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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

Passions, souffrances : Yzieu à la Maternité d'Elne, Guerre d'Espagne avec Isabelle Alonso

Isabelle Alonso - Mairie d'Elne - Passions d'Espagne
Isabelle Alonso - Mairie d'Elne - Passions d'Espagne
Isabelle Alonso - Mairie d'Elne - Passions d'Espagne

Isabelle Alonso - Mairie d'Elne - Passions d'Espagne

Ce samedi 26 mars 2016 : 


Après la Passion du Christ, après les "souffrances" causées par les attentats inqualifiables, on peut se mettre au vert, au soleil du printemps, à la lumière de la neige pour les derniers jours de glisse…


On peut fermer les yeux, oublier quelques heures ce passé récent, profiter d'un fugace présent et rêver au bonheur improbable de l'avenir, tout en étant conscient que le pire est devant nous.

La fin, la cata, la mort : agir pour freiner, pour profiter, en égoïste, de la vie, de tenter de différer le chaos, mais …comme ce rocher est bien dur à faire rouler tout en haut du Canigou ..!


JPB




**ELNE - Maternité d'ELNE :


Exposition : La Colonie d’Izieu, mai 1943-avril 1944, le samedi 26 mars 2016 à 11h – Maternité Suisse d’Elne (Route de Bages)
Durée : du 26 mars au 08 juin 2016
La commune d’Elne accueille à la Maternité Suisse d’Elne – Château d’en Bardou l’exposition de la Maison d’Izieu – Mémorial des enfants juifs exterminés : “La Colonie d’Izieu, mai 1943-avril 1944”.
Cette exposition présente une série de photographies qui provient de plusieurs collections de particuliers ayant tous été à la colonie d’Izieu ou l’ayant côtoyée à des moments divers, entre 1943 et 1944.
Ces photographies ont été prises au cours de deux périodes :
- la plupart, à l’été 1943 par deux adolescents : Paul Niedermann et Henri Alexander, deux monitrices, les sœurs Renée et Paulette Pallarés et par Philippe Dehan, le cuisinier.
- le 26 mars 1944, douze jours avant la rafle, Marie-Louise Bouvier, nièce de la propriétaire de la ferme voisine, Mme Perticoz prend sept photos d’un petit groupe d’enfants.
Au fil des clichés s’exprime l’apparente insouciance de la vie quotidienne d’une colonie ordinaire : représentation théâtrale, jeux dans les prés, séances de pluches, toilette, lessive, distribution du courrier, etc.


Entre mai 1943 et avril 1944, la colonie accueille plus d’une centaine d’enfants, juifs pour la plupart. Ils sont originaires de différents pays d’Europe, Allemagne, Autriche, Belgique, Luxembourg, Hongrie, etc. Fuyant avec leurs familles les persécutions antisémites, ils ont souvent traversé l’Europe à la recherche d’un refuge. À Izieu, nombreux sont ceux qui ont perdu un parent, voire les deux et beaucoup arrivent séparés de leurs frères et sœurs.
La colonie se veut être un lieu de passage, certains enfants ne restent que quelques semaines ou quelques mois.
Le 6 avril 1944 sur ordre de Klaus Barbie, 44 enfants et 7 adultes présents à la colonie sont arrêtés. Internés à la prison de Montluc, ils sont transférés à Drancy d’où ils sont déportés. À l'exception de deux adolescents et de Miron Zlatin, fusillés à Reval (aujourd'hui Tallinn en Estonie), le groupe est déporté à Auschwitz. Seule Léa Feldblum, une éducatrice, en revient, tous les autres sont gazés dès leur arrivée.


***ISABELLE ALONSO A PERPIGNAN ET ARGELES SAMEDI 26 MARS POUR PRESENTER SON GRAND ROMAN ESPAGNOL « JE MOURRAI UNE AUTRE FOIS »


Fille de républicains espagnols, Isabelle Alonso présente à l’invitation du CML, son roman « Je mourrai une autre fois » (Editions Héloïse d’Ormesson) à Perpignan et au Mémorial du camp d’Argelès-sur-Mer. 


Isabelle Alonso est devenue française à l’âge de huit ans par naturalisation. Elle a publié une série d’essais, dont Et encore je m’retiens (1995), qu’elle a adapté pour le théâtre. Romancière, elle explore l’histoire familiale avec notamment L’Exil est mon pays (2006), Fille de rouge (2009) et Maman (2010).


« Je mourrai une autre fois » a pour toile de fond la Seconde République d'Espagne qui vient d’être proclamée en 1931, sous les yeux ébahis et confiants d'Angel Alcalà Llach, surnommé affectueusement Gelin, 7 ans. Bercé par les idéaux parentaux résolument libéraux, égalitaristes... et anticléricaux, Gelin croit corps et âme en cette "République-providence" qui sonne la fin de l'asphyxie sociale. D'ailleurs son père lui annonce solennellement : " Le peuple vient de gagner. Sans coup de feu. Proprement. C'est la fin de la misère, de l'injustice et de l'ignorance.
 " La vie est alors douce à Madrid. Le soir, les parents jouent aux échecs au son du gramola, le tout nouveau mange-disque. Pourtant, malgré ces années d'effervescence et de liesse, la montée du franquisme vient saper les espoirs de la famille. Un matin, Gelin, alors adolescent, s'engage dans la Résistance pour "botter le cul des fachas" et lutter contre la vermine phalangiste. Mais sur le champ de bataille, les nobles convictions du jeune homme sont vite piétinées par les réalités du terrain et les faibles moyens à disposition de l'armée républicaine. Dépouillé de ses illusions, Gelin n'aura plus que l'amitié de ses compagnons d'infortune et son amour inébranlable de la liberté pour ne pas sombrer. 


Sous les traits de Gelin, jeune idéaliste, témoin forcé d'un drame humain et politique que sa naïveté adolescente refusera jusqu'au bout d'accepter, Isabelle Alonso donne vie, avec tendresse et émotion, à un grand roman espagnol. Sous des allures de conte initiatique, « Je mourrai une autre fois » est avant tout le récit d'un monde fracassé par une guerre fratricide, d'un conflit que le reste de l'Europe, tourné vers l'Allemagne a préféré ignorer, et d'un peuple, qui s'est senti trahi par l'histoire.


Le programme : 
Le roman espagnol d'Isabelle Alonso présenté le 26 mars dans le département. 
A Perpignan. - De 11h à 12h30 à la Librairie Torcatis. Présentation et dédicace du roman espagnol « Je mourrai une autre fois ». Débat animé par André Bonet, Président du CML et Roger Coste. 
A Argelès-sur-Mer. -
 A partir de 17h30 au Mémorial du Camp d'Argelès-sur-Mer. Présentation et dédicace. Débat animé par André Bonet et Bernard Rieu, en partenariat avec la Ville d’Argelès-sur-Mer et l’association FFREEE (Fils et Filles de Républicains Espagnols et d'enfants de l'exode)

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