La chronique de Daniel CAPDET : c'est lundi ! - Le concept des toilettes sèches -

D. Capdet (à droite); à gauche, l'ancien correspondant de l'Indépendant à Vernet/Bains

Daniel Capdet...C'est lundi !

En avance... Mais je suis vieux maintenant... Alors, soit je me couche tôt, soit je ne me couche pas... Et dans les 2 cas j'oublie que j'ai une "connerie à envoyer". Et pour moi, oublier une connerie, c'est impensable, c'est un déshonneur !... J'ai une éthique... 

Alors j'anticipe... (Parce qu'il y en a une qui en a marre que je me lève à pas d'heure après minuit en sursaut pour m'entendre dire "Oh, putain, je n'ai pas envoyé ma connerie !" Et là je lis (j'entends... Il fait noir) dans son "pfffff" qu'elle pense que je n'ai plus besoin de l'envoyer.... Car elle, elle l'a reçue en direct !). 

J'avais décidé de me mettre en repos, mais nous ne sommes pas tout d'accord dans ma tête. (J'ai des amis (qu'ils disent) infirmiers qui ont renoncé à m'aider. (Qu'Allah, Dieu, Bouddha, King of England, Yvette, Pierre Dac et Robert Bidochon me pardonnent)... Les toubibs, eux, ces êtres fourbes et sécusociopathes n'ont même pas essayé. Mais je m'en souviendrai quand je serai président). Alors (dedans ma tête), il y en a qui bossent quand même et sauf à arriver à une situation de blocage avec moi-même, je laisse donc ceux qui le veulent, s'exprimer. Donc : 

En préambule, le feuilleton affichal : 

          - L'affiche indigne des miracles vernetois a été re-posée dimanche 23 au soir (en QR code pour déstabiliser l'adversaire)

          - Arrachée mercredi 26 au soir (J'en déduis que l'inquisition sait lire les QR codes mais ne sort que les mercredis soir). Record mini de 3 jours égalé.

          - Re-posée par Pioc dès jeudi 27 au matin à la première heure. (L'inquisition doit certainement se questionner : "Mais comment se fait-il que qu'est-ce que dès que j'arrache ça revient-t-il donc qu'est-ce que donc outre quoi que ?" 

          A l'heure ou j'écris ceci... (30 au soir) elle tient toujours.

          Pioc a un projet en cours d'affiche explicite (non QR-code) inarrachable. A suivre. 

Allez, hop... Aux toilettes en pièce jointe avec l'académie de Vernet.

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Lundi 31 juillet 2023 - Chroniques impubliées – Daniel Capdet

Le concept des toilettes sèches

A Vernet, conséquemment à la période de sécheresse qui alarma la population, le concept des toilettes sèches a fait florès. Et depuis longtemps que nous n'en avions pas entendu parler, l'académie-intellectuelle-de-la-place-de-la-République-du-petit-matin- de-vernet-les-Bains-de-9h-à-10h s'est penchée sur le problème, donc sur ses enjeux et ses perspectives. Attention... C'est du
lourd !

Les personnages :
Pipistrelle (un message caché)... ; le Coiffeur pour drames (un historique un peu lourd)... ; James-bond 0.07 (des secrets à foison)... ; le commandant Couche-tôt (des suspens à couper le souffle)... ; le délinquant routier ancien tenancier de maison close alias Mr Claude (le poids de la conscience)... ; le Roi du siphon, dealer de joints de tous diamètres (le poids de l'inconscience)...; et parfois Didji-l'embrouille-qu'il-vaut-mieux-être-copain-avec-lui (le poids des biceps).... Les décors sont naturels et les costumes... hélas aussi !

Décor : La terrasse du bar « le camps d'Eunaze » (voir les éditions précédentes.) Vernet. Vers 8h62 un vendremardiche au matin.

« Mais quelle idée ?... Des toilettes sèches !!! Pfff ! » déclare Pipistrelle... au Coiffeur dramatique..., et il rajoute : « Comment tu veux tirer la chasse si elle est sèche ? »
Le Coiffeur dramaturge... n'a pas le temps de répondre mais : « Ah parce que toi t'as jamais tiré à la chasse qu'en zone humide peut-être ? » rétorque le commandant Couche-tôt... qui en connaît un rayon en zones humides (spécialiste mondial en temps de peix des écrevisses géantes quand même !... Respect !).

L'ancien tenancier de maison close, monsieur Claude... esquisse un sourire en coin, sûr de lui : « Pipistrelle ?... Il n'a jamais tiré!!! Ah!Ah!»
Le Coiffeur pour drames... : « En tous cas, avec Pipistrelle... on est sûr que c'est pas ''tiré par les cheveux'' »... (Note du rédacteur : Pipistrelle... parce que le chauve sourit !!! Ah ouais ils sont forts nos académiciens !)

Rire général bien sûr qui se propage jusqu'aux tables voisines. (Vides certes, mais ce n'est pas une raison!)

James Bond 0.07... : « Vous pouvey m'espliquey ? ». Pipistrelle... : « Si che veux ! ». Re-rires. (Ils sont vraiment très forts !)

Voilà ! Vernet au petit matin. C'est comme dans ce petit village gaulois où tout le monde s'engueule d'autant plus qu'ils s'aiment fort sans oser se le dire. C'est, comme un peu... (rêvons !) ''d'intelligence, d'esprit, de répliques, de finesse, de goût...'' C'est en fait ce qui manque à la plupart d'entre nous : L'échange et la joie, le bonheur simple d'être ensemble...

Mais trêve de philosophie, Didji l'embrouille... s'approche, une main dans chacune de ses 8 poches et, de très « bonne humeur », lance un joyeux : « Ouais !... Humph... Salut !... Ompf ! »
Le roi du siphon..., sourire chti aux marges des yeux : : « Chalut copain. Commint qu'ti vas ben ? ».

Didji... sourire catalan en coin, en marge du sérieux : « Què em diu aquest ? No em fotis l'olla ? No pot parlar francès ? » James Bond 0.07... : « Vous n'alley pas vous disputey ! Vous disey leu mêmeuh chôzeuh : Bonjouuuhh'r ! »

Didji... (l'air fâché auquel personne ne croit sauf ceux qui ont vraiment cru à sa mauvaise humeur d'entrée en scène): « Jo sé, de què et mengles l'anglès ? Com ens parlem no és cosa teva ! (Je sais ! De quoi tu te mèles l'anglish ! Ça te regarde comment on se parle ?) »
Siphon ... (l'air offusqué auquel personne ne croit sauf ceux qui ont goûté à un de ses joints en caoutchouc) : « Ch'est quo, j' sai. D'quoé t'emmêl' l'anglais ? Cha t'regardes commint qu'on s'parle ? »

Un clin d'oeil didji-siphonesque ou réciproquement siphono-didjitesticuloforme... puis :
Didji... au roi du siphon percé dont on fait des flûtes à joints d'étoupe... : « Què vols beure, tu, el ximpler ? » Siphon : « Un chtit café, s'te plaît, avuc un brin d'boutéle ed lait »
Le commandant Couche-tôt... à James Bond 0.07... : « T'inquiète pas, ils vont se ré-engueuler dans 5 minutes »

Un silence, une pause intellectuelle, une virgule philosophique puis le Coiffeur dramophile : « On disait quoi ? » Pipistrelle : « La chasse sèche ».
Monsieur Claude : « Ah ouais ! Mais on s'en fout non ? »

Alors dans un ensemble métronomique, cosmique, ésotérique, magnifique et mirifique : « Oh ! Christoufle, tu le cueilles ce café ou quoi ? » (Variantes entendues mais à l'unisson : « Oh ! Cristufla, colliràs aquest cafè o què ? », « Oh ! Crichtouflo, tu le récoltes ch' café ou quo ? », « Oh ! Chrystoufeul , tiou lwe keuylle this coffe or what ? »)

Et pendant ce temps là... Vous... Vous vous demandiez quoi faire... Et surtout, avec qui !!!

Mais allez au bistrot !!! (On y donne... On y trouve... De l'amitié pour le prix d'un simple café ! Même pas obligé d'être alcoolo ! Et même alors ? La fraternité est sans frontière.)

Daniel Capdet

PS : Comme quoi un concept merdique de départ (C'est le cas de le dire... par exemple « les toilettes sèches ») peut amener à l'amour universel si on y réfléchit un tantinet... Mais un tantinet quand même !... Nonobstant !...