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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

Les Communistes et le Président : le stalinisme, le massacre de Sétif - Le voyage mémoriel en Algérie

Tableau de Carmina

Tableau de Carmina

Deux exemples historiques montrant la "compromission" des Communistes : massacres de Kronstadt et de Sétif.

Il serait trop facile de citer les Stalinisme, les épurations, les camps soviétiques, les millions de morts. Le PCF a longtemps occulté ces événements (Aragon, Les Lettres françaises…), le parti s'est engagé dans la Résistance bien après la trahison du pacte germano-soviétique; pour la présence de la France en Algérie, il a voté pour F.Mitterrand, alors ministre de l'Intérieur…Dans les années 70, un maire communiste voulait chasser les immigrés avec un bulldozer…

C'était l'époque où G. Marchais faisait rire dans les chaumières et insultait les journalistes "Taisez-vous Elkabach !" (on ose croire que ce n'était pas de l'antisémitisme…).

Aujourd'hui, Mélenchon reprend, en plus érudit mais en moins marrant, ce rôle d'amuseur; souvent hystérique, il s'en prend aux journalistes au lieu de dialoguer et de faire de la pédagogie. Pourtant JLM a souvent raison, mais il se rend compte que c'est Le Pen qui reprend l'ancien discours communiste en direction des "masses populaires" pour mieux les tromper.

En ce sens, F.Hollande a raison. Ce n'est pas une raison pour défendre le triste bilan et les trahisons de l'actuel Président.

La gauche et les communistes doivent dire une fois pour toute que le communisme de Staline, de Pol-Pot, de Castro, de Mao, de la Chine actuelle, de Marchais et des anciens Staliniens français, ce n'est pas le communisme rêvé !

Le communisme est-il possible ? Face aux pouvoirs mondialistes économiques et à la trahison de la plupart des Maîtres du monde, l'utopie communiste (je veux dire : le vivre ensemble, en communautés de justice et de respect) demeure un idéal encore plus lointain, aujourd'hui…

JPB

** Le secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants, Jean-Marc Todeschini, se rendra en Algérie des 19 au 21 avril pour un voyage mémoriel.

* L'ALGERIE : répression de Sétif par le gouvernement d'union nationale (gaullistes, communistes, socialistes)

Le secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants, Jean-Marc Todeschini, se rendra en Algérie des 19 au 21 avril pour un voyage mémoriel. Il se recueillera en mémoire des victimes de la répression.

Ce sera la première fois qu’un membre du gouvernement se rendra à Sétif pour commémorer le massacre de milliers d’Algériens par l’armée française en 1945.

Sa mémoire lui permettra-t-elle de se souvenir que ce « massacre » a débuté par un autre « massacre », celui de 102 enfants, femmes et vieillards, qui participaient à l’allégresse générale du retour à la paix. Le chiffre officiel, confirmé plus tard par la commission Tubert, sera de 102 morts et 110 blessés.

Le 8 mai 1945, l’Algérie entière fêtait la fin des hostilités et la victoire des Alliés. Ne perdons jamais de vue qu’à cette date, c’est de Gaulle qui détient le pouvoir en France et que le gouvernement mis en place par ses soins est un gouvernement d’obédience communiste.

Les partis nationalistes algériens appellent à manifester ce même jour. Cette manifestation politique est autorisée par les autorités françaises à la condition qu’il n’y ait ni armes ni drapeau algérien.

La manifestation se dirige vers le centre-ville de Sétif mais un meneur déploie le drapeau algérien. Un coup de feu part et celui-ci est tué !

Qui a tiré ? Un policier débordé, un membre d’un parti opposé ? On ne le saura jamais.

Aussitôt, c’est la ruée vers le centre-ville où les émeutiers, hurlant des slogans meurtriers – « Tuez les chrétiens, tuez les juifs, tuez tous les non-croyants » -, massacrent tout ce qu’ils rencontrent.

Le soir même à Guelma, une nouvelle manifestation se développe. Le sous-préfet Achiary reçoit les ordres du général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de l’État français, d’intervenir par la force. Il fait tirer sur la foule et le cortège se disloque, laissant un mort et six blessés. Il fait arrêter 2.500 manifestants qui seront jugés sommairement par des tribunaux d’exception similaires à ceux qui fonctionnent en France métropolitaine. Plusieurs dizaines seront condamnés à mort.

Ordre est donné à l’armée, sous la direction du général Duval, d’intervenir.

La punition immédiate, par les deux mille hommes déployés sur le terrain, peut se comptabiliser à environ deux mille cinq cents morts (ce chiffre est calculé d’après la consultation des listes du ravitaillement et des listes électorales des consultations de 1945 et 1946. Si d’autres chiffres avancés, très exagérés, s’étaient avérés exacts, ces listes les auraient forcément confirmés).

La répression fut donc d’une très grande violence, deux mois de folie meurtrière.

Il n’est pas question d’établir une expertise comptable du nombre des morts au cours de ces deux mois. Quel que soit ce nombre, il a été trop élevé, mais tout de même il faut raison garder et ne pas affirmer de mensonges flagrants comme n’hésitent pas à le faire tous les gouvernements algériens qui se sont succédé depuis l’indépendance.

Les services officiels du gouverneur général Yves Chataigneau font état de 1.165 morts. Pour certains historiens, ce chiffre varie entre 2.000 et 15.000. Il serait de 6.000 à 8.000 pour les autorités militaires françaises ; les milieux nationalistes le multiplieront jusqu’à 45.000. M. Bélaïd Abdesselam, ancien Premier ministre, a affirmé dans un important hebdo algérien que ce chiffre de 45.000 avait été retenu par les gouvernements algériens à des fins uniquement de propagande.

Des chercheurs algériens du Centre de documentation historique sur l’Algérie, messieurs Mesli et Arroua, déclaraient en 2005 que ce chiffre de 45.000 était très exagéré et que le bilan humain se situait entre 8.000 et 10.000.

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Les marins de Kronstadt

Révolte de Kronstadt

Troupes de l'Armée rouge attaquant Kronstadt

source Wikipedia

La révolte de Kronstadt contre le pouvoir bolchevique s'est déroulée en Russie soviétique en mars 1921.

Les révoltés étaient notamment des marins révolutionnaires qui revendiquaient contre le parti bolchevik que les conseils ouvriers puissent déterminer librement le déroulement de la révolution. La révolte fut écrasée par une intervention militaire décidée par le pouvoir bolchevique, qui fut suivie d’une répression des insurgés. Ces événements et leur interprétation sont un objet de désaccord au sein des mouvements révolutionnaires. À l'époque des faits, le débat a opposé les socialistes-révolutionnaires et les anarchistes aux bolcheviks. Les premiers considéraient la révolte de Kronstadt comme légitime et émanant du peuple, pouvant déboucher sur une démocratie directe, fédérale, réelle, et les derniers la présentaient comme « bourgeoise » et risquant de déboucher sur une invasion des armées blanches.

La révolte débuta le 2 mars 1921 et fut vaincue militairement deux semaines plus tard.

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