Terreur, fascisme et "Nouvelle Histoire" - Pat Andrea, Jean Labellie, Steve Drevet, Claude Parent : photos REGARDS

Expos Jean Labellie (Prades) - La Nouvelle Histoire (Perpignan) - Revue REGARDS -

* PHOTO : REVUE REGARDS

Sortie du Regards Hors Série #8. A NOTER VERNISSAGE 

vendredi 20 novembre à 19h Médiathèque de St Estève, 4 rue de la Moselle

L’occasion de rencontrer Steve Drevet et Claude Parent

Consultable en ligne http://www.revue-regards.com 

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**Exposition Jean LABELLIE , à l'espace Martin-Vivès de Prades : vernissage des toiles du peintre d'EUS samedi 21 nov. 2015 à 11 heures 

- jusqu'au 24 décembre, de 14 à 18 h (entrée libre) rue du palais (ancienne prison)

En septembre 2013, après avoir visité son atelier, j'écrivais : 

      "Jean Labellie sur le chemin vertical d'EUS 

    Jean Labellie a trouvé l'itinéraire qui mène du réalisme (pays minéral, chemins pierreux faits de pavés) au mysticisme : verticalité du village, tour de galets de rivière, vitraux d'église, Eus sous la montagne du prieuré de Marcevol...

   Les strates de la vie vous mènent à l'expérience. On choisit ou pas ces périodes, ces moments de souffrance ou de joie, semblant presque dérisoires avec le recul de l'âge, quand seuls comptent le présent à jouir et l'avenir peu sûr à envisager, à organiser ou à craindre...

    Il y eut l'origine de la peinture avec ce premier tableau, le portrait du grand-père dans le Cantal, près d'Aurillac... L'influence, à vingt ans, de Villon, un des frères Duchamp : l'hôtel du parc, situé en face des Buttes-Chaumont, peint dans une chambre de bonne; la propriétaire était auvergnate : un autoportrait en noir et vert, très ressemblant, en 1939 : "J'étais maigre comme un clou !" 

    Il y eut, il y eut... Et le passé défile, résumé dans le grenier-atelier de la maison d'Eus : les années soixante ont donné naissance à des toiles gestuelles... A côté, celle-ci est datée "09.08" : peinte en août ou en 2008 ? Les gammes, les influences : le loup se construit en croquant tous les moutons qu'il peut... Une vue de Paris, rue Ménadier, aux Buttes : le figuratif est toujours à l'incipit de l'itinéraire !

    Le hasard, aussi !  … (suite, voir blog sept. 2013)

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LA NOUVELLE HISTOIRE : exposition collective : Pat Andrea, Simon Pasieka, Léopold Rabus…

du 17 octobre au 20 décembre 2015 (Tous les jours de 14h à 18h)

A cent mètres du centre du monde / Centre d'Art contemporain.

3, AVENUE DE GRANDE BRETAGNE 66000 PERPIGNAN

04 68 34 14 35

Tarif normal : 4 euros
Tarif réduit : 2 euros (étudiants de - de 27 ans et demandeurs d'emploi)
Gratuit pour les - de 18 ans

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* Sortie imminente du Regards # 16 Holidays.

A cette occasion, présentation du numéro et soirée festive. 

Date et lieu communiqués prochainement (clic j’aime sur le Facebook )

https://www.facebook.com/Revue-de-photographie-Regards-406422232793330/?fref=ts 

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* A VOIR   :  exposition collective , mobilier design, arts décoratifs, street art, photographie / XX ème & contemporain

(Ateliers Flown , Jean Ribière , Jean Prouvé, Charlotte Perriand, Ziane Forest, Bims, Pascal Bouillault ....)

19h > 22h.

8 rue Henri Stendhal - 66000 Perpignan (quartier gare)

entrée libre

www.lextension.info

www.clementcividino.com

Rappel :

Littérature et fascisme

Les jeunes nationalistes pro-Brasillach, se sont retrouvés à Elne dans une propriété privée.

Le week-end dernier, une trentaine de jeunes fachos se sont réunis à Elne dans une propriété de la zone industrielle, au grand dam du maire communiste qui, bien évidemment, n'était pas au courant. Drapeaux nazis, chants hitlériens et discours xénophobes, étaient au menu de cette scandaleuse rencontre.

« Le ventre est encore fécond d'où est sortie la bête immonde » écrivait en guise d'avertissement à l'Humanité, le dramaturge Allemand Bertold Brecht au lendemain de la 2ème guerre mondiale. Le nazisme a été militairement vaincu en 1945, mais les idées fascistes demeurent, elles regagnent même du terrain en ce début de 21ème siècle dans toute l'Europe. Elles s'enracinent dans la crise, le chômage, la misère, la corruption, les promesses non tenues, les inégalités. Mikis Théodorakis, compositeur, penseur et homme politique Grec, déclarait récemment « les marchés financiers vont ramener le fascisme en Europe ».

Ce n'est donc pas avec l'interdiction et la dissolution de quelques groupuscules fascistes, suite à l'horrible meurtre du jeune militant Clément Méric, qu'un gouvernement, surtout de gauche, sera quitte. C'est en changeant radicalement le quotidien des populations et le fonctionnement politique et économique de la société que l'on combattra l'ascension de l'extrême droite. Il n'y a aucune chance de réussir sans tourner le dos aux orientations dictées par la finance via la Banque Centrale Européenne, le Fond Monétaire International et la Commission Européenne.

Le danger de l'extrême droite

Au-delà de ce rassemblement intolérable de jeunes fachos, ce sont de vrais mouvements organisés, violents, qui travaillent sur le terrain et sur les réseaux sociaux, en France bien sûr, mais aussi en Hollande, dans les pays du nord de l'Europe, en Autriche, en Grèce. Mais il n'y a pas que cette extrême droite « radicale », comme s'il pouvait y en avoir une d'acceptable, qui est dangereuse. Celle qui peut se présenter aux élections un peu partout en Europe l'est tout autant, le FN en fait partie.

Chacun doit prendre ses responsabilités au regard du passé, du présent et surtout de l'avenir. La presse et les responsables des grands partis politiques, doivent arrêter de banaliser ou d'utiliser à des fins politiciennes (sur fond de mode électoral), au prétexte de liberté d'expression et de démocratie, les partis d'extrême droite. C'est un jeu dangereux qui peut mener loin, d'ailleurs il est déjà allé trop loin au vue des résultats obtenus par l'extrême droite en Europe. N'oublions pas que c'est aussi « la trahison des élites » qui a amené Hitler au pouvoir par les urnes. Dans notre pays, il y a des lois (Gayssot notamment) qui permettent de condamner la haine raciale, l'apologie du nazisme etc.

Le peuple a aussi sa responsabilité, celle de ne pas se laisser entraîner dans le première aventure venue sans conscience. Les mouvements fascistes, comme celui qui a organisé la sauterie brune à Elne sont connus des renseignements généraux, des forces de polices et de gendarmerie, des préfets donc du ministère de l'intérieur. Faut-il attendre pour les empêcher de nuire en s'appuyant bien sûr sur la loi républicaine en vigueur ? Faut-il attendre pour satisfaire aux aspirations sociales et en matière de formation des jeunes, pour qu'ils ne puissent être attirés par ces restes de la bête immonde, avant qu'il ne soit trop tard !

Enelji. (article du travailleur Catalan - 19 juillet 2013)