Chemins d'exil - Maillol au lycée Maillol - Guerre d'Espagne (J.P.Barrou) - Guy Jacquet - Michel Guisset (activités maritimes dans le 66)

• * Ce lundi à 19 h, le lycée MAILLOL fête ses 20 ans et les 70 ans de la disparition de MAILLOL : expo de lycéens et de profs…Vernissage...

• ** Lundi 15 juin, CHEMINS d'EXILS, CHEMIN DES CAMPS, à 18:00

• Librairie Torcatis, 10 rue Mailly, 66000 Perpignan

LA LIBRAIRIE TORCATIS vous invite à la présentation par

MICHEL CADE de l'ouvrage paru aux éditions Trabucaire

CHEMINS D'EXILS, CHEMINS DES CAMPS

IMAGES ET REPRESENTATIONS

Cet ouvrage reprend 11 communications faites par des historiens de l'art et des artistes lors du 3e séminaire.

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Oh dis, c’est de l’espace… et Kubrick est bien mort !

Le commerce a l’imagination aussi débordante que le taux de cholestérol de Demis Roussos !

Mais peut-on attendre plus des marchands ?

Ainsi, dès qu’un publicitaire, un spécialiste de la com., ou un con spécialisé,

trouve un bout de slogan une tournure à peu prés neuve ou un détournement faussement audacieux : BINGO !

voilà la tout le Landernau du commerce qui s’engouffre dans le siphon.

Comme un gradin de blaireaux applaudissant la première connerie venue sur un plateau de télévision.

Bref, avant-hier on parlait ’’en matière de…’’, hier ’’au niveau de… ‘’, aujourd’hui c’est ’’en terme de’’, ce qui ne signifie rien dans 99 % des cas.

Le dernier « jok ach’ment tendance » c’est de parler en terme d’espaces.

Certes, notre monde se rétrécit tellement que cette notion nous est tous les jours un peu plus nécessaire.

Et du coup, ça donne quoi au niveau de la matière grise des termes commerciaux ?

Voilà :

Espace Santé (l’espace avec ‘’thé’’ reste un salon) /

Espace Parfum (cauchemar ou fantasme de Cyrano)-

Espace Minceur (impondérable pondéral non pondéré)- /

Espace Mobile (courir après, c’est s’épargner le précédent)- /

Espace Douceur (et rouvrir les maisons closes) /

Espace Bonbons (rêve des dentistes car bonbon..jour les caries) /

Espace Quincaillerie (Obispo chef de rayon à Boitaclous, Dubosc, Boso, Bigard et Roumanoff, aux caisses) /

Espace Énergie (pompe à gonfler aussi nulle que la radio éponyme) /

Espace Bois (utile sur la langue en campagne électorale) /

Espace Couleur (à éviter chez les Lepen et Hortefeux) /

Espace Lunettes (chez Aflouflou, la 2ième paire gratuite est aux W.C /

Espace Beauté (pour Nabila, on parle en terme de volume… quand à la beauté ?) /

Espace Musique(à portée d’une pause pour laisser filer un soupir.. Mais faut la clé !) /

Espace Sâone et Loire–Mâcon (l’espace Mônbite ouvrira dans tous les ports) /

Espace Cheveux (chez Sarko et Bouvard, jouxte et frise l’Espace Poil du Cul) /

Espace Vital (si seulement ils nous lâchaient la grappe !!) /

Espace Techno (antichambre des oto-rhinos et chiottes de la musique)

Je jure sur l’espace onctueux des hanches de ma gazelle, que tous ces noms existent aux frontons de magasins ou autres panneaux divers.

Le comble étant quand même l’Espace de Liberté. !!!!! Purement virtuel dans bon nombre de situation, voilà un beau gargarisme qui traverse quotidiennement la galaxie de la sottise de ceux qui n’ont que 25 mots à leur vocabulaire.

Quand vous entendez « espace de liberté », outre que ça sonne comme une vidange,

regardez bien qui le prononce et vous verrez dans son regard un gouffre plus insondable que le crâne de Miss France.

Quand à l’ Espace Fraîcheur ce n’est ni TF1, ni Delon, ni Jean Piat, ni Vatican, ni Sulitzer, ni B;H;L, ni corrida, ni caserne, ni chasse, ni pâture,ni tradi-cons, ni MEDEF, ni 4x4, ni cerveau de publicitaire, ni… ni moi d’ailleurs !

Reste quand même ’’l’Espace Pognon’’

qui plane sur toute cette sémantique comme un prédateur aux yeux perçants...les portes monnaies.

C’est la seule réalité de ces bidonneurs dont le dictionnaire débute et s’arrête au mot « Tiroir-caisse ». Espace réduit, donc !

D’autant que se pointent déjà les trucs en ‘’rie’’

(bonbonerie, croissanterie, coifferie, chaussurerie, vinaigrerie, chapeauterie, onglerie, oliverie, lunetterie..)

autant de supercheries langagières qui baignent dans un faux espace eupho…rie.

Le vrai riz, en revanche,

fait toujours défaut aux besoins des 3/5ième de nos frangins sur la planète.

Mais pour eux, il n’y a plus de place… au cœur de tant d’Espaces : y’a pas de cœur !

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*Le Centro Espagnol de Perpignan, l’Université Populaire de Perpignan (UPP)

et la Librairie Torcatis vous invitent à assister à la

Présentation du livre La guerre d’Espagne ne fait que commencer,

de Jean-Pierre Barou (Seuil), au Centro Espagnol de Perpignan,

26 Rue Jeanne d’Arc, 66000 Perpignan,

le mercredi 17 juin à 18h30

Cette présentation sera faite à partir de la lecture, par des acteurs du Théâtre de l’Échappée de Perpignan, de textes de Lorca, Mann, Unamuno, Bernanos et Camus, et sera suivie par un débat, entre l’auteur et le public, animé par Octavio Alberola de l’UPP.

L’auteur a été rédacteur au journal La Cause du peuple, cofondateur du journal Libération et il a collaboré à la revue Critique, et, avec Sylvie Crossman, fondateur, en 1996, d’Indigène éditions, qui publia en 2010 le manifeste Indignez-vous ! de Stéphane Hessel.

La guerre d’Espagne ne fait que commencer est l’occasion pour Jean-Pierre Barou de reprendre le récit de la guerre civile ibérique à travers les mots et les intuitions des écrivains contemporains de ce crime « contre l’intelligence et contre l’esprit », et de retrouver aujourd’hui la conscience rebelle d’alors dans le mouvement des « Indignés » qui ont mis en cause le régime corrompu de 1978 avec sa « transition à la démocratie » institué après la mort de Franco en 1975.

La Librairie Torcatis tiendra une Table de livres sur la Guerre d’Espagne, ainsi qu’un choix de livres d’Indigène éditions.

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** Conférence

Mercredi 17 juin à 18 h 30

salle Roger Grau

impasse Rovira

Ville Haute

Elne

MICHEL GUISSET

Les activités maritimes des P.O.

au siècle dernier

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