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Par leblogabonnel
Joseph E. Stiglitz
est un économiste américain né le 9 février 1943. Il a reçu en 2001 le « prix Nobel » d’économie, pour un travail commun avec George Akerlof et Michael Spence.
Dans La Grande Désillusion écrit en 2002, Stiglitz affirmait que le FMI faitsait passer l’intérêt de son « principal actionnaire», les USA, avant ceux des nations les moins favorisées qu’il a pourtant pour objectif de servir.
Stiglitz soutient que les politiques préconisées par le FMI ont souvent aggravé les problèmes dont il avait à s'occuper, entraînant des conséquences sociales dévastatrices et un accroissement de la pauvreté.
Le titre français de ce livre a été choisi dans la volonté de le présenter comme une réponse ironique à l'ouvrage La Grande Illusion d' Alain MINC.
* Je viens de lire Le triomphe de la cupidité * et on ne ressort pas indemne de cette longue traversée du cynisme décrit à chaque page !
"La fabrique de la crise" venue des USA, est causée par les taux d'intérêts faibles et les réglementations laxistes qui ont gonflé la bulle de l'immobilier (page 41).
"Quand la bulle a crevé, le choc a été amplifiéndu fait que les banques avaient fondé sur les prêts hupothécaires de nouveaux produits financiers complexes...
Pendant ces années dynamiques d'argent bon marché, Wall Street n'apas élaboré de bon produit hypothécaire...
Bref les marchés financiers n'avaient pas rempli leurs fonctios sociales essentielles : gérer le risque, bien orienter les capitaux et miobiliser l'épargne, en maintenant les coputs de transaction à un bas niveau..."
*Publié en français en 2010 (réédition en poche chez Actes-Sud, janvier 2011, 10,50 euros), Le Triomphe de la cupidité, de l'économiste américain effectue une analyse de la crise économique jusqu'à la bulle des supprimes, en 2008, aux États-Unis.
L'auteur propose ensuite des réponses alternatives à la crise et des solutions durables pour assainir le capitalisme financier.
Pour lui, la crise n'est pas uniquemant financière; il s'agit surtout de la faillite d'un système conjuguée à une crise morale.
-La conclusion est tournée vers un certain optimisme, si l'Homme arrive à se hisser hors du mur de l'argent, à se débarrasser de sa cupidité :
" Les caractères du mot chinois qui veut dire "crise signifient "danger" et "bonne occasion". Nous avons vu le danger. Saisirons-nous l'occasion de retrouver notre équilibre entre le marché et l'Etat, entre l'individuel et le collectif, entre l'homme et la nature, entre les iyens et les fins..?"
JPB
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