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Littérature - Aventures
Converti à l'Islam, Henry a des amitiés communistes (Vaillant-Couturier) et fascistes (Croix-de-feu - Mussolini)
L’incroyable Henry
de MONFREID
Lecture de la biographie de Daniel Grandclément (Grasset, 1998, nouvelle édition)
73 romans : 73 vies, mais chaque vie de l’aventurier est plus riche qu’une fiction et il lui a suffi de raconter le cours de ses jours pour faire littérature…
De Leucate à Djibouti, de Saint-Clément en Egypte…le journaliste et navigateur Granclément a fait là un travail de romain…
Je regroupe d’abord les passages concernant le local : l’Aude, les Pyrénées-orientales, Perpignan.
Arts : Page 40. Maillol – p. 42, 43 : tableaux de Georges-Daniel – Gauguin chez les Monfreid à Paris – évoqué p. 250 – Amélie, sa mère à Carcassonne (p. 28)
Henry se marie à Vernet/Bains p139 – le couple à Port-Vendres, p. 141 - le fils Lucien - son épouse Armgart reste seule à P.V. avec leur fille Gisèle - injuriée fin 1914, en raison de la guerre et de son origine allemande…Henry retourne à Port-Vendres (p.172 et p. 238 : en 1923 – Armgart achète une maison à Neuilly alors qu’elle voulait acheter le Fort Saint-Elme de Collioure…
Son père Georges-Daniel meurt à Saint-Clément (p. 309).
Villa Amélie vers 1900 -
Littérature : ami de J. Kessel (p. 300), de Teillard de Chardin et de Vaillant-Couturier, responsable communiste (p. 272) – amitié avec Henri Breuil, spécialiste de la préhistoire (p. 277) – Henry publie ses Mémoires (p. 306).
Les aspects « noirs » de sa vie :
-autour de Djibouti : commerce d’esclaves ( ?) – Commerce de perles (p. 149…) – Franc-Maçon (p. 142), il devient musulman (pour des activités facilitées ?) : est circoncis (p. 156).
En prison (p. 165…) : interventions de Victor-Dalbiez, de Doumergue (franc-maçon) – doit se rendre au front, à Marseille (p. 169), mais réformé (il rencontre le ministre des colonies)
Commerces de drogues, en Grèce (p. 174) – cultive le chanvre à Corneilla de Conflent !)
Au Harras : commerce d’esclaves (lui, non ?) : p. 230…
-nombreuses infidélités (p.327…) –
Fictions ou réalités ? Sa vie est un roman –
Henry tue un homme (p. 252- : 5 mois de prison – chassé d’Éthiopie (p. 313 )
A la fin de sa vie, il admire Mussolini (p. 318).
jpb
Villa Amélie, la maison natale à La Franqui
La Franqui, le 14/11/1879 – Ingrandes, le 13/12/1974
Henry de Monfreid, né à La Franqui, commune de Leucate (Aude) le 14 novembre 1879, et mort le 13 décembre 1974 à Ingrandes (Indre), était un aventurier et écrivain français.
Henry de Monfreid était le fils de George-Daniel de Monfreid, peintre et graveur. En 1913, il se marie avec une Allemande, Armgart Freudenfeld, dont il aura trois enfants.
Elle aura une grande influence sur son œuvre d'écrivain.
Il tira de ses aventures dans la mer Rouge, les eaux littorales de la Corne de l'Afrique et le détroit de Bab-el-Mandeb des romans et nouvelles.
Il part en 1911 à Djibouti, alors possession française, faire le négoce du café et de peaux. Il construit lui-même ses boutres, dont le plus célèbre, l'Altaïr, et fréquente les côtes de la mer Rouge. Sa connaissance des mouillages et des ports en fait une source de renseignements utile à la France pendant la Première Guerre mondiale. Il rejoindra plus tard l'organisation des Croix-de-feu.
Il entame ensuite une vie de contrebandier, se convertit à l'islam en 1914. Il vit de différents trafics, perles, armes, haschisch, et même morphine qu'il revend aux riches Égyptiens, ce qui lui vaut plusieurs séjours en prison. Il se base à Obock : sa maison est près du rivage, ce qui permet à sa femme de disposer des lumières sur la terrasse si la vedette des garde-côtes est à l'affut... Puis, il se fixe en Éthiopie : il a fait assez de bénéfices pour acheter une minoterie et construire une centrale électrique dans sa ville de résidence.
Kessel lui conseille d'écrire ses aventures. Ses romans remportent un franc succès dans les années 1930. Il est également correspondant de presse.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert les Italiens, notamment pendant leur conquête de l'Éthiopie en 1935.
Proche conseiller du général Graziani, Henry de Monfreid avait tout fait pour rencontrer le Duce Mussolini pour pouvoir se joindre aux troupes italiennes. Il a participé à quelques missions aériennes italiennes sur les territoires éthiopiens et a failli être blessé en vol (Les Guerriers de L'Ogaden, 1935).
Après s'être réinstallé en Éthiopie, et suite à la débâcle de l'armée du Duce, il est capturé par les Britanniques, il est déporté au Kenya. Libéré, il vit de chasse et de pêche sur les pentes du Mont Kenya.
Il retourne en France en 1947 et s'installe dans une grande maison à Ingrandes, où il peint, joue du piano, et surtout écrit.
Henry de Monfreid a bourlingué un peu partout. Navigateur, trafiquant de drogue, commerçant d'articles en tous genres, il passe en Mer rouge, dans l’océan Indien, on le retrouve en Afrique… De ses pérégrinations, il en tire des livres. Qui sont plus que des récits d'aventures. Encouragé par Joseph Kessel, un maître en la matière, il décrit ses épopées, bien sûr, mais va au-delà.
« On avait tendance jusqu'à aujourd'hui à le caricaturer et quelques fois méchamment, en écrivain aventurier. Mais en réalité, quand on regarde sa trajectoire, ce qui finalement domine chez lui, c'est l’artiste » souligne son petit-fils Guillaume de Monfreid rajoutant : « Il a été le plus mauvais contrebandier du monde ».
…
La vie d'Henry de Monfreid a commencé en 1879 dans l'Aude, à Leucate, précisément à La Franqui. Naître au bord d'une plage venteuse l'a poussé vers le large. Mais il conservera un profond attachement à sa plage encore sauvage, où il fera construire «la boîte à sel», une petite maison de bois toute simple où il passa les étés après son retour en France, à partir de 1947.
Il en a fait une aquarelle qui vient d'entrer dans la collection de la ville… En plus d'objets acquis au fil des ans (son buste en bronze, deux lettres manuscrites, des photos, une médaille à son effigie de la Monnaie de Paris), la ville audoise présente depuis quelques années dix aquarelles d'Henry de Monfreid et un ensemble de livres, dont la première édition de «L'envers de l'aventure».
Espace Monfreid, Port-Leucate, ouvert tlj 9h-13h et 14h-18h. Entrée gratuite.
*En juin 2009, le bâtiment de la mairie annexe s'est ainsi transformé en espace Henry-de-Monfreid. L'avenue Jean-et-Henri-Sarrail, en hommage au pilote et son fils ; l'avenue Louis-Charles-Pinet-de-Gaulade, en hommage au peintre sculpteur, ou encore l'école André-Héléna, baptisée récemment en hommage à l'écrivain leucatois, père fondateur du roman noir… sont autant de signes que Leucate ne perd pas sa mémoire, Leucate ne perd pas son âme !
La famille :
Parents
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Union(s) et enfant(s)
Fratrie
Demi-frères et demi-sœurs
Du côté de Henry Abd el Haï DE MONFREID, Flibustier , Aventurier , Écrivain , Journaliste , né le 14 novembre 1879 (vendredi) - LEUCATE 11, décédé le 12 décembre 1974 (jeudi) - INGRANDES 36 à l'âge de 95 ans |
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Grands parents paternels, oncles et tantes
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Auteur de cet arbre : Alain GARRIC (garric)
''Essai de Généalogie'', par Alain GARRIC
«Des Ascendants de ma Famille, Leurs Descendants...et, plusieurs Ascendants de Leurs Collatéraux».
Meilleures salutations,