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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

Les faux étudiants de la fac de Perpignan (reportage du quotidien "Le Monde") - La solution de Jean Jacob

Ben--Nice.JPG (C) BEN et Musée d'art moderne de Nice.

 

     Le journal, daté du 28 mai 2013, relate la présence de nombreux étudiants (en sociologie, et droit, surtout) inscrits à l'université de Perpignan, pour simplement toucher une bourse. Ils rendent copie blanche lors des examens, mais comme ils doivent rester une heure dans la salle, ils s'ennuient et font du bruit (échanges avec des portables). Ces faux étudiants gagent ainsi une bourse de 470 euros sans rien faire : "Nous, direct, on signe et on s'en va. Ici, on est payés à ne rien foutre." 

 

   Cet étudiant qui témoigne a raison : il profite du système et d'un gouvernement qui occulte ainsi un grand nombre de chômeurs... Assister les jeunes, leur donner l'occasion de faire des combines ou de travailler au noir :"On a la bourse, on travaille de partout au noir, on s'en tire avec 1500 euros faciles !", explique un autre faux étudiant en un style délicat...

 

Pourquoi se forcer, étudier..? Pendant ce temps, une caissière de supermarché, une femme de ménage, un ouvrier à la chaîne gagne une misère, mais a conservé tout son honneur. Il a l'impression d'être inséré dans la société, pendant que les jeunes décrits dans "Le Monde" restent à la marge, mais pas honteux, semble-t-il... 

 

   Quand va-t-on retrouver quelques valeurs ? Quand le pouvoir en place, les politiques et les financiers montreront-ils l'exemple ! Quand le luxe effréné (Cannes, vie des stars, des grands chefs d'entreprises nationales ou pas, des marchands d'armes ou de drogue, ou de prostituées...) ne sera plus accepté dans un monde de pauvres et de malheureux...

 

Le journaliste a demandé les points de vue du Président Fabrice Lorente, de Aude Harlé, la directrice du département de sociologie, de Nicolas Marty et Yves Picod, doyens des lettres et droit. jean-jacob.jpeg Jean Jacob, prof de Sciences-Po à Perpignan.

 

Pour finir sur une note positive, on préfère la proposition de l'ami Jean Jacob, professeur de Sciences politiques et auteurs de nombreux livres passionnants (sur l'écologie, Edgar Morin, la politique...) : ouvrir le RSA aux jeunes, solution susceptible d'assainir la situation et de ne pas pousser ces jeunes à truander en un lieu qui doit être consacré à la culture et à la formation...

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