APHORISMES d'en-deçà la ceinture :
* Ne considérer la réalité, selon Flaubert, que "pour l'emploi d'une illusion à décrire."
* « En art, il n'y a pas de précurseur. Un écrivain de génie aujourd'hui a tout à faire. Il n'est pas beaucoup plus avancé que Homère. », écrit Marcel Proust.
* L'univers se résume à ce soleil sur un palais de Venise.
* Journal du sport ou dimanche de puces...Aller nomader sur quatre ailes de tôle et d'acier ? Vélo ou arc ? Au canal haut, voler l'eau et virer les nuages des sphères de neige. Car ciel méchant. Lire aussi, parfois, quand l'esprit jardinier est passé, corps fatigué ne pouvant même plus tenir le stylo. Puis dormir, près des contrevents de la vie, pour se glisser dans les veines du rêve et de la nuit poétique...
* Le slogan du Club Méd. : "Le bonheur, si je veux !", c'est l'utopie joyeuse de Theodor Zeldin.
* "Vivre, c'est comme se souvenir." F.Fellini (La Luna).
* L'esprit caustique de Jean Anouilh : "En attendant Godot, de Beckett, ce sont les pensées de Pascal jouées par les Fratellini !"
* "La guerre, c'est une façon de se connaître. Le 31 du mois d'août 1919, nous dîmes adieu à toute une époque..." Apollinaire.
Qui est l'heureux propriétaire de cet affrorisme : "La guerre est la santé de l'Etat." ?
* Ce truc entre les cuisses, qui cuit et démange, est obsédant et dérange la vie. Mais s'il n'était pas là, où serait donc la vie...
* L'orage a troué la nuit de l'été, celle des amers et des chaleurs; et des bains aux plaisirs insoupçonnés à fleur de peau ; pourtant la cigale chante encore dans l'obscur rangement des rocailles.
* J'aime la formule de Mark Twain : "Pour celui qui n'a qu'un marteau, tout prend la forme de clous."
Collioure au matin petit... (Loïc R.)