Walter Benjamin : L’Ange de l’Histoire : "Il existe un tableau de Klee qui s’intitule Angelus Novus. Il représente un ange qui semble sur le point de s’éloigner de quelque chose qu’il fixe du regard. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte, ses ailes déployées. C’est à cela que doit ressembler l’Ange de l’Histoire. Son visage est tourné vers le passé. Là où nous apparaît une chaîne d’événements, il ne voit, lui, qu’une seule et unique catastrophe, qui sans cesse amoncelle ruines sur ruines et les précipite à ses pieds. Il voudrait bien s’attarder, réveiller les morts et rassembler ce qui a été démembré. Mais du paradis souffle une tempête qui s’est prise dans ses ailes, si violemment que l’ange ne peut plus les refermer. Cette tempête le pousse irrésistiblement vers l’avenir auquel il tourne le dos, tandis que le monceau de ruines devant lui s’élève jusqu’au ciel. Cette tempête est ce que nous appelons le progrès." Walter Benjamin, Thèses sur le concept d’histoire, IX, 1940, Gallimard, Folios/Essais, 2000
Es gibt ein Bild von Klee, das Angelus Novus heißt. Ein Engel ist darauf dargestellt, der aussieht, als wäre er im Begriff, sich von etwas zu entfernen, worauf er starrt. Seine Augen sind aufgerissen, sein Mund steht offen und seine Flügel sind ausgespannt. Der Engel der Geschichte muß so aussehen. Er hat das Antlitz der Vergangenheit zugewendet. Wo eine Kette von Begebenheiten vor uns erscheint, da sieht er eine einzige Katastrophe, die unablässig Trümmer auf Trümmer häuft und sie ihm vor die Füße schleudert. Er möchte wohl verweilen, die Toten wecken und das Zerschlagene zusammenfügen. Aber ein Sturm weht vom Paradiese her, der sich in seinen Flügeln verfangen hat und so stark ist, daß der Engel sie nicht mehr schließen kann. Dieser Sturm treibt ihn unaufhaltsam in die Zukunft, der er den Rücken kehrt, während der Trümmerhaufen vor ihm zum Himmel wächst. Das, was wir den Fortschritt nennen, ist dieser Sturm.
Walter Benjamin, Über den Begriff der Ges.
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L'exposition que propose la ville de Perpignan (et son directeur de la culture, Jordi Vidal, qui gère le CAC) , propose "W.Benjamin, l'ange de l'Histoire" (23 février 2014 à 11 heures : c'est fait exprès, c'est un coup anar, un vernissage un dimanche à l'heure de la messe !!!)
Le commissaire de l'expo n'est pas cité dans l'invitation; il s'agit d'un professeur de l'école de photographie de Genève, venant quelques jours par mois aux B.Arts/Heart de Perpignan pour dispenser des cours sur l'image documentaire :
www.hes-so.ch/fr/haute-ecole-design-geneve-head-422.html )
L'expo de Perpi s'inspire sans doute de l'exposition présentée aux palais des B.A. de Paris, en 2013 (voir, plus bas, compte-rendus de critiques, d'ArtPress...) Hélas, ça promet...mais ça ne peut pas être pire que la première expo présentée au CAC de Perpi, rebaptisé par mes soins de "CACA J.Vidal"...
à suivre, demain...
* BALZAC EDITEUR ET LA BIBLIOTHEQUE DE THUIR FETE LES 100 ANS D’ALBERT CAMUS LE VENDREDI a 18h30 BALZAC EDITEUR ET LA BIBLIOTHEQUE DE THUIR FETE LES 100 ANS D’ALBERT CAMUS
"DES RACINES CATALANES A LA PASSION DE L'ALGERIE"
Albert Camus aurait eu cent ans en fin 2013. A cette occasion balzac editeur a publie deux ouvrages consacrés a l’auteur de « l’ etranger » qui seront presentes ce vendredi 21 fevrier a la bibliotheque de thuir a 18 30 heures dans le cadre des dedicaplumes
Cinquante ans après la mort d'Albert Camus, que reste -t-il de son oeuvre?
C’est ce que Stéphane Babey, journaliste et écrivain nous propose de découvrir dans l’ouvrage qu’il vient de lui consacrer : Camus, une passion algerienne. A travers l’itinéraire qu'il nous propose entre l'Algérie d'hier et celle d'aujourd'hui, sur les lieux-mêmes où Camus se confronta à la condition humaine et aux drames de l'histoire, Stéphane Babey montre la force et la pertinence d'une pensée trop longtemps vouée à la vindicte et à l'incompréhension.
D'Annaba où le destin de Camus rencontre celui de saint Augustin à Alger la blanche en passant par Oran la pestiférée, ce livre est un voyage au cur de la passion algérienne qui anima Camus jusque dans l'exil.
Mais se rappelle t’on que Camus est catalan du côté de sa mère, d’origine minorquine, et qu’il maîtrise parfaitement la langue puisqu’il a traduit le poète Joan Maragall,? Jean-Michel Hoerner, professeur de géopolitique et président honoraire de l’Université de Perpignan, auteur de plus de vingt-cinq essais, et plusieurs romans et pièces de théâtre nous le rappelle dans Albert Camus le catalan - « Livre inachevé » qui sous la forme romanesque nous permet de retrouver un Camus vivant, n’ayant pas trouvé la mort dans un stupide accident de la route en janvier 1960, alors que le monde entier pense que le prix Nobel de littérature, est décédé. On découvre alors qu’au lieu d’emprunter la voiture de son éditeur, il aurait pu se rendre du côté de Perpignan avec sa jeune maîtresse danoise Mi.
Stéphane Babey et Jean Michel Hoerner nous propose ce vendredi 21 à la Bibliothèque de Thuir, un dialogue à deux voix vivant et subtil - de ses racines catalanes à sa passion pour l'Algérie - et qui nous éclaire sur la personnalité d’un des écrivains les plus célèbre du XXe siècle à travers ces deux ouvrages publiés par Balzac Editeur
** Zeynep Arcan
Vide-atelier le week-end du 21/22/23 février 2014 (et sur RDV )
Jeter l’encre pour lever l’ancre
L’encre a beaucoup coulé dans mon atelier depuis mon arrivée en Catalogne, il y a 18 ans : sur toile, sur papier, parfois de manière expérimentale, souvent dans un souffle maîtrisé, tantôt coloré, tantôt sous forme de mots, mais toujours dans une intention, profonde et sincère, de donner le meilleur de moi-même.
Ce « meilleur de moi-même » prend une forme nouvelle. Sur mer, dans les Iles et terres lointaines. Je compte devenir nomade : hisser des voiles avec mon capitaine, le photographe Dominique Allié, puis jeter l’ancre là où le vent nous portera pour créer, en harmonie avec la mer, la terre, l’Homme. Si j’ai tant cru en ce « meilleur de moi-même » sur toile, en la puissance transcendantale de l’œuvre d’art en général, c’est pour maintenant l’appliquer « grandeur nature ».
Avant de partir, j’ouvre mes portes pour un vide-atelier, du vendredi 21 au dimanche 23 février. J’aurai le plaisir de vous faire découvrir mes gravures sur « Les sept danses de la vie », dessins académiques et dessins du temps de mes études, photos et toiles de mes dernières séries.
Tout mon travail sera mis en vente lors de cette expo, afin que chaque dessin et chaque tableau puissent avoir leur port d’attache et leur maison. Cette vente nous permettra de réaliser notre projet et de financer ma nouvelle œuvre itinérante.
Merci, je vous attends nombreuse et nombreux pour vous faire plaisir et me faire plaisir …
Petit pot d’amitié le vendredi 21, à partir de 18h30.
Samedi : 10h – 18h
Dimanche : 11h – 18h
Et sur rendez vous : 06 85 94 68 55
Zeyno Arcan
Mas Gaffard
66430 BOMPAS
Pour voir les œuvres : www.zeynoarcan.com
La lettre de Cinémaginaire
Vendredi 21 février 2014 à 20h30
Foyer Rural – 66 Ponteilla
> LES FOYERS RURAUX FONT LEUR CINÉMA <
La Fédération 66 des Foyers Ruraux et Cinémaginaire s’associent pour proposer une soirée
100% Foyers Ruraux ! 2 films au programme :
PAROLES DE JEUNES 66
Film de Sarah Drouaud (PO 2013 – 34’)
Des jeunes ruraux et des jeunes urbains s’expriment sur le fait d’être jeune aujourd’hui
DANS LA PEAU DE L’OURS
Film de François Boutonnet (France 2013 – 59’) En présence du réalisateur !
Les fêtes mythiques de l’ours et de carnaval à Prats de Mollo
Tarif : 0 euros Entrée libre et gratuite pour tous
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Mardi 25 février 2014 à 14 h 30
Cinéma Vautier - 66 Elne
> LES AMIS DU VAUTIER <
présentent
YVES ST LAURENT
Film de Jalil Lespert (France 2014 - 1h46)
Paris, 1957. A tout juste 21 ans, YSL est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison
de haute couture fondée par Christian Dior.
Tarif : 5 euros
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Mardi 25 février 2014 à 20 h 30
Cinéma Jaurès - 66 Argelès sur Mer
> LES FILMS DU GNCR <
Imagopublica présente un film soutenu par le GNCR (Groupement National des Cinémas de Recherche) dont Cinémaginaire est membre
Cette proposition régulière prend place au Cinéma Jaurès chaque dernier ou avant-dernier mardi du mois.
La projection du film est suivie d’un “bonus” filmé de 10’ environ donnant la parole au réalisateur du film …
L’ESCALE
Film de Kaveh Bakhtiari (Suisse France 2013 - 1h40 VO)
A Athènes, le modeste appartement d’Amir, un immigré iranien, est devenu un lieu de transit pour des migrants qui, comme lui,
ont fait le choix de quitter leur pays. Mais la Grèce n’est qu’une escale.
Tarif : 5 euros
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Mardi 25 février 2014 à 20h30
Cinéma Foyer Rural – 66 St Paul de Fenouillet
DANS LA PEAU DE L’OURS
Film de François Boutonnet (France 2013 – 59’) En présence du réalisateur !
Les fêtes mythiques de l’ours et de carnaval à Prats de Mollo
Tarif : 5 euros
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Mercredi 26 février 2014 à 14h30
Cinéma Novelty – 66 Banyuls sur Mer
> LE CINÉ DES ENFANTS <
MAX ET LES MAXIMONSTRES
Film de Spike Jonze (USA 2009 - 1h42) à partir de 7 ans
Tarif : film + jeu + goûter : 2,50 euros pour tous
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Vendredi 28 février à partir de 19h
Cinéma Jaurès - 66 Argelès sur Mer
> CINE CHANSON <
Hommage à Jean Ferrat
Attention : c’est complètement complet !