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Débat - municipales 2026
Débat :
un tramway à Perpignan..?
OSEZ EUZET !!!
Ce projet circule depuis cinquante ans; chaque candidat (Alduy, Codognès, Pujol, Aliot) le reprend à son compte, mais rien ne se passe.
Pour Perpignan, les boulevards semblent trop étroits (à Montpellier, ils sont larges et c'est formidable de marcher dans le grand centre piétonnier !) et, pour la ligne Perpignan-Canet, il faudrait faire une nouvelle saignée dans les vignes, exproprier...ça peut durer longtemps ! JPB
Perpignan et ses écrivains L. Codet, L. Massé, C. Simon
La majorité des Perpignanais ne connaissent pas Louis Codet : cet écrivain du début du XX° siècle naquit pourtant rue de la cloche d'or et ses romans, publiés par les éditions Gallimard, mériteraient une réédition.
De même, le grand public ignore l'œuvre importante de Ludovic Massé, qui vécut à Perpignan, rue Vauban et faillit obtenir, avec son grand roman Le Refus, le prix Goncourt : il fut concurrencé par l'aura d'André Malraux, dont le roman, La Condition humaine, fut couronné par le prestigieux jury parisien...
Celui qui a célébré le plus la ville de Perpignan est sans nul doute Claude Simon, né en 1913. Ce prix Nobel de littérature (en 1985), bien que né à Tananarive, à Madagascar, a passé une grande partie de sa jeunesse dans la cité catalane, rue de la Cloche d'Or, dans la belle demeure où naquit Louis Codet.
Claude Simon était catalan par sa mère, dont c'était, dans cette rue, la maison familiale. C. Simon résida pourtant ensuite dans sa maison de Salses, située place de l'église; il partageait son temps entre Paris et le bourg de la "porte des Catalans", où il venait se ressourcer et vint même se marier, en 1978, avec Réa, sa compagne de longue date.
C'est pourtant Perpignan qui est décrite, sans jamais être citée, dans de nombreux romans, comme Le Vent, ou L'Acacia paru en 1989, aux éditions de Minuit), à lire pour une étonnante description de la gare. Un autre roman attachant, faisant revivre Le Tramway, (écrit par Michel Perpigna) de Perpignan, reliant la ville et la plage de Canet, est paru en 2001 : de façon nostalgique et poétique, il évoque le Perpignan des années 1950, quand les habitants d'ici savaient encore faire la fête...
...JPB (2018)
-ETES-VOUS TRAM, TRAIN OU VOITURE ? - UN TRAM POUR PERPIGNAN ? SONDAGE, DÉBAT, À VOUS DE RÉPONDRE ! (blog à Bonnel - 3 DÉCEMBRE 2018)
Réponse de Philippe Latger : Perpignan : le retour du tram.
Je soutiendrai sur ce point à 100 %, et au moins sur ce seul point, tout candidat aux Municipales de Perpignan, quel qu'il soit, sortant ou challenger, qui intégrera à son programme le financement et l'investissement compris et consentis pour une restauration du tramway à Perpignan, sur les deux lignes stratégiques : Nord / Sud ( Aéroport - Hôpital / campus Université) et Est / Ouest (Canet-Plage / Gare SNCF - Marché St-Charles).
La question de l'automobile est plus que jamais d'actualité semble-t-il, et avec elle celle de la mobilité de nos concitoyens des zones périurbaines. Elle se coordonne bien sûr avec les questions de pouvoir d'achat, de stationnement en centre-ville, celles de reconquête du centre historique, des infrastructures de mobilité (accessibilité aéroport / gare) y compris pour le tourisme, et la croix centrale de ces deux lignes de tram doit être pensée comme le point de départ de l'ensemble du réseau de transports en commun dans l'agglomération qui sera adapté et synchronisé, pour un maillage efficace et une fluidité optimale.
(Une ligne façon " circle " par exemple, de bus ou de tram, peut être prévue sur les seuls boulevards, sans parler des connexions aux terminus des deux lignes, complémentaires des services existants - noeud stratégique de la gare routière : bus à 1 euro du Département notamment - qui devront naturellement être opérationnelles).
Le pont Joffre sur la Têt est large précisément à cet effet parce qu'ayant été prévu pour la cohabitation de tous les moyens de transport, tramway compris, l'ancienne route de Canet ne pose aucun obstacle à la restauration de la ligne, bref, il s'agit de comprendre que le jeu en vaut la chandelle. Economies d'essence, de stationnement, de contraventions, et de temps, possibles si l'on permet une liberté de mouvement et une émancipation du tout voiture, avec des horaires réguliers, tenus, y compris le soir et le week-end. (Diablos, on peut aussi raccorder les centres commerciaux de la Porte d'Espagne au Sud et du Polygone Nord si cela peut convaincre).
Comble du luxe, cela répond à la fois aux enjeux sociaux et économiques, tout en étant éco-responsable. Alors pourquoi s'en priver ?
-En 2020 :
PERPIGNAN ET PERPITRAM : LE TRAMWAY NOMMÉ DÉSIR DU MAIRE :
M.Pujol maintient son projet de tramway à Perpignan, il l’a encore redit lors du débat de mercredi dernier, face à L.Aliot qui est opposé : trop cher, pas d’avenues assez grandes, utilisons les bus actuels…pour la pollution on verra plus tard…
Le train n’a pas bonne presse et le train nommé désir est abandonné (1)… Pourtant c’est envisagé dans le budget de l’agglo (2) et même des opposants, comme C. Forgues de la liste L’Alternative, se déclarent favorables (3). C’est dans le cas du maire sortant que ça coince (D. Mach) et bien sûr à la droite radicale…
Et puis des mauvaises nouvelles concernant le train, il y en a plein : La CGT cheminots assure que 33 wagons frigorifiques du train des primeurs, à l’arrêt depuis juillet dernier, pourraient partir « à la destruction » dans les prochains jours. JPB
http://leblogabonnel.unblog.fr › 2020/06/19 › perpigna...)
*Historique : le feuilleton du tramway
A Perpignan, Louis Alliot, tête de liste du Front national, va encore plus loin : « Nous mettrons fin aux couloirs de bus qui restreignent la capacité des stationnements latéraux. »
-En 2020 : Municipales à Perpignan : un tramway à 180 millions
Publié le 05/02/2020 © L’Indépendant
…Mesure phare du programme du maire-candidat LR Jean-Marc Pujol, la construction d'une première ligne de tramway à Perpignan n'aura pas un coût neutre pour Perpignan.
Selon nos informations, deux hypothèses se posent pour le moment. Soit un investissement de 130 millions d'euros amortissable sur 25 ans pour une ligne d'une voie, soit un investissement de 180 millions pour une double voie là aussi amortissable sur 25 ans. C'est cette deuxième option que semble privilégier l'élu indiquant "que l'emprise foncière d'une voie de tramway est inférieure à celle d'un bus".
Pour porter ces financements, Jean-Marc Pujol pense pouvoir récupérer au moins 15 % de subventions de partenaires publics (Région, Etat, Europe) portant la facture pour Perpignan et son agglomération à 120 millions d'euros.
À noter que les pistes envisagées aujourd'hui privilégient un trajet nord-sud, "avec des stations à la gare de Perpignan et au centre-ville mais pas à Canet-en-Roussillon comme on a pu l'entendre ici ou là".
Interrogé sur la situation économique de la Ville et de l'agglomération afin de rendre cet investissement possible, Jean-Marc Pujol confirme que les collectivités qu'il préside "ont les moyens de cette ambition".
Pour justifier cela, le maire confirme que les orientations budgétaires de l'année 2020 sont claires. "Nous avons maîtrisé les dépenses de fonctionnement, augmenté notre autofinancement et baissé le stock de dettes. Cela nous permet de prioriser l'investissement vers le développement durable et la transition énergétique tout en baissant la fiscalité".
Le maire précise également que le niveau historiquement bas des taux d'intérêt permettra de sécuriser ces investissements.
Concernant le calendrier d'une future mise en service, Jean-Marc Pujol évoque la fin du prochain mandat en 2026.
Le bus-tramway de Perpignan fait ses premiers essais
Vendredi 2.7.2010. 00:30h
Pas tout à fait tramway ni réellement bus classique, le bus-tram de Perpignan, promis à fonctionner prochainement, a parcouru ses premières dizaines de mètres le 1er juillet, en préfiguration de sa mise en service. Placé sous la responsabilité de l'Agglomération Perpignan Méditerranée, ce moyen de transport doit signera l'entrée dans une nouvelle ère de mobilités dans la ville.
Ce jeudi 1er juillet, le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, a baptisé la nouvelle version du boulevard Clemenceau, passé à sens unique le 6 avril, avant que d’autres ne suivent. Les aménagements, achevés, offrent à la vue et à l’usage un boulevard plus urbain, davantage ouvert aux piétons, et doté d’une dizaine de containers enterrés, qui rendent discrets les déchets ménagers. L’Agglomération Perpignan Méditerranée annonce une « métamorphose », qui « valorise les commerces », et précède une « ligne de 10 km entièrement réservée au bus en coeur de ville ». Celle-ci jouira d'un nouveau mode de transports, le bus-tram, au design semblable à celui d’un tramway. Toute la journée, un véhicule de ce type a été mis à l’essai, dans une préfiguration de la prochaine décennie.
La tramway de Perpignan, supprimé en 1954
Parallèlement au lancement du Trambaix barcelonais, en 2004, et à un regain du tramway de Toulouse prévu en novembre prochain, Perpignan se dotera bientôt, bien que sans rails, d’un moyen de transport qu’elle avait abandonné en 1954. Représentant une certaine révolution, ce modèle de bus-tram, aux larges baies vitrées et à la motorisation hybride, sera développé en centre-ville et disposera d’une voie spécifique, qu’il partagera avec les vélos. (La Clau)
-Le "bus-tram" est inauguré sur une ligne de 10 km, du Nord au Sud
Le tram revient à Perpignan, 60 ans plus tard
Vendredi 8.3.2013. 22:45h
Plus fonctionnel, spacieux et contemporain que les bus classiques, le bus-tram de Perpignan, annoncé depuis la décennie passée, entre en service ce 9 mars. La première ligne ouverte joint le quartier du Vernet au site économique Tecnosud, soit 10 km incluant une desserte du centre-ville et de l'Université. Ce moyen de transport à "Haut Niveau de Service" est confié à la Compagnie de Transports Perpignan Méditerranée.
Un tramway a fonctionné à Perpignan de 1900 à 1955, avant un trolleybus jusqu'en 1968, mais l'automobile a gagné ces formules de transports. Près de 60 ans après la fin du tramway, une formule baptisée bus-tram est présentée aux usagers ce samedi 9 mars. Son autorité de gestion, la Compagnie de Transports Perpignan Méditerranée (CTPM), déléguée par l'Agglomération Perpignan Méditerranée, en assure la mise en marche depuis l'arrêt Hôpital Saint-Jean, située avenue du Languedoc. La ligne 4, la première à fonctionner et la plus longue, car parcourant une distance de 10 km, traversera la ville de part en part, du quartier du Vernet, au Nord, jusqu'aux zones économiques Tecnosud et Agrosud, à l'extrême Sud, après avoir emprunté le centre-ville. Pour ce lancement, quatre véhicules capables d'accueillir deux fois plus de voyageurs que les bus classiques sont mis en circulation.
Le bus-tram, dont les premiers essais à Perpignan datent de juillet 2010, aura exigé près de 3 ans de délai avant sa mise en place, promise à combler le retard perpignanais en matière d'utilisation des transports en commun. … (La Clau)
-Le tramway à Perpignan – cf. leblogabonnel 19/6/2020