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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

DALI chez FREUD, par Stephan ZWEIG - Clémence Boulouque

DALI chez FREUD, par Stephan ZWEIG - Clémence Boulouque

DALI chez FREUD, par Stephan ZWEIG

 

 

la romancière Clémence Boulouque met en scène une (vraie) rencontre entre Sigmund FreudSalvador Dalí et Stefan Zweig : elle s'est déroulée chez le célèbre psychanalyste une après-midi de juillet 1938, alors que Freud est en exil à Londres et Zweig a fui l'Autriche.

 

Elle donne à cette rencontre une tournure romanesque et savoureuse, grâce aux dialogues et aux portraits qu'elle brosse de chacun.

 

Le lecteur s’interroge : où la part de fiction et celle de réalité ; peu importe car le romancier retransforme l’événement : il est Dieu dans son œuvre…

 

Le contexte et la scène, c'est Londres, en juillet 1938. On rencontre Freud au soir de sa vie,  malentendant et refusant d'avoir à dévoiler cette infirmité (il a un cancer de la mâchoire); il a 82 ans et mourra l'année suivante, en septembre 1939, dans la capitale anglaise.

 

Le plus jeune et le plus truculent des invités est sans conteste Dali : il a 33 ans, est déjà célèbre et incontrôlable. Il s'est déplacé avec Gala et avec son agent Edward James.

 

       Dali est à l’origine de cette rencontre ; en effet, il est fasciné par le père de la psychanalyse et, surtout, il veut lui montrer l'un de ses tableaux. Anna, la fille de Freud, est la maîtresse de maison et veille à la santé de son père. On entre dans la maison de Primrose Hill, nichée dans le nord de Londres, comme on entre en intimité.

 

Dali assure la traduction et s'impose comme la vedette de ces échanges.

 

La « scène » où il montre son tableau à Freud est hilarante.

Zweig raconte : « je me fis accompagner par Dali, à mon sens le plus doué des peintres de la nouvelle génération, qui vouait à Freud une immense vénération ; pendant que je parlais avec celui-ci, Dali dessina un croquis. Je n’ai jamais osé le montrer çà Freud car Dali avec sa clairvoyance avait déjà figuré la mort qui était en lui… »

 

*Lire : Stefan Zweig : Le monde d’hier (1943), où l’on trouve le récit de cette rencontre.

 

Et aussi dans
Le sentiment des crépuscules, de Clémence Boulouque: à Londres avec Dali et Freud – édition R. Laffont (2024)

 

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F
Merci pour cet article ! Fan de Dali, je suis conquis !!
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