Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
Oui, la littérature continue !
à quoi faire ?
à s'engager ? à faire rêver ? à faire comprendre la société ? la vie ? la mort ? le bonheur ?
Tout cela, sans doute. Mais on devient désabusé face au peu d'impact de la fiction et des genres littéraires face au cynisme mondial.
En effet, nos gouvernements, les pouvoirs occidentaux bellicistes, vivent de cynisme derrière leurs ray-ban de démocratie...
Il leur faut la guerre car ils produisent des armes et les lobbies qui les financent et conseillent vendent des armes, des drogues, des tabacs, des médicaments dangereux...
"C'est la guerre", mais ils sont heureux que le terrorisme les pousse à la guerre : sans guerre, avec une paix éternelle, finie l'industrie des armes ! Le désastre !
Oui, le terrorisme est complice de nos gouvernements et nous sommes, par notre silence et le désir de maintenir notre niveau de vie, complices des guerriers de tous bords !
Nous sommes responsables ! Nous nous taisons, nous ne nous révoltons pas, nous ne faisons pas la révolution, quand nous voyons nos présidents inviter les dictateurs à Paris (Kadhafi à l'Elysée avec Sarkozy), commercer avec eux (Hollande avec l'Arabie saoudite et le Quatar, dictatures cruelles qui soutiennent le foot parisien et le Barça de Catalogne, qui achètent des hôtels et immeubles à Paris, etc...)
Cynisme et terrorisme. Barbarie mondiale. Nous ne sommes ni Charlie ni Paris, mais pauvres citoyens irresponsables, mais responsables des malheurs et atrocités du monde...
JPB
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**18 novembre : littérature :
Redécouvrons le poète Paul Pugnaud
Sylvie Pugnaud, André Vinas et Serge Bonnery évoqueront la mémoire et l'oeuvre de Paul Pugnaud :
le mercredi 18 novembre, à 17h, à la Librairie Torcatis. Entrée libre et gratuite.
Originaire de Banyuls-sur-Mer où il est né en 1912, Paul Pugnaud a vécu toute sa vie à Lézignan-Corbières par le double effet d'un mariage avec une jeune fille du pays et l'exploitation d'une propriété viticole. Vigneron passionné et marin chevronné, homme de racines pourtant attiré par le grand large, la discrétion et la solitude lui tenaient lieu d'éthique de vie; les cahiers d'écolier dans lesquels chaque jour il couchait sa poésie d'exutoire salvateur.
Grand mais trop méconnu poète, salué par René Depestre ou Armand Lanoux, voici qu'André Vinas, un autre de ses pairs, vient de faire paraître aux Publications de l'Olivier une plaquette sur le maître de Belle-Isle, ce mas des Corbières qui le vit disparaître en 1995; plaquette enrichie de poèmes demeurés jusqu'ici dans les tiroirs. Précédée d'une préface de feu d'Armand Lanoux, cette trop brève étude se referme sur un hommage inédit de Pugnaud au grand Maillol, cet autre Banyulenc.
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- - - Le mercredi 18 novembre - Littérature
Le Président de la Région Languedoc-Roussillon,
Le Conseiller Régional délégué à la Maison de la Région de Perpignan,
et les membres du Conseil Régional,
ont le plaisir de vous convier à la présentation et dédicace des livres autour de François de Fossa
"François de Fossa, l'Exil d'un virtuose" de Nicole YRLE
et "Lettres à ma sœur Thérèse - Un portrait de François Paule de Fossa" par Magali RIEU
avec l'aimable participation musicale du guitariste J-Francisco ORTIZ
mercredi 18 Novembre à 18 h 30
Maison de la Région – 34, avenue du Général de Gaulle
Immeuble « Le Royal Roussillon » - Perpignan
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*** Jeudi à ELNE :
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Il est des territoires qui font rêver, non pas qu’on les prenne pour des pays de cocagne mais parce que leur existence constitue un défi à l’imagination. C'est, pour Patrick Viret, le cas de Saint-Pierre-et-Miquelon, archipel français d’Amérique du Nord, au Sud de l’île canadienne de Terre-Neuve. Il va s'y installer pendent six mois en quête de ce territoire et de ses habitants.
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* Le vendredi 20 novembre, le CORPS :
Du corps et des sociétés premières.
L'Amazonie péruvienne.
L'association Frontières,et André Roger,vous invitent à une conférence-débat,
le vendredi 20 novembre,à Villelongue de la Salanque,salle Jean-Pierre Francès,
(près de l'église)à 18h30; entrée libre
Pour les sociétés amazoniennes du Pérou,le corps n'a pas de forme propre, mais est considéré
depuis sa relation et sa communication avec les différentes créatures et leurs interactions
dans la forêt. Tout congénère est appréhendé sous les espèces de " l'humain", quelle que soit l'apparence (pour nous)
de son corps naturel :
pour un jaguar, un autre jaguar est un humain, tandis qu'un "humain", étant une proie pour lui, sera vu comme un pécari.
Ainsi conçue, l'humanité du corps n'appartient à aucune espèce en particulier.
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