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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 10:28

rius.jpeg Robert RIUS -


    Ce vendredi 6décembre 2013, il faudra vous hâter pour venir écouter la conférence de Serge Bonnery "En lisant C.Simon", dans le cadre des conférences de la SASL des P.O., à 17h30 dans le hall Guy Malé du Conseil Général 66.

    Puis rouler vers Argelès pour une soirée surréaliste :

 

Vendredi 6 décembre 2013 à partir de 19h  - Médiathèque Jean Ferrat et Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer

La médiathèque Jean Ferrat d’Argelès sur Mer, l’Association pour la mémoire de Robert Rius et Cinémaginaire rendent hommage à :

 

ROBERT RIUS ET JACQUES HEROLD :

 

- 19h Médiathèque  - 66 Argelès sur  Mer   

Conférences autour de Robert Rius et Jacques Hérold, artistes dont l’aventure au sein du surréalisme a fait étape en Roussillon.

Catalan jusqu’au bout des ongles, enfant de la frontière et des sommets, tombé tout jeune dans l’irrévérence poétique de la joyeuse bande à Bausil, Robert Rius était taillé pour l’aventure. Prêt à devenir un de ses « hôtes dont les caprices dessinent la route lumineuse du château » décrits dans le Premier manifeste du Surréalisme.

- 21h Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer  

 

JACQUES HEROLD, LE GRAIN DE PHOSPHORE AU DOIGT

En présence du réalisateur 

Film de FABRICE MAZE (France 2012 – 1h45)

Jacques Hérold a été, par sa manière de vivre et de penser, un des surréalistes le plus authentique, car ses valeurs auxquelles ses amis poètes et artistes ont donné tant d’éclat, le merveilleux, le rêve, l’imaginaire, la liberté, l’amour, la révolte et le jeu, lui étaient naturelles.

Tarif : 5 euros

 

<http://www.cinemaginaire.org/www/php/news_det.php?id=229>

 

 

 

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La main à plume

 

Édité parJean-François Chabrun, Christian Dotremont, Henri Goetz, Marc Patin, Robert Rius, de Sède

 

 

Robert Rius

(1914 - 1944)

Robert Rius, secrétaire de Breton de 1937 à 1940-41, gardera un double des clés de la rue Fontaine pendant l'exil aux États-Unis.

http://www.robertrius.com/

 

 

 

 

Personne citée Robert Rius

 

*******Argelès-sur-Mer : conférences et projection consacrées à Robert Rius, poète authentique, passeur surréaliste

Le 05 décembre à 6h00 - L'IndépendantRobert Rius (au centre, avec la cigarette) lors d'une réunion de la revue "La Main à Plume", dans son appartement à Paris (archives Rose-Hélène Iché). PHOTO D.R

L'association pour la mémoire de R. Rius (1914-1944) propose ce vendredi, avec les soutiens de Cinémaginaire et de la médiathèque, deux conférences et une projection.

Il y a bien sûr, ceux qui connaissent son œuvre et qui aujourd'hui veulent lui rendre hommage pour éviter l'oubli. Et puis, il y a ceux qui vont découvrir luvre de ce poète français né à Perpignan, secrétaire du groupe surréaliste, de 1937 à sa mort prématurée en 1944. "Le surréalisme est une façon de rester debout, de ne pas plier, d'inventer sa vie", soulignent ses amis "Robert Rius fut un surréaliste de cette trempe. Rare. Authentique. Généreux. Entier".

Irrévérence poétique

Catalan jusqu'au bout des ongles, enfant de la frontière et des sommets, tombé tout jeune dans l'irrévérence poétique de la joyeuse bande à Bausil, Robert Rius était taillé pour l'aventure. Prêt à devenir un de ces "hôtes dont les caprices dessinent la route lumineuse du château", décrit dans le premier manifeste du surréalisme. Débarqué à Paris en 1932 avec Charles Trenet et Henri Espinouze, Robert Rius, ne tarde pas à être magnétisé par André Breton. En 1937, devenu secrétaire du groupe, il assure avec Yves Tanguy la liquidation de la galerie Gradiva et la gestion de la revue Minotaure.

En 1940, il publie son recueil "Frappe de l'Echo", dont le titre est un clin dil à la devise de l'hebdomadaire de sa jeunesse "Le Coq Catalan". Ses poèmes sont illustrés par Victor Brauner dont c'est la première participation en cette qualité en France. Sous l'occupation, Robert Rius ne cède en rien, tant dans la poursuite de la recherche collective du Surréalisme que dans son engagement individuel de Résistant. Avec "La main à plume", où il publie "Liberté" d'Eluard, comme les armes à la main. Arrêté par la gestapo près de Fontainebleau, il est emprisonné, torturé puis fusillé le 21 juillet 1944.

Solides amitiés

Peintre et sculpteur d'origine roumaine (1910-1987), Jacques Hérold participe aux activités du Groupe surréaliste de 1934 à 1950. Exilé à Paris dès 1930, il noue de solides amitiés avec les peintres Yves Tanguy, Victor Brauner, Marcel Duchamp et Oscar Dominguez ainsi qu'avec les poètes Benjamin Fondane, Ilarie Voronca, André Breton, Robert Rius, Julien Gracq et Michel Butor. Grand connaisseur de la peinture surréaliste, PatrickWaldberg évoque Hérold vers 1937 :"Je me souviens du jeune Hérold, rôdeur des rues désuètes du quartier du Maine, grand, solidement taillé, tête de bélier auxyeux d'oiseaux de mer, portant avec noblesse les insignes d'une pauvreté méticuleuse, le front plissé dans une rêverie où il semblait que dussent s'incorporer les plus menus détails du spectacle rencontré."

Resté en France sous l'occupation, il se réfugie à Canet près de Perpignan avec d'autres figures du Surréalisme avant de gagner Marseille où il espère obtenir un visa pour les États-Unis. En 1943, le peintre rejoint Robert Rius à Paris, et participe à la publication surréaliste et résistante "La Main à plume". A la Libération, il connaît un début de notoriété avec sa première exposition personnelle organisée par André Breton à la galerie des Cahiers d'art. Il figure également en bonne place lors de l'exposition internationale du Surréalisme de 1947 à la galerie Maeght, avec sa spectaculaire sculpture le "Grand Transparent".

À partir de 1950, Jacques Hérold se rapproche de l'avant-garde et de l'abstraction lyrique parvenant ainsi à créer un art qui, bien qu'intégrant les principes du Surréalisme, s'ouvre à d'autres possibilités. Pour en savoir plus, rendez-vous demain vendredi à la médiathèque à 19 h pour les conférences puis au cinéma Jaurès à 21 h pour le film sur jacques Hérold. 

 

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André Breton, Henry Espinouze, dit Espinoza, Maurice Henry, Georges Hugnet, Marcel Jean, Benjamin Péret, Robert Rius, Yves Tanguy

Votre vie vaut 50 F

 

Dans la lignée des tracts surréalistes, cette réaction collective datant de fin janvier-début février 1938 part d'un fait divers sanglant, une tuerie dans une ferme.

Une image, une notice descriptive.

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Photos de Max Ernst - André Breton et Wolfgang Paalen - André Breton, Wolfgang Paalen, Mary Wilson, Benjamin Péret -Indiens et peintures sur sable -André Breton et Adrien

 

Diverses photos à dater précisément, et à classer.

 

**ROBERT RIUS, poète surréaliste [Broché]

Collectif (Auteur), Robert Rius (Auteur), Christophe Dauphin (Sous la direction de), Alain Breton (Sous la direction de), Victor Brauner (Illustrations)

 

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De temps en temps, dans la trop lointaine galaxie du surréalisme, une étoile filante apparaît ; alors, il faut vite saisir le sillage qu’elle laisse dans l’ombre ou la suie ambiante.

Robert Rius, né le 25 février 1914, est mort le 21 juillet 1944, fusillé par les nazis pour faits de résistance : il vécut ainsi seulement trente ans, d’une guerre à l’autre.

Il demeure l’inventeur en 1937, avec Benjamin Péret et André Breton, du jeu « le dessin communiqué ». Pour la préparation de l’Anthologie de l’humour noir (publiée en 1939, réimprimée en 1947, édition définitive en 1966 par Jean-Jacques Pauvert), il aida André Breton à sélectionner quelques-uns des écrivains qui y figurent de belle manière.

Robert Rius aimait la littérature, la peinture, la photographie. Il lança la revue La Main à la plume en 1941, écrivit notamment l’Essai d’un dictionnaire exact de la langue française en 1943 (Editions Les Cahiers de Poésie) et un Picasso en janvier 1944 (Pages libres de La Main à la plume, édition clandestine).

On peut lire, sur le site que vient d’ouvrir l’Association qui se consacre à la mémoire de Robert Rius, un tract adressé à Léon-Paul Fargue le 28 mars 1943 - impeccable traité du style en abrégé.

Dominique Hasselmann 

 

****Robert Rius

200px-Rius43.jpg  né le 25 février 1914 à Château-Roussillon (commune de Perpignan) et fusillé le 21 juillet 1944 à Fontainebleau, est un écrivain et poète français surréaliste.

Biographie[modifier le code]

Issu d'une famille de militaires et d'ecclésiastiques, son père Raoul Rius est à la tête d'une vaste propriété viticole. La famille paternelle de sa mère, Rosine Lanolier, est originaire de Narbonne. Quelques années après le décès de son père en 1918, sa mère se remarie. Deux filles naîtront de cette union : Louise-Marie et Hélène Blanc. Scolarisé chez les jésuites de Saint-Louis de Gonzague, Robert Rius en est exclu en 1928 pour insolence. Il en sera de même pour tous les lycées où il sera placé.

Il débute comme journaliste au Coq Catalan, hebdomadaire satirique fondé et dirigé par Albert Bausil, comme ses deux amis proches, Charles Trenet et Henry Espinouze (le futur peintre surréaliste Espinoza). En 1932, ils s'installent tous les trois à Paris, Rius devenant affichiste pour l'éditeur Armand Colin.

En 1937, on le retrouve auprès d'André Breton qu'il aide pour l'Anthologie de l'Humour noir et à la Galerie Gradiva. Jusqu'en 1940, les deux hommes se voient quasiment tous les jours. Ses principaux amis peintres (souvent trotskistes comme lui) sont Yves Tanguy, Victor Brauner, Roberto Matta, Jacques Hérold, Remedios Varo, Esteban Francès et Pablo Picasso. C'est à cette époque qu'il invente un jeu surréaliste avec Breton, Péret et Varo, Le Jeu du dessin communiqué, que le groupe pratique dans les cafés ou dans l'atelier de Tanguy. Pendant l'été 1939, Rius séjourne à Chemillieux.

Passionné par les papillons et Ramon Llull, il publie en mai 1940 aux Éditions surréalistes le recueil Frappe de l'Écho, illustré par Victor Brauner. En juin, il gagne Perpignan, puis Canet, où il organise l'accueil des surréalistes. Il fait de courts séjours à Marseille tout en aidant du mieux qu'il peut ses amis. À l'automne, il décide de rester en France et retourne à Paris. Il devient l'un des principaux fondateurs de la revue semi-clandestine La Main à plume, dont les réunions préparatoires se déroulent autour de Benjamin Péret. En mai 1941, un premier numéro éponyme et anonyme est publié. En juin, il épouse Laurence Iché, la fille aînée de René Iché, dont il aura une fille, Aurélia, qui décède le 4 août 1943.

Engagé dans la Résistance armée depuis 1942, il publie sporadiquement Essai d'un dictionnaire exact de la langue française, Serrures en friches et Picasso. On retrouve son passage aux maquis de Miélan en septembre 1943, de Villebéon en février 1944 et enfin à celui d'Achères de juin à juillet. Arrêté sur dénonciation le 4 juillet 1944, Robert Rius est incarcéré à la prison de Fontainebleau et torturé. Refusant de parler, il est exécuté le 21 juillet dans la plaine de Chanfroy avec ses amis Jean Simonpoli, directeur des Cahiers de poésie et Marco Ménégoz, jeune poète normand issu des Feuillets de 81.

Bibliographie[modifier le code]

  • Site de l'Association pour la mémoire de Robert Riu : obert Rius fut un poète, un homme d'engagement, un critique d'art, un théoricien, un historien et un photographe. Après s'être destiné à la peinture, il en devint "un simple passionné", collectionnant et soutenant ses amis peintres. Autres de ses passions connues : les livres rares et les insectes. Les témoins de cette époque évoquent, tous, ses différents appartements comme des lieux extraordinaires, aux murs couverts de bibliothèques, de peintures (Tanguy, Matta, Brauner, Picasso ou Ernst) ou de série de Papillons. Homme chaleureux, il accueillait sans réserve et donnait sans compter.
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  • Inventeur avec Benjamin Péret, André Breton et Remedios Varo, vers 1937, du jeu surréaliste dit du dessin communiqué, il fut également un grand adepte de l'humour noir et aida André Breton, à faire connaître ou redécouvrir bon nombre d'écrivains cultes lors de la préparation de la fameuse "Anthologie". Souvent considéré comme "le secrétaire" du Groupe Surréaliste d’avant-guerre, ou celui d'André Breton, son parcours, bien qu'original et singulier, fut constamment occulté par l'anecdote et par sa fin tragique. D'un grand poète, d'un homme cultivé et brillant, on a fait un mort, un fusillé de Fontainebleau, torturé et exécuté par les nazis presque par hasard.
    Il fallait étudier les traces de sa vie (et les archives de la Résistance) pour s'apercevoir que le hasard n'avait pas grand-chose à voir avec ce destin fauché brutalement en pleine jeunesse.
  • Robert Rius est né à Château-Roussillon, un hameau de Perpignan le 25 février 1914. Il passe son enfance à la campagne jusqu'au décès de son père en 1918. Elève au Collège Jésuite de Saint-Louis de Gonzague, il s’associe aux fameuses frasques de la "bande à Bausil". En 1928, il est renvoyé. D'autres institutions l'excluent. Ses ennuis s'aggravent avec l'insoumission au service militaire. Rius s'installe alors progressivement à Paris entre 1932 et 1935. Il travaille comme affichiste pour l'éditeur Arman Colin et rédige des chroniques pour des journaux du sud. Au moment du Front populaire et de la Guerre d'Espagne, il s’implique dans des activités militantes et peut-être jusque dans les Brigades Internationales. On date son entrée au Groupe Surréaliste aux alentours de 1937.
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  • En 1938, Rius participe à la création de la Fédération pour un art révolutionnaire et indépendant (F.I.A.R.I). On retrouve son nom au bas de tous les tracts de cette période. Au côté de Tanguy, il aide Breton à la Galerie Gradiva. Mais c'est un cuisant échec, tout comme l'exposition Internationale chez Wildenstein. La "dèche" est terrible pour les membres du Groupe surréaliste. Rius survit grâce au courtage de livres et de tableaux. Il se retrouve même quelques semaines en prison pour avoir aidé son ami Matta à déménager "à la cloche de bois".
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  • Au moment de la Débâcle, le poète soutient ses amis dans leur exode vers le sud. Ils séjournent à la villa Crépuscule à Canet-Plage, près de Perpignan, et font de fréquents séjours dans la région de Marseille où Breton s'est finalement réfugié. En 1941, c'est au Château d'Air Bel, que les surréalistes, candidats au départ, se retrouvent. Robert Rius leur rend visite, mais il a pris la décision, avec d'autres, de rester. Son amour pour Laurence Iché (qu'il épousera en juin), fille d'un artiste résistant de la première heure, n'est peut-être pas étranger à cette décision. Depuis son nouveau domicile du square Delormel à Paris, il maquette alors clandestinement le premier numéro d'une revue surréaliste : La Main à plume. Participent à cette aventure toutes les bonnes volontés : des anciens des groupes surréalistes belge, suisse, catalan et français, des ex-Réverbères et des éléments de renfort difficiles à cataloguer. En mai, le premier numéro, éponyme est publié, sans la signature des auteurs. En 1942, il rejoint la Résistance et travaille avec application à la série des Pages Libres de La Main à Plume dont le format permet d'éviter la censure. A l'automne, grâce au soutien de Londres, le groupe publie le poème Liberté d'Eluard, opération qui lui apporte une notoriété considérable.
  • Au printemps 1943, le manque de papier conduit au rapprochement avec deux autres revues : Les Feuillets du 81 et Les Cahiers de poésie. On y retrouve alors plusieurs poèmes et un savoureux Essai d'un dictionnaire exact de la langue française signés R. Rius.
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  • Pendant l'hiver 1943-1944, le poète se cache autour de Paris. Il termine son Picasso, Tutemps et réuni le dossier consacré à L'Objet. Mais ces deux derniers recueils ne paraîtront jamais. Le poète a su prendre le risque ultime. Maquisard depuis février au sud de Paris, il est réaffecté en juin à une unité en constitution sous commandement de l'Etat-Major FTP. Il est rejoint par plusieurs membres de La Main à plume, dont deux de ses amis clandestins : Jean Simonpoli, directeur des Cahiers de Poésie et Marco Ménégoz, très jeune poète issu des Feuillets du 81. Chargés de récupérer des armes destinées à libérer Paris, les trois hommes sont arrêtés sur dénonciation, le 4 juillet 1944 à Ury. Robert Rius et ses deux compagnons sont alors incarcérés à la prison de Fontainebleau, sauvagement torturés, ils sont exécutés le 21 juillet dans la plaine de Chanfroy avec une vingtaine d'autres Résistants.
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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 11:21

Goya-2.jpeg Goya

 

* Point lecture de Vernet Salanque, jeudi 5 décembre à 15h "café con libros", animation gratuite ouverte à tous - Contact : 04.68/52.36.25.


(près de la Marie annexe du moyen Vernet, par chemin de la poudrière, Perpignan)

 

** Lectures et conversation en espagnol - Le point lecture, c'est :

-rencontre avec un auteur

-prêt de livres

-exposition

-contes pour enfant

-animation autour du livre  (Contact : Amapola Garcia)

 

***Lecture de Camus à BARCELONE :

 

PRESENTACIÓ de 

La SETMANA CAMUSIANA  a BARCELONA

La setmana camusiana de Barcelona proposa diferents activitats per commemorar el centenari del naixement d’Albert Camus, alhora que espera fer descobrir altres obres i aspectes menys coneguts de l’escriptor.

Inauguren la setmana camusiana unes jornades d’estudi que s’obriran amb una reflexió sobre el rol de l’heroi en general a la literatura (i especialment en V. Hugo i A. Camus). Tot seguit es proposen quatre sessions dedicades cadascuna a una obra menys coneguda d’Albert Camus, on lectors i apassionats camusians intercanviaran, també amb el públic, la seva lectura i interpretació d’algun fragment de l’obra tractada. Es comprovarà fàcilment que les lectures coincidiran en posar de relleu els aspectes mediterranis i els valors humans vehiculats per totes les obres camusianes.

El monòleg ofert per l’actor J.-P. Schintu aporta, en aquest mateix sentit, la seva interpretació del Primer home. I recordant novament a un altre gran escriptor francès com a defensor dels drets i els valors humans, la clausura de les jornades compararan A. Camus i V. Hugo.

El dia 4 de desembre començaran les activitats a la llibreria Jaimes de Barcelona. Una exposició, instal·lada des del 2 de desembre, de fotografies d’Albert Camus i René Char, fetes per Henriette Grindat, serà el decorat d’una taula rodona, així com, per últim, d’una activitat més festiva, el día 5 de desembre: una lectura col·lectiva de L’Étranger.

 

Journées de commémoration de la naissance d’Albert Camus

Jornades de commemoració del naixement d’Albert Camus

 

déc. 2013 – Institut Français de Barcelone;  le 5 / 12 / 2013

Lectura col·lectiva de L’Étranger

Per a clausurar la setmana camusiana farem una lectura pública del llibre l’Étranger: la lectura s’iniciarà a les 15 hores fins a les 20h30 i els inscrits llegiran el paràgraf assignat en l'idioma que desitgin (inscripcions a  "mailto:llibreria@jaimes.cat" \t "_blank" llibreria@jaimes.cat , indicant per favor l’hora desitjada, o pel facebook).

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 11:19

Joan-Llorenc-Sole-avec-l-orchestre.jpg Joan-Llorenc-Sole.jpg  Joan-Llorenç Solé, par Jean IGLESIS

 

Culture Catalane

 

                              500 spectateurs pour le nouveau spectacle de Joan-Llorenç Solé

 

La nouvelle voix de la chanson catalane Joan-Llorenç Solé a réuni 500 spectateurs enthousiastes à l’occasion de la présentation de son nouvel album intitulé « Tot somniant » (Tout en rêvant)

 

   Pour cette première organisée le 24 novembre au Théâtre Lavigne de Peyrestortes le jeune artiste du Roussillon était entouré des 11 musiciens de l’'orchestre Amoga venu de la région de Lloret de Mar. Violons, violoncelles, batterie, tenora et guitare électrique ont mis en relief les cinq années de scène d’un artiste parrainé par Jordi Barre lors de l’enregistrement en 2009 de trois titres à ses côtés. 

 

  Un programme de 15 chansons, attractif et varié, a marié les rythmesde la pop dansante aux mélodies graves jusqu’à l'havanera et les accents country. Les compositions mélodieuses « Tira endavant »« Llibertat » Festa Major » et « Tot Somniant » ont ainsi côtoyé les standards « Tan com me quedarà »« Parla me diguis me coses » ou encore le duo virtuel « Si pot ser »enregistré avec le maître disparu en février 2011.

 

Ce grand moment de fête et de ferveur du public a comporté la présence exceptionnelle des groupes de gegants (géants) de Perpignan, Elne, Argelès-sur-Mer, Canet-en-Roussillon et Thuir, tandis que le groupe de cornemuses Els Salanc’aires assurait l'accueil du public. L'’intervention scénique des « Rolling tiags », le club de country d’Elnesur la chanson « L’eruga » (la chenille) a parachevé la réussite d'’un spectacle mêlant les racines catalanes, le monde actuel et la vision d’'avenir. 

 

   Une assistance intergénérationnelle a goûté avec passion à cette formule d’'un nouveau style entièrement imaginée par Joan-Llorenç Solé, entouré d’une équipe artistique et technique de 8 personnes.

 

Nouveau concert le dimanche 2 février 2014 à Elne

 

Joan-Llorenç Soléentouré de l'’Orchestre Amogase produira le dimanche 2 février 2014 à 15h30 à la salle des fêtes d'Elne. Ce concert, organisé par l'association Comité Local d'Animation, sera l'’occasion d’un nouveau moment festif. Celui-ci sera parallèle à l’'agenda de récitals donnés par l'’artiste en version solo dans l’'ensemble du Pays Catalan.

Jean Iglésis

 

 

Association Traditions catalanes, 6 rue Jacint Verdaguer F-66200 Elne-

 

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Peintre figuratif du début XXe siècle, ce personnage de la vie artistique française est étroitement associé à la ville de St Cyprien. Il n'est pourtant pas cyprianenc de souche, mais ce sont les aléas de la vie qui le mèneront à cette ville.

François Desnoyer est né à Montauban en 1894. Il s'installe à Paris en 1912 où il recevra sa formation de peintre, hélas interrompue par la Grande Guerre. Fait prisonnier en 1918, il sera libéré à la fin de la guerre et retournera s'installer à Montauban. Il revient à Paris en 1921 pour entrer à l'école des arts décoratifs. A sa sortie de l'école, il devient professeur et enseigne dans des établissements de la région parisienne.

En parallèle il commence à peindre à titre personnel etse fait connaître en explosant dans des salons privés, rarement en galeries. Il est soutenu par quelques mécènes qui l'encourage à travailler sur la couleur. Durant les années 30 il affine sa technique et prenant dans les différents courants de la peinture ce qui lui parait le plus approprié, sans se soumettre à une de ses techniques. Ainsi voit-on sa peinture évoluer légèrement vers le fauvisme ou le cubisme sans que ça soit vraiment visible.

Desnoyer.jpg En 1934, François Desnoyer participe au salon des indépendants, aux cotés de Lotiron, Gromaire et Goerg. Ces quatre personnes deviendront rapidement inséparables et s'influenceront les uns les autres.


« Sète (Lithographie ci-dessus) : La seconde guerre mondiale l'oblige à quitter la métropole, il s'embarque pour l'Algérie, puis revient à Paris à la rencontre de résistant dont il partagera l'activisme. A partir de 1948 il rejoint la ville de Sète et s'y installe définitivement. En 1950, c'est à dire assez tardivement, il rencontre Jean Olibo, maire de St Cyprien, grâce à des amis artistes de Perpignan. L'édile le convaincra de créer une fondation (en 1962) dans sa ville, puis de s'y installer. C'est ainsi que Desnoyer donna à la ville la plus grande partie de sa collection d'art moderne, ainsi que ses archives personnelles. Cette fondation sera transformé en 2005 en "Collection Desnoyer", que la ville gère à travers son musée d'art moderne.

François Desnoyer est mort en 1972 à St Cyprien.

*** Les Collections Desnoyer vous invitent, à travers lexposition "Une vie, un destin, une âme", à un voyage scénographique autour de l'humanité d'un peintre, François Desnoyer (18941972).

Vous découvrirez une exposition forte, centrée sur le destin d'un artiste sensible visant à nous faire partager sa vision du monde, un monde de couleurs repsentatif d'une joie de vivre.

Les Collections offrent au public des œuvres singulières, des documents d'archives, et  ouvre les portes de  la bibliothèque  personnelle de François Desnoyer, témoin temporel d'un engagement artistique. 

Autour de cette exposition de nombreuses manifestations, ateliers pour la jeunesse, résidences  d'artistes vous sont proposés, un programme visible sur notre site internet www.collectionsdesaintcyprien.com

 

Collection François Desnoyer

Rue Emile Zola

66750 Saint-Cyprien

Tél: 33 (0)4 68 21 06 96

Mail: contact@collectionsdesaintcyprien.com

Site internet: www.collectionsdesaintcyprien.com

François Desnoyer, une vie, un destin, une âme

 

06.07 > 31.10.13 Prolongé jusqu’à fin décembre

Les Collections de Saint-Cyprien rendent hommage le temps d’une saison au peintre François DESNOYER à travers sa vie, son destin et son âme. un voyage scénographique autour de l’humanité d’un peintre.

Une exposition forte, centrée sur le destin d’un artiste sensible, visant à nous faire partager sa vision du monde, un monde de couleurs représentatif d’une joie de vivre.
Les Collections offrent au pub

 

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 15:15

photos-1635.JPG Site d'Ampurias (photo J.P.B.)

 

(suite de l'entretien- vidéo enregistrée dans le cadre d'Entropia 2013, Perpignan, installation au Museum d'histoire naturelle)

...

 

ll faut tout changer. Se changer, soi, en même temps. Mais l'Homme n'a pas le temps, il vit vite, cherche quelque plaisir, acquiert une expérience, et puis s'en va...Un autre arrive, qui mène la même danse violente et éphémère ! 

 

Le vrai pouvoir, pour changer le monde, ne peut être que collectif avec tous les hommes éclairés. Je voudrais regarder un monde plus juste, mais on maintient l'injustice et les brasiers partout !

 

Je croyais en l'Homme, mais à présent, depuis quelques décennies, je ne crois plus en lui. Je ne crois plus en rien, idéologie ou utopie, système de pensée ou de fonctionnement politique. 

 

J'ai beau penser, beau réfléchir, je suis dans de beaux draps; je ne comprends pas, je ne sais plus, alors que je croyais savoir quelque chose, en ayant des espoirs...

 

Si je me retournais sur le passé, pourrai-je revenir sur mes erreurs ? aurai-je ce pouvoir ? Je ne sais pas...

 

Je ne suis pas croyant, mais je crois en une espèce de spiritualité, pas au sens mystique...Mais pas de progrès en la spiritualité. Je crois à la pensée, mais je ne peux estimer sa puissance...

 

Je ne sais pas en quoi consiste le pouvoir aujourd'hui : dominent le pouvoir du marché, des finances, des multinationales, des fonds de pension... je voudrais bien que le peuple s'organise. Pour des initiatives collectives, même si je penche pour l'individualisme.

 

Il faudrait donc déconstruire. La déconstruction, il s'agit peut-être d'un nouveau mot qui recouvre la notion de dialectique avançant à partir des contradictions. Essayer d'aller au-delà, vers le concept de fragmentation, selon Walter Benjamin...

 

Les gens se raccrochent à un meneur, à un esprit supérieur, séducteur, trompeur, à la recherche d'un pouvoir, d'une force plus qu'humaine.

 

Je suis en retrait, c'est vrai; ne suis pas assez engagé, parce que je n'y crois pas, que je n'accepte pas d'être soumis à une instance supérieure qui ne respecte pas la collectivité. 

 

J'ai peur du pouvoir, peur d'en abuser, de ne pas savoir qu'en faire.

 

Ma réalité, c'est de tenter d'écrire, de communiquer quelque chose; c'est cela, mon bonheur. 

 

Ma réalité ? Difficile à définir !

 

La mémoire, c'est très important; elle me détermine, me fait mal quelque part, aux cicatrices...Elle fait mal et m'empêche de voir devant. Les moments de souffrance se situe dans l'avant, les souvenirs de l'enfance, et dans l'après, le néant de l'avenir...

 

La souffrance dans la réalité du présent est moins forte.

 

Je n'ai pas le pouvoir de me souvenir. J'oublie trop. J'ai écrit sur des instants de mon enfance, sur "l'infini de l'enfance", mais je n'arrive pas à me rappeler mon père, pas la moindre silhouette...

 

J'ai eu un haut-mal à écrire ce livre sur l'enfance, comme une sorte de psychanalyse. J'ai peur aussi d'aller trop profondément en moi, et j'essaie de vivre pleinement dans le présent, quitte à tendre vers la distraction, le fameux "divertissement".

 

Je ne pense pas avoir le pouvoir de la parole. Peut-être celui de l'écrit, et cette remarque est bien prétentieuse ! 

Je suis, à l'écrit, peut-être plus convaincant, mais je ne crois pas en la parole.

 

Je n'aime pas le pouvoir et je l'oublie.Je n'en ai pas la mesure, je l'ignore et il m'ignore...

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 14:19

images-copie-7.jpeg  Josep-Maria Martín 

a voulu s'entretenir avec moi, dans le cadre des installations au Couvent des Minimes (et CAC W.Benjamin), à Perpignan (video réalisée par Caroline Morel-Fontaine, le 5/10/2013) - Video diffusée lors de l'exposition, avec d'autres personnages, tels Daniel Tosi, Dominique Sistach...voir sur Yootube- translation par Caroline M.F)

 

 

* J.M. MARTIN : Artiste, vit à Barcelone, son travail est centré sur les relations interpersonnelles. Il collabore avec dautres artistes, architectes, écrivains, travailleurs sociaux, designers, etc. Il a fait des projets pour divers musées et biennales. 

 

Milutow: Echigo Tsumari Art Triena,Yokohama Museum of Art,Japan ; CCCB, Barcelona ; Project Room,ARCO,Madrid ; CRAC Alsace,France ; Nigerian Girls at Platform, Vaasa, Finland ; Biennale di Torino,Italy.9e Biennale de lImage en Mouvement,Geneva,Switzerland ; Ceramic Juice : Espai dArt Conteporani de castelló, Spain ; How difficult it is to sleep alone : Centre dArt Santa Mònica, Barce¬lona ; Rincó de Sueños : Laboratorio de Arte Alameda, Mexico ; De parte de quién ? Call free : Banquete, Palau de la Virreina,Barcelona ; Maison des négociations, Fri-Art Kunsthalle, Fribourg, Switzerland ; Kansai Project in Osaka, Japan ; InSite05, San Diego, USA / Tijuana, Mexique.

 

Josep-Maria Martín Ceuta, España (1961) vive y trabaja en Barcelona, Perpiñán y Ginebra. Artista visual, que acostumbra a colaborar con otros profesionales y/o “ciudadanos de a pie”, que pudieran estar vinculados al proyecto: artistas, arquitectos, escritores, trabajadores sociales, diseñadores, médicos, enfermeras, investigadores, etc. El trabajo consiste en abrir procesos participativos de investigación y análisis en contextos específicos buscando grietas en los sistemas sociales o personales. A partir de ahí, negocia y crea prototipos que se ponen en práctica, haciendo de su utilización una experiencia reveladora.

Es profesor responsable del Pole Arts Actión, HEAD (Haute École d’Art et de Design, Geneva University of Art and Desing), Suiza, y Responsable Pedagógico en la L’École Superieur de Beaux-Art de Perpiñán, Francia.

 

***Entretien 1 :  Professeur de français, je suis passionné par l'écriture et la littérature. elles m'apportent la solution transitoire à ma souffrance.

Je ne crois pas au pouvoir des politiques et à peine plus au pouvoir économique.

 

Je suis certain que le pouvoir, en tout état de cause, n'appartient pas aux intellectuels. Le pouvoir des mots, que je relie entre eux chaque jour, me conduit dans un passé douloureuse, celui de mon enfance.

 

Je donne du pouvoir à la mémoire, celle qui nourrit nos souvenirs et qui construit nos vies. Elle me fait peur, mais m'oblige à écrire. Je la remercie : grâce à elle, j'obtiens un pouvoir fébrile sur mes pensées. J cherche. Oui, je suis un "chercheur", m'identifiant à certains artistes ou écrivains, à force de fréquenter leurs oeuvres. A force de parcourir le chemin qu'ils ont suivi dans ce pays, ici.

 

J'étudie Walter Benjamin, et je suis déçu, non par sa pensée, qui est originale et profonde, mais parce que je trouve pas de solution, plutôt d'apaisement, dans son oeuvre, mais le contraire : il me replace dans ma condition d'homme faible; il me replace devant la mort, qui est angoisse pour moi et non libération ou accession à une autre forme de vie...

 

Je ne crois plus en grand-chose, peut-être un peu à la puissance collective, comme celle qui alimente les révolutions arabes; j'aime le peuple qui se rebelle, mais il ne sait jamais garder sa victoire; il est trompé par le nouveau chef ou par l'avant-garde qui s'est emparée du pouvoir !

 

Je réfléchis à ma réalité d'écrivain et constate que les intellectuels n'arrivent pas à changer le monde; Sartre a voulu s'engager, Camus aussi, et la catastrophe continue dans le monde. Rien n'a changé au point de vue moral, sentimentale, on a même, à notre époque, l'impression de régresser !

 

Le monde économique éloigne les intelligences des vraies problèmes de la vie. Les penseurs économistes nous trompent ! Et l'économie (marché, finances, multinationales, grande fortunes industrielles, marchands de pétrole et de canons..) a le pouvoir !

 

Je ne suis pas croyant, je ne crois pas à structure raisonnable et organisée du cosmos. L'univers n'est pas réel pour moi, du moins il n'est pas dans ma réalité, dans ma préoccupation. Mais je me voile la face, peut-être, je suis, qui sait, dans le divertissement...

 

Je crois en l'esprit, non pas saint, mais intelligent ! Mais au fond de moi, je ne suis sûr de rien. Je ne sais rien. Je doute des autres et de moi-même...

 

Je suis pessimisme quant à l'avenir,mais je suis pessimiste de naissance... 

 

Nous sommes dans la spirale de la catastrophe : on nous prépare des lendemains qui déchantent. Encore et toujours, les guerres, les crises, les massacres, pour rameuter une croissance...économique !

(à suivre)

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 19:21

images-copie-6.jpeg  

 

Le point lecture est un lieu d’apprentissage de la vie sociale. Il créé du lien entre les adultes, entre les 

enfants, entre les enfants et les adultes (intergénérationnel). 

> Dans les quartiers d’éducation prioritaire, il joue un rôle important dans la lutte contre l’illettrisme et les 

inégalités sociales. Il rend la culture accessible à tous. 

> Un espace dédié au plaisir du livre, 

> Un lieu de découverte et d’apprentissage de la langue française, des cultures du monde, 

> Un lieu de lecture accessible à tous et de proximité, 

> Un espace de rencontre et de partage, 

> Un lieu animé et qui anime (nous n’attendons pas le lecteur nous partons aussi à sa rencontre en créant des événements par exemple de « bibliothèque rue »). 

 

Nous proposons que soit réactivé ou activé des espaces dédiés au plaisir du livre et à la lecture. 

Des espaces existent déjà au sein des structures municipales (ex : centre sociaux) mais faute de moyens 

humains et/ou financiers, ils sont laissés sans vie (Bibliothèque du Centre social de Vernet Salanque, du centre 

social de St Martin). 

D’autres sont en cours d’aménagement mais nécessiteraient un coup de pouce pour 

démarrer. Nous proposons qu’un projet soit élaboré à l’échelle de ces quartiers. Des tentatives successives ont 

montré qu’il est nécessaire pour cela d’élaborer un projet pérenne qui associe les habitants et l’ensemble des 

associations oeuvrant pour la diffusion du livre en tant qu’objet culturel et de la « lecture plaisir ». 

 

• Sur le quartier Vernet Salanque : En partenariat avec le centre social de Vernet Salanque, l’équipe des 

Francas sur place tente depuis prés de deux ans de faire vivre un espace dédié au livre et à la lecture plaisir 

en direction des enfants et des parents et complémentaire des actions éducatives (accompagnement à la 

scolarité, formation pour l’insertion...). Pour que le projet puisse atteindre son ambition, il lui faut compétence, 

temps et moyens d’agir. 

• Ce qui est fait : Les contacts, des expériences tests avec les écoles et les parents, des actions livres lors 

des fêtes de quartier de Vernet Salanque, des animations les mercredis pendant les vacances scolaires et en 

fin d’année 2009. 

• Ce qu’il reste à faire : Consolider les expériences et partir sur un projet ambitieux impliquant davantage les parents et acteurs du livre. 

 

Objectif généraux : 

Le point lecture est : 

Faire vivre et revivre les espaces dédiés au livre dans les quartiers : 

 

Point lecture de proximité

LES FRANCAS des PYRENEES-ORIENTALES 

 

• Sur le quartier St Martin : L’espace bibliothèque ou lecture existe bien sur St Martin mais il n’est 

pas doté d’ouvrages comme peut l’être celui de Vernet Salanque. Des expériences multiples ont 

été conduites par notre association sur ce quartier dans le cadre du projet « Lis moi des 

histoires »associant parents et enfants au sein de la structure centre de loisirs. Une 

expérience de mars à juin 2009 nous a permis d’accueillir les enfants des parents qui 

fréquentaient les séances de gym ou cours d’alphabétisation. 

• Ce qui est fait : Les contacts avec les partenaires associatifs, des expériences tests avec les enfants 

et les parents dans le cadre des centres de loisirs St Martin et Majorque, des actions livres lors des fêtes de quartier de St Martin, des animations les lundis après midi... 

• Ce qu’il reste à faire : Consolider les expériences et partir sur un projet ambitieux impliquant 

davantage les parents et acteurs du livre. 

 

• Sur le quartier Mailloles : Une bibliothèque est en cours d’élaboration sous l’initiative de l’adulte 

relais (Fatiah : Culture et lumière) et de la directrice de l’Espace Public Educatif Anna Desplat, 

également animatrice d’actions lecture dans le cadre de « Lis moi des histoires ». 

 

• Ce qui est fait : Les contacts avec les partenaires associatifs, des expériences tests avec les enfants 

et les parents dans le cadre des centres de loisirs de Mailloles, de l’action « Coup de Pouce », des 

actions livres lors des fêtes de quartier de Mailloles. 

• Ce qu’il reste à faire : Consolider les expériences et partir sur un projet ambitieux impliquant 

davantage les parents et acteurs du livre. 

 

 

Nous souhaitons intégrer dans le fonctionnement de ces points lectures l’ensemble des compétences 

du « territoire quartier » et les mettre en valeur au sein du projet et de la programmation de la 

bibliothèque. (Ex : association Culture et lumière sur Mailloles, association pince oreille sur St Martin... 

nous associer à la médiathèque pour consolider ces expériences et compétences.) 

 

> Pour le fonctionnement : Un groupe de pilotage du point lecture serait constitué d’un représentant de la commune (directeur du centre social qui accueille la bibliothèque), de l’association porteuse du projet, 

un ou des parents bénévoles, des associations partenaires (pince oreille, culture et lumière...), un membre de la médiathèque ou bibliothèque du secteur concerné. 

Le but étant à terme de donner une autonomie de plus en plus 

importante à des habitants partageant ce projet. 

• Des ateliers d’animation : animations autour du livre pour les lieux de 

petite enfance, écoles, collèges, centre de loisirs des quartiers concernés. Le 

but étant là aussi de créer du lien et de rythmer l’année sur des événements. 

 

Le 

livre peut être associé au jeu (marionnettes, lecture cuisine...) 

• Animation « conte » : Pour marquer chaque temps fort de l’année culturelle 

par des lectures collectives (ex : lire en fête octobre, San Jordi en avril, contes de 

noël en décembre,...) 

• Rencontre d’auteurs ou illustrateurs :Ayant pour objectif de faire connaitre des 

oeuvres culturelles, des BD et les partager avec des habitants (pour petit et/ou 

grand). 

• Des clubs de lecture d’adultes : Atelier pour adultes où des lecteurs 

passionnés ou curieux se retrouvent pour échanger autour des livres qui 

leur ont plu. 

A cette occasion, chacun peut venir présenter l'oeuvre qui l'a 

interpellé, quel que soit le sujet, ou tout simplement venir 

écouter les lecteurs. 

 

Mutualisation des compétences et partenariat : 

Quelques propositions :

LES FRANCAS des PYRENEES-ORIENTALES 

• Bibliothèque de rue : Concept développé par ATD Quart Monde, la bibliothèque de rue, ou la BDR en 

langage familier, c’est aller à la rencontre des habitants, avec le souci de rejoindre les plus pauvres, 

accompagné de livres. C’est se rendre sur leur lieu de vie, essentiellement en cité sociale, en 

créant un rassemblement autour du livre ou d’autres moyens de savoir et de créativité. 

Le projet doit privilégier l’interactivité avec les habitants et ne pas s’enfermer dans un fonctionnement enfermant. 

• Expositions, conférences : Mettre en valeur toute les créations des habitants, d’auteur illustrateurs locaux... 

• Dépôt et financement du projet (CUCS), 

• Choix des partenaires, création du groupe de pilotage et constitution des statuts associatifs, 

• Mise en place du fonctionnement et programmation annualisée. 

 

Maison du Vernet

 

76 avenue de l’aérodrome

 

66000 Perpignan

04.68.63.82.10

04.68.63.82.49

 

 

Fédération nationale des Francas

 

La Fédération nationale des Francas est un mouvement d'éducation populaire créé en 1944 par des militants provenant des Éclaireuses éclaireurs de France, des Ceméa et des Auberges de Jeunesse.

Association complémentaire de l'école, reconnue d'utilité publique et agréée par différents ministères, la fédération nationale des Francas rassemble 81 associations départementales et regroupe près de 15 000 adhérents, 1 541 personnes morales, 5 000 centres de loisirs, 3 000 collectivités territoriales.

Les Francas représentent annuellement 1,2 million d’enfants accueillis, 50 000 bénévoles mobilisés, 17 570 stagiaires (BAFA et BAFD), 1 000 professionnels formés et qui organise l’animation d’échanges avec 77 organisations internationales de jeunesse. 

Le champ d'action des Francas est l’action éducative dans le temps libre des enfants et des adolescents, les loisirs éducatifs.

C'est une Fédération Nationale Laïque de structures et d'activités éducatives sociales et culturelles. Ils constituent un mouvement d'éducation populaire qui a pour but :

  • de promouvoir la place que tous les enfants doivent avoir dans la société, de développer des projets d'accueil et d'activités à leur intention,
  • de rassembler les différents acteurs de l'éducation qui adhèrent à leur projet et, plus largement, participent à leurs actions,
  • de fédérer les centres et structures de loisirs répondant aux besoins des enfants et des familles.

Par l’engagement, la compétence des bénévoles et des professionnels qu’ils rassemblent, les Francas ont le souci constant de développer la qualité des accueils et activités proposés aux enfants et aux jeunes.

 

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 13:38

30-nov.jpg  Fête du grenat à Perpignan ce week-end - www.institutdu grenat.com

 

* Samedi  30 Novembre de 15h à 17H30 LIBRAIRIE TORCATIS

 

Rencontre avec Marie-france Barbet et Anne-Marie Romero

 

Meurtres au royaume de majorque

 T3 "Le boucher de Collioure" éd Mare Nostrum

 

"Aprés LE SECRET DU JACQUET et LES TESTAMENTS MAUDITS,

voici MEURTRE AU ROYAUME DE MAJORQUE roman à quatre mains

où les auteures restent fidèles à leur ecriture alerte, truculente et teintée

d'humour noir au service d'une intrigue savamment tricotée.

En situant cette nouvelle intrigue à Cotlliure, elles abordent un nouvel

aspect de la société catalane médiévale: les échanges à travers la Méditterranée.

Nouveau polar médiéval sur fond de trafic d'eunuques, de vieux secrets de famille

et d'une funeste histoire d'amour....."

 

  9782363910196_1_v.jpg

 

* Nouvelle exposition temporaire du MUME 

“Josep M. Corredor (1912-1981): de casa a Europa”

 

L'exposition restera ouverte au public jusqu'au 12 janvier 2014

 

JOSEP MARIA CORREDOR, DE GÉRONE VERS L’EUROPE

 

Un siècle après sa naissance à Gérone et trente-deux ans après sa mort à Perpignan, Josep Maria Corredor retourne chez lui. Ce retour fut, en réalité, initié en 1991, quand la ville de Gérone baptisa une rue du quartier de Montilivi à son nom. Cette même année, la revue Revista de Girona dédia un dossier monographique à l’écrivain et activiste géronais. À l’occasion de son centième anniversaire (1912), la ville de Gérone a voulu rendre hommage à Josep Maria Corredor en organisant une série d’événements : la célébration d’un Simposium International, un concert en son honneur, la réédition de son chef-d’œuvre Conversations avec Pablo Casals, la publication d’un recueil d’articles Contra la valoració de la mediocritat (Contre l’évaluation de la médiocrité) et pour finir, cette exposition indiquant le retour définitif à Gérone de Josep Maria Corredor, l’un des essayistes catalans les plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle. Cet écrivain fut un personnage clé de l’exil en Catalogne du nord et un témoin inconditionnel du catalanisme moderne, républicain et européiste.

 

*Entrée libre

 

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Aquesta exposició, que acull el MUME, és una producció del Museu dHistòria de Girona / Ajuntament de Girona que commemora el centenari de lintel·lectual gironí exiliat, Josep M. Corredor. La mostra ha estat comissariada per Francesc Montero i Oriol Ponsatí-Murlà.

 

Lexposició es podrà veure al MUME del 30 de novembre de 2013 al 12 de gener de 2014.

 

***Les conférences des "Amis de Collioure"

 

Du "vieillissement" 

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Toutes les conférences ont lieu le Samedi à 17 heures, au centre culturel de Collioure. 

 

- Samedi 30 novembre: 

"Le vieillissement", par le Docteur Jacques Manya. Candidat aux municipales de mars 2014, M.Manya veut-il parler cet après-midi, de la liste du maire actuel Michel Moly..?

 

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 10:55

collioure-nuit.jpg Collioure de nuit. Collioure la nuit. 

 

 

COLLIOURE vous fait la cour au Château Royal

 

La Cour de Noël au Château Royal de Collioure ouvre ses portes ce vendredi (entrée gratuite), se veut être, comme le souligne Sylvie Bonafos qui en est à lorigine, présidente de lUnion des Commerçants de Collioure (lUCA), « une vitrine de qualité et dauthenticité des savoirs-faire régionaux, le reflet également du dynamisme qui continue dhabiter les villages catalans lorsque les saisonniers sont partis." (voir le site "Ouillade", pour plus d'infos).

 

Plus de 70 exposants venus de tout le Languedoc-Roussillon ont aménagé au Château Royal de Collioure et concentrent en un lieu de quoi satisfaire bien des envies pour les fêtes de fin dannée. Préparez vos menus, goûtez des spécialités uniques, décorez le sapin et les tables de fêtes et choisissez vos cadeaux parmi les plus belles références de la région : ici tout est permis ! Deux restaurateurs de Collioure, « La Cuisine » et « CôPatio » ont même décidé de « camper » leur terrasse sur la place dArmes dans la Cour dHonneur du Château : cest tout simplement magique et royal !

Lan dernier, près de 30 000 visiteurs ont fréquenté la Cour de Noël du Château Royal de Collioure.

 

 lévénement se déroule du 29 novembre au 8 décembre prochains ; louverture des portes du Château Royal se fera le vendredi 29 novembre 2013 à 15h (jusquà 20h) ; le Château Royal sera ensuite ouvert tous les jours en non-stop de 11h à 19h (nocturnes les samedis jusquà 21h) ; les dimanches le Château Royal ouvrira dès 10h le matin.

Le pont-levis (situé sur larrière, en haut du parking du Glacis) fonctionnera pour faciliter laccès aux personnes à mobilité réduite et accueillir ainsi le plus grand nombre.

Renseignements : Office de tourisme de Collioure, tél. 04 68 82 15 47.

RV :

- Vendredi 29 novembre : inauguration de la Cour de Noël, à 17h 30.

- Samedi 30 novembre : chants de Noël par la chorale Bompas Canta, de 14h 30 à 17h, dans les cours ; sculpture sur glace au pied du donjon, dès 14h 30 ; déambulations déchassiers, musiciens, magiciens de bulles géantes, vers 15h ; spectacle de fer, place dArmes, à 19h.

- Dimanche 1er décembre : fanfaronnade des lutins par la Cnie Diams, à 15h ; puis échassiers bondissants, spectacle de bulles et accordéon sur échasse avec Les Vagabondes, moments « guinguette » avec Scarlet, chansons françaises à lorgue de barbarie avec Bois et Vent chanteur.

- Lundi 2 décembre et Vendredi 6 décembre : pessèbre vivant par la Cnie Les Cantarelles dans les cours et les salles du Château Royal, à 16h 30.

- Mercredi 4 décembre : danse et déambulation des Géants de Saint-Côme et Saint-Damien dArgelès-sur-Mer, place dArmes, suivi du pessèbre vivant par Les Cantarelles, à partir de 15h.

- Jeudi 5 décembre : chorale traditionnelle avec Les Cantaïres dArgelès-sur-Mer, à 17h.

- Samedi 7 décembre : les lutins de Noël en fanfare avec les Diams de Pia, à 15h ; déambulations lumineuses sur échasses en toute poésie et jonglage sur échasse, à 17h.

- Dimanche 8 décembre : danse des Géants de Saint-Côme & Saint-Damien dArgelès-sur-Mer, à 14h 30 ; démonstration du rallye des trompes de chasse Sempre Endavant avec la messe de Saint-Hubert ; déambulation poétique et clownesque sue échasses avec la Cnie Cielo et pour ce dernier jour, place dArmes, la neige sera au rendez-vous, promis-juré !

 

**Cafeclat - Café littéraire aux Templiers, Collioure 18h30

 

Caféclat  29  Novembre 2013 - psente Jean-Jacques BeduPablo Casals: Un musicien, une conscience. Découvertes Gallimard.  En français. à 18h30, entrée libre, premier étage des Templiers.


Casals a vécu près d'un siècle. Il aura eu plusieurs vies. La vie d'un enfant fier et précoce, tombé amoureux du son du violoncelle, qui très tôt subjugue par sa virtuosité. La vie d'un musicien adulé, réclamé dans le monde entier. Celle d'un chef d'orchestre «engagé» honoré dans son pays. Celle, après la prise du pouvoir de Franco en Espagne, d'un exilé au cœur brisé qui n'a de cesse de venir en aide à ses compatriotes réfugiés. Celle d'un protestataire inflexible qui crie haut et fort son désaveu de toute forme de dictature en faisant taire son violoncelle. Celle d'un «créateur» de festival à Prades dans le Roussillon. La vie enfin d'un presque centenaire respecté œuvrant inlassablement pour la paix dans le monde. 

www.cafeclat.blogspot.com"www.cafeclat.blogspot.com ou suivez-nous sur Facebook.

Caféclat 29 November 2013 -  presents Jean-Jacques Bedu - Pablo Casals: Un musicien, une conscience.  Découvertes Gallimard. In French. 

During his almost 100 years Casals lived several lives. The life of a precocious child in love with the sound of the cello. The life of a revered musician and conductor, acclaimed worldwide. After the takeover of Spain by Franco, that of an exile protesting against all forms of dictatorship. That of the founder of the international music Festival in Prades.  A musician, a humanist and a pacifist. 

For further details see: cafeclat.blogspot.com or follow

 

*** Jean Iglesis

Aube sur Collioure

 

L'aurore ouvre les yeux. L'Albère, vieil amant

Qu'un rayon de soleil avec lenteur laboure,

De ses bras de rochers et de plaines t'entoure.

La mer, enfant nerveux, t'éveille doucement.

 

D'un lamparo, le pêcheur, sous le firmament,

Qui, chaque jour, un peu plus de toi s'énamoure,

Lance un filet de son long geste de bravoure

Sur ton onde aux reflets bleutés du diamant.

 

C'est l'heure où ton clocher surgit, géant austère

Dont l'image est beauté, la présence mystère,

Aux secrets que les siècles n'ont jamais vieillis.

 

Alors, j'entends le chant lointain d'une sirène.

Mon espérance peut se rendormir, sereine.

Collioure, tu parais veiller sur mon pays.

 

 

Jean Iglesis

 

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 10:17

images-copie-40.jpeg   Hier soir, la Casa de la Catalanitat de Perpignan a laissé la parole à c romancier prolifique et reconnu mondialement. Dans la petite salle, occupée par une trentaine de personnes, J.Cabré a montré sa modestie, son goût pour l'humour et la parole. 

 

Debout, tenant son dernier gros volume "Confiteor", il fit une explication de texte en s'attachant au début du roman; je lui demandais si on pouvait rapprocher son incipit de celui de la Bible (premier livre, première fiction) du célèbe "Au début, il y eut le verbe."

 

J.Cabré répond que "dans la première phrase est contenu tout le sujet du roman." Il a pensé à l'idée du création du monde, il a fait un livre total.

 

SURTOUT IL VEUT ÉVEILLER L'ATTENTION DU LECTEUR "le roman doit intriguer le lecteur. A chaque page, s'il y a trop de banalités, le lecteur passe à un autre livre !"

 

"Jo confesso", il a regretté que son éditeur n'ait pas été traduit par "j'avoue", "je confesse", à la place de la formule latine. La couverture de ce roman est belle, étudiée, avec une petite fille (de la ville de REUS, près de Tarragone), sur la pointe des pieds, voulant prendre un livre : voilà l'enthousiasme du lecteur ! Il ajoute : "J'aime quand le lecteur travaille, réfléchit en lisant mes livres !"

 

Si on lui demande ce qu'il préfère, conte ou roman, il dit le labeur du second "le romancier est un coureur de marathon", mais on sent sa préférence pour cet ouvrage qui dit le monde, qui est un monde...  (J.P.Bonnel)

 

- - -

 

Licencié en philologie catalane à l’’Université de Barcelone, professeur certifié en dispense d’activité et enseignant à l’’Université de Lleida, membre de la section philologique de l’’Institut d’Estudis Catalans, Jaume Cabré est aussi et surtout l’’auteur de nombreux romans, contes, essais et scénarii en langue catatane. Il a reçu le prix Méditerranée étranger en 2004 pour son roman Sa Seigneurie (Editions Christian Bourgois).

 

Actes Sud vient de publier Confiteor (1) , traduit du catalan par Edmond Raillard. De ce roman remarquable: « C’est sans doute le plus beau, puissant et envoutant roman de cette rentrée littéraire. Confiteor est une impressionnante saga grâce à une narration spectaculaire, enlevée, complexe, mais toujours fluide. Jaume Cabré est un virtuose qui jongle entre les personnages et les époques. On voyage du Barcelone actuel au Moyen Age, en passant par l’Inquisition, l’après-guerre espagnole, l’’Allemagne nazie ou Auschwitz.

 

 

(1) Confiteor, par Jaume Cabré. Trad. du catalan par Edmond Raillard. Actes Sud, 784 p., 26 euros.

 

 

* Œuvres traduites

  • Senyoria — traduit en espagnol, hongrois, roumain, galicien, portugais, albanais, italien, ainsi qu'en français sous le titre Sa Seigneurie (Trad: Bernard Lesfargues) (Christian Bourgois Éditeur. Paris, 2004).
  • L'ombra de l'eunuc — traduit en hongrois, roumain, slovène, italien, ainsi qu'en français sous le titre L'ombre de l'eunuque (trad: Bernard Lesfargues) Christian Bourgois Éditeur, 2006.
  • Les veus del Pamano — traduit en hongrois, espagnol, allemand, néerlandais, italien, portugais, roumain, grec, norvégien, ainsi qu'en français sous le titreLes voix du Pamano (trad: Bernard Lesfargues), Christian Bourgois Éditeur. Paris, 2009.
  • Fra Junoy o l'agonia dels sons — traduit en espagnol et en hongrois.
  • La teranyina — traduit en espagnol, ainsi qu'en français sous le titre La toile d'araignée (trad. Patrick Gifreu.) Editions Du Chiendent 1985.
  • Llibre de preludis — traduit en espagnol.
  • L'home de Sau (livre pour enfant) — traduit en espagnol.
  • La història que en Roc Pons no coneixia (livre pour enfant) — traduit en espagnol.
  • Jo confesso — traduit en espagnol, allemand, italien, néerlandais, polonais, ainsi qu'en français sous le titre Confiteor (trad: Edmond Raillard), Actes Sud. Arles, 2013.

Prix Littéraires

  • Fastenrath, 1980. Carn d'olla
  • Recull, 1980. Tarda lliure
  • Sant Jordi, 1983. La teranyina
  • Prudenci Bertrana, 1983. Fra Junoy o l'agonia dels sons
  • Prix de la critique Serra d'Or, 1985. Fra Junoy o l'agonia dels sons
  • Prix Crítica Catalana, 1985. Fra Junoy o l'agonia dels sons
  • Crexells, 1991.
  • Lecteurs de El Temps. Senyoria
  • Prudenci Bertrana, 1992. Senyoria
  • Prix de la critique Serra d'Or, 1992. Senyoria
  • Prix Crítica Catalana, 1992. Senyoria
  • Prix Méditerranée 2004 Meilleur roman étranger. Sa Seigneurie
  • Premi Nacional de Literatura, 1992. La granja
  • Prix Crítica Catalana, 1997. L'ombra de l'eunuc
  • Prix de la critique Serra d'Or, 1997. L'ombra de l'eunuc
  • Lletra d'Or, 1997. L'ombra de l'eunuc
  • Fundació Enciclopèdia Catalana, 1999. Viatge d'hivern
  • Prix de la critique Serra d'Or, 2001. Viatge d'hivern
  • Prix des écrivains catalans, 2003
  • Prix Crítica Catalana, 2005. Les veus del Pamano
  • Prix d'Honor de les Lletres Catalanes, 2010
  • Prix de la critique Serra d'Or, 2012. Jo confesso

**Cinémaginaire :

Jeudi 28 novembre à 21h

Cinéma Vautier - 66  Elne

MIREM CATALA <

cycle de films en version originale en catalan et sous titres français

LLAVORS DE LLIBERTAT, (Semences de liberté)

En présence du réalisateur 

Film de David Andreu et Josep Sabaté (Catalunia 2013 – 1h15)

La plupart des parents aiment leurs enfants et s’en occupent, mais ils ont tendance à oublier combien la transition de l’enfance à l’âge adulte peut être difficile. Alex, Gabi et Oki sont trois adolescents perdus dans la grande ville. Comme d’autres, leur occupation consiste à tromper l’ennui en buvant, en se battant ou en taguant... Rien ne pouvait leur laisser présager, cependant, des conséquences terribles que leurs actes finiraient par avoir sur leur entourage.

Tarif : 5 euros

 

***Nouvelle session du festival de cinéma Les Toiles organisé par  lassociation Les Rendez-Vous de Saint Estève : Le Cinéma des Antipodes.

 

en partenariat avec lInstitut Jean Vigo de Perpignan et le Théâtre de lÉtang session parrainée par Optic 2000.

 

Attention, il y a une modification des dates initialement prévues : le vendredi 29 novembre, le festival Les Toiles naura pas lieu.

 

5 films et 2 conférences auront lieu au Théâtre de lÉtang à Saint Estève, les jeudi 28, samedi 30 novembre et dimanche 1 décembre.

 

Entrée libre. Chaque séance de projection est précédée dune présentation du film et suivie dune discussion à la fin.

 

Au programme :

Jeudi 28 novembre, à 18h : conférence de Cécile Cau sur La colonisation de lAustralie.

Jeudi 28 novembre, à 20h30 : film : Le chemin de la liberté de Philip Noyce

Samedi 30 novembre, à 15h : conférence de Bernard Bories sur Le cinéma des Antipodes

Samedi 30 novembre, à 17h : film : Oyster farmer de Anna Reeves

Samedi 30 novembre, à 20h30 : film : Lâme des guerriers de Lee Tamahori

Dimanche 1 décembre, à 14h30 : film : Priscilla, folle du désert de Stephan Elliott

Dimanche 1 décembre, à 17h : film : Scarfies de Robert Sarkies

 

Pour suivre les activités des Rendez-Vous, ladresse du site : www.rdvse.fr

 

Pour tout renseignement : 06 81 37 71 58 ou rdvse@rdvse.fr

 

Les Rendez-Vous de Saint-Estève, créateurs d'évènements culturels.

 

 

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 10:07

camus     Mme Jeanne-Marie Perrenoud, secrétaire de l'ARE (Aide aux Réfugiés Espagnols) expose en 1958 la situation des réfugiés en France; elle rappelle dans "Choses vues et renseignements recueillis à Perpignan, Toulouse et Montauban, du 6 au 9/8/1958", l'appel de Camus, dont le comité suisse d'aide aux réfugiés espagnols joint le texte dans le dit rapport) -

 

        Adresse du comité suisse d'aide aux réfugiés espagnols, pour la France : Mme Suzanne Chatelet, 12 avenue de Gaulle, à Perpignan)-

 

 

"Appel de Camus : 

 

Nous avons formé avec quelques amis d'Amérique et d'Europe un omité de secours aux réfugiés espagnols. Je vous écris pour vous demander simplement de nous aider. Pour nous tous, la guerre d'Espagne est terminée. Pour beaucoup d'hommes dans le monde, elle continue à travers malheurs et privations. Ils supportent la pauvreté et la malaadie avec fierté. 

Mais nous devons pourtant les soulager si nous le pouvons. Notre aide leur assure des soins médicaux, les instruments de leur travail, la promesse d'une vie plus digne. Ce que vous ferez pour eux se traduira immédiatement dans leur vie de tous les jours. Faites-le, je vous en prie. Et d'avance je vous remercie de tout coeur. 

Albert Camus."

 

- - -

 

Camus : Franco, défenseur de la culture ! *

 

(Le conseil économique et social de l'ONU a émis -juin 1958- un vote favorable à l'admission de Franco à l'UNESCO (sauf le Mexique, l'URSS et ses satellites; la France a voté pour; la Suède s'est abstenue). Camus écrit au directeur général de l'Unesco :

 

"M. le Directeur général,

 

Par une lettre du 30 mai, l'Unesco a bien voulu me demander de collaborer à une enquête sur le problème intéressant la culture et l'éducation...Je ne peux consentir à cette collaboration aussi longtemps qu'il sera question de faire entrer l'Espagne franquiste à l'Unesco...

 

L'Espagne franquiste, qui censure toute expression libre, censure aussi vos publications... Si déjà l'adhésion de l'Espagne franquiste aux Nations Unies soulève de graves questions dont plusieurs intéressent la décence, son entrée à l'Unesco, comme d'ailleurs celle de tout gouvernement totalitaire, violera par surcroît la logique la plus élémentaire. J'ajoute qu'après les récentes et cyniques exécutions de militants syndicalistes en Espagne, et au moment où se préparent de nouveaux procès, cette décision serait particulièrement scandaleuse...

 

C'est pourquoi... je me sens obligé de refuser tout contact avec votre organisme, jusqu'à la date où il reviendra sur sa décision, et de dénoncer jusque là l'ambiguïté inacceptable de son action..."

 

(La Révolution prolétarienne n°364, juillet 1952, page 23)

 

- - -

 

* Lire d'autres articles et messages de Camus dans "Camus libertaire", de Lou Marin (Indigène éditions, Montpellier)

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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