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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

Perpignan polar - Perpinyà rouge sang d'Alexis ALATIRSEFF

 

 

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Titre : Perpinyà rouge sang

 

Auteur : Alexis Alatirseff

 

Editions : Les Presses Littéraires

Genre : Polar

 

Collection : Crimes et châtiments

 

Date de parution : Juillet 2014

 

Format :  17 X 11,5 cm 

 

Prix : 12,00 €

 

ISBN : 978-2-35073-

 

Diffusion : Nationale 

 

Contacts avec l'éditeur :

Tél : 09 77 03 56 18

Fax : 04 68 92 84 70

"mailto:lespresseslitteraires@gmail.com"lespresseslitteraires2@gmail.com

www.lespresseslitteraires.com

 

 


 

 

Quelques questions à Alexis Alatirseff

 

 

 

Pourquoi écrire, un roman policier ?

 

C'est bien sûr et d'abord un immense plaisir individuel que l'on tient ensuite à partager avec les autres, mais c'est aussi infiniment plus complexe...

Ecrire, c'est avant tout raconter une histoire qui, elle-même est une parfaite métaphore de la vie. Et elle parle de nous, cette histoire romanesque, auteur et lecteur confondus, tout en nous proposant une plus juste conscience des choses, liée à la découverte de l'univers fantasmatique du romancier et du plaisir onirique de la lecture. 

De plus l'écrit, en contrepoint d'une intrigue bien conçue, et outre le fait de nous faire nous poser les questions existentielles (Qui suis-je ? Qu'y-a-t-il après la mort ? D'autres sources de vie existent-elles dans l'univers etc...), nous mène à plusieurs réflexions sur nos valeurs morales 

- le bien/le mal

ou éthiques :

- le bon/le mauvais

et l'ensemble de ce qui est la somme de nos expériences humaines :

- l'amour/la haine

- la vérité/le mensonge

- le courage/la lâcheté etc... 

 

En ce qui concerne la deuxième partie de la question : pourquoi roman policier ?

Parce que se superpose à la dynamique naturelle du roman, celle d'actions fortes, spectaculaires et propres à ce genre littéraire.

  Le roman policier offre également la possibilité, au cours de cette période de notre histoire particulièrement agitée, aux conflits multiples, de dénoncer les effets pervers dus aux grandes alliances économico-politico-militaires qui s'ap-puient sur la violence et le cynisme pour imposer un nouvel ordre mondial.

Il est en effet important que l'on pose un regard clair sur l'état du monde sous l'emprise d'un système qui le détruit et nous détruit avec lui, accentuant de jour en jour la misère de populations condamnées à l'exode, le massacre programmé de la nature, et ce à très grande échelle.

 

 

Pourquoi vous adonner à différentes approches artistiques ?

 

Disposer de plusieurs cordes à son arc ne vous rend pas pour autant meilleur archer. Cependant, je constate que l'addition de plusieurs pratiques artistiques enrichit très nettement ma présence au monde en faisant intervenir tous les sens. Un peu comme l'apprentissage de plusieurs langues permet une meilleure compréhension de toutes les nuances des peuples de cette terre. 

Plus spécifiquement, j'aime la peinture et le cinéma où le regard du peintre (et/ou) du cinéaste peut structurer l'espace et se re-présenter la beauté du monde.

Je considère la musique (le jazz en particulier) comme le type même d'un langage qui s'invente au fur et à mesure, et la note musicale comme le symbole de ce qui ne se pliera jamais à aucune appropriation.

 

 

Et enfin, l'écriture romanesque ou poétique qui, avec courage à l'heure du grand zapping, restitue à la temporalité sa juste place.

 

 

Quels sont vos thèmes de prédilection ?

 

Avant tout énoncé des thèmes de prédilection, je veux faire part de cette découverte fort instructive pour moi de deux auteurs majeurs que sont l'africain du sud Déon Meyer (pour son sens parfait de la structuration du récit) et l'américain, mon préféré James Lee Burke (pour sa conscience aiguë et critique de la politique désastreuse menée en Louisiane ajoutée à son sens quasi poétique de la description de la nature orléanaise). Ce sont eux qui par leurs écrits me poussent à m'engager dans cet univers noir du roman policier.

Avec pour première règle de conduite : concevoir chaque intrigue sous l'angle de la solidarité humaine, de l'amitié des personnages qui vont s'opposer à des réalités hostiles ou violentes. En un mot les protagonistes de ces aventures se donneront les moyens de lutter contre la corruption, la cupidité, l'égoïsme, en apportant toujours des solutions bâties sur un système de valeurs qui favorise la cohésion d'un groupe, et au nom d'une justice sociale.    

Et cette volonté d'écrire des œuvres qui se coltinent toutes les idées aliénantes lancées par les mondialistes, dont les objectifs aveugles peuvent nous priver de futur, m'a été inspirée par une pensée du philosophe Dany-Robert Dufour :

Après avoir cru qu'il était « interdit d'interdire » (mai 68), il serait peut-être temps de comprendre qu'il est obligatoire de s'obliger... à devenir et rester humains, (et bien qu'intégralement asservis par nos désirs aux machines et au profit).

Enfin, il faut ne pas oublier que l'acte d'écrire, correspond toujours à une nécessité de dire et de se dire en prêtant vie à tous nos personnages intérieurs, lumineux ou funestes.

 

 

L'art peut-il changer le monde ?

 

Oui et non !

Non car un roman seul, ou un film seul, ne changera pas l'état du monde. 

Oui, si une multitude d'auteurs portent en eux cette volonté d'appeler au changement radical, aidés en cela par la force incommensurable de l'intention.

Ils pourront ainsi, contribuer au développement d'une connaissance véritable des grandes intrigues de nos sociétés, générer chez chacun d'entre nous des moyens d'action pour s'attaquer à la situation critique d'un monde aux mains d'un système élitiste, aveugle aux ravages qu'il suscite.

 

L'art changera-t-il le monde ? Nous ne le saurons que si nous continuons à écrire, peindre, filmer et composer, mus par un entêtement ininterrompu.


 

Anaïs Arandani 30 ans, nouvelle journaliste de l’Impénitent à Perpinyà la belle catalane rouge sang, mène une contre-enquête sur l’affaire Marie-Noëlle Chesnaz, jeune femme retrouvée morte dans un carré de vignes, tandis que l’investigation policière à court d’indice demeure dans l’impasse. Alors que tous réprouvent son projet, elle persiste et se met en danger. Mais comment résoudre cette énigme, sans être amené au prix de maintes distorsions, à reconsidérer son exigence en matière d’éthique collective et de lutte contre le mensonge sachant que la norme de justice n’est pas toujours idéale et le principe de vérité jamais constant ?… 

 

 

Artiste protéiforme, Alexis Alatirseff est peintre (expos aux 4 coins du globe), réalisateur cinéma (courts et LM) musicien saxs-piano (6 Cds Jazz – 2 Cds musique classique), poète (un recueil primé), comédien dans 2 pièces expérimentales au théâtre, acteur dans 3 films, scénariste-dialoguiste et dès 2014 avec « Perpinyà rouge sang » il débute un cycle de 4 romans noirs qui nous mèneront de Perpignan à Madagascar, La Réunion et l’Ile Maurice. 


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