite la plus radicale.

Il recense les revues les plus discrètes et les plus subversives, telle Réfléchir et agir, "sulfureuse revue toulousaine, et Krisis et Kontre Kulture, toutes célébrant la longue mémoire européenne, nourrie des traditions indo-européennes et, bien sûr, judéo-chrétienne, exposée à la décadence et au grand "remplacement" démographique annoncé...

Eléments dénonce, tel Marx, le capitalisme et ses ravages, et la marchandisation du monde, et des mouches célèbres, intellectuelles et médiatiques, en viennent à se laisser engluer dans le miel de cette rhétorique trompeuse, mais aussi dangereuse que le fiel d'un Soral ou le discours troupier d'un Dieudonné... Ainsi A.Compagnon, P.Manent, Marcel Gauchet, Bernard Langlois, de gauche ou gauchistes, et S.Latouche (hérault de la décroissance à qui J.Jacob a consacré des pages inspirées), ou encore Michel Onfray, le libertaire flirtant parfois avec la droite extrême, et Natacha Polony, la passionnaria des débats radiophoniques et BFMédias...

Ces intellos de la revue, pas si benoîte que ça, trompent sur la marchandise, avec leurs allures de penseurs d'extrême-gauche : plus redoutables, certains complotent de façon clandestine et préparent la grande révolution de l'ordre nouveau, dans un local obscur de Chamberry, ou d'ailleurs...

J.P.Bonnel

10 mai 2019.

 

*Lire un autre article sur J.Jacob dans le "blogabonnel" et un entretien avec L.Aliot dans ce même blog indispensable...

 

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Livre de Jean JACOB :

Le retour de "L'ordre nouveau": les métamorphoses d'un fédéralisme ...

https://books.google.fr/books?isbn=2600004416

 

Jean Jacob - 2000 - ‎

les métamorphoses d'un fédéralisme européen Jean Jacob. LE LIVRE On tarde encore à prendre l'exacte mesure de ce qui s'est passé dans la foulée de Mai 68. ... 

Docteur en science politique, Jean Jacob enseigne à l'Université.

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Jean JACOB, 

Un professeur de l’Université de Perpignan cite un responsable de droite dans son examen, réactions…

 

Lundi 07 janvier 2019, 16h00, en amphithéâtre 4, les juristes de la licence droit de l’Université Perpignan Via Domitia (UPVD) ont eu pour examen de science politique le commentaire d’un propos de Guillaume Larrivé, Secrétaire Général Les Républicains.

 

Cet exercice, non vide de sens sur le plan pédagogique, a été orchestré par le professeur apprécié de tous Jean Jacob. Le Vice-Président des Etudiants, étiqueté à droite, Lucas Laffite a joué le jeu en saluant cette initiative à travers un tweet liké par le Député Guillaume Larrivé.

Les Jeunes Républicains des Pyrénées-Orientales ont à leur tour relayé ce fait-divers sur leur page Facebook, profitant de l’occasion pour souhaiter une bonne rentrée à la communauté étudiante.

La réponse du Député Guillaume Larrivé a par ailleurs donné lieu à l’affichage d’un immense poster dans le bureau de l’UNI 66, le syndicat étudiant de droite, majoritaire à l’Université de Perpignan.

© Le journal catalan, 7.1.2019 à 22h29

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Perpignan : un professeur de l’université cite un responsable de droite dans son examen

par ADMIN le Jan 8, 20195 h 55 min

Ce lundi 7 janvier 2019 à 16h, les étudiants en licence droit de l’Université Perpignan Via Domitia (UPVD) ont eu à expliciter dans leur examen de science politique les propos de Guillaume Larrivé, Secrétaire Général Les Républicains.

L’initiative du professeur respecté Jean JACOB a été salué à travers un tweet par le Vice-président des Étudiants Lucas LAFFITE, avant d’être relayée par les Jeunes Républicains des Pyrénées-Orientales sur leur page Facebook, qui ont par cette occasion souhaité une excellente rentrée aux étudiants.

La réponse du député Guillaume Larrivé par un like dudit tweet a par ailleurs donné lieu à un immense poster affiché dans les locaux de l’UNI 66, le syndicat étudiant de droite.

(C) Site OUILLADE du 8 janvier 2019

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Article de Jean Jacob, 

 

dans Ecologie & politique 2012/1 (N° 44), pages 29 à 42

 

L’écologie politique française est traversée depuis ses origines par des conceptions très différentes de la nature. Celles-ci ont notamment été formalisées par trois penseurs de premier plan : Robert Hainard, Bernard Charbonneau et Serge Moscovici. Elles ont même donné lieu à de vives confrontations philosophiques jusqu’alors complètement ignorées par la recherche scientifique.

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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