Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
Ghetto, apartheid, bien sûr les mots ne sont pas adaptés à la situation française actuelle, où quartier juif et ségrégation à l'africaine (du sud) n'existent pas. Seulement, maintenant, pour être entendus, il faut crier dans la meute médiatique, et Valls a eu raison de le faire : ça déclenche le débat, ça pousse à en finir avec ces regroupements de pauvres ou de citoyens d'origine étrangère !
A Perpignan, les gitans du quartier Cassanyes/place du Puig n'ont pas été enfermés dans un ghetto puisque cette population s'est sédentarisée volontairement depuis longtemps. Les gitans font partie de l'histoire de la cité catalane, mais ils constituent un ghetto pauvre, sale, voué à tous les trafics, c'est bien un ghetto car les Perpignanais n'y vont pas : je m'y promène dans la journée, comme à Saint-Mathieu, mais je ne m'y hasarde pas à minuit…
A ce propos, rappelons-nous de l'aveu du maire J.Marc Pujol, pendant la campagne des municipales, avouant que les policiers ne sortaient pas dans ces quartiers (Le Vernet, les HLM…) entre minuit et 6 heures du matin, car ils avaient peur !!!
Refuser de voir un ghetto dans le quartier gitan est un déni de la réalité..!
Or le problème est grave, depuis des décennies, dans les quartiers miséreux de Perpignan : la sécurité n'y est pas assurée, la municipalité est plus dans l'immobilisme et la fuite que dans la recherche de solutions. Avec la manne du gouvernement actuel, il faut saisir l'occasion et transformer ces quartiers de façon radicale !
La municipalité, sous les Alduy, avait pratiqué une politique généreuse (dialogue avec les chefs gitans, rénovation de la caserne de la place du Puig, primes pour aller à l'école, classes adaptées au collège Jean Moulin, prime "d'obésité" et autres cadeaux lors de Noël…La paix régnait et les agitants votaient pour la droite, et les trafics de drogue, de vols, de prostitutions étaient occultés) : politique libéralo-socialiste laxiste qu'il faut arrêter car le Front national, investissant ce labo aux pratiques perverses, peut profiter du ras-le-bol des citoyens pour prendre la mairie.
Mesures radicales suggérées : contact avec les bailleurs pour acheter les habitations louées par les gitans, raser ou rénover selon l'état des maisons; agir avec le CG66, l'office de HLM pour reloger les Gitans par petites communautés : leur apprendre ce qu'est la propreté, la vie sociale, l'école, les valeurs de la République…En accord avec les chefs, reviendront au quartier d'origine ceux qui auront accepté les règles de vie sociale.
A-t-on le droit de forcer ainsi les gens ? Oui, sinon on accepte les espaces de non-droit ! Sinon on accepté d'assister (RSA, allocations diverses) des populations sans rien leur demander en échange : c'est inacceptable !
Le quartier rénové deviendra un quartier gitan, catalan, avec des espaces pour la culture, la musique, le culte, les rencontres diverses… On ne fera pas une opération immobilière, ce qui est le non-dit de certains politiciens et copains promoteurs qui misaient sur la fin des Gitans (mourant du sida, d'obésité, de consanguinité…)
On ne verra plus les touristes, qui veulent se faire des frayeurs, ou les photographes de Visa attirés par un exotisme morbide, venir arpenter les rues insalubres du Puig. On verra une population vivre en harmonie avec des Gitans, aidés de façon positive, et des Français d'origine maghrébine, des Marocains surtout qui travaillent et animent la place Cassanyes...