| - Cet été le Musée Terrus présente l’œuvre d'un artiste singulier, Josep Subirats. Un jeune peintre barcelonais [1914-1997] qui confronté à la guerre civile et à la Retirada n'a cessé de dessiner, de peintre pour offrir un témoignage exceptionnel sur les dures conditions de vie des centaines de milliers de réfugiés dans les camps du Barcarès, d'Argelès et de Perpignan.
- En rassemblant une centaine de pièces originales, le Musée Terrus permettra au public de découvrir, du 23 juin au 7 novembre 2012, le périple d'un artiste pris dans la tourmente de l’histoire : affiches réalisées en faveur de la République espagnole dans les ateliers du Sindicat de Dibuixants Professionals [1936-1937], croquis volés sur le front [1937-1939], dessins ébauchés durant ses différents internements dans les camps roussillonnais [1939-1940] ou dans les rangs des bataillons disciplinaires imposés aux vaincus par le régime franquiste [1940-1941].
- Une exposition exceptionnelle révélant des images d'un réalisme troublant et d'une humanité fragile, fondatrices de la mémoire de la Retirada, épisode crucial de l'histoire du XXe siècle.
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- Aquest estiu el Museu Terrús presenta l'obra d'un artista singular, Josep Subirats. Un jove pintor barceloní [1914-1997] confrontat a la guerra civil i a la Retirada no va deixar de dibuixar, pintar per realitzar un testimoni excepcional sobre les dures condicions de vida dels centenars de milers de refugiats dels camps del Barcarès, d'Argelers i de Perpinyà.
- Aplegant un centenar de peces originals, el Museu Terrús permetrà al públic de descobrir, del 23 de juny al 7 de novembre de 2012, el periple d'un artista davant de la història : cartells realitzats a favor de la República espanyola en els tallers del Sindicat de Dibuixants Professionals [1936-1937], els croquis fets el front [1937-1939], dibuixos esbossats durant els seus diferents internaments en els camps rossellonesos [1939-1940] ja sigui als batallons disciplinaris del règim franquista [1940-1941].
- Una exposició excepcional que revela imatges d'un realisme inquietants i d'una humanitat fràgil, fundadores de la memòria de la Retirada, moment clau de la història del segle XXe.
- Expo coproduïda per
- Vila d'Elna - Museu Terrú -expocatorze.cat
- Museu Memorial de l'Exili de la Jonquera
- Périple d’un artiste du front aux camps de concentration et des bataillons disciplinaires aux baraquements miséreux de la Barcelone d’après-guerre [1936-1941] : Argelès, Saint-Cyprien, Le Barcarès… les camps de concentration de la côte roussillonnaise ont fait l’objet ces dernières années d’importants travaux de recherche qui ont tenté de restituer la réalité de l’internement des exilés républicains catalans et espagnols suite à l’exode du mois de janvier 1939.
- Le camp de concentration du Champ de Mars de Perpignan, qui se situait sur l’emplacement actuel du Lycée Jean Lurçat, restait jusqu’à présent inexploré; n’ayant fait l’objet d’une étude spécifique et n’ayant laissé aucune trace visuelle ou mémorielle. Grâce aux œuvres que Josep Subirats y réalise du mois de novembre 1939 au mois de mars 1940, c’est un pan inédit de l’histoire de Perpignan que le public perpignanais peut enfin découvrir. Ces images retrouvées par Eric Forcada sont au cœur de l’exposition « Josep Subirats. Périple d’un artiste : du front aux camps de concentration et des bataillons disciplinaires aux baraquements miséreux de la Barcelone d’après-guerre (1936-1941) »
- Un peintre oublié des camps du Roussillon : Joseph Subirats. (article -Samedi 26 février 2011- de Michel Cristofol:extraits)
- Longtemps exclue du monde de l'art, parce que donnant à voir des lieux et des scènes que la société de son temps préférait ignorer ou oublier, l'oeuvre de Josep Subirats vient d'être enfin rassemblée et étudiée dans un ouvrage d'Eric Forcada, publié par les éditions Mare Nostrum.
- Pendant cinq ans, l’artiste ira de camp en camp et, à chacune de ses étapes, dessinera son quotidien. Il laissera ainsi le témoignage de son passage dans trois camps de concentration roussillonnais (Le Barcarès, Argelès et Perpignan), dans deux camps franquistes (Figueres et Reus) et dans les terribles Bataillons disciplinaires (Lleida, Darnius, Caldes de Malavella et la Barceloneta). En chemin, il témoignera du camp du Champ de Mars, en plein Perpignan, qui n’avait fait l’objet d’aucune étude jusqu’à auourd’hui. A son retour à la vie civile en 1941, il travaillera à une importante série consacrée au phénomène méconnu du « Barraquisme » à Barcelone. Comme un prolongement naturel de l’expérience de sa vie dans les baraques des camps de concentration français, il s’intéresse à ces quartiers improvisés et sera le premier à les peindre apportant un témoignage inédit sur ces baraquements qui rassemblaient aux portes de Barcelone, d’innombrables victimes du franquisme. L’oeuvre de Josep Subirats, réaliste et incisive, montre l’univers transitoire et éphémère de toutes ces victimes directes ou indirectes du franquisme. Vaincu parmi les vaincus, par ses dessins Subirats lègue un patrimoine visuel redonnant corps à des espaces de vie aujourd’hui totalement disparus, effacés presqu’oubliés
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