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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

Aujourd'hui, j'enlève le bas ! USA 4

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    Etonnant : quand je publie des reportages sérieux (comme mon voyage aux USA), l'impact est limité, l'audience en baisse, mes lecteurs (c'est vous !) me délaissent... Mais quand j'aborde une polémique (Gino Giner, le musée raciste de Perpignan, le pôle culturel et muséal aux mains des gauchistes dans la cité catalane...), alors c'est l'affluence des grands jours. Je vous croyais peu sensibles au voyeurisme, à la chicane, au fait divers, mais vous êtes séduits par ce qui sort de la morosité quotidienne.... Donc, j'ai compris, aujourd'hui, j'enlève le bas !!! Etonnant, non..? (mais vous allez être décus...)

 

 

y.jpeg Paysage de Yellowstone

 

 

 

 

   C'est reposant, magnifique ! Les Américains peuvent être les plus grands écologistes comme les plus grands prédateurs. C'est peut-être parce que des lieux culturels ou historiques (une mémoire, une archéologie, des strates de civilisations lointaines...) leur font défaut qu'ils aménagent avec tant d'amour des parcs nationaux et préservent les espaces naturels. Pour contrebalancer le modernisme, le gigantisme des villes, aussi. Pour tenter de se refaire un passé, comme d'autres essaient de se refaire une virginité, l'Amérique yankee reconstitue des villages indiens : tel celui du XIXème siècle, de Tuzigot, près d'Oak Creek Canyon, ou les villes de l'époque de la ruée vers l'or, baptisées aujourd'hui "villes fantômes"... En définitive, rien que des musées, presque, où les Américains protègent (c'est bien !) ce qu'ils ont pillé (c'est mal !) et font semblant de ressusciter les peuples exterminés (c'est pire !).

   Et les survivants des Indiens peuvent  être visités dans leurs réserves-ghettos, musées vivants...

 

Mes impressions immédiates : fatigue et sommeil ! Nous ne dormons plus, nous somnolons dans la maison provisoire des bus ventrus, chameaux infatigables du désert de l'Ouest yanki... Qu'est-ce qu'un lit ? J'en ai perdu le souvenir... Envoyez-moi un dessin, merci ! De plus, à cause du vent du Pacifique, j'ai attrapé encore un rhume, ce qui contribue à l'ensuquement généralisé ! Vivement la Lorraine et à son climat de congélateur de cervelles... A part ces cogitations, il faut dire que nous trouvons les Amerloques assez distants et, en outre, ne saisissant pas tout à fait l'intonation de leur accent, accentuation à rallonges de mâcheurs de chewingommes, nous ne nous risquons pas à des contacts prolongés et approfondis...

 

   Un "bello", un renseignement, mais la discussion avec les Français en vadrouille est plus courante. Ah! Le plaisir d'entendre l'accent pointu de la tour Eiffel et la langue de Molière ! Cependant, jusqu'à présent, aucun de ces nomades ne nous a paru digne d'entamer des relations suivies. Mon compagnon de route, lui, est encore supportable, mais il faut que je ménage sa susceptibilité car c'est lui qui porte, le plus souvent, le pesant sac-à-dos...

 

  Demain, les grands déserts, la vallée de la mort, les squelettes antiques -ou plus jeunes !-, qui décorent les sables rouges, les vastes paysages fantastiques de l'Ouest américain !

 

  Je récapitule car je me perds dans les distances : ce n'est pas un pays, ce sont des Etats, c'est un espace, d'abord ! Après Toronto, Chicago, puis, après un "voyagenbus" de trente-six heures (et des poussières...de piste !), Salt Lake City, oasis perdue dans le désert blanc. Ensuite, ce fut le parc naturel de Yellowstone, où naissent les plus hautes sources chaudes verticales du monde : lieu très touristique, mais reposant, tout de même, par rapport aux immenses villes angoissantes.

 

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L
"Ce n'est pas un pays, ce sont des Etats" et à mon avis il ne faut pas vouloir en voir trop. 2 ou 3 (Etats) pas plus au cours d'un même voyage. J'ai voulu "courir" de New York à Dallas en 1 mois en<br /> bus Greyhound et quand je suis rentré en France on m'a demandé ce que j'avais vu aux States, j'ai répondu : "Des autoroutes".
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