Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
Hier jeudi 16/1 au théâtre, X.PY, président de la fac, JM.Pujol,maire et D.Pagès, adjointe à la culture (C) J.P.Bonnel - Vernissage à 100mètres.... - Beaux Arts de Sète
GRAU ne m'a pas répondu...
alors suis allé voir PUJOL au théâtre municipal universitaire
En effet, ma lettre n'a pas eu d'écho auprès de l'équipe du candidat-député (à part une co-listière qui a trop mon texte bon...) : l'article a été beaucoup lu et commenté sur les réseaux, mais n'est sans doute pas encore arrivé au local de Romain G...
Place de la République : le point G...
Celui-ci est sans doute conscient d'avoir placé à la tête de la révolte gitane un individu violent, irresponsable, menteur, dans un contexte mafieux.
Le candidat promet beaucoup, mais ensuite il faudra payer, et la pochette-surprise sera peut-être vide... De toute manière, avec la révolte anti-Macron, le candidat La Rép en Marche est déjà battu.
Il faudrait s'allier pour gagner, mais on dirait qu'ici, tout est fait pour conforter le pouvoir en place (le maure) grâce à la division des égos : ces candidats font le jeu de M.Pujol...
Et celui-ci le sait qui jubilait, hier soir sur la scène du théâtre à usage universitaire. Avec les travaux visibles dans les rues, avec toutes ces inaugurations, le maire tient la corde, il est dans l'actualité permanente et il montre ses réalisations, quand les autres rédigent des catalogues de propositions...
Donc il fut un bon acteur, le J.Marc habillé d'un costume bleu, au coeur de théâtre rouge, aux fauteuils écarlates, plus confortables qu'à l'Archipel, mais faut pas être un géant, sinon tu as les genoux dans le dos de la belle bourgeoise devant toi...
M.Pujol fut bon et sa directrice de cabinet, l'adorable Caroline Sirène, charmeuse et pleine d'humour, dans les coulisses avec moi...si près de moi, est un exemple de tolérance... Et si je basculais vers le nouveau régime pujolesque..? Ah, la trahison ! Et si je m'excusais à propos des horreurs que j'ai écrites sur l'intimité du maire...
Oui, excusez-moi, cher Jean-Marc, la liberté d'expression s'arrête là où commence la liberté intime de l'autre !!!
En tout cas, il fut bon, autant que le joyeux Xavier PY, qui se félicitait de cette ouverture culturelle aux étudiants. Le public, vieux et réac du centre-ville opinait du chef et de la perruque, tout comme mon voisin et néanmoins ami de Boîte-vaut pas un clou, intermédiaire de spectacle, souteneur de piteux humoristes, qui trouvait la scène présente supérieure à celles qu'il offre, chèrement, aux citoyens ...
Il avait mis son manteau rouge de Père Noël et son chapeau-melon, qui gênait la spectatrice derrière lui, et il a dû alors montrer son crâne lisse et vide...
Comment un ancien "socialiste" (à l'époque Amiel-Donat) peut devenir pujolesque, c'est-à-dire opportuniste, vous le saurez en restant fidèle à ce blog irrévérencieux...(il faut l'être car les médias sont de plus en plus conformistes et aux ordres des patrons milliardaires...)
Bref tout le monde était content et on avait l'impression que rien n'avait changé ici : le maître de cérémonie n'a pourtant pas dit qu'on avait perdu plus de cent places...que la ville, refusant de faire classer le théâtre comme monument historique, a dû payer les travaux (avec l'agglo, pas avec l'Etat comme cela avait été affiché sur la façade de façon mensongère...que la ville devait pendant 96 ans payer l'entretien et pas l'université...). Les spectateurs, fans du maire, ne savent rien de tout ça et ne veulent pas le savoir... Pourtant J.Bernard Mathon était présent et aurait pu leur dire la vérité... L'écolo A.Langevine était là aussi, mais toujours silencieuse, l'inconnue de la Région, comme l'ombre du maître de céans...
M.Pujol a déclaré avoir fait installer des structures pour les handicapés, alors que cela existait avant cette fausse "rénovation", et a dit encore que la salle Cocteau serait bientôt accessible, avec son bar, mais que le public resterait debout... Il a promis le lieu ouvert aux associations culturelles...Chiche, M. Le maire, on verra et merci, et bises à Caroline..
J.P.Bonnel.