Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
*La droite UMP/UDI du 66 et de la mairie de Perpignan est silencieuse et discrète.
C'est l'immobilisme depuis un an (municipales de mars 2014) face à l'endettement (héritage calamiteux de la gestion de J.Paul Aldouille second), aux préoccupations financières de l'Aglo (recruter d'autres cantons pour trouver de l'argent et créer ainsi un CG66 bis !)…
La municipalité de J.Marc Pujol liquide, on le sait, on l'a dit… Déjà certains quittent le navire : candidats aux départementales, départ du conseiller municipal Pierre Barbé, en porte-à-faux avec ses copains commerçants et les associations où il militait activement et brillamment; il s'occupera de l'office de tourisme et laisse la place à Maïté Sanchez, ça tombe bien, elle cherchait une place pour occuper sa retraite d'enseignante et de députée européenne...
Seul à ruer, à tenir un verbe haut, à proposer et à animer la campagne, critiquant gauche et droite : ancien PS directeur, pendant 3 ans, du cabinet de C. Bourquin au Conseil général, Bruno Delmas a adhéré à l'UMP, tendance progressiste, prenant la place, à Paris, d'Eric Besson, le transfuge socialiste rejoignant Sarko…
Ambitieux, il fut éliminé par feu Bourquin. Trahissant lui aussi la gauche, il adhère à l'UMP dont il déteste les dirigeants locaux et en particulier le maire de Perpignan : l'alliée Modem de B.Delmas, Christine Espert déclare d'ailleurs qu'il faudrait pendre Pujol par les couilles… Ce duo, réuni sous la bannière en apparence paisible de L'Olivier, est pourtant diabolique, B. Delmas déclarant sans preuve, lors de son meeting du 5 février au Castillet, que "l'université, paraît-il, enferme ses profs" (voir la video sur le site de L'Olivier)… Il est vrai que le Président de l'Université de Perpignan demeure silencieux et n'avance pas d'augments pour sa défense; il se contente de réunir des avocats analysant ce qui se dit de pas gentil dans les médias...
Bref, ce couple infernal faisait son cinéma…
Mais, c'est vrai, bon discours, bon montage video, la critique porta sur les scandales connus de la mairie de Perpignan : Le théâtre, le pont rouge, le cadran du rond-point, la passerelle qui ne pourra pas être utilisée en cas de tramontane…
Rien sur le problème des quartiers difficiles, sur la sécurité, la propreté, la misère des ghettos… C'est pourtant ce qui intéresse les citoyens.
La gauche locale, silencieuse elle aussi, sur ces aspects sociaux, est beaucoup sur le terrain : grosse communication sur les réseaux sociaux et présence tous azimuts de Ségolène Neuville qui semble, pour l'instant, avoir désamorcé la colère du côté de Cerbère et des établissements hospitaliers…
J. Cresta, lui, est invisible, pris par d'autres occupations, régionales et nationales : on attend ses rapports…
Pour l'instant, on rit bien avec Bruno Delmas, ce trouble-fête qui a raison de fustiger le cumul des mandats, l'incompétence de "nos" élus, l'assistanat, le RSA sans compensation, etc… Voilà le seul homme politique, qui a dirigé le département (c'est lui qui le dit) et qui est capable de gérer une ville de plus de cent mille habitants…
A suivre...
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* Le prof de l'Université de Perpignan a été interné (demande du président de la Fac ???)
Economiste à l'I.A.E.- Chercheur (CAEPEM) Université de Perpignan Via Domitia - Responsable des Relations Internationales à l'IAE - Chroniqueur.
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*Livre à paraître (fin février 2015, début mars, pour les élections départementales) de Jean-Pierre Bonnel :
Les 365 jours de J.Marc Pujol (propositions pour Perpignan, la culture et campagne mars 2014 des Municipales) -
Souscription (10 euros chez l'auteur 06 31 69 09 32, ou chèque JPB, 9 rue St-Jean, Perpignan) Ensuite, prix public : 14 euros. (éditions "Les mots en scène" - collection "Maux en scène")