Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
Panneaux pour street art. C'est moche, mais c'est l'art contemporain: le concept de beauté n'existe plus; seul compte le concept envisagé...
Les artsites nîmois dans l'arène. Action concrète, engagement. Quid des artistes et écrivains d'ici ?
On apprend, par la rumeur, non par la presse autorisée, que la maison Quinta, ancien commerce d'objets décoratifs, au pied du Castillet, est préemptée par la mairie pour un projet de circuit touristique, en raison de l'existence d'un tunnel entre le centre ville et la cathédrale…
Tourisme aveugle des taupes processionnaires… Le culturel, au sens large, englobant le patrimoine, la littérature, le spectacle vivant, les sciences humaines, la spiritualité, cède le pas aux activités lucratives et abêtissantes…
Dans cette optique à courte vue, on attend le projet de grand parc d'attractions à base "historique" dans la lignée de celui du Puy du Fou…
Alain Gélis artiste-peintre, créateur de l'infinitisme, propriétaire de la "Casa de Fossa", du nom du célèbre compositeur-guitariste (voir l'association des Amis de Fossa, parution prochaine d'une bande dessinée sur sa vie, concerts d'été programmés dans tout le département…) : silence de M. l'adjoint à la culture qui avance le prétexte du virus pour ne pas venir visiter la maison du quartier de la Révolution française : c'est pourtant un don de M. Gélis à la ville de Perpignan, mais non rien… on le fait attendre…L'ancien maire, déjà, venu surplace, avait promis avec chaleur : "ça vaut le coup!"
Rappelez-vous les promesses de M.Pujol : "réhabiliter le cloître de la caserne Mangin, au couvent des Dominicains (Changer la ville, 3 nov.2015)…"Je voudrais une culture un peu moins élitiste et l'amener dans es quartiers"…les collections de la Casa Païral seront présentées dans un bâtiment illustre de Perpi, comme la Casa Xanxo…création d'un biennale d'art contemporain (exit, comme son promoteur, Jordi Vidal) expositions patrimoniales : Cocteau à Perpi au musée Rigaud…mettre en marche l'Archipel des théâtres,…achever enfin le musée archéologique de Ruscino (un perpétuel scandale!)…(conseil municipal du 15 mai 2012)…On connaît la suite : rien de tout ça…
Aujourd'hui, après le beau programme annoncé par André Bonet pour le candidat Aliot, on s'achemine vers une nouvelle trahison des citoyens...
Peur de la pandémie…
Pourtant M. l'adjoint incite les artistes à sortir de leur atelier…A Nîmes, ils pénètrent dans l'arène ! Ici, il faudra investir la Loge et la mairie !
Pourtant André Bonet avait été présent au concert organisé à l'église Saint-Jacques, grâce à un accord entre les Amis de Fossa et la municipalité…
La pandémie est un bon alibi : on va annuler les fêtes littéraires, la Sant-Jordi au lieu de proposer aux écrivains des lieux, des places, pour montrer leurs livres…lire leurs textes…
A quand une maison des écrivains ? Un projet d'ensemble et cohérent pour la culture à Perpignan..?
Pas d'argent ? Le maire a été tenté de baisser la subvention au théâtre de l'Archipel… Il y eut le bon réflexe de M. Halimi : il va pas rester en poste longtemps cet intello ! Heureusement qu'il est religieux, ça va bien à Perpi la bigote…
On attend la vente du CAC W.Benjamin ? Encore du prêt-à-porter à Perpignan ! Argent sale d'une maffia italienne, calabraise..? On s'attend à tout ici après la pseudo-vente de l'Ecole des Beaux-Arts à des macédoniens en eaux troubles…
Où va la culture, en détruisant peu à peu les points névralgiques, en n'achetant pas les hôtels prestigieux (voir l'article sur l'hôtel du 17° siècle, rue des abreuvoirs, séjour de Sand et Chopin) : bien sûr, des caméras, des armes pour la police, c'est essentiel et ça rassure les petites gens, mais c'est inefficace car le ver est dans le fruit : violence et folie des hommes, appât du gain, commerce international de la drogue, fracture sociale, chômage…
JPB
Bon, c'est pas gai…Je laisse la parole à l'ami Caudeville, qui présente les projets positifs de la ville :
8 décembre 2020
Par ces temps de malheurs, qu'il est bon d'avoir de bonnes nouvelles, la culture à Perpignan va ressusciter en juillet 2021 ! Preuve en est, nos antennes ont capté une émission sous la forme de la vidéo de la conférence de presse de "Live au Campo". Avec à l'affiche de la dite conf: André Bonet, l'adjoint à la culture, Louis Aliot, le maire de Perpignan, David Garcia des "déferlantes"
https://www.lasemaineduroussillon.com/2019/09/04/apres-les-deferlantes-vivendi-rachete-live-au-campo/ et une représentante de la région Occitanie.
On n’est jamais trop prévoyant en matière de culture à Perpignan. Et il ne faudrait surtout pas qu'on croit, qu'elle soit oublier au prétexte du confinement et du COVID-19. Et puis, c'est aussi un message d'espoir aux artistes d'ici et de las-bas : tout n'est pas perdu (sauf le pain), quand Perpignan résiste ! http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/11/malgre-le-covid19-et-le-confinement-perpignan-reste-une-fete-introduction-a-l-oeuvre-de-e-hway-par-nicolas-caudeville.html
Du 20 au 27 juillet retrouvez le festival Live au Campo à Perpignan ! À l’affiche de cette édition 2021 :Beth Hart ,Kendji Girac, Ines Reg, Véronique Sanson, Alain Souchon.
Et bé, on ne se fout pas de nos gueules, on innove, on dégaine l'audace comme un sabre laser !
Dans une ambiance TV RDA recolonisée pour l'occasion, des gens au regard sans illusions derrière veulent vous vendre culture et enthousiasme dont ils n'ont pas d'échantillons sur eux.
À part nommer les artistes, et de rajouter que leur première partie sera assurée par des locaux de la Casa Musicale, on ne fait que parler de l'entreprise culturelle et ses déboires en mode condoléances.
La représentante de la région dans une sorte de joie hystérique et crispée (quid de l'absence du président de la commission culture Serge Regourd ?
http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/10/covid19/occitanie-quel-futur-pour-la-culture-en-region-la-reponse-du-president-du-president-de-la-commission-culture-serge-regourd-i) parle de tous les financements culturels de la région Occitanie dans les PO et en particulier l'investissement en subvention dans "Live au Campo". David Garcia, représentant de l'entreprise qui programme nous parle même de l'emplois généré par la "sécurité" du festival... Quand il ne concède pas que la moitié du programme est du réchauffé de l'année précédente, annulé pour raison de COVID-19.
Le même David Garcia signataire d'un appel d'avant deuxième tour, contre Louis Aliot, avec 49 autres membres du monde culturel et du divertissement :"Les acteurs culturels de Perpignan et d’ailleurs se battent pour des valeurs : la liberté d’expression, le droit à la subversion et à la lutte contre toute forme de sectarisme. Notre ville a besoin d’un monde culturel libre de penser, libre de créer, libre d’interpréter et de critiquer. La culture ce n’est pas une vision idéologique de l’histoire. L’art d’aujourd’hui est essentiel à notre expression culturelle, il est la seule forme d’art sans précédent. La culture c’est nous aussi. Le 28 juin 2020, ne permettons pas que cela change".https://www.lindependant.fr/2020/06/25/municipales-a-perpignan-mobilisation-du-monde-culturel-contre-louis-aliot,8949351.php
Comme quoi, le nouveau maire sait tendre l'autre joue quand il le faut...
Sur le programme en lui-même, c'est entre Radio Nostalgie et Chérie FN (heu FM). Bref en juillet 2021 , sortez vos boules à facettes et vos bob Pernod Ricard, c'est Live au Camping paradis : comme dans la chanson des VRP's, ambiance "mardis gras" assurée ! À vous faire regretter "Les Estivales" de Marie-Pierre Bauxhttp://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/article-festival-les-estivales-les-eclats-de-memoires-de-marie-pierre-baux-rafraichiront-ils-celles-de-121640498.html
Il n'y aura pas de paillettes dans nos vies!
A Nîmes, les artistes exposent leurs œuvres devant les arènes
Samedi 13 février, en fin de matinée, plusieurs dizaines d’artistes gardois ont investi le parvis des Arènes de Nîmes, et symboliquement déposé leurs œuvres au sol.
Organisée par le photographe Claude Corbier, épaulé notamment par Gérald Kapski et Philippe Lonzi, cette manifestation leur a permis de voir le soutien dont ils bénéficient: soutien des personnes prévenues de la manifestation et venues les soutenir, mais également soutien d’élus venus s’enquérir de leurs besoins, ou de la presse venue en nombre rendre compte de la manifestation.
Les artistes devraient recommencer dans un mois, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire d’ici là.
Les artistes devraient maintenant avoir un rendez-vous avec l’adjointe à la culture, Sophie Roulle, pour discuter d’actions possibles avec la Ville de Nîmes.