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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

Collioure : mariage de l'art et du vin - Festival musical à Consolation - Garbo à Jean Vigo - Visa et le Rwanda, Visa Disturb

Concert du 16 septembre
Concert du 16 septembre

-- CONCERT DE COLLIOURE :

DES BORDS DE MER AU COEUR DES TERRES

DE LA VORA DEL MAR I DE LA TERRA FERMA

FESTIVAL MUSICAL D’ETE

Le mardi 16 septembre à 19h30 à Consolation à Collioure seront sous le signe de «Salzbourg à Vienne». Avant que l’automne n’arrive, l’amour se pare d’un costume viennois, avec ces mélodies et chansons d’Haydn et de Mozart annonçant des temps différents, des sensibilités nouvelles, aussi bien dans la chanson d’origine populaire que dans la mélodie classique qui ouvrira la porte au XIXe siècle. Pour l’occasion Carole Parer, forte piano accompagnera Josep Cabré, baryton.

La Compagnie Musicale Catalane: 06.14.90.52.51 Les Amis du Monastir del Camp: 04.68.38.71.24

--- Invité par Henri Serbat (Collioure)

  • Les vignerons et les artistes de la Côte Vermeille vous donnent rendez-vous pendant les Journées du Patrimoine (20 et 21 septembre) pour célébrer le mariage de l’Art et du Vin.

Mercredi 17 Septembre : (dès 18h00)

Vernissage en présence des artistes et des vignerons des œuvres proposées pour la vente aux enchères du 20/09.

Jeudi 18 Septembre : (de 11h00 à 13h30 & de 17h00 à 18k30)

Découverte des AOC Collioure & Banyuls et des traditionnels anchois locaux.

Samedi 20 septembre : (de 18h30 à 20h00)

Vente aux enchères des œuvres des artistes de l'association "Scistes & Toiles".

Dimanche 21 Septembre : (de 11h00 à 13h30)

Découverte des AOC Collioure & Banyuls et des traditionnels anchois locaux.

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Garbo

La Femme aux deux visagesDans une station de sports d’hiver, Larry Blake, brillant journaliste new-yorkais prend des leçons de ski avec une ravissante monitrice, Karin Borg. Il en tombe amoureux et l’épouse mais doit redescendre sur terre, ou plutôt à New York, où sa belle skieuse refuse d’abord de le suivre.

Pourtant, craignant de perdre définitivement son mari, Karin s’invente une sœur jumelle, Katherine, qui est son opposé : brillante en société, frivole, enjouée, et qui dans la grande ville s’avère irrésistible…

«Garbo au double visage nous permet d’assister à une performance d’actrice inoubliable, trouvant en Melvyn Douglas le partenaire idéal. Mais il y a dans le film de Cukor quelque chose de grinçant, à l’effet savamment calculé, moins ironique que chez Lubitsch mais peut-être plus émouvant. Quoi qu’il en soit, cette comédie amorale et immorale dans le fond – au point que l’Eglise américaine s’empara de l’affaire et que l’aura de Garbo en pâtit – devait marquer de manière abrupte les adieux définitifs de Garbo à l’écran.»

Mardi 16 septembre, à Perpignan.

*** Visa a encore attiré les foules en montrant les horreurs du monde; les "retombées économiques" ont été importantes pour les cafés, hôtels et restaurants. Pour es autres commerçants..? La ville fut animée, même si l'événement lui coûte cher, n'apporte rien de "social", n'innove que très peu au cours des ans… Cette année, le scandale des "légendes" erronées concernant le génocide au Rwanda a marqué les esprits, jusqu'à Paris (sites spécialisés sur la photo)… JPB

«#Dysturb» bouscule Visa pour l'image à Perpignan

Par Patricia Blettery

Dans les rues de Perpignan, dans le sud de la France.

©Pierre-René Worms/RFI

#Dysturb, c’est la signature présente sur de nombreuses affiches collées cette semaine dans Perpignan. Derrière le mot-dièse, des photographes habitués aux zones de guerre. Frustrés du peu d’attention accordée au chaos centrafricain mais également à leur travail de photojournalistes, ils ont d’abord pris la rue d’assaut à Paris en mai dernier. Invités à Visa pour l’image, ils ont réitéré l’expérience avec leurs photos en 4x3 collées partout dans la ville.

Le métier de photojournaliste va mal. Nul besoin de venir à Visa pour l’image à Perpignan pour le savoir. La presse n’investit plus dans l’image fixe. Crise du journalisme, crise du photojournalisme, crise de la presse. Tout a été dit sur le sujet en 26 ans de Visa pour l’image. Cette année, le collectif #Dysturb bouscule les codes. Et cherche une autre voie… Une trentaine de très grandes reproductions de photos ont ainsi été placardées dans la ville. Un collage qui donne au plus grand nombre une fenêtre sur les événements en Ukraine, au Mali, à Gaza.

Déranger, bousculer, secouer

Pierre Terdjman est à l’origine du projet : « On a de plus en plus de mal à convaincre le lectorat, les gens nous font de moins en moins confiance. On ne se plaint pas, mais, on cherche une solution, en se demandant comment on peut informer, comment continuer à faire notre métier ». Les photographies collées sur les murs, loin des chapelles et couvents de Perpignan, font parfois un peu grise mine, froissées, déchirées, collées un peu vite. Mais elles s’imposent aux passants. Et bousculent leurs habitudes. Et c’est ça qui fonctionne ! Vous voulez du people, et ben on va vous donner du Gaza ! #Dysturb quoi !

Benjamin Girette, co-fondateur du collectif insiste sur l’aspect interactif de l’opération : «Quand on colle les affiches, y a un dialogue possible avec les photographes. Pierre Terdjmann est là devant ses photos et il peut répondre aux passants. Et pour nous c’est très important ». L’Unicef a tenu à s'associer à l'affichage et a financé 5 photos sur les 30. Preuve que l’initiative plaît. Sur les réseaux sociaux, le mot-dièse #Dysturb et les photos des affiches commencent à être visibles. Et d'autres collages sont prévues à Bayeux, Bruxelles, et New York.

Transmettre l'information le mieux possible

Et puis il y a les personnes rencontrées à l’autre bout du monde et pour lesquelles ils prennent des risques : « On a une obligation de résultat car on s’est engagé vis à vis des gens qu’on a photographié. On leur a demandé de nous faire confiance. Et on ne peut pas se permettre de dire qu’on a fait notre boulot parce qu’on a vendu un quart de pages. Cela ne suffit pas ». Exigeants les photojournalistes. Mais ça, on s’en doutait un peu.

→ Pour suivre l'opération sur Twitter, @Dysturbofficial

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