Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
Par leblogabonnel
Dominique Sistach.
Sous la couette, Julien Verjoul attend que la pluie cesse. L'orage, plutôt, violent, sur les Pyrénées désorientées, et tellement mouillées depuis quelques jours : on attendait l'eau et puis elle arrive, par seaux, non c'est trop.
Julien préfère le "ruixat", la saucée brutale et courte, ce mot catalan signifiant, selon la belle formule de D. Sistach : "l'averse brève et salvatrice, qui estompe en temps la chaleur d'un été oppressant." (1)
La pluie fait, en effet, la liaison et l'actualité : Julien a lu la belle revue de sociologie (éphémère sans doute comme toutes les revues, temporaire comme son directeur de la publication...mais on a tant besoin de journaux intéressants et de périodiques intelligents...on cherche en vain dans le paysage médiatique...il faut admettre que l'information et la création se font dans les blogs, les sites personnels...) et c'est passionnant !
Bien sûr, D. Sistach intéresse au plus haut point avec son étude patiente sur la prostitution et le proxénétisme en Catalogne: il traite des "nouvelles frontières" et définit le statut des villes de Perpignan et de La Junquera. Il écrit sous l'égide de "l'ancien", son "maître" Alain Tarrius, ancien prof à Perpignan et Toulouse, à présent consacré à Paris.
On est heureux de ce retour d'A. Tarrius, qui donne ici une contribution sur "Perpignan et les nouveaux étrangers" : Julien bénit la pluie qui lui permet de profiter de la lecture de cette revue 01, promise à durer jusqu'à 007 (Verjoul est un fan de Bond et s'est éclaté au dernier James, investissant le métro londonniens !)
Toujours dans les rafales fortes qui inondent le lac de La Raho, Verjoul apprécie l'analyse de Jean-Luc Panek sur le "déclin de la mixité dans les établissements scolaires de Perpignan": on s'y attendait, on en a la preuve : la pauvreté et l'indiscipline régnant dans les collèges, les bourgeois et les classes moyennes, même nos intellos laïcs et révolutionnaires style "front de gauche" mettent leurs rejetons dans le privé, ou l'école catalane, si ce n'est, faute de place ailleurs, dans le confessionnel...
Julien se disait : "On est mal barrés !". Par chance, il y a RUIXAT...
Oui, exact, mais marre la pluie !!!
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