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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

Abel BURGER à la galerie L'Isba, Perpignan - Débat : quels arguments face au RN ? - Médiathèque du Boulou : la Retirada -

M.Le Pen - L'Isba - Médiathèque du Boulou
M.Le Pen - L'Isba - Médiathèque du Boulou

M.Le Pen - L'Isba - Médiathèque du Boulou

Expo Abel BURGER à la galerie L'ISBA, ce jeudi : 

 

  

Nous sommes heureuses de renouer avec Abel 4 ans aprés sa première exposition à L'isba, qui souleva l'enthousiasme des visiteurs et des collectionneurs et de dévoiler ses œuvres récentes. En même temps nous vous proposons de découvrir les objets de Maison Maud, Maud est une jeune créatrice installée dans l'Aude qui fait des merveilles avec des matériaux vivants.

''SABRE''

Exposition du 2 au 17 juin

du jeudi au samedi de 16h à 20h et sur RV

L'isba, 19 Avenue des Palmiers Perpignan

lisba66@gmail.com

 

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A 35 ans, Abel Burger a déjà vécu de nombreuses vies, qui viennent aujourd’hui alimenter une création protéiforme. Pour atteindre une forme de lâcher-prise, il a fallu commencer par multiplier les expériences.

Abel Burger peint, dessine, écrit, découpe, colle… le tout avec une grande liberté et spontanéité. Mais tout cela, l’artiste ne peut le faire que parce qu’elle a au préalable beaucoup voyagé, rencontré, lu, expérimenté.

Chez cette jeune artiste installée depuis peu à Port-Vendres, la vie nourrit l’art qui à son tour essaie de restituer toutes les émotions que peut procurer une vie bien remplie.

Difficile de schématiser un travail qui est déjà aussi complexe que son parcours de vie, mais, à gros traits, on peut dire qu’elle crée des paysages abstraits, qui renvoient à l’enfance parfois, à des univers plus exotiques souvent, à des références plus livresques ou cinématographiques de temps à autre: l’artiste peut s’inspirer aussi bien de la mythologie grecque, des films de la Nouvelle Vague que des émotions que lui procure le chamanisme découvert en Amazonie. 

Ces grands écarts sont possibles tout simplement parce que Abel Burger est une adepte des changements brutaux de mode de vie: elle a vécu dans des espaces reculés du Canada, sans eau ni électricité, où elle a pu se plonger en toute concentration dans l’oeuvre de Bukowski… et passer à l’écriture, avant de s’installer à Paris pour travailler dans la communication. 

 

A d’autres moments, elle s’est immergée dans la culture grecque, ressortie ensuite dans certaines toiles. Et puis elle s’est installée dans la petite ville de Rachel au Nevada… pour aller à la rencontre des ovnis. Encore avant (ou après, peu importe !), ce fut un détour par l’ancien hôtel des Roches Noires où Marguerite Duras vécut, à Trouville.
“J’y suis restée quelques mois et cela m’a inspiré un roman qui est aujourd’hui à l’étude dans une maison d’édition”.

Sans oublier sa découverte du chamanisme en Amazonie: “J’ai été inspirée par ce que j’ai pu voir et expérimenter du chamanisme, ce qui se ressent dans mes tableaux: je recherche un lâcher-prise, mais qui soit source de création. Il ne s’agit pas de partir n’importe où, n’importe comment, mais de se laisser guider par des intuitions, des rêves, des images, des sentiments pour les creuser, et atteindre une certaine complétude. Ce n’est pas si évident. Au final, je ne peux transmettre que ce qui m’est accessible, par un biais ou par un autre. Ni plus ni moins”.

Ce n’est sans doute pas un hasard si Abel Burger a été marquée dans ses lectures par des textes de Carl Gustav Jung, “un auteur qui m'a permis de faire le lien entre mon mental (avec la psychanalyse) et mon esprit (avec le chamanisme)”.

Bref, à 35 ans, Abel Burger a vécu de quoi nourrir son oeuvre d’images et d’univers variés, qui ont peut-être pour point commun une recherche de la prise en compte de l’individu dans sa globalité.

Toutes les expériences, du moment qu’elles ont enrichi son parcours de vie, nourrissent sa création, quel que soit le biais utilisé. Pas de règles pré-établies. 

 

Quand elle a essayé de s’en imposer, ce fut un échec: “J’ai voulu structurer mon travail, j’ai réfléchi à une armature avant de m’engager, mais j’ai toujours été déçue du résultat, qui était artificiel et du coup sans émotion”. Aujourd’hui, elle procède différemment: faire ce qu’elle a envie, la nuit le jour, se concentrer sur les souvenirs, parcourir un livre, etc. Et passer de manière insensible à la création qui va se nourrir de ses moments de détente. De là sans doute une juxtaposition d’éléments disparates qui peuvent venir de l’enfance, des souvenirs, des lectures, ou de choses plus conceptuelles.

L’oeuvre en cours (écriture, peinture, collages, etc) commence à constituer un univers qui lui est propre: en matière picturale, une recherche de couleurs pour un fond abstrait mais doté de réelles profondeurs, un travail de gravure ou d’ajout au trait (bic, pastel gras, crayon, fusain, charbon), qui surligne les changements du couleur du fond ou qui, au contraire, superpose des dessins sans tenir compte des changements de couleurs déjà en place.
Parfois, mais parfois seulement, émergent des animaux, des crânes, des motifs géométriques ou des signes, lettres identifiées ou hiéroglyphes mystérieux. On s’y retrouve… ou pas, mais cela indiffère l’artiste qui n’a pas envie de rendre les oeuvres plus explicites pour autant.

 

Pas d’influence particulière d’autres plasticiens, même si son oeuvre peut évoquer par moment Basquiat. “Je ne vois guère qu’un peintre dont je me sens peut-être proche, c’est Jackson Pollock: à la fois pour son évolution vers l’abstraction et pour le petit quelque chose qui relève de la transe dans son exécution du dripping (le geste de jeter des taches de peinture sur la toile en secouant son pinceau comme un panier à salade, ndlr)”.

Abel Burger continue à chercher. Pour l’instant, elle montre encore ses oeuvres timidement, persuadée qu’elle n’en est qu’au début du chemin:
“Je m’approche progressivement de ce que je cherche. Comme je fais tout cela dans mon coin, cela prend du temps. Mais c’est la condition pour ne pas se laisser asphyxier par des influences extérieures”.

par
 
NICOLAS SARAZIN | Artmajeur Magazine
 

Débat :

face au RN,

des arguments moraux, historiques???

ou

répondre par des solutions concrètes ..? En démontant les propositions du parti de M.Le Pen...

En répondant aux Français (voir l'état de l'opinion : les sondages disent la montée de l'extr-droite...) 

"répondre aux défis du pays" (E. Macron)

Est-ce possible, car les gens veulent changer et essayer Marine, à présent, après avoir voté pour la gauche, la droite... Et sont déçus ou se sentent trahis par les uns et par les autres... (jpb)

 

 

 
Le Président n'a pas apprécié les mots choisis par la Première ministre visant le mouvement longtemps dirigé par Marine Le Pen. Le chef de l'État a appelé la patronne de Matignon à éviter "les jugements moraux".

Un recadrage en règle. Emmanuel Macron a désavoué Élisabeth Borne qui avait qualifié dimanche le Rassemblement national "d'héritier de Pétain", "avec une idéologie dangereuse".

Il faut éviter de combattre le parti désormais dirigé par Jordan Bardella avec "les mots des années 90" et des "jugements moraux", a jugé le chef de l'Etat lors du Conseil des ministres ce mardi matin, d'après des informations du Parisien, confirmées par BFMTV.

"Vous n'arriverez pas à faire croire à des millions de Français qui ont voté pour l'extrême droite que ce sont des fascistes", a encore tancé le locataire de Matignon.

*  "Un changement de nom ne change pas les idées"

La Première ministre s'en était prise dimanche sur Radio J au mouvement qui compte un groupe de 88 députés à l'Assemblée nationale dirigé par Marine Le Pen. La cheffe du gouvernement avait jugé la victoire du RN "possible" en 2027, tout en accusant Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise de faire "le jeu de l'extrême droite" et de concourir à la montée de la violence.

"Je ne crois pas du tout à la normalisation du Rassemblement national. Je pense qu'il ne faut pas banaliser ses idées, ses idées sont toujours les mêmes. Alors maintenant, le Rassemblement national y met les formes, mais je continue à penser que c'est une idéologie dangereuse", avait encore déclaré Élisabeth Borne.

"Je n'ai jamais entendu Marine Le Pen dénoncer ce qu'ont pu être les positions historiques de son parti et je pense qu'un changement de nom ne change pas les idées, les racines", avait ajouté la cheffe du gouvernement, qualifiant le RN d'"héritier de Pétain, absolument".

*Pour Bardella, des propos "mensongers et injurieux"

Ces propos avaient fait vivement réagir dans les rangs de l'extrême droite. Sur Twitter, Marine Le Pen avait dénoncé dans la foulée des propos "infâmes et indignes", "pas acceptables à l’égard du premier parti d’opposition, de ses députés, de ses milliers d’élus et des millions de Français qu’il représente".

Le président du parti Jordan Bardella avait regretté de son côté des "propos graves, mensongers et injurieux" qui "salissent les millions de Français qui votent pour le RN". "Élisabeth Borne est à la fois inculte, indigne et incapable", a encore étrillé le député RN Sébastien Chenu.

Les propos d'Emmanuel Macron à sa Première ministre sont dans la droite ligne de ceux que le chef de l'État avait déjà tenu en avril dernier. Pour lui, Marine Le Pen "arrivera (au pouvoir) si on ne sait pas répondre aux défis du pays et si on installe une habitude du mensonge ou du déni du réel".

Selon le président de la République, le "Front National" qu'il "continue à appeler comme tel" joue au "jeu du plus populiste et démagogue". Une tactique politique face à laquelle le chef de l’État entend répondre avec les "chantiers de la réindustrialisation, de l’écologie, de l’ordre et du combat pour nos services publics", afin de faire sortir les "gens du désespoir, de la misère et de la colère".

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