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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

Culture et médiation : aller vers les citoyens, faire vibrer les quartiers

A Gérone. Les bancs sont des médiateurs bienvenus entre la ville et le promeneur…(photo Jean-Pierre Bonnel)

A Gérone. Les bancs sont des médiateurs bienvenus entre la ville et le promeneur…(photo Jean-Pierre Bonnel)

 

    Culture et médiation (2)

 

 

   On a vu, dans un premier temps, que les structures culturelles disposent, quand on les mobilise, d'importants moyens de médiation primordiaux afin de ne pas laisser les publics dépourvus face à la multiplicité confuse des offres artistiques et des propositions d'événements culturels en tous genres : expositions,  photos, vernissages, installations, street art…

 

 

...Pour répondre au malaise des habitants, il s'agit de sortir du déni : avouer que l'insécurité, la délinquance et le racisme existent et constituent de réels problèmes à Perpignan…

 

Or la municipalité a aggravé le fossé entre les communautés en distillant une idéologie non démocratique (tous les signes en direction des nostalgiques de l'Algérie française) et non républicaine (le fameux "ni, ni", oublieux d'une gauche qui a voté pour la droite en mars 2014 ! Seul, semble-t-il,  Romain Grau, premier adjoint de M.Pujol, a appelé, avec J.Paul Alduy, au "front républicain"…)

 

 

En se limitant au face à face convivial avec le FN au conseil municipal, le maire s'est coupé de la moitié de la ville. Sans oublier les abstentionnistes qui ont voulu exprimer une révolte ! 

 

Pour retrouver le lien social, pour "ré-enchanter" la ville, M. Pujol devra commencer par une autocritique radicale et sincère et appliquer une nouvelle politique, ouverte au plus grand nombre ! 

 

 

Perpignan ville cou/pée, ça suffit ! Cassure entre gitans et Maghrébins, séparation entre Catholiques intégristes (procession du Sang, souvenir de l'inquisition et de l'Opus Dei) et Maçons laïcards, fossé entre petits salariés et bourgeois rentiers, la justice doit passer, pour instaurer la solidarité. 

Le maire doit faire la synthèse, parler à tous, ne pas avoirs des signes ostentatoires de mépris !

 

Récemment, le quotidien Le Monde (samedi 4 avril 2015, "Perpignan, la ville aux deux rugbys") rappelait l'émulation (euphémisme pour haine et  incompréhension) entre le XIII, interdit par Pétain et le régime de Vichy, et le XV, glorieux et méprisant sport des notables, qui ne le pratiquent pas, mais viennent se montrer… Désormais ce "militant" des Dragons s'exclame :"Pour moi, il y a un rugby de trop !"…

 

 

Deux cultures différentes, inconciliables ? La crise sociale et économique, à Perpignan, se manifeste aussi dans la crise de l'USAP : les Arlequins, champion de France en mai 1914, grâce à Aimé Giral (lire le roman d'Hélène Legrais), est en relégation… La catalanité est en berne, même si "Els Segadors" est chanté au coup d'envoi des Treizistes. Et le gavatx (l'étranger) François Rivière a beau arborer des cravates sang et or, il a échoué à l'Usap comme dans sa tentative de s'emparer de la mairie de Perpignan…

 

 

Devant la catastrophe annoncée, le maire et président de l'Agglo aura la possibilité de se retirer…au Sénat, par exemple, pour vivre des jours plus paisibles…

 

 

JPBonnel  (à suivre)

 

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