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Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.

Protection des phares du Roussillon-Languedoc : Cap Béar et Port-Vendres, patrimoine et imaginaire

images-copie-22.jpeg  La fonction de phares du littoral français est, avec la navigation par équipements électroniques embarqués, de plus en plus remise en question. Cependant ces balises qui éclairent la frontière mer-terre sont essentiels pour le patrimpoine et l'imaginaire collectif du pays. (lire "Rafales sur Cap Béar", polar de J.Pierre Bonnel - éditions Cap Béar, 7 euros)

 

Leur protection est donc décidée depuis la signature d'une convention, en 2000, entre les ministères de l'équipement et de la culture.

 

  La région Roussillon-Languedoc a lancé sa campagne de protection en juin 2011 : plusieurs  ouvrages ont été retenus, dont le site du Cap Béar à Port-Vendres (inscrit au titre des monuments historiques),  et le feu métallique de Port-Vendres. (photo ci-)dessus).

 

Le Ministère de la culture et de la communication a lancé une campagne de protection des phares au titre des monuments historiques sur l'ensemble des côtes françaises. De nombreux phares majeurs ont d'ores et déjà été classés ou inscrits. C'est désormais aussi le cas en Languedoc-Roussillon. 

---La Direction régionale des affaires culturelles a proposé l'examen  de plusieurs phares de la région Languedoc-Roussillon à la dernière commission régionale du patrimoine et des sites (C.R.P.S.). 6 phares sont retenus pour l'inscription au titre des monuments historiques 

(ISMH) parmi lesquels 3 sont proposés au classement (CLMH).* Inscrits 

ancien phare du Mont Saint-Loup à Agde (Hérault) 

phare du Mont Saint-Clair à Sète (Hérault) 

feu métallique du môle à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales) 

Inscrits et proposés au classement 

«vieux phare» ou ancien phare du Grau d’Aigues-Mortes au 

Grau-du-Roi (Gard) 

phare de l’Espiguette au Grau-du-Roi (Gard) 

phare de Cap Béar à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales) 

 

***Le phare métallique de Port-Vendres  Pour faciliter l'entrée et la sortie des paquebots qui font un service régulier entre Port-Vendres et l'Algérie, un phare a été construit sur le versoir du môle édifié en vue d'abriter ce port contre la grosse mer du large. En raison des circonstances locales, cette construction rencontrait des difficultés et des sujétions exceptionnelles.

D'une part, on devait se prémunir contre les conséquences du tassement certain des fondations du môle, lesquelles sont établies sur blocs artificiels, suivant le mode le plus souvent adopté dans la Méditerranée. D'autre part, il fallait disposer l'édifice de manière à loger le gardien du feu et à résister, en outre, à toute la violence des lames, car le parapet du môle ne surmonte le niveau des basses mers que d'une hauteur de 4 mètres, hauteur tout à fait insuffisante, dans les gros temps, pour empêcher les lames de franchir l'ouvrage et permettre d'accéder au phare. Dans ces conditions, l'Administration a renoncé à construire l'édifice en maçonnerie et prescrit d'élever le feu, ainsi que le logement de son gardien, sur une charpente métallique, à une hauteur telle, au-dessus de la mer, qu'on n'ait plus à redouter ses efforts pour la stabilité de la construction ou la sécurité du service.

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