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12 juillet 2021 1 12 /07 /juillet /2021 10:29
Charmante petite fille avec ses cadeaux : tee-shirt à pois donné par Leclerc et sacs offerts par la Communauté de communes

Charmante petite fille avec ses cadeaux : tee-shirt à pois donné par Leclerc et sacs offerts par la Communauté de communes

Passage du tour de France à Mont-Louis/La Cabanasse

 

Charmante petite fille avec ses cadeaux :

le tee-shirt à pois est donné par Leclerc et les sacs offerts par la Communauté de communes...les seuls à avoir donné quelque chose; les autres, Cochonou ou Harribo lançaient des petits sachets qui, parfois, s'ouvraient en s'écrasant sur le sol...

La caravane du Tour était banale, à partit les personnages carnavalesques de quelques marques; surtout les voitures Skoda dominaient, du début à la fin, par grappes vertes ou grises.

L'ambiance n'était pas joyeuse devant la forteresse de Montlouis : pas d'animation, ni musique; on avait fait le minimum, en sortant quelques emblèmes catalans...

 

Les filles de Leclerc envoyaient donc les tee-shirts par paquets, la foule se précipitaient et, grands ou petits, ils endossaient ces enveloppes commerciales, par jeu, par mimétisme, par envie de faire une fête gratuite... Les vendeuses de Leclerc jetaient à la foule moutonneuse, qui jouait le jeu du pauvre illuminé par les cadeaux des grosses entreprises...

 

Les voitures insolites furent celles de la CGT et d'Israël... 

 

La caravane passe, vite parfois, malgré les gens à ce carrefour, et s'élance vers Font-Romeu et l'Andorre, où la fête sera sans doute plus généreuse...

 

Mais voici une échappée : trois coureurs ont largué le peloton à 8 minutes !

J'arrive à prendre une photo, non cadrée, quasi floue, montrant plus le chapeau de la dame à côté que le maillot du grimpeur... J'ai attendu trois heures au soleil pour quelques secondes d'un plaisir très fugace...

 

JPB - 12.7.2021

 

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11 juillet 2021 7 11 /07 /juillet /2021 09:53
USAP la Rayonnante : Les 26 rencontres des sang et or dans le cadre du Top 14 2021-2022

SPORT

Le calendrier 2021-2022 des matchs de l’USAP

 

Les 26 rencontres des sang et or dans le cadre du Top 14 2021-2022

Le calendrier des matchs que disputera l’USAP lors de la saison régulière 2021-2022 du Top 14 débute le samedi 4 septembre face à Brive et se clôt le samedi 4 juin 2022 contre Bordeaux-Bègles.

Le retour de l’USAP en Top 14 s’illustre par un total de 26 matchs, que le club disputera du samedi 4 septembre 2021 au samedi 4 juin 2022. Canal+, partenaire et diffuseur officiel, diffusera ces rencontres sur les chaînes de son groupe.

 

La liste exhaustive, comprenant toutes les rencontres du championnat, a été établie par la Ligue National de Rugby (LNR), qui l’a communiquée jeudi 8 juillet. Les quatre meilleures équipes de la saison se retrouveront à Nice le wee-kend du 18 juin 2022 pour les demi-finales, puis la finale se déroulera au Stade de France le week-end du 25 juin 2022.

 

Samedi 4 septembre : Club athlétique Brive – USAP
Samedi 11 septembre : USAP – Biarritz Olympique
Samedi 18 septembre : Lyon olympique – USAP
Samedi 25 septembre : USAP – Rugby Club Toulonnais
Samedi 2 octobre : USAP – Section paloise
Samedi 9 octobre : Racing 92 – USAP

Samedi 16 octobre : USAP – Stade Français
Samedi 23 octobre : Bordeaux-Bègles – USAP
Samedi 30 octobre : USAP – Stade Rochelais
Samedi 6 novembre : Toulouse – USAP
Samedi 27 novembre : USAP-ASM Clermont Auvergne
Samedi 4 décembre : Montpellier Hérault Rugby – USAP
Dimanche 26 décembre : USAP – Castres Olympique

Samedi 1er janvier 2022 : Stade Français - USAP
Samedi 8 janvier : Biarritz Olympique
Samedi 29 janvier : USAP – Lyon olympique
Samedi 5 février : USAP – Stade Toulousain
Samedi 19 février : Rugby Club Toulonnais – USAP
Samedi 26 février : Clermont Auvergne USAP

Samedi 5 mars : USAP – Racing 92
Samedi 26 mars : Section Paloise – USAP
Samedi 2 avril : USAP – Montpellier Hérault Rugby
Samedi 23 avril : Stade Rochelais – USAP
Samedi 30 avril : USAP – Club athlétique Brive 
Samedi 21 mai : Castres – Olympique
Samedi 4 juin : USAP – Bordeaux-Bègles

 

Cinq nouveaux joueurs !

À l’occasion de cette remontada en championnat d’élite, l'USAP se renforce par les arrivées des 2nde ligne Tevita Cavubati (33 ans, venu des Harlequins), et Andrei Mahu (29 ans, arrivé des London Irish), ainsi que du 3e ligne Matthieu Ugena (25 ans, venu de Pau). Pareillement, le 3e ligne argentin Joaquín Oviedo, venu des Jaguares, rejoint l’USAP, comme le trois-quarts treiziste fidjien Brayden Williame (28 ans), passé par les Dragons catalans, qui s'engage avec le club jusqu’en 2024. Ces différentes recrues ont été confirmées ou officialisées ce vendredi 9 juillet. Ellez pourraient être complétées d’une ou deux nouvelles entrées d’ici le début

de la saison.

 

Grégory Prujà

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6 juin 2021 7 06 /06 /juin /2021 11:14
Le maillot de l'équipe catalane aux allures de drapeau indépendantiste

Le maillot de l'équipe catalane aux allures de drapeau indépendantiste

Rugby : que signifie l'euphorie avec l'Usap ? Récupération, catalanité et séparatisme...

 

Bien sûr, après de longs mois de confinement et d'isolement, cette rencontre sportive signifie le retour à la vraie vie, à la fête, à la communion entre amis ou compatriotes. Une équipe a toujours joué le rôle de l'unité retrouvée, même si cette catharsis collective est souvent éphémère...

 

La finale de l'Usap c'était l'occasion de faire la fête même si on n'est pas un fan de ce sport, de crier, d'applaudir, de boire avec des potes jusqu'au presque bout de la nuit : dans les villages, le public, jeune, est resté sur les terrasses où l'on servait bières et spectacle sur grand écran... L'Usap, c'est l'oubli des contraintes, la révolte gentille et le coup de sifflet qui annonce un été comme avant : sea, sex, sun, insouciance...

 

C'est aussi un réflexe à la pavlov, cet élan vers le stade et ses suites alcoolisées... entraînant des propos qui mêlent nationalisme, populisme, séparatisme, voire racisme : je rencontre à Laroque un spectateur éméché qui m'accoste en catalan: il voit que je comprends le catalan, mais mes réponses en français lui font saisir que je n'apprécie pas trop ces débordements linguistiques et rugbystiques : il s'éloigne alors en refusant de me parler plus...

 

Cet événement sportif est l'occasion encore de montrer sa colère face aux décision du conceil constitutionnel campant sur l'article 2 de la constitution : le français est la seule langue officille de la France...

C'est aussi le seul moment de réaction face à l'actualité, les citoyens demeurant amorphes face à la montée des idées extrêmes, de la victoire du RN à Perpignan, de la pauvreté et du chômage, malaise général menant à l'abstention, qui sera manifeste pour les élections de fin juin...

 

Ce fut enfin l'occasion, cette finale pour accéder à l'élite, pour les médias de redorer leur blason et d'imprimer un quotidien qui ne peut se résoudre à diffuser en-deçà des quarante mille exemplaires, pour un département de 450 mille... son titre jovial criant "au top du top"...

 

La récupération fut donc générale, la mairie payant au prix fort - avec subvention, encarts, écrans géants en ville, distribution de produits dérivés !- le département allant au-delà de "l'accent catalan de la République française" pour lancer "Bravo   l'Usap, vous êtes la fierté du peuple catalan!"...

 

Et la Région, fort dispendieuse en ces temps de campagne électorale, "Fière de ses clubs", enrôle l'équipe catalane dans l'Occitanie : "L'Occitanie est  résolument une terre de rugby!"

 

Carole Delga a d'ailleurs les honneurs de L'Indépendant (entretien, nombreux encarts et articles), à l'opposé des autres candidats, journal qui mise sur la continuité et s'ouvre à l'espace occitan avec la page dominicale sur l'Aude qui n'intéresse personne, ic, en pays catalan... ("dimanche découverte" ce 6 juin, par T. Grillet qui passe son temps à dénicher l'insolite  insignifiance...

 

JPB

 

Copié/collé - communiqués et vols médiatiques...

 

* La mairie d'Argelès opte pour la catalanité :

 

Ce jeudi 27 mai, Argelès-sur-Mer a officialisé son engagement pour la catalanité, en réceptionnant son exemplaire du “Livre blanc de Catalogne Nord”. Cet ouvrage contient 55 propositions concrètes visant à améliorer la présence de la langue catalane dans l’espace public, grâce à son enseignement, notamment auprès des enfants des écoles primaires. Il concerne aussi le territoire, au travers de son inclusion dans l’espace européen catalan. La remise du livre a été effectuée par Ramon Faura, coordinateur du projet, à Antoine Parra, maire d’Argelès-sur-Mer et à Didier Lafont, conseiller municipal délégué au Patrimoine, aux Relations transfrontalières et à la Culture. Brigitte de Capèle, adjointe à la Culture et Philippe Rius, également élu à la Culture, étaient présents. Antoine Parra a souligné que la catalanité est « un atout global, qui compose une identité ouverte au monde ». Il a évoqué l’avenir : « nous devons régénérer les racines qui font ce que nous sommes, pour nous sentir encore plus à l’aise dans la vie ». Le Livre blanc de Catalogne Nord est une initiative de l’association Angelets de la Terra, épaulée par l’Université de Perpignan.

Rédigé par 20 personnes (acteurs économiques, enseignants, psychologues, écrivains et journalistes), il engage la commune d’Argelès-sur-Mer à promouvoir le retour des noms catalans sur les panneaux dans le centre du village, à développer une filière bilingue de la maternelle au lycée, à aider les associations culturelles ou patrimoniales et à consolider les fêtes qui rythment le calendrier catalan.

 

-Communiqué d'A. Parra et de R. Faura

 

- - -l'Usap joue avec le séparatisme:

 

Quand le club de rugby de Perpignan surfe sur l'indépendantisme catalan pour vendre des maillots

Joue-là comme Puigdemont

Par Anthony Cortes

Publié le 16/01/2019 à 17:00 © Marianne

 

Club historique de l'élite du rugby, l'USAP, le club de Perpignan (Pyrénées-Orientales), vient de commercialiser un maillot évidemment inspiré du drapeau indépendantiste catalan. Une promotion du séparatisme à laquelle sont associées la ville et la région Occitanie, présentes sur la tenue...

C'est un coup marketing de maître. A l'occasion du "boxing day", journée de championnat qui s'est déroulée le 29 décembre, le club de rugby de Perpignan qui évolue dans l'élite (Top 14), l'USAP, a voulu se refaire une beauté. Au placard, ses tenues habituelles : bleu ciel à domicile et rouge mâtiné de jaune à l'extérieur. Sur les épaules des joueurs pour affronter le leader clermontois ce jour-là, apparaît un maillot "collector" inédit. Cette tunique arbore des bandes verticales rouges et jaunes, surmontées d'un triangle bleu nuit. N'importe quel Catalan y aura reconnu... une référence à l'estelada (l'étoilé), le fameux drapeau indépendantiste catalan. 

Il ne manquait plus qu'une étoile pour que tout un chacun soit définitivement convaincu du parallèle. Eh bien celle-ci est arrivée sur les maillots proposés à la vente aux supporters du club, au prix de 75 euros. Faisant donc du séparatisme un argument de vente. Proposés en boutique et sur le site Internet du club dans la foulée du match, plus de 1.000 exemplaires se sont arrachés en seulement deux semaines. Un carton ! En conséquence, une centaine de maillots viennent d'être remis à la vente pour satisfaire au moins une partie de la demande.

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22 mai 2021 6 22 /05 /mai /2021 09:42
Mort en montagne d'Alain IGLESIS, qui sauva mille vies - Condoléances à Jean et Henri - Jean et la presse - Noémie Pfeiffer, Peintures
Mort en montagne d'Alain IGLESIS, qui sauva mille vies - Condoléances à Jean et Henri - Jean et la presse - Noémie Pfeiffer, Peintures
Mort en montagne d'Alain IGLESIS, qui sauva mille vies - Condoléances à Jean et Henri - Jean et la presse - Noémie Pfeiffer, Peintures
Mort en montagne d'Alain IGLESIS, qui sauva mille vies - Condoléances à Jean et Henri - Jean et la presse - Noémie Pfeiffer, Peintures

Mort en montagne d'Alain IGLESIS, qui sauva mille vies - Condoléances à Jean et Henri - Jean et la presse -

 

Ici, au blogabonnel, on connaît Jean IGLESIS, l'ami d'Elne, l'ancien secrétaire de la mairie de La Raho, l'ancien correspondant de l'Indépendant, qui écrivit tant de textes passionnants, parfois acerbes, toujours sincères et tant de poèmes ciselés...

Je connaissais bien sûr son frère, artiste-ouvrier, le créateur du "petit bonhomme", l'ami Henri, dont j'ai parlé dans ce blog, mais je ne connaissais pas Alain, le sportif, l'humanitaire, disparu dans les montagnes alpines... Condoléances sincères aux deux frères du pays catalan...

JPB

 

Mont-Blanc : décédé dans une avalanche, Alain Iglesis avait "sauvé des centaines de vies" en montagne

L'alpiniste décédé dans une avalanche dans le massif du Mont-Blanc, mercredi 19 mai, était Alain Iglesis, un ancien secouriste du PGHM et un amoureux de la montagne qui avait gravi plus de 100 fois l'Aiguille Verte. Portrait. 

 

Alain Iglesis est décédé dans une avalanche sur l'arrête des Cosmiques dans le secteur de l'Aiguille du Midi mercredi 19 mai. 

 

En découvrant l'identité de l'alpiniste décédé dans l'une des deux avalanches mortelles signalées autour de l'Aiguille du Midi mercredi 19 mai, Stéphane Bozon a été surpris. Le patron du PGHM de Chamonix ne pensait pas qu'Alain Iglesis, 68 ans, puisse être le genre de personne piégée par les conditions hivernales qui règnent actuellement sur le massif du Mont-Blanc.

"C'était un alpiniste connu à Chamonix, un ancien du PGHM", nous confiait Stéphane Bozon mercredi soir, sonné par cette triste nouvelle. "Il était sur l'arête des Cosmiques et il se sentait sûrement en sécurité. Mais il y a un petit couloir à traverser et l'avalanche est partie de là", retrace Blaise Agresti, un ancien du PGHM et un grand ami d'Alain Iglesis. Malgré la mobilisation rapide de cinq secouristes qui l'ont sorti de l'avalanche, Alain Iglesis n'a pas pu être ranimé. "Il a été enterré dans un couloir en face sud sous un mètre de neige", déplore le colonel Stéphane Bozon. 

À ce sujet, la rédaction vous recommande

Deux avalanches mortelles dans le massif du Mont-Blanc après la réouverture de l'Aiguille du midi

 

"Il a refusé pendant des années d'être gradé pour rester sur le terrain"

Secouriste en haute montagne pendant des années au sein du PGHM, Alain Iglesis était désormais à la retraite. Mais il avait toujours la passion de l'altitude chevillée au corps. "Il continuait à s'entraîner tous les matins. Il faisait tout à vélo et à pied, c'était sa vie", raconte Blaise Agresti, qui a travaillé pendant des années avec lui. 

Victime d'un coup du sort de la montagne, Alain Iglesis avait arpenté pendant des décennies les pentes les plus abruptes pour sauver des vies avec le peloton du PGHM. Sa deuxième famille. "C'était un homme exceptionnel. Il avait un regard d'enfant sur la montagne. Il a gravi plus de 100 fois l'Aiguille Verte. Il avait une grande sensibilité. C'est aussi l'homme au monde qui a sûrement réalisé le plus de secours en montagne. Il a refusé pendant des années d'être gradé pour rester sur le terrain. Il avait même été à La Réunion pendant quelques années. Il a sauvé des centaines de vies pendant sa carrière", dit Blaise Agresti. 

Ecoutez Alain Iglesis raconter sa passion pour l'Aiguille Verte sur YouTube

 

"Il était très apprécié des gardiens de refuge"

Du côté de La Chamoniarde, l'association de prévention et de secours en montagne de la vallée de Chamonix, Alain Iglesis était aussi un visage connu. "C'était quelqu'un qui travaillait avec La Chamoniarde depuis de nombreuses années. Quand il avait pris sa retraite, il continuait à nous envoyer des photos sur les conditions et des rapports de course, notamment de l'Aiguille Verte où il allait souvent. Il était très apprécié des gardiens de refuge et on le voyait régulièrement", confie Océane Vibert, la directrice de La Chamoniarde. 

Après trois semaines de mauvais temps, Océane Vibert s'inquiète d'assister à d'autres accidents dans les prochains jours. "Le bilan est dramatique dans les Alpes depuis trois semaines. On est en pleine période de crue avalancheuse et on appelle les pratiquants à la prudence". Lors de la réouverture du télécabine de l'Aiguille du midi mercredi 19 mai après sept mois de fermeture, le guide Eric Bellin confiait de manière tristement prémonitoire au micro de France 3 Alpes : "Le problème c'est un peu l'émulation. Ils sont beaucoup, mais il y a des très bons là, des très costauds, des très bons skieurs, normalement ils savent un peu ce qu'ils font"...

Jean IGLESIS (20 mai)

 

* Mon frère Alain Iglesis vient de disparaître...

Mon frère est universellement  considéré comme "l'homme ayant sauvé le plus de vies humaines au monde"...

Il est né à perpignan

L'Indépendant par Mme Valérie Pons -journaliste professionnelle et émérite - que je remercie et félicite de l'hommage rendu à Alain par l'article paru ce vendredi matin

 

* Jean Iglesis : A La Clau, Ouillade et France Bleu Roussillon, entre autres...

Messieurs,

j'ai le regret d'avoir à  constater que vous n'avez pas daigné faire état dans vos pages et sur vos ondes de la disparition prématurée  de mon frère Alain iglesis...

Alain est mort dans le massif du Mont-Blanc mercredi 19 mai à 13 h, d'une chute qui lui a été fatale...

Alain avait escaladé plus de 100 fois l'Aiguille Verte, dans ce même massif...

Alain avait inculqué et fait partager son amour et sa passion de la montagne à des dizaines de personnes qui sont aujourd'hui devenues des guides émérites, salués unanimement pour leur dévouement, leur savoir-faire, leur esprit d'équipe, leurs compétences et leur solidarité...Qualités qui ne peuvent nuire au sauvetage, ni  à son action, ni à son esprit...

Il avait participé à la construction d'hommes responsables, et non de pantins ou de pions serviles...

Alain avait sauvé des centaines et des centaines de vies...

Et ce avec humilité, discrétion et courage...

Alain Iglesis est considéré aujourd'hui comme l'homme ayant secouru et sauvé le plus de personnes en difficulté en montagne et ailleurs, à savoir  dans le monde entier...

Alain Iglesis inscrit son prénom et son nom parmi les Catalans célèbres, ceux qui vivent et agissent dans l'abnégation et le sacrifice, dans l'anonymat et la générosité, dans l'ombre et non dans la parade... 

 

J'ai du mal à comprendre que vous n'ayez daigné évoquer son décès...

Apparemment ou manifestement, vous semblez l'ignorer...

Je vous avais cependant transmis l'annonce de sa disparition...

Et je ne comprends guère que vous ne l'ayez relayée...

Mais rassurez-moi et ôtez-moi d'un doute : je garde pleine confiance en votre probité déontologique...

Parfois, j'en viens à me demander à quoi vous servez...

C'est tout -oui vraiment tout ce que j'avais à vous dire...

Merci de votre silence Radio...

A bon entendeur, Salut...

Je ne puis vous saluer aussi bas que je le souhaiterais, étant donné que je suis souple comme un verre de lampe...

Bonne continuation

Jean iglesis (22 mai 2021)

Exposition :

Noémie Pfeiffer, Peintures

22 mai au 20 juin - Vernissage 22 mai, 11h.

Il y a des crânes et des fleurs, des regards enfouis, des profils perdus dans la foule des motifs, de la peau et de l’os, de la pierre et du pétale.
Du sec, du flétri, du cassant, aux relents de putréfaction, du doux, du tendre, du vivant qui luit de la rosée du matin. L’oeil est libre et captif à la fois.
Il chemine, sursaute et s’éclabousse toujours.
Torrent de matières fiévreuses, boursouflures, éclosions de couleurs et de fleurs dans la chair de la peinture, textures brouillées, éruption désordonnée de tâches, de flaques de rouges et de  roses, de jaunes et de verts dans un roulis de crânes galets, cailloux, assises minérales.
Une orgie de motifs dans un grondement volcanique et fécond.
Des restes de bagarre après l’orage. La violence est là, mais enfin contenue. Le magma est vivant. Brûlant de désir. Mais quelque chose se pose,
se repose après la tempête, respire au coeur des blancs, change son vide en plein, fait de son creux une île et ralentit enfin le flux ardent.

Il y a quelque chose qui chavire, cherche son équilibre, prend appui avant la chute imminente, s’effiloche et se contient à la fois. Viande piégée.
Fichée, affichée. Devenir animal qui se  désagrège en un devenir végétal.
En mutation. Une trouée, une bouffée d’air et de lumière à travers la chair qui suinte, surprise par la nuit qui tombe.
Quelque chose qui s’anime autour de la croix, du bâton de sorcière, un étendard humide et vivant, un écheveau de noirs, un nid de traces et de tâches tissées, emmêlées.
Une armature d’os flamboyants. Inextricables et encore tendres.

Début : 22 mai Fin :20 juin

La providence centre d’art catalan vivant

Casa Descatllar, 7 rue de la pte place de l'huile 

Ille sur Tet, 66130 France 

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26 août 2018 7 26 /08 /août /2018 00:03
photo (C) Jean IGLESIS : le 19 mai 2004 L'UTC – par la voix de Bernard Guasch – annonce l'entrée des Dragons Catalans en super ligue

photo (C) Jean IGLESIS : le 19 mai 2004 L'UTC – par la voix de Bernard Guasch – annonce l'entrée des Dragons Catalans en super ligue

Perpignan – Pyrénées-Orientales – Sports

 

 

Les Dragons Catalans remportent la Cup...

 

 

Témoignage : il y a 14 ans, les Dragons Catalans entraient en super ligue...

 
 

 

 

Mercredi 19 mai 2004, Domaine de Cap de Fouste, à quelques encablures au sud de Perpignan, l'Union Treiziste Catalane (UTC) et la Table Catalane (organe satellite composé des partenaires : commerçants, artisans et professions libérales qui supportent le club) rassemblaient leurs forces vives, à l'unisson...

 

 

Une opportune, heureuse et prophétique rencontre: l'UTC venait de remporter la finale de la coupe de France Lord Derby, qui l'avait opposée, le week-end passé, à l'émérite formation homologue de Carcassonne, laquelle ne s'était pas affirmée sur le terrain et sous les maillots des moins vaillantes et aguerries.

 

 

Mais l'événement – le vrai - devait s'exprimer ce soir d'il y a près de 15 ans par la voix-même de son gourou : Bernard Guasch qui- face aux vents du hasard et aux marées de l'infortune – avait toujours su conduire, en capitaine éclairé, confiant et visionnaire, son embarcation... jusqu'à ce samedi 25 août dernier où les Dragons Catalans ont franchi le Rubicond et décroché la timbale - pour employer deux expressions qui, au demeurant éculées, disent bien ce qu'ils veulent signifier...

 

 

Mais revenons à notre témoignage : en 2002, l'UTC avait déposé, auprès des clubs d'Angleterre, un dossier en vue d'entre en super ligue... Dès lors, ce sont des enjeux sportifs certes, mais encore économiques et touristiques qui se trouvaient de fait mis en perspective...Prosaïquement – et comme nous le constatons depuis l'entrée en super ligue des Dragons Catalans -, ce sont plus nettement aujourd'hui des échanges sociaux, linguistiques et culturels que Perpignan – n'en déplaise au Brexit – vit à un rythme bimensuel avec nos voisins outre-manche..

Gageons que la victoire des Dragons Catalans, qui réhabilite historiquement du coup le regard que la France de Pétain a lamentablement par le passé porté sur le rugby – et non pas sur «le jeu» - à XIII tissera pour longtemps des liens de tolérance, de respect et de solidarité dans un espace communautaire que tout citoyen espère plus juste, plus humain et plus fraternel... et ce dans les valeurs-mêmes et égalitaires que nous offre le sport...

 

 

Jean Iglesis

 

 

Photo : copyright Jean Iglesis - Tous drois réservés

 

Légende photo : 19 mai 2004

 

L'UTC – par la voix de Bernard Guasch – annonce l'entrée des Dragons Catalans en super ligue

 Je m'appuie au chambranle des choses.

 

Je fais l'enfant.

J'ai fait l'adulte trop longtemps.

J'ai fait le mort trop tôt en des théâtres dispersés et lointains !

Je fais « à la vie à l'amour » maintenant.

Je fais l'idiot entre les ruisseaux. L'eau qui coule dans les torrents, court sous ma peau.

Le ciel se lève comme il peut dans mes sourcils.

Le vent qui court, le vent carré, le vent bleu, le vent qui tourne les cyprès...voilà qui éclabousse mes neurones.

Même la neige prend feu au milieu de la page. 

J'invente le temps(puisqu'il insiste à vouloir exister) et je le prends pour moi. 

Je me sens né à chaque instant.

J'écoute passer la corneille comme un clochard heureux.

Je crois aux fées comme un enfant, aux mirages, aux manèges, aux miracles sans dieu.

Sans les éclats de rire, les lèvres seraient fades, les baisers moroses, les caresses inutiles.

Une vie d'homme dure autant que dure son amour.

J'apprends à lire l'indéchiffrable. À cœur ouvert,les fleurs écloses, les nuages en bonbon.

La vérité n'est jamais ce qu'on voit. Rêve-t-on comme Sigismond, fans la Vie est un Songe ?

Elle est ce qu'on écrit.

Je suis un petit homme sonore. J'accueille tous les sonorités que j'entends. Je les prends dans la rue. 

On ne déterre jamais qu'un lambeau de vie entre les pages d'un dictionnaire.

Au seuil de l'enfer, une frange d'herbes folles me murmure le ciel.

D'autres bourgeons s''allument. Dans une lumière de fin le début s'éclaire.

Debout sur le côté, j'ai vu pleurer un arbre.

Des grosses larmes tombaient plus vieilles que le malheur. Je ne sais dans quelle langue il parlait au merle. 

J'ai mis sur ses épaules ma vieille veste usée dont les mots se démaillent

J'ai réchauffé les nids avec un air de flûte. Il s'écoulaient des échardes, des feuilles à peine vivantes,

Ses bourgeons s'éteignaient un à un dans les branches et la sève chantait en mémoire des fleurs.

Je m'appuie au chambranle des choses.

D'étranges femmes en noir immolent leurs poupées.

Des vieillards jouent aux dames leur éternelle jeunesse.

Des hommes jouent aux cartes des continents entiers.

On lange les bébés dans la soie des drapeaux. Ils sont à peine vivants et ils entrent dans l'horreur.

J'écris avec les bleus, les ecchymoses, les mains brisées, les fleurs au garde à vue.

Les hommes qui travaillent n'ont pas le temps d'arroser leur jardin

et ceux qui ne travaillent pas ne savent plus ce qu'est qu'un jardin.

Ce sont les grosses légumes qui en profitent.

Le singe, descendant du baobab, n'aurait jamais du troquer le partage pour celui du profit.

Un sanglier a planté ses bois au milieu des chênes. Il se planquait des chasseurs.

Peut-être qu'ailleurs, un poisson vole à marée basse. 

Il y a aussi l'agitation des solitudes...

Aujourd'hui, les arbres meurent peu à peu avec leurs racines trop courtes pour dire la vie.

Le vent ne n'accroche plus aux branches. Il passe son chemin entre les bras tendus. 

Les oiseaux volent bas et n'osent plus chanter.                   

Trop de balles aux aguets n'attendent qu'un signal.

Le rire des enfants se cache dans la cave et celui des amants ne sort plus sans montre.

C'est en catimini que le soleil se lève, caché derrière la neige, les nuages, les toits.

Le corps du jardin a perdu sa tête d'ail, ses pieds de céleri, ses grands pas de concombre.

Le verger est tombé dans les pommes.

Seule une piqûre d'abeille pourrait le réveiller... le duvet d'un étourneau...l'appétit d'un môme grappillant ses branches.

L'espoir ne sait plus voler au-dessus de l'abîme.

La lumière se cogne dans un décor en loques.

La soif se brise comme un verre

Que ferais-je avec les dictionnaires trop petits pour la douleur humaine, 

les chats pelés dans la rue, les sans abri main tendu à nos portes,  

les voisins qui nous ferment la leur, les bêtes qui nous fuient, 

les oiseaux de bonheur qui réclament des miettes ?

On ne perd pas le cap mais le bateau prend l'eau.

Seules les voiles brûlent à la moindre risée....Faut écoper et faire gaffe  !

... Alors, je fais l'enfant, quoi !

 

Guy*più

Guy JACQUET

 

"jubarte696" <theatrerencontre@gmail.com>

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16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 10:59
Foot : l'exploitation patriotique

Les tribus footballeuses  devaient se grimer, se tatouer le drapeau national sur le visage, entamer d'anciens chants de guerre et de révolution.  

Après la 14 juillet, fête de la fédération de 1790, il fallait de façon grégaire encourager les héros sportifs, les hommes exemplaires du pays des droits de l'Homme.

 

La présidence et les médias du service public oeuvraient dans le sens de diffusion d'une morale patriotique : réconcilier les Français et réunir la nation face au danger de la rupture, déchirer l'Europe, excès du populisme, montée du nationalisme, nourrissant le racisme et la tentation de la guerre...

 

Se dire que dès qu'il y a jeu, afin qu'il y ait un intérêt à jouer, il faut exalter l'identité  et la nationalité.  On sait que ce n'est qu'un jeu mais le mécanisme mental est pareil à celui qui a mené  aux conflits de 1870 ou 1914...

 

Avec la finale de la coupe du monde, il s'agissait pour la République en marche de marcher sur le fil funambulique entre patriotisme et unité européenne : affirmer la présence  de la France  en agglomérant les citoyens donc en intégrant  et en espérant éliminer les extrémistes RnNet FI ainsi que les reliquats gaullistes des Républicains...

 

Avec le foot pris dans le commerce mondialiste ( achats de joueurs, de clubs...), il fallait de façon paradoxale revenir à la conception d'un sport national nourri par le mythe du " black blanc beur"... La cohésion éphémère  joua et gagna.

 

Demain chacun retournera à ses petits commerces triangulaires et multipolaires et les pauvres, noirs, blancs ou maghrébins, à leurs ghettos...

 

De l'utilisation politique du foot, de ses fortunes, de la machinerie financière de la FIFA où un Platini s'empêtra...

 

On sait, pour le spectacle planétaire, trouver du fric.  Beaucoup moins d'argent pour lutter contre la faim, la pauvreté, le handicap, le sida et autres maladies...

On vous organisera, bientôt, vous le savez, le spectacle honteux des soirées de charité !

 

Jpbonnel 

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 09:45
Gustave Violet à Sitges - L'équipe de foot de Camus
Gustave Violet à Sitges - L'équipe de foot de Camus

Gustave Violet à Sitges - L'équipe de foot de Camus

*Gustave Violet à Sitjes (Catalogne) : faut aller en Catalogne pour voir les artistes du pays catalan...

 

*Quand vous aurez fini de regarder le foot à la télé, lâchez les écrans et prenez un livre ! De Camus, par exemple, qui tant aima ce sport : rappelons-nous cette célèbre photo !

 

*Incohérence des salons du livre dans les P.O. : le même jour, début août à Prats et à Prades !!!

Le même week-end, début septembre à Collioure et à Céret  !

 

Chaque village veut son salon, mais la plupart ne connaissent rien aux livres : pas de com, pas de noms d'auteurs sur les affiches, pas d'apéro, pas le moindre café pour vous accueillir ! On fait de l'animation et on est content... Vive l'inculture !!!

 

* Fête nationale, bals, jeudis de Perpi, bières devant la télé, danser pour la finale mondiale... Attention à la défête ..!!!

 

JPB

 

(1) 

« Ce que je sais de la morale, c’est au football que je le dois… » Le 23 octobre 1957, au Parc des Princes, le Racing Club de Paris reçoit Monaco sous les caméras des “actualités françaises”. Suite à une frappe d’un joueur monégasque et d’une erreur du gardien parisien, la balle finit au fond des filets. Le reporter se tourne alors vers un spectateur debout en imper-cravate qui n’est autre qu’Albert Camus, 44 ans, tout juste auréolé de son prix Nobel. Les malheurs du goal du Racing reçoivent l’indulgence de l’écrivain :Il ne faut pas l’accabler. C’est quand on est au milieu des bois que l’on s’aperçoit que c’est difficile”.

 

Albert Camus sait de quoi il parle. Il rejoint le Racing Universitaire Algérois (RUA) en 1929, après avoir débuté à l’AS Monpensier. De ses années de gardien de but, Camus gardera d’abord une certaine frustration de ne pas convertir ses rêves d’entamer une carrière sérieuse de goal à cause de la tuberculose qui se manifeste dès ses 17 ans. Cette maladie sera sa malédiction.

 

Lorsqu’en 1940, j’ai remis les crampons, je me suis aperçu que ce n’était pas hier. Avant la fin de la première mi-temps, je tirais aussi fort la langue que les chiens kabyles qu’on rencontre à deux heures de l’après-midi, au mois d’août, à Tizi-Ouzou.”

S’il ne deviendra jamais un grand gardien, Camus restera toute sa vie passionné de ce sport. Avec l’argent du prix Nobel, il s’offre une propriété à Lourmarin dans le Lubéron où il occupe ses dimanches à traîner sur le bord du terrain en regardant les enfants du club local s’entraîner ou jouer contre le village voisin. Il ira même jusqu’à les sponsoriser et payer leur maillot.

 

« Vraiment le peu de morale que je sais, je l’ai appris sur les terrains de football et les scènes de théâtre qui resteront mes vraies universités. » Pour Albert Camus, le football est vécu comme une véritable école de la vie. « J’appris tout de suite qu’une balle ne vous arrivait jamais du côté où l’on croyait. Ça m’a servi dans l’existence et surtout dans la métropole où l’on n’est pas franc du collier. ». Albert Camus nous apprend peu sur le ballon rond. Il se contente de vivre sa passion, et son attachement au milieu populaire dont il est issu. Sa passion du football traduit aussi ce fort sentiment d’être en décalage constant avec le monde intellectuel et les salons parisiens sensés être son nouveau monde.

 

« Il s’était habitué à occuper le poste de gardien de but depuis l’enfance, parce que c’était celui où l’on usait le moins ses chaussures. Fils d’une famille pauvre, Camus ne pouvait se payer le luxe de courir sur le terrain : chaque soir, sa grand-mère inspectait ses semelles et lui flanquait une rossée si elles étaient abîmées. Il apprit aussi à gagner sans se prendre pour Dieu et à perdre sans se trouver nul, il apprit à connaître quelques mystères de l’âme humaine, dans les labyrinthes de laquelle il sut pénétrer plus tard, en un périlleux voyage, tout au long de son œuvre. »Eduardo Galeano, Le football, ombre et lumière.

 

 

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7 mai 2018 1 07 /05 /mai /2018 08:55
Il fallait y être ! Pujol, Hermeline, la Delga, Fatima, Romain Grau...
Il fallait y être ! Pujol, Hermeline, la Delga, Fatima, Romain Grau...
Il fallait y être ! Pujol, Hermeline, la Delga, Fatima, Romain Grau...

Il fallait y être ! Pujol, Hermeline, la Delga, Fatima, Romain Grau...

USAP

 

Il fallait y être ! Fallait se montrer ! Ce fut une occasion rêvée...

Pujol, Hermeline, la Delga, Fatima, Romain Grau...

 

A Toulouse, hier dimanche, il fallait se montrer. L'Occitanie représentée par sa présidente, le pays catalan par la présidente du CD66, la mairie de Perpignan par Fatima, conseillère régionale, déléguée aux sports à a mairie de Perpignan... Le maire de Perpignan fut discret comme absent...???

Après la démagogie du "pain et des jeux" de la distribution des drapeaux et tee-shirts, il fallait bien rester dans les vestiaires et donner la parole aux femmes : les 3 en photo, réconciliant Oc, Catalogne et nouveaux arrivants : Delga, Fatima et Malherba...

 

Pourquoi tant d'amour ? Pour l'Usap, l'équipe d'une ville, d'un département, d'un pays, de tout un peuple..?

 

C'est pour le sport, d'abord, pour une belle journée -soleil et victoire- qu'on se rend au stade, en famille ou entre amis... Un divertissement, une façon de sortir, sortir de soi surtout, en criant, chantant, exprimant une solidarité avec une grande équipe...

 

Dans la joie, dans la mêlée des vivats, des choeurs, on n'a pas une pensée pour les aspects négatifs du sport (argent, dopage, violence, professionnalisation du sport exigeant des "mercenaires", venus de l'hémisphère sud pour remplacer les Catalans...), on se défoule, c'est la catharsis et on a l'illusion d'être unis !

 

Pour la foule des supporters, souvent moutonniers, les aspects politiques n'existent pas; ils se posent même pas la question : le but est de rigoler, faire une grillade, boire, chanter, gueuler, insulter l'adversaire ou l'arbitre, à l'occasion, mais c'est du folklore, c'est rituel, pas méchant…Saucisse et escargots, le jaune et le rouge, et "En davant !"…

 

Non, vous n'allez pas m'avancer le lieu commun : le sport, c'est le nationalisme, la guerre, donc..!

Bien sûr, avec le XIII, interdit sous Vichy, ce fut politique. 

Mais ici, avec le XV, rien de tout ça : l'union de tout un peuple, la solidarité des Catalans, de souche ou de coeur... Quoique…Certains Catalanistes, à l'inspiration indépendantiste critiquent déjà l'absence d'esteladas, les drapeaux catalans, l'absence de l'Estaca, l'absence d'écran géant à Perpignan…

Censures de l'Etat central ? C'est la loi : la Marseillaise dans le stade ! Et puis les supporters n'avaient qu'à entonner l'hymne catalan ! L'idée de catalanisme engagé, l'esprit d'indépendantisme n'était pas vraiment  présents lors du match Grenoble-Usap !

 

On s'y trouvait pour l'amour de la vie, une journée de plaisir… Et chut, un peu pour Un amour de soi, comme écrivait Proust...

J.P.Bonnel

 

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 07:47
Foot : dernier lien social ?

FOOT, dernier lien social..?

Ce sport a conquis la planète. Il est le refuge de milliards de dollars. Il est au coeur de toutes les polémiques : violence, dopage, corruption, prostitution, trucages, chantages…Pourtant le public, le populaire, le mélangé, loin des luttes de classes, est présent, qui l'adore. Les joueurs sont idolatrés. Le veau d'or a gagné !

Un autre sport, collectif, aurait pu l'emporter. Pourquoi le foot , Le rugby serait trop local; pourtant son geste est beau généreux : se passer le ballon avec les mains, d'un mouvement altier, loin des coups de pied. Loin des tacles et coups bas ! Mais le foot a vaincu, roi des "pains et jeux", plaisir des pauvres, bonheur des riches : la séduction est générale, de l'Europe à l'Afrique !

Face au délitement des institutions et des partis politiques, face à la fin des idéologies et au manque d'idéal et d'espoir, les foules démocratiques ont investi le foot, pour oublier, se défouler, fier, se déguiser...

La démocratie, face au pouvoir des puissants et à leur trahison, se sont réfugiées depuis longtemps dans les associations, vaste maillage de la société. Face au pouvoir de quelques-uns, le peuple ne se révolte pas, mais trouve une échappatoire au coeur même de la "servitude volontaire", comme l'écrivait déjà la Boétie au XVI° siècle : trouver des compensations dans des activités locales, conviviales, comme autant de contre-pouvoirs.

En effet, les syndicats et organisations nationales officielles sont minoritaires et impuissants car ils ont donné l'impression de ne défendre qu'une poignée de privilégiés. Le peuple s'invente des ouvertures, soit dans l'altruisme, avec des organisations humanitaires, soit dans le divertissement avec la chanson (les masses, les jeunes aimants se retrouver, par exemple, dans le phénol!ne des concerts énormes, "les Déferlantes" et et le sport...

Vive, vivre le foot ! Il est pourtant absurde de courir s longtemps après une balle…Le footballeur est une sorte de Sisyphe qui, parfois, atteint son but et place le ballon en haut de la montagne, neveux dire dans les cages…IL faut imaginer le footballeur heureux !

Et le public aussi, même s'il est parfois, comme hier soir, en finale de l'Euro, abasourdi d'avoir trop rêvé… Il se réveille de sa fièvre nationaliste, patriotique : la guerre du ballon rond est finie; la vraie guerre, économique, financière…continue… Vivement un autre subterfuge pour "distraire" (au sens pascalien) les foules mélancoliques : le tour de France, les jeux olympiques, les championnats du monde d'athlétisme…que sais-je encore..?

JPBonnel

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12 mars 2016 6 12 /03 /mars /2016 10:22
Martin Fourcade, image de marque pour les neiges catalanes - Pedro et Gaspar, père &amp; fils, Soler &amp; Claus à Alénya -
Martin Fourcade, image de marque pour les neiges catalanes - Pedro et Gaspar, père &amp; fils, Soler &amp; Claus à Alénya -
Martin Fourcade, image de marque pour les neiges catalanes - Pedro et Gaspar, père &amp; fils, Soler &amp; Claus à Alénya -

 

Martin Fourcade, image de marque pour les neiges catalanes..? Pour tout le département catalan, pour la région CatalognOccitanie..?

 

 

Il pourrait devenir notre ambassadeur, ce grand sportif né à Céret, mais originaire, par son père qui devient maire de la commune en 2008, de La LLAGONNE. Il ne chante pas beaucoup son pays, lui qui a fait ses études aux collège et lycée climatiques de Font-Romeu, s'initiant au ski nordique, au biathlon, au triathlon, dont il devient le champion incontesté.

 

Timide, discret, il fait son chemin de neige, bon pied, bon oeil et creuse son destin de sportif exemplaire, aux valeurs admirables d'honnêteté, de fidélité, de refus du dopage et de l'exploitation de son image dans la société du spectacle. Cependant, il devient peu à peu, embaucant une attachée de presse, le chouchou des médias ; il se fait connaître du grand public, alors que sa discipline était connue d'une minorité, d'un public averti regardant "Eurosports" et les chaînes spécialisées.

 

Seegent rattaché à l'école militaire de haute montagne de Chamonix, ce membre éminent de l'équipe de France militaire de ski ne tombe pas dans les pièges de la presse people et mène une vie familiale anonyme, auprès de sa fille Manon, âgée d'à peine sept mois...

 

Sa disciple, dure, austère, a besoin, comme lui, de reconnaissance; il s'attache, avec patience, à faire connaître ce ski de yéti, de montagnard pyrénéen reculé, loin du ski alpin, spectaculaire et pratiqué par les familles en vacances et les bobos urbains…

 

Oui, Martin Forcada, le Catalan de Norvège, se forge une personnalité, une image et il sort de l'ombre : le blanc des tracés neigeux l'illuminent: ce pur sportif, cet Alban des cimes veut exister, tout au long de l'année, être présent dans les papiers des journalistes parfois condescendants et ignorants de ces activités sportives longtemps méprisées et pourtant si télégéniques dans la petite lucarne !

 

Succès, audiences, personnage sympathique, modeste et naturel, Fourcade devient l'une des personnalités préférées des Français : il peut progresser et devenir un leader d'opinion, ou, du moins, un meneur, un porte-parole pour la défense de nos montagnes et pour la promotion culturelle, artistique, sportive des territoires de montagne et de mer, de Toulouse à Perpignan, de Rodez à Puyvalador !

 

Espérons qu'il ne se fera pas croquer par les tentations de l'argent, puisqu'il gagne déjà beaucoup plus d'euros en faisant de la pub pour BMW ou Rossignol qu'en participant aux championnats du monde…Contre le veau d'or, l'agneau de Cerdagne et du Capcir !

 

Heureusement, la belle publicité pour la mutuelle MGEN est une preuve de l'attachement de notre champion catalan à des valeurs collectives indépassables !

 

J.P.Bonnel

 

 

 

 

 

***Coupe du monde 

  • 5 gros globes de cristal en 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
  • 15 petits globes de cristal :
  • 114 podiums76 :
    • 92 podiums individuels : 49 victoires, 26 deuxièmes places et 17 troisièmes places.
    • 15 podiums en relais : 5 victoires, 6 deuxièmes places et 4 troisièmes places.
    • 7 podiums en relais mixte : 3 victoires, 2 deuxièmes places et 2 troisièmes places.
    • (source wikipédia)
    •  

à ALENYA (mais la municipalité republie un texte daté : vieux de 4 ans…)

*****Perpignan : au théâtre de la RENCONTRE : surprise dimanche 13 mars à 17 heures !!!

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