Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
Samedi 6 septembre : Journée littéraire
09h00 : petit déjeuner pris avec le public, place Général Leclerc (du marché).
10h00 : table ronde Romans historiques animée par la Librairie Catalane. Agora, place du Marché. 11h00 : conférence Patrick O’Brian, par Dominique Le Brun. Agora, place Général Leclerc (du marché).
15h00 : conférence Livre numérique, livre papier ? par Max Obione. Agora, place Général Leclerc (du marché).
15h00 - 17h00 : Atelier enfants dans l’espace dédié: Je fais mon livre, animé par la médiathèque de Collioure, place Général Leclerc (du marché).
16h00 : table ronde Romans engagés, par la Librairie Torcatis. Agora, place Général Leclerc (du marché).
18h00 : rencontre avec l’écrivain Víctor del Árbol. Agora, place Général Leclerc (du marché). 20h00 : fin du festival place Général Leclerc (du marché).
Sessions de dédicaces du samedi, stand des libraires, place Général Leclerc: 10h30-12h30: J. Dauriach, H. Lheritier, C. Delmas, JP. Sunyer, P. Georget,S. Bonnery ,G. Girodeau
15h-17h: M. Llory, J. Lavergne, F. Bun, B. Darnaudet, H. Legrais, G. Sangenis, E. Comelade 17h-19h: AM. Romero, V. Perez, L. Florian, H. Terres, JC. Gary, R. Azais, M. Bayar.
Dimanche 7 septembre. Patrick O’Brian intime
08h00 : sur les traces de P. O’Brian, randonnée de deux heures trente dans Collioure. De sa maison jusqu’à sa tombe, par David Hall.
11h00 : témoignages sur P.O’Brian, par E. Turner Hall, G. Girodeau et de nombreux témoins. Cloitre du Musée d'Art Moderne.
12h30 : clôture du festival : apéritif au Cloitre du Musée d'Art Moderne
Max Obione
Max Obione est encore vivant.
Débarqué sur terre en 1944, Max Obione apprend à lire dans les illustrés de son enfance. Rat de bibliothèque, dévoreur de bouquins de toutes sortes, cette passion précoce de la lecture le conduit vers les rayons d’une librairie caennaise où il fait son apprentissage. Puis il s’oriente vers un service de l’Etat mieux rétribué. Bien qu’il écrivit moult premiers chapitres de romans sans lendemain, la passion écrivante ne l’abandonne jamais durant sa carrière administrative qu’il achève dans la magistrature des comptes.
Il assouvit au passage son penchant cultureux en exerçant quelques années les fonctions de directeur régional des affaires culturelles. Puis, la soixantaine en vue, il met enfin un point final à son premier roman, qui fait dire de lui qu’il est un jeune auteur tardif. Les titres s’enchaînent ensuite. Max Obione opte pour le genre policier ou noir qui lui donne une grande liberté narrative pour raconter des histoires à cent lieues du moijisme infinitésimal. Il revisite à cette occasion les archétypes de cette littérature ancrée dans le réel.
Il a créé et anime la coopérative d’édition Krakoen qui promeut la bibliodiversité. Il vit et écrit en Normandie. Max Obione est administrateur de l’association « 813″ : Les amis des littératures policières. Il est spécialement chargé de leur site Internet et de leur blog blog813.over-blog.com et www.site813.com. Il figure dans le Dictionnaire des littératures policières (2ème édition-2007, page 443). Son roman Scarelife a été sélectionné parmi les 5 meilleurs polars de l’année par Les Amis des littératures policières pour l’attribution du Trophée 813 (2010).
Max Obione s’est emparé du noir sur le tard afin de donner libre cours à son tempérament libertaire. Dans ses polars et ses nouvelles, ce jeune auteur tardif revisite les archétypes du genre. C’est un franc-tireur des lettres qui, se reposant du noir un temps, met du rose à sa palette. Sur le chemin de la littérature érotique, il commence à semer des cailloux libertins. Mais le noir demeure sa couleur de prédilection.
L'ironie du short
Trêve d’ironie, ces nouvelles vous taillent un short en moins de deux !
Dans le mille ! 18 impacts ! 18 nouvelles atteignant toutes le cœur de la cible noire… Décidément Max Obione n'y va pas de main morte. Main alerte au demeurant pour vous trousser une histoire en quelques pages d'une noirceur étincelante. Maniant tour à tour grand style et écriture canaille, ce conteur sulfureux est un dangereux récidiviste. Il a déjà commis Balistiquedu désir ayant fait de nombreuses victimes. Tour à tour, cocasses, féroces, tendres, crues, nostalgiques, déjantées…, les histoires de Max Obione vous entraînent entre autres sur les traces d'un flic planqué dans la tête d'un assassin, d'un rat qui parle, d’un short blanc, de Blanche Neige et ses 10 nains, du bobo de tante Misty…, etc.
Plaisir de lecture noire, chauffé à blanc !
Mortel !
Max Obione, L’ironie du short, recueil de 18 nouvelles, préface de Jean-Bernard Pouy, éditions Krakoen – 2011, 254 pages - 15 € - format 13x21, port gratuit
Extrait préface
Max Obione écrit de ces textes clairs à force d'être sombres, évidents dans leur brutalité, souvent charnus et poétiques, dérangeants et patients, parfois pleins d'un humour cynique grand gabarit, récits qui nous renvoient parfois à cette littérature «hard boiled» que nous aimions tant.... Jean-Bernard Pouy
***Les vieilles décences :
Lorsqu’ils tombent par hasard sur un trafic crapuleux, ils n’y vont pas par quatre chemins, ils nettoient à sec, sans rémission. Quand nos deux papys flingueurs repêchent un cadavre au sourire kabyle dans l’étang de Mornelande et que les autorités locales veulent transformer cet homicide en suicide, la mèche du pétard est allumée. Ils iront jusqu’au bout de leur enquête... explosive. Une enquête menée tambour battant par un flic haut en couleur et fort en gueule en compagnie d’un juge qui se dessale, tous deux à la retraite. Bridés durant leur carrière respective, ils s’en donnent désormais à cœur joie pour débusquer les salauds en appliquant la loi, La Leur !… Attention ! Si vous n’êtes pas du genre « net », un conseil : ne vous trouvez pas sur le chemin de Le Mat et Raja.
L'histoire se déroule au cœur de la Beauce, dans les environs de Chartres.
Des céréales qui leurrent ont envahi la plaine...
Les vieilles décences, Krakoen, roman noir, poche, 232 pages, 9€, port gratuit
2003 pour la première édition, 2008 pour la troisième édition
Revue de presse
Voilà le genre de “petit” polar que l’on prend autant de plaisir à lire que l’auteur a eu à l’écrire, car on le sent, cela transpire par la joie communicative qui transpire entre les lignes. Et comme en plus l’écriture est au rendez-vous : “Un Paris gris nous ouvrit ses boulevards déserts”, “Le bonheur c’est quoi ? C’est jamais qu’un malheur en veilleuse” ou encore “Le temps : c’est une addition de petites morts qui viennent niquer de petites vies.”, notre bonheur est complet ! René Barone , Mon polar,Février 2009