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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

Le pacifisme, c'est préparer la guerre, pour l'éviter !

Le pacifisme, c'est préparer la guerre, pour l'éviter !

Guerre en Ukraine

Le pacifisme, c'est préparer la guerre, pour l'éviter !

 

Des voix s'élèvent pour exiger la non-guerre, le pacifisme, la non-particiation de la France (argent, soldats) au front ukrainien.

Défection, trahison, collaboration...

 

Etre pacifiste c'est préparer la guerre (s'armer) pour l'éviter. A tout prix, l'éviter, mais pas en attendant que l'ennemi nous envahisse, mais en montrant à l'adversaire qu'on est prêt à en découdre. La dissuasion nucléaire permet cette attitude.

Sans armes, on doit s'allier avec des nations amies (c'était l'Amérique...l'OTAN) ou se faire envahir.

 

Les extrêmes, en France, sont "pacifistes" et pro-Poutine. La France est à rechercher dans l'union de autres partis, démocratiques.

 

C'est la Russie qui a envahi l'Ukraine, pas la France, ni l'Europe ni les USA. L'expansionnisme russe s'est illustré à plusieurs reprises.

Ne soyons pas naïfs, soyons forts pour éviter la catastrophe !

JPB

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La plupart des intellectuels soutenaient, par leurs écrits, l'Union sacrée durant la guerre. Pendant l'entre-deux-guerres, leur mauvaise conscience2 nourrit un pacifisme très marqué. Ainsi, l'appel pour la révision du traité de Versailles lancé en  par le pacifiste Victor Margueritte est signé par plus de 100 personnalités (comme Henri BarbusseCourteline et Romain Rolland)

 

 Les écrits de Romain Rolland ont un véritable écho dans le réseau d'intellectuels de son temps, notamment dans une revue littéraire du nom de Vivre, fondée en 1914 par André Delemer, qui s'opposait catégoriquement à la guerre dès son déclenchement.

 

 

Tout le long de l'après-guerre et de façon concomitante à la montée des périls en Europe, les intellectuels français vont jouer un rôle non négligeable dans la lutte pour le pacifisme. En effet, celui-ci s’incarne en France à travers la littérature, le cinéma ou la musique. Dans un pays qui a une longue tradition culturelle, le pacifisme va trouver un relais privilégié dans l’art. Ainsi Romain Rollandprix Nobel de littérature, cherche-t-il, dans sa « Déclaration de l’indépendance de l’Esprit » publiée dans le journal l'Humanité en 1919, à établir et à proposer aux intellectuels de l'époque des principes afin de permettre à la France de jouer un rôle dans le processus de fédération de l'Europe autour de la paix. Dans son livre Pierre et Luce, qu’il publie en 1920, il prend résolument parti pour la paix en décrivant l’impact dévastateur de la Grande Guerre sur un jeune couple. La création, sous son égide et sous l'impulsion de plusieurs membres du groupe de l'Abbaye, de la revue Europe va également dans ce sens....

 

Il y a dans l'entre deux-guerres une multiplication des écrits, des œuvres, récits ou témoignages qui prennent parti de façon plus ou moins implicite pour la paix et donc contribuent à implanter le pacifisme dans les opinions publiques en France. On peut citer entre autres Jean Giono, membre de la légion d'honneur et auteur à succès qui déclare, en 1938, dans les Cahiers du Contadour,

« [p]our ma part j'aime mieux être Allemand vivant que Français mort »

 

mais également le philosophe et essayiste de renom Alain, qui dans Mars ou la guerre jugée9 (1921), rédige un véritable pamphlet contre la guerre, dans lequel il assimile la position des soldats sur le front de 1914 à celle des esclaves et souligne le caractère tyrannique et arbitraire de la guerre ; il affirme d'ailleurs que « l'honneur national est comme un fusil chargé ». Enfin, Ferdinand Bardamu, le héros de Louis-Ferdinand Céline dans son célèbre Voyage au bout de la nuit déclare : « je refuse la guerre et tout ce qu'il y a dedans »

 

Conférence de Munich, révélatrice de l'impuissance française et britannique

Une image contenant habits, personne, homme, funérailles

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.Chamberlain, Daladier, Hitler et Mussolini le 29 septembre 1938.

 

 

Après avoir laissé Hitler annexer l’Autriche, les démocraties doivent réagir face aux velléités expansionnistes du Troisième Reich, qui se tourne vers la Tchécoslovaquie, notamment la région des Sudètes, sous le prétexte d'être peuplée de 3 millions de germanophones. En septembre 1938 se réunissent à Munich les grandes puissances européennes dans le but de trouver une sortie de crise aux problèmes posés par le cas tchécoslovaque.

Les larges concessions qui sont faites à Hitler par Chamberlain et Daladier peuvent se comprendre par l'acquisition tout entière des opinions publiques au pacifisme, sous ses acceptions les plus diverses. En effet, le pacifisme est protéiforme et relève de logiques multiples : pacifisme héroïque qui refuse la violence et va jusqu'à prôner la désobéissance civile, pacifisme chrétien qui est le fait des Églises chrétiennes et protestantes pour lesquelles la paix relève de l'ordre divin sur terre, pacifisme lié au communisme et au socialisme qui entend instaurer une paix universelle en abolissant les classes sociales et pacifisme économique qui souligne le caractère néfaste des conflits armés sur le climat des affaires et dont l'homme d'affaires Henri Dunant est un précurseur : « il faut cinquante ans de paix pour se guérir de quelques années de victoire ».

 

 

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