Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
** BOITE à LIVRES :
Une petite boîte à livres © la gratuité n'a pas de prix
À Malonne, la petite boîte aux lettres ne reçoit aucun courrier mais propose de venir déposer ou prendre un livre. À l'initiative d'un voisin, la boîte voit passer chaque jours des lecteurs, qui se servent ou offrent un livre encombrant, ou déjà trop lu. Même chose à Ixelles. À Louvain-la-Neuve, c'est sous la forme d'un arbre que la bibliothèque conserve ses trésors.
Schaerbeek, Nivelle, Jambes... Un peu partout en Belgique, les villes partagent l'expérience. Même les professionnels s'y mettent. Un vendeur de Liège a ainsi installé un banc devant sa vitrine, et y dépose les livres qu'il peut avoir en double, ou qui sont un peu cornés. Ce sont cinq à six ouvrages qui partent chaque jour devant son magasin.
Romans policiers, romans d'amour, polars, contes pour enfants... Tout y est. Chacun peut trouver son bonheur, partager et diffuser. Ce livre-échange, c'est rendre la lecture accessible et redonner une vie aux manuscrits oubliés.
L'idée n'est pas nouvelle certes mais en plein essor. C'est en 2001 que les premières expériences de "bookcrossing" naissent aux États-Unis. Il s'agissait à l'époque de "libérer" un livre, en le déposant quelque part, peu importe où, sur un banc, dans une pharmacie, etc. Puis laisser quelqu'un d'autre le récupérer. Les ouvrages étaient enregistrés à l'aide d'un numéro pour voir quels voyages ils effectuaient. Parfois certains parcouraient ainsi différents continents.
** EDITIONS TRABUCAIRE :
*Samedi 21 (14h – 18h) et dimanche 22 novembre (10h – 18h) 2015
Festival du livre de Cabestany, 18e édition
La Bibliothéraphie : lire vous fait du bien !
4 auteurs des Éditions Trabucaire
Henri Lhéritier (Les Vêpres siciliennes)
Marion Poirson-Dechonne (Pas de sursis pour les anges)
Éliane Thibaut-Comelade (La cuisine catalane. 300 recettes d’hier et d’aujourd’hui)
Chelsea Cunningham (Dis bonjour à la mer)
Samedi 28 novembre, 10h, Médiathèque de Rivesaltes
Café littéraire avec Henri Lhéritier
Entrée libre
Vendredi 4 décembre 2015, 18h, Médiathèque d’Arles sur Tech
Conférence de Raymond Sala
Histoire et mémoires pyrénéennes : Saint-Laurent-de-Cerdans
Samedi 5 décembre 2015, 10h, Médiathèque du Soler
Rencontre-dédicace avec Éliane Thibaut-Comelade
La cuisine catalane. 300 recettes d’hier et d’aujourd’hui
Samedi 12 décembre, 17h30, médiathèque d’Argelès-sur-Mer
Rencontre-dédicace avec Éliane Thibaut-Comelade
La cuisine catalane. 300 recettes d’hier et d’aujourd’hui
Dimanche 13 décembre, 16h, maison Quinta, Centre ville Perpignan
Rencontre-dédicace avec Éliane Thibaut-Comelade
La cuisine catalane. 300 recettes d’hier et d’aujourd’hui
Lundi 14 décembre, 18h, Librairie Torcatis
Présentation de l’ouvrage coédité avec l’Institut Jean Vigo
Filmer en bords de mer
Le littoral du Languedoc et du Roussillon - 40 extraits de films amateur
Les Éditions Trabucaire
11, rue Traverse de Pia
66000 PERPIGNAN
04 68 61 02 82
edition.trabucaire@orange.fr
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Vendredi 20 novembre :
Le Président de la Région Languedoc-Roussillon,
Le Conseiller Régional délégué à la Maison de la Région de Perpignan, et les membres du Conseil Régional, ont le plaisir de vous convier à la
projection dédicace autour du livre de Jean-Noël GRANDO,
"100 ans de cinéma en Pyrénées-Orientales: Histoires et secrets de tournages"
vendredi 20 Novembre 2015 à 18 h 30
Maison de la Région – 34, avenue du Général de Gaulle
Immeuble « Le Royal Roussillon » - Perpignan
* Le cas K : Lecture du Procès de Kafka
"...Cet horrible mot attribué à Henri Jeanson...qui rassemble à mes yeux tout le répugnant de la plaisanterie gauloise : il a fait Kafka dans sa culotte…3"
J.-J.Brochier (Le magazine littéraire n°135, avril 1978)
Il s'agit d'un texte dilettante né d'une étude de ce roman avec une classe de BTS formation mécanique, deuxième année : réflexions spontanées en réaction à l'austérité de l'intrigue et de l'écriture kafkaïenne, jeux de mots bêtes et mesquins, jeux sur les sonorités et sur l'initiale énigmatique.
Refus du patronyme, non-appartenance souhaitée au monde juif, anonymat pour préserver la vie privée, personnage "sans qualités" qui ne mérite pas d'être identifié, etc... et d'autres foules d'interprétations...
Quoi qu'il en soit, face à ce drôle de procès, digne d'une "Plaisanterie" à la K. undera, nous prenons le droit de plaisanter, même si la bureaucratie n'est pas, a priori, un sujet des plus jouissifs. Et quoi qu'en dise le patron grincheux du "magazine des lettres austères". Et même si le destin de ce Joseph K., ballotté d'avoK. véreux en K. thédrale glisse vers le noir destin de KK.
Fatalisme ? Non, le héros de Karton-pâte, plutôt, invente, au fil de son procès fictif, sa liberté et le roman. Il instruit son propre procès et le processus de l'écriture. Il inventera sa propre mort, mais ce ne sera pas un suicide : Messieurs les bourreaux devront, tout de même, prendre leur responsabilité; ce serait trop facile, MM les fascistes, il faut un peu se salir les mains, garder une trace indélébile de K. et de tout ce caca...
Il sait qu'il est dans de beaux draps, mais son simple regard de "Persan" en régime austro-hongrois, prussien, soviétique ou autre, ironise sur la comédie de cette Inquisition, sur le labyrinthe des bureaux (les fonctionnaires sont décrits comme des rats de bibliothèque), sur la justice qui est théâtre, sexe (cf. les livres érotiques) ou peinture, avec l'avocat sans talent ("réaliste socialiste" ?) : Titorelli (mélange humoristique de Tintoret de de Botticelli ?), sur la religion : la parabole de l'abbé est désespérante, pas question d'attendre un recours ultime de la part de Dieu : K. ne doit pas attendre Godot, mais un godemichée-poignard pour recevoir la mort-jouissance, la mort-libération. Mais si sexe et séduction sont partout, ils sont encore simulation.
Alors, se faire Zorro, Khrist ? Héros malgré soi d'un film (Z ?) contre le totalitarisme ?
Anti-héros d'un film (classé X) contre l'obscénité de la politique ? Sauveur contre les bourreaux et tous les bureaux ?
Non. K., c'est-à-dire l'Homme, est un zéro...
Partout, ça débloK...
Jean-Pierre Bonnel