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Exposition du 1er juin au 13 octobre 2013
Edouard Pignon, femmes en méditerranée : les Catalanes à Collioure, étés 1945-1946
Le musée d’art moderne de Collioure organise du 1er Juin au 13 octobre 2013, une très importante exposition qui regroupera les œuvres réalisées lors des séjours d'Edouard Pignon à Collioure entre 1945 et 1946.
Le site de Collioure est connu dans le monde entier grâce au passage de nombreux artistes pendant tout le XXe siècle et notamment à travers l’expérience fauve lors de l’été 1905 conduite par Matisse et Derain. Depuis lors, la ville de Collioure est rentrée dans l’histoire de l’art d’une manière magistrale.
De très nombreux artistes y ont séjourné : Marquet, Camoin, Valtat, Manguin, Max Jacob, Juan Gris….Tous en quelque sorte, à travers leurs préoccupations plastiques du moment, ou bien dans leur recherche personnelle, ont rendu hommage à cette petite ville connue dans le monde entier pour sa beauté et sa remarquable lumière.
Édouard Pignon n’y a pas échappé et ses séjours à Collioure entre 1945 et 1946 témoignent de son engouement pour le site et ses habitants. Homme du nord, il saisit là l’intensité mythique de la méditerranée, notamment sur la question de la femme, comme personnage essentiel de la dramaturgie méditerranéenne, sans renoncer complètement à la déconstruction des formes et à la fragmentation des espaces issus du cubisme.
Le projet de montrer le travail de cet artiste à travers l'exposition " Edouard Pignon, femmes en méditerranée : les catalanes à Collioure, étés 1945-1946 " remonte à plusieurs années et notamment lors d’un échange avec Philippe Bouchet voici deux ou trois ans. Ce dessein se concrétise aujourd’hui par un double commissariat, celui de Philippe Bouchet spécialiste de l’œuvre de Pignon et le mien. Cette collaboration rend encore plus lisible le travail de fond que réalise le musée de Collioure depuis les années 80, à travers une politique d’expositions qui a contribué à faire connaître au grand public les passages des artistes dans cette ville, mais aussi à produire un travail scientifique de recherche sous forme de publications qui ont dévoilé l’importance de Collioure et sa contribution exceptionnelle dans l’histoire de l’art du XXe siècle.
Le musée présentera une soixantaine d’œuvres majeures de cette période : peintures, dessins et céramiques.
Auriez-vous l’extrême gentillesse d’inclure dans votre agenda culturel l’annonce de notre exposition, nous restons a votre disposition si vous souhaitez obtenir des visuels.
Vous en remerciant par avance, veuillez accepter l’expression de mes sentiments les plus cordiaux.
Joséphine Matamoros, Collioure, le 10 janvier 2013
Musée d’art moderne de Collioure
Route de Port-Vendres
66190 Collioure
Assistantes de l’exposition
Nadine Skilbeck
Marion Serra
Tél : 04 68 82 10 19 mailto:musee@collioure.net"musee@collioure.net
* De notre critique théâtral Julien Verjoul : hier soir, samedi, le charmant théâtre à l'italienne de la place de la Rép, à Perpignan, rose en dehors, rouge en dedans, accueillait le fourbe, le délinquant : le héros, en blouson noir, était le héros de public jeune et bourgeois du centre ville : on se dévergonde comme on peut, et avec le théâtre, c'est mieux ! Même le directeur de la Kulture à Perpi, en cuir, of course, est arrivé à la fin du spectacle : Jordi Vidal ne vient pas pour se montrer, mais rencontrer des amis.
Hélas, pas de critique cultureux, pas d'élus, exténués par leur marathon des "voeux", ni de gauche ni de droite, ni de personnalités, à l'exception de Jacques Vinas, Josiane et Gérard Coranti, J.Louis Ferrer et Hanna Fiedrich; cette actrice talentueuse va en février et mars, présenter son spectacle "Frida" au théâtre du Réflexe, puis de la Rencontre !
Justement le théâtre du Réflexe, de Canohès, c'est celui de Georges Pawloff, et la farce de ce samedi, c'est la pièce des Pawloff : le fils, très dynamique, au point de casser une enseigne, de faire rouler un tonneau vers les premiers rangs et de déraper sur les nombreux et inutiles "papiers" des avocats ridicules de l'époque ! Puis le père : Georges a de la voix et du métier, et a eu l'idée de trouvailles scéniques, tout en se laissant aller à la facilité (l'acteur en string, aux fesses porcines : provocation inutile, pétard mouillé, car on a vu pire !), ou à la maladresse (parlant avec Zerbinette dans le coin droit de la scène, privant la moitié du public de visibilité !). Enfin, la mère, Maryse, convaincante (au moins physiquement) dans son rôle de généreuse nourrice..
En gros, un bon spectacle, commençant dans le statique, puis trouvant son rythme !