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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

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ORWELL et les Indépendantistes : polémique,L'Indépendant et Puigdemont -
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ORWELL et les Indépendantistes : polémique,L'Indépendant et Puigdemont -

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Hommage à la Catalogne et

 La Ferme des animaux,

 

de George Orwell »

Myriam Mas

 

 

Pour le samedi 6 mai, à 17h, salle Novelty (entrée libre),

la conférence de Myriam Mas, enseignante, auteur d'une thèse sur l'écrivain britannique George ORWELL,

 

qui s'est battu avec les Républicains durant la guerre civile espagnole et a écrit son fameux livre : "Hommage à la Catalogne".

 

 

« Au travers de ces quelques pages, je vais essayer de montrer en quoi "Hommage à la CATALOGNE, qui se présente comme un rapport minutieux de ce qu’Orwell vécut pendant six mois lorsqu’il s’engagea dans les milices du POUM, en Catalogne, va infuser les romans à venir.

Cette expérience, déterminante, sera le creuset d’une réflexion politique qui alimentera ses romans futurs,"1984", bien sûr, mais surtout "La ferme des animaux", livre paru en 1945. »

 

 

Quelle relation va-t-on faire entre ce témoignage journalistique et « La ferme des animaux », fable philosophique ?

 

(Ass. Walter Benjamin sans frontières - 06 31 69 09 32)

 

 

 

- - -   Polémique :

 

Que dirait George Orwell du journal « L’Indépendant » à Perpignan ?

 

Par  Le club de Mediapart du

 

 -TEXTE DE FRANÇOIS MEYLAN -

 

Tout au long de l’année, ce journal des Pyrénées-Orientales nous bassine avec la Catalogne du Nord; avec l’estelada; avec Carles Puigdemont qui serait un saint; avec des pseudos prisonniers politiques en Espagne etc et etc À croire que ce quotidien est le porte-parole des sécessionnistes catalans

 

Avec «L’Indépendant», le putschiste et fugitif Carles Puigdemont devient une star. La bannière révolutionnaire étoilée l’estelada - qui n’est dans les faits ni officielle ni reconnue par un seul des 195 États qui siègent aux Nations Unies - est régulièrement, à tort, imposée par le quotidien comme l’étendard des catalans. Toujours selon « L’indépendant », il y aurait des prisonniers politique en Espagne. Pays dans lequel, pourtant, les formations séparatistes évoluent en toute liberté. Elles sont même subventionnées par le gouvernement central, avec l’argent de tous les Espagnols. Alors qu’elles divisent et sapent la cohésion sociale.

 

Une situation difficilement imaginable si l’Espagne était vraiment le monstre qui enferme les gens pour délit d’opinion. Ce qui diffament quelques sécessionnistes et leurs acolytes étrangers. Qu’ils soient politiques ou académiques. Plus corsé encore, le journal qui nous occupe mentionne régulièrement la Catalogne Sud et la Catalogne Nord. Une vue de l’esprit, une fois de plus, qui ne s’appuie sur aucune légitimité. On se trouve aux antipodes du droit d’informer et du devoir de chercher la vérité. 
Le week-end dernier, par l’intermédiaire de son journaliste Jean-Michel Salvador, le journal nous apprenait que la Communauté de Valence fait partie de la Catalogne. 


Voir les photos des couvertures et les titres en annexés à ce billet. Est-ce que « L’Indépendant » souhaite ainsi réaliser, du moins sur le papier, le fantasme des valenciens et propagandistes Vincent Portal et Joan Foester ? Une autre vue de l’esprit ne reposant sur aucune réalité historique. Une invention du milieu des années 60... les «Pays catalans».


Soit une aire souverainiste qui s’étendrait de la Communauté de Valencia jusqu’au Roussillon inclus. Qui comprendrait le sud d’Aragon et les îles Baléares. Puigdemont ne manque pas une occasion de scander que le Roussillon c’est chez lui. Que la France l’occupe illégitimement. Notons aussi que la formation de gauche totalitaire au passé fasciste «Esquerra republicana de Catalunya » - connue sous l’acronyme ERC - est organisée en douze fédérations dont l’ensemble couvre les fantaisistes « Pays catalans ». Produit amère de l’imagination féconde de l’écrivain valencien Joan Fuster. Germe d’endoctrinement et de divisions. Les couvertures de page et les mots employés par « L’Indépendant » ont des conséquences. Entre autres, celle de marteler encore et encore les mêmes mensonges. Au bénéfice d’un courant sécessionniste, à la mode certes, mais qui ne représente ni l’ensemble des catalans ni les valeurs démocratiques habituellement adoptées sur notre continent. 


Qu’il n’en déplaise au journal de Perpignan, les sécessionnistes catalans même s’ils sont plus bruyants et plus remuants que les autres n’ont jamais représenté la majorité sociale en Catalogne. Il n’existe légalement ni Catalogne du Sud ni Catalogne du Nord. Mais une autonomie espagnole qui se nomme la Catalogne. Celle-ci comprend 7,5 millions d’habitants dont la majorité ne sont en rien séparatistes. Ils ont souffert une tentative de coup d’état. Avec le traumatisme de se retrouver expropriés et étrangers, du jour au lendemain, dans leur propre pays. Chaque fois que «L’Indépendant » assène ses fausses vérités, il insulte et il humilie des millions de familles catalanes. Toutes celles qui se reconnaissent pas dans les velléités sécessionnistes. 
Le budget de l’autonomie catalane est plus élevé que celui des treize régions françaises réunies. L’autonomie catalane dispose de plus de prérogatives qu’un canton suisse. Elle fait ce qu’elle veut de l’éducation. Ce qui n’est pas possible en Suisse. La Catalogne a son drapeau officiel depuis 1978. C’est la senyera. Dépositaire des riches héritages de la couronne d’Aragon et de la maison de Barcelone. La senyera a le mérite de représenter toute la population catalane. Contrairement à l’estelada révolutionnaire au passé communiste qui n’illustre que les sécessionnistes; le racisme; le suprémacisme; l’exclusion et la tentative de coup d’état de 2017.

Dans les médias - quatrième pouvoir essentiel à la formation d’une opinion libre - on distingue les journalistes, par vocation, qui connaissent et observent la Charte de déontologie de Münich. Celle-ci prescrit comme premier devoir la recherche de la vérité quelqu’en soit le prix à payer. Il y a les autoproclamés journalistes d’opinions, à la mode en ce moment. Dont la posture confortable permet de balayer d’un revers de main toute vérité autre que la leur. Il y a aussi le communiquant. Il est généralement mieux rémunéré que le journaliste. Et il y a le propagandiste. Qui sur l’autel du clientélisme ou sous l’influence d’avantages pécuniaires ou non va jusqu’à asséner de fausses vérités. Le financement des pages de publicités dans le but d’influer une Rédaction entre dans cette catégorie. 

Que dirait George Orwell de «L’Indépendant» de Perpignan ? 

 

 

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