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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

Exotisme : fête des anémones - Ternanga/Bahia - Polémique : saccage des Pyrénées catalanes

tableau de Eva Czarniecka - Ternanga, Bahia, Brésil.
tableau de Eva Czarniecka - Ternanga, Bahia, Brésil.

tableau de Eva Czarniecka - Ternanga, Bahia, Brésil.

*Elne, 9 avril:

 

FETE DES ANEMONES : chez gilles (et Chantal) Roger <gilleshorticulteur@yahoo.fr>

 

(A ne pas manquer c'est féerique) 

 

Adresse : nous nous trouvons sur la d50  à Elne 

l'entrée du mas se trouve à droite à 400 m après le passage à niveau 

en venant de perpi  prendre la double voie qui va sur argelès - sortir à la N° 6  direction Elne et tout de suite après le rond point prendre la D50 (direction Bages )  , traverser le passage à nivveau et l'entrée 400 m + loin 

si GPS : taper ELNE  puis D50 

 

 

Le 9 avril 2016 aura lieu la fameuse fête des anémones dans le cadre magique d’un parterre de fleurs à faire faner les coquelicots peints par Claude Monet  en 1873. (culture ….cultures)

Et pour nous accompagner dans cette extraordinaire soirée, de surprenants musiciens, de retour d’une gigantesque tournée dans les Alpes, feront surement chavirer le cœur de quelques magnifiques anémoniènes.

 

Toujours avec la même formule sympathique, venez avec vos chers amis, quelques tonifiantes boissons et de délicieuses gourmandises.

Nous nous ferons un plaisir de vous accueillir avec un chaleureux et inventif cocktail.

 

Rendez-vous à 21h  pour la 34ème originale édition.

Faites passer cette symbio zique invitation

Auteur : Roger Gilles

Rédacteur en chef  Chantal Daniel

Eclairage  Jackie Fagède & Cathy Martin

Décors : l’appel d’offres est en cours   

 

Hôtesses d’accueil : Alex, Chris, Damien, Gilou, Tof

 

 

Contact:

Céline MARCADON

06 81 42 98 75

cmarcadon@gmail.com

- - -

 

EXOTISME / BRESIL :

 

Es teranga...al lado de Bahia    

///////////////////////

 

 

 

 

 

 

En terre "teranga"

le fleuve pleure la chanson

que jamais je n’écrirai

et le sable du corps-mémoire d'un jeudi
qui tremble dans la flamme sabrée de la mèche

 

la ville s’écoule à l’embouchure des couleurs
dans le secret des palétuviers
entre les spirales de l’oiseau-voyageur
et la danse rocailleuse du sertao


le silence s’enfonce rouge dans la nuit dénudée
et sa voix émerge de la rumeur de mer


me reviennent ces mélodie des ''cantors de cordels" 
nous les frémissions devant le lac de sel
avant de faire offrande aux dieux
et nous en aller sans nous retourner

il me reviennent ces visages multiples de gros cons
violant nos désirs...menottant jusqu’à nos mots

pillant l’oasis de l’âme 

espérant nous dessécher dans le désert des xiques-xiques 

me reviennent les souffles emmurés de nos murmures
l’immense rêve de chacun de tes sourires
lait de vie que chaque jour tu partageais
et ces fleurs de sucre qu’ensemble il fallait cueillir
avant que ne disparaisse la rosée dans l’échancrure du matin

me revient ce Brésil aux étoiles brûlées 

dans les neuf murmures d'un indicible matin

 

parce qu’en terre "teranga"

le Rio Vermelho dit mieux la chanson

 que jamais je ne saurais dire 

la flamme d'un corps qui tremble

 le sable-mémoire du samedi

tel nos rires qui s’éloignent de quelque midi

 

si seulement

si seulement je pouvais sans plus attendre

me glisser dans l’entrebâillement du minuit

regarder se disperser dans la soie sans limite

les miettes de mon être

et les cendres retourner au limon premier

si seulement je pouvais m'inscrire faiseur de rêves
et les peindre aux fils de l’arc-en-ciel
pour effacer toutes les sanglots du monde

si je pouvais ouvrir les portes océanes
et apaiser les tumultes avant même le fracas
si seulement je pouvais de mes mains
construire ce pont d’argile et de miel
qui défierait le temps déjà mort 
et les armes...toutes les armes

si je pouvais lancer appel a quelques dieux

qui jadis nous regardaient...

si je pouvais une à une soigner au safran vert

chaque meurtrissure
et te relever...rayon de solstice..
si seulement !

 

aurore après aurore le soleil se recrée

 diamant de toutes gouttes

dans la poussière ocre-rouge

que charrie le vent de mer 

vers la terre "teranga" .

Guy*più

 

107446948.jpg- - -

 

 

POLEMIQUE :



AVIS DE TEMPÊTE SUR LES PYRÉNÉES CATALANES


Par Antoine Glory, délégué MW pour le département des Pyrénées-Orientales


Sous l’appellation quelque peu présomptueuse et mystificatrice de "Consolidation des grands sites des Pyrénées catalanes" un projet irresponsable aux conséquences désastreuses est actuellement porté par les élus de la communauté de communes Capcir Haut-Conflent dans un périmètre situé au cœur du Parc naturel régional des Pyrénées Catalanes.


L’objectif affiché et proclamé est de sauver d’une faillite inéluctable en l’état une économie touristique orientée sur le tout ski et donc basée sur une seule ressource à leurs yeux digne d’intérêt, l’or blanc (essentiellement celui que l’on cultive aujourd’hui artificiellement). Donner naissance au "plus grand domaine skiable des Pyrénées", rentrer "dans le top 20 des stations françaises de sports d’hiver", en "créant le meilleur projet du point de vue clients" et "en rompant avec une approche insuffisamment business" : telle est la recette magique de la réussite économique concoctée par un bureau d’études parisien au chevet de nos stations pyrénéennes et méditerranéennes.


Comment y parvenir ?
Par la fusion des quatre stations de Font-Romeu, Bolquère Pyrénées 2000, Les Angles et Formiguères, via l’unification, l’extension et la liaison de leurs domaines skiables. Ces dernières mesures équivalent à une dénonciation flagrante de la charte du PNR adoptée deux ans plus tôt à l’unanimité par les mêmes élus.


A quel prix ?
Estimé à plus de 100 millions d’euros le dispositif préconisé repose sur la création de 45 km de pistes nouvelles, sur l’installation de 9 km de téléportés impliquant des travaux de terrassements, la pose de pylônes, de câbles aériens, l’implantation d’usines à neige, de canons et de canalisations pour l’enneigement artificiel, l’augmentation phénoménale de la pression sur la ressource hydrique avec des coûts prohibitifs...


Une pression croissante sur les espaces naturels sauvages
Cerise sur le gâteau : la mise en circulation d’un train à crémaillère (récupération du matériel hors d’âge de la Rhune 64 !) est proposée, en lieu et place de l’actuelle desserte routière, actuellement bien contrôlée par un service estival de navettes pour accéder au site des Bouillouses perché à 2000 m d’altitude. Cette proposition se présente faussement comme une alternative écologique, une illusion de "changer d’approche", sauf qu’elle constituera en réalité un accès supplémentaire, la route restant indispensable pour les usagers traditionnels : éleveurs, forestiers, hôteliers, pêcheurs... 
Cette desserte représentera au final un doublement de l’emprise des voies et une facilitation de l’accès au site naturel qui ne pourra conduire qu’à une surfréquentation de type consommation de masse.


Alors que les scénarios climatiques prévoient d’ici 2020 (4 ans !) une réduction de la hauteur de neige de 35% et de la durée d’enneigement de 25% sur les Pyrénées cette stratégie de fuite en avant constitue pour cet espace géographique de très haute qualité environnementale (PNR, site classé, Natura 2000, ZNIEFF, forêt patrimoine, ...) une menace écologique majeure avec la destruction ou la perturbation des derniers espaces naturels tant bien que mal sauvegardés de l’emprise déjà tentaculaire des domaines skiables.


Un cœur pour la montagne sauvage !

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D
Pas de coeur mais du trèfle !
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