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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 10:15

 

images-copie-23      Après le point de vue des sociologues Tarrius et Sistach (analyses dans RUIXAT n°2, voir le blogabonnel d'hier), voici des compte-rendus du livre de sociologues, dont le travail sur les "puticlubs" de la frontière ont été financés par le CG66 et publiés aux éditions Balzac.

 

Il est à noter d'abord, si l'on compare les deux études, que les auteures du Conseil général ont choisi la graphie catalane de "La Jonquera", tandis que les sociologues de "Ruixat" ont conservé la graphie castillane "La Junquera". Cette graphie est sans aucun doute très signifiante...

 

Nous avons invité, le 23.8 dernier (surtout Robert Triquère, directeur du festival et éditeur) les auteures de ce livre au festival du livre de Collioure, pour un débat de femmes sur la défense des droits des femmes : l'erreur a peut-être été de ne réunir que des femmes sur ce plateau au lieu de les confronter à des hommes (D.Sistach...) sur le même sujet. 

 

   Cependant le jugement d'A.Tarrius et de D.Sistach, sur l'analyse des féministes Aude Harlé, Lise Jacquez... est très sévère (voir pages 55, 57 et 58 de la revue Ruixat.) :

 

"Une  étude commanditée par l'exécutif départemental 66 consacre à cet "arrêt sur images et morale commodes". Sans analyser les rôles de l'argent, des drogues, des bourgeois locaux, des mafias russes-italiennes, des hommes de main géorgiens, des camionneurs complices, de la perversion clientèliste de l'action publique locale, il ne reste qu'à stigmatiser les femmes visibles près des carrefours, sans même leur parler : en elle-même la m'éthode porte le stigmate..."

 

 

 

** siteon0-e5814.png

dernière mise à jour ¬ 11/09/13 | mercredi 11 septembre 2013 | je m'abonne

 

Bordels de la Jonquera, parcs d’attraction machistes : une étude percutante met du sel sur les plaies

juin 2013, par Claudine Legardinier

Enfin une analyse solide – et passionnante – sur l’impact des "puticlubs" de la Jonquera à la frontière catalane. En ouvrant des parcs d’attractions façon Disney pour une nouvelle génération de "clients" français, les industriels du sexe ne font que réactualiser les valeurs les plus traditionnelles du machisme en les relookant sous l’emballage attrayant du loisir, de la pornographie et de la consommation. Et les femmes, toutes les femmes, en payent le prix.

“A la frontera tot s’hi val [1]” : à la frontière, tous les coups sont permis. Cette expression commune en pays catalan frontalier est une parfaite illustration de la nouvelle donne liée à la floraison des bordels dans la région de la Jonquera. Dans cette zone duty free, le chaland se fournit en essence, tabac et alcool à bon marché, auxquels il peut ajouter une marchandise femme de plus en plus prisée : souvent des Roumaines, largement contrôlées par des groupes mafieux [2].

Ce que décrivent Aude Harlé, Lise Jacquez, Yoshée de Fisser, les auteures, qui ont exploré à la fois l’impact des bordels sur la vie des habitants de la Jonquera, sur la jeunesse des Pyrénées-Orientales et leur traitement dans les médias , est une véritable culture qui imprègne désormais le sud de la France. Dans les Pyrénées-Orientales, “aller à la frontière” est devenu banal. Un homme peut s’en vanter, d’autant qu’un bordel comme le Dallas fait l’objet de chansons et que des équipes sportives disent aller s’y “détendre”.

Pour les habitants de la Jonquera, opère un effet de miroir entre la prostitution de rue et celle des bordels : forcée et sale dans la rue, elle serait libre et bénéficierait de garanties d’hygiène en « club ». Ce qu’il faut éradiquer, c’est la prostitution visible dans l’espace public. Sur les bordels eux-mêmes, les habitants sont ambivalents. Leur présence est déplorable en termes d’image mais leurs rentrées font vivre la commune : une dizaine de salons de coiffure, des bars, des restaurants, des chauffeurs de taxi, des pharmaciens, des acteurs de la presse locale…

La prostitution est un sujet qui se prête à toutes sortes de croyances et de représentations. Une nouvelle preuve en est donnée ici, par exemple en ce qui concerne les représentations sur l’hygiène. Voulant en savoir plus, les chercheuses ont mené l’enquête… et n’ont pas trouvé trace des fameux contrôles médicaux tant promis. Quant à l’image de liberté et d’indépendance, les affaires les plus sordides –proxénétisme, viols et menaces - ne semblent pas pouvoir en venir à bout.

La région de La Jonquera est ainsi devenue un non-lieu, un « ailleurs » où la transgression est possible. Les tenanciers de ces parcs d’attractions à la Disney soignent leur politique de communication auprès de médias [3] rivalisant le plus souvent de zèle pour promouvoir ce versant porteur de la "modernité". Et ils travaillent le marketing en misant sur le côté Las Vegas, appâtant les jeunes hommes qui se voient en mesure de concrétiser un rêve que les auteures de l’étude appellent “l’utopie pornographique”.

C’est sans doute là l’aspect le plus passionnant de l’étude. Les entretiens montrent comment la fréquentation des « clubs » est devenu un rite initiatique. Les pairs, l’entourage - entraîneur sportif, père ou grand père... - exercent une forte pression sur les jeunes hommes. Un homme a le droit, et même le devoir, de satisfaire ses “besoins sexuels”. Il est alors “un vrai mec”, pas un “pédé”, il fait partie du groupe en énonçant ses performances, la compétition n’étant jamais loin. Fréquenter les prostituées tient de plus en plus de l’injonction sociale.

Mais ce travail viril n’est pas sans conséquences. Pour de nombreux jeunes des Pyrénées-Orientales, la prostitution est souvent devenue “le premier regard qu’ils portent sur la sexualité et le genre féminin sexué” ; ce qui ne peut qu’influer sur leurs comportements mais aussi sur leurs valeurs.

Leurs représentations sont édifiantes. Les prostituées ne sont pas des femmes ; ce sont des “filles”, des “putes”, des étrangères, faibles, faciles à manipuler et tenues au silence (“si elles se mettent à parler, ça casse tout”, dit un jeune "client") ; des sous-femmes ravalées au rang d’objet. Quant à leurs amies et compagnes, elles se trouvent face à la quadrature du cercle. Poussées à tout faire pour se distinguer des prostituées de façon à rester respectables socialement, elles bataillent dans le même temps pour être des “canons” sexuellement à la hauteur. Car les jeunes "clients" n’hésitent pas à se livrer à des comparaisons et même à exercer un chantage. Face à ces injonctions contradictoires, elles sont à la fois “pas assez pures” et “pas assez putes”. Certaines expriment la honte qu’elles ont de leur corps, leur sentiment d’impuissance, ce que les auteures appellent “une souffrance de l’être femme”.

On voit ainsi à quel point les jeunes femmes se trouvent soumises au contrôle et à l’auto-contrôle de leur sexualité, obligées de se soumettre à des normes pornographiques en oubliant leur propre désir et plaisir. Un imaginaire sexuel forgé par la prostitution et la pornographie renforce les schémas traditionnels de la domination masculine, exacerbe les normes virilistes, le virilisme pouvant être défini comme l’idéologie de la virilité avec ses imaginaires de domination, notamment dans le domaine de la sexualité.

Clairement, la fonction de la prostitution, ici magistralement illustrée, est profondément inscrite dans la culture machiste et remet en cause, pour les femmes, les avancées péniblement acquises en matière d’accès à la sexualité choisie. Comme le soulignent les auteures, “les clubs de la Jonquera concentrent les valeurs traditionnelles les plus sexistes et les valeurs marchandes et consuméristes de l’hypermodernité”.

Il fallait que ce soit dit. Le contexte culturel de valorisation de la prostitution a des conséquences sur l’ensemble des femmes, sur leur vécu et sur leur sexualité. Souhaitons que cet important travail suscite de nouvelles recherches sur la violence sociale qu’engendre la prostitution.

"A la frontera tot s’hi val". Effets-frontières dans l’Espace Catalan Transfrontalier : Vécus, usages sociaux et représentations du phénomène prostitutionnel, une étude d’Aude Harlé et Lise Jacquez, coordonnée par Sophie Avarguez, dirigée par Martine Camiade, de l’Institut Catalan de Recherche en Sciences Sociales - Université de Perpignan Via Domitia.

Cette étude a fait l’objet d’une publication :
Du visible à l’invisible : prostitution et effets-frontières. Vécus, usages sociaux et représentations dans l’Espace Catalan Transfrontalier, d’Aude Harlé, Lise Jacquez, Yoshée de Fisser, sous la direction de Sophie Avarguez, chez Balzac éditeur.

À lire sur le même sujet !

puce-72dd0.gif Notre interview de Ségolène Neuville, députée des Pyrénées-Orientales.
puce-72dd0.gif L’audition des auteures de l’étude par la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale le 5 décembre 2012, à télécharger sur le site de l’Assemblée nationale ou sur la page de notre article : La Jonquera : Loi et ordre (des proxénètes).

[1] Voir au bas de cet article les références complètes de l’étude.

[2] L’Indépendant, « 215 jeunes Roumaines travaillaient en esclaves au Dallas », 21 février 2013.

[3] L’étude salue toutefois le quotidien L’Indépendant, seul média un peu critique.

 

**Vécus, usages sociaux et représentations dans l’Espace Catalan Transfrontalier

 

Sophie Avarguez (direction), Aude Harlé, Lise Jacquez, Yoshée de Fisser

 

Cette étude sociologique a été menée dans l’Espace Catalan Transfrontalier, qui englobe le département des Pyrénées-Orientales et la comarque de Gérone. L’expression « A la fronteratot s’hi val » reprise maintes fois lors des entretiens menés auprès des habitants de la Jonquera à propos du développement de la prostitution dans leur ville, est à la fois le point de départ de notre réflexion et son aboutissement. Cette expression difficile à traduire « à la frontière tout se vaut », « à la frontière tout est possible » ou encore « à la frontière, tous les coups sont permis » reflète les spécificités de ce territoire et du phénomène prostitutionnel.

 

Sous la direction de Sophie Avarguez, Aude Harlé, Lise Jacquez et Yoshée De Fisser se sont intéressées, au travers des effets-frontières au phénomène prostitutionnel. Quelle place occupe-t-il ? Quelles répercussions a-t-il sur les habitant(e)s de part et d’autre de la frontière ? Le phénomène prostitutionnel n’est donc pas étudié en soi mais interrogé, de manière indirecte et périphérique, dans sa dimension vécue afin de faire émerger à la fois les représentations de la prostitution et les usages sociaux qui en découlent. 

 

     En privilégiant la démarche compréhensive, les auteures ont co-construit leur analyse avec les différents protagonistes directs et indirects du phénomène prostitutionnel, elles ont envisagé leur étude sous trois angles : la première partie s’intéresse à celles et ceux qui vivent ou travaillent au quotidien à la Jonquera. Comment perçoivent-ils leur ville et plus spécifiquement l’activité prostitutionnelle qui s’y déploie ? Quelles en sont les incidences sur leurs modes de vie et sur le vivre-ensemble ?

 

Alors que la deuxième partie décrit la connaissance du phénomène prostitutionnel dit « de la Jonquera » chez les jeunes hommes et femmes des Pyrénées-Orientales en s’attachant plus précisément à décrypter lesperceptions et les incidences de ce phénomène. Quels effets a-t-il sur leurs vécus et plus particulièrement sur les représentations et l’imaginaire de la sexualité ? Comment influence-t-il les rapports sociaux de sexe ?

 

La troisième partie enfin porte sur le traitement médiatique de la prostitution dans le département des Pyrénées-Orientales. Sous quels angles les médias appréhendent-ils ce phénomène ? Quelles représentations véhiculent-ils ?

Prostitution.jpg

Du visible à l’invisible : prostitution et effets-frontières (Balzac éditeur)

(ISBN : 978-2-913907-81) - 20.00 €

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 09:43

images-copie-24.jpeg  Un des célèbres bordels du village frontalier de La Jonquera (Catalogne)

 

 

En ce frais matin de fin d'été, je reste encore sous la couette. Moins par crainte du froid que de l'angoisse de rencontrer dans la rue un de ces bourgeois-rentier-mafieux, homme politique ou décideur économique des Pyrénées-Orientales, décrit dans la courageuse revue RUIXAT *

 

En préface, D.Sistach, professeur à l'Université de Perpignan, après avoir défini le projet et les enjeux du collectif de sociologues "sud de France" (sic!) donne le ton : "Perpignan et ses alentours, abandonnés au sud de nulle part, se trouvent en rupture du territoire national, tant en terme économique que social, et constituent un espace singulier de la mondialisation des flux financiers et humains. La ville est donc un laboratoire économique et social de la récession française..." (page 10)

 

La cité catalane est encore définie plus loin : "Perpignan est en ce sens un organon  géopolitique de la mondialisation et probablement un lieu d'avant-garde qui se constitue in extenso et au-delà des vieilles frontières des Etats-Nations,...qui se déploie jusqu'à Barcelone et au-delà même, dans les ports de la mer noire, en Afrique du Nord, en banlieue parisienne...

 

Présentant le sommaire, il est marrant que le rédacteur en chef parle de lui à la 3° personne : "C'est ce que démontrent Marino, D.Sistach et J.P.Carrère, en présentant le détail des formes clientélaires du modèle électoral roussillonnais, ses formes familiales et communautaires..Ce clientélisme n'est pas que l'objet du négoce local est au fondement de la conduite des affaires de la cité..." (p.11)

 

 

Le froid des mots et la brutalité du constat me glacent; je demeure dans ma couette, n'ouvrant pas les volets sur la ville infâme où je naquis, Perpignan "la Catalane" (inventa J.Paul Alduy), désormais "la pied-noir" avec son musée algérianiste, son mur des disparus et son hommage aux généraux de l'Algérie française au cimetière du nord...

 

Alain Tarrius, qu'on ne présente plus (université de Toulouse Le Mirail, laboratoire CNRS- nous fait découvrir, avec son étude  passionnante : "prostitution et drogues à La Junquera", la nouvelle rentre transfrontalière pour les P.O. avec sa traversée du clientélisme, de l'identitarisme, du communautarisme, dresse le taleau terrible de "la fragmentation politique de la société perpignanaise...

On redoute de tomber, à la Loge ou place de la République, sur de tels hommes politiques, politiciens mafieux et sans vergogne...On ne s'étonne plus des progrès du Front national. Avec de telles conduites lâches et personnelles, les monstres ont de beaux jours devant eux...

 

Dois-je rester sous ma couette, lâche moi aussi, ou sortir dans la rue et tenter une sorte de révolution... Face à cette structure mafieuse ancienne et si bien structurée, il faudra être nombreux pour nettoyer les écuries de Perpinya,  d'Augias et de Bompas !!!!

 

 

* prononcer "rouchat", en catalan : orage soudain et bref qui vous inonde et vous glace le dos... Certte "revue transdisciplinaire en sciences sociales" a le don de vous secouer avec les douches froides déclenchées  par Alain Tarrius, Dominique Sistach, Medhi Alioua, Lamia Missaoui, Caroline Trouillet, Martine Arino, Jean-Paul Carrère. (13 euros une fois l'an).

 

(à suivre - prostitution 2 : le rapport commandé par le Conseil général, publié par Balzac éditeur)

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 11:29

frontiere-cerbere.JPG (photo Jean-Pierre Bonnel)

 

   Il faudrait revenir sur l'idée de frontière et d'indépendance : la via catalana tracée le 11 septembre dernier.

 

Revenir à l'inutilité de Visa, récupéré par les politiques, les commerciaux, les décideurs financiers, organisant, les coucous profitant du nid et des initiatives des autres, autant de Visas off, ouf, boff, beauf... Loin du tragique des images et de l'actualité. Loi du pathétique. Pour le marché,le fric. Le cynisme jusqu'à la nausée !

 

Pour oublier colère et polémique  :

 

        Parler de cette belle soirée d'Eus, dans l'atelier de Jean Labellie, dans sa maison face au Canigou, dans l'étable où crèchent ses toiles pour l'exposition "Carrers...cosmogonies", rue de la soulane, carrer de la solà, rue de l'adret, où flotte une bannière colorée, sa fresque des galets bleus de la Têt... 

 

   Un samedi pas comme les autres, au vernissage joyeux, au repas dans la rue étroite, où s'accouplèrent la peinture et la scénographie (Bernard Cabanes, Guillaumes Lagnel), le cinéma (Jeanne Nicaise et amis des Rencontres de Prades, la chanson (Gisela Bellsola) et la musique (Michel maldonado)...


   il y eut d'autres amis, d'autres personnalités, qui, pour l'heure, me sont anonymes : l'amitié est un long chemin, comme l'exprime l'itinéraire de Jean Labellie...

 

L'intérêt de la vie est de découvrir la beauté affective des hommes... A suivre...

 

Revue de p(a)resse :

 

* Il faut lire cette semaine...La Semaine du Roussillon, qui a su si bien parler du festival du livre de Collioure, grâce à Victor Simal. (1,70 euros l'hebdo).

 

** Lire aussi "Cap Catalogne" pour le portrait de Marie Costa, célébrant le Vallespir. (3 euros), et les photos de Hugues Argence.

 

***L'Express a tenté de faire du bruit avec son édition régionale du 4 septembre sur " Perpignan et les Catalans" On y retrouve un vague historique, l'affirmation d'une identité (déclare Jaume Roure) alors qu'on doute et que l'on constate que le catalan est en voie d'extinction dans la cité... On interroge les mêmes : J.Pujol, des cadres de Paris, Joan Lluis Lluis l'écrivain,, Ralph Dumas le musicien, et Eliane Comelade : à son propos, on déteste la périphrase qui veut la définir "papesse de la gastronomie" : Eliane est plus que cela, culture, mémoire, érudition..! 

 

   On en sort peu apaisé, de ce dossier bidon et pas béton : un département "sud de France", au fin fond d'un cul-de-sac, Barcelone nous ignorant et Montpellier nous méprisant (Le conseil régional aidant peu le 66...) Alors, on continue dans notre marigot...

 

C'est le sujet de l'excellente revue RUIXAT, écrite par des sociologues d'ici, et éditée pat les éditions Trabucaire. Le clientélisme, un sujet passionnant ! On y revient, mais commencez à lire (13 euros, n°2, dans les bonnes librairies !)

 

 

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 08:21

labeille-14-sept.jpgexpo-labeille.jpg  Vernissage ce samedi 14 à 18h et exposition dans la maison de l'artiste à Eus : 5 carrer del Sola.


*** Je devrais vous parler de la revue RUIXAT, revue transdisciplinaire en sciences sociales (13 euros, éditions Trabucaire) : une foule d'intellectuels et de politiciens est venue, hier, écouter Alain Tarrius et Dominique Sistach : prostitution locale, placements et rentes des bourgeois perpignanais, politique clientéliste des politiques locaux, Perpignan baptisée  "la Catalane" par J.Paul Alduy, devenue "Perpignan la pied-noir" avec J.Paul Pujol. ..


On en reparlera : c'est trop grave !!!! Place au patrimoine, comme l'on dit !





510f0bc3.jpg

A Cabestany

 

Les Journées Européennes du Patrimoine

Samedi 14 et dimanche 15 septembre 2013

Entrée et animations gratuites

Au Centre de Sculpture Romane « Maître de Cabestany »

  

 

Les Journées Européennes du Patrimoine au Centre de Sculpture Romane

 

Le Centre de Sculpture Romane « Maître de Cabestany », participera, cette année encore, aux Journées Européennes du Patrimoine les 14 et 15 septembre 2013.

Le Centre sera ouvert au public les deux jours de 10h à 12h30 et 13h30 à 18h30.

Des visites et animations gratuites seront proposées à un large public.

Visite contée : « Béranger lapprenti tailleur de pierre » le samedi 14 et le dimanche 15 septembre : 11h45 et 16h (durée environ 30 mn). A partir de 3 ans.

Visite guidée : samedi 14 et le dimanche 15 septembre à 10h et à 14h.

Atelier de création : « Chapiteau roman », réalisation dun collage en noir et blanc en carton. Enfants et adultes.
Samedi 14 septembre : 10h-12h30 et 14h-16h.
Dimanche 15 septembre : 10h-12h30.

Spectacle autour de l’œuvre du Maître de Cabestany par la Compagnie Les Toutemps.
Samedi 14 septembre à 17h.
Dimanche 15 septembre : 15h et 17h.

 

Samedi 14 et dimanche 15 septembre 2013
Entrée et animations gratuites.
Centre de Sculpture Romane « Maître de Cabestany »
P
arc Guilhem, 66330 Cabestany
Tél : 04.68.08.15.31.
Site internet : www.maitre-de-cabestany.c




14.9.jpg   Jaime Vàndor et Jaume Castro : Una vida al caire de l'holocaust - Musée mémorial de l'exil -14 septembre. 11 heures 

***

Chers théâtrophiles !

Nous vous rappelons la représentation de ce
samedi 14 septembre à 20h30 au cinéma du Boulou

Images intégrées 1


ON PURGE BEBE DE GEORGES FEYDEAU


Résumé : un fabricant de porcelaine rêve de décrocher le marché du siècle :

  • Fournir les armées en pot de chambre !

Les stratagèmes pour conclure l’affaire lui réservent bien des surprises. Tout cela parce que Bébé est un peu constipé.


On purge bébé (1910) est caractéristique de la dernière manière de G. Feydeau, de ces pièces en un acte où le comique ne repose plus seulement sur les recettes classique du vaudeville, mais aussi sur la peinture au vitriol des caractères : la médiocrité, la mesquinerie et l’hypocrisie petites-bourgeoises sont impitoyablement épinglées.

Cette pièce, régulièrement montée au théâtre, est l’une des plus échevelées et des plus brillantes des  « farces conjugales » de Feydeau.


Nos prochaines dates avec "On purge Bébé"  
samedi 5 octobre 21h à Saint Cyprien
et
lundi 21 octobre 20h30 à Thuir
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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 10:49

 

frontiere.JPG     Né à Perpignan, j'aime la Catalogne, ses territoires, ses créations, ses immenses artistes. Je me sens catalan, bien que ne parlant pas la langue. 

 

   Je suis un peu écartelé : français (et prof de français, aimant cette langue "universelle" !), j'ai appris le castillan au lycée.

   En outre, j'ai passé mon enfance dans l'Ariège, à entendre mes grands-parents parler l'occitan... Je me sens donc aussi "occitan" et français...

   Et comme j'aime beaucoup l'anglais, je me sens aussi européen, même si ces exilés -préfèrent rester dans leur île et leur utopie à la T.Moore...

J'adore enfin l'italien, mais,paresseux, je me contente de l'apprendre par l'intermédiaire des opéras...Je m'y perds donc un peu...

 

Retour donc à la journée mémorable du 11 septembre, où tout un peuple a organisé une "chaîne humaine" : je préférais, comme je l'ai dit avant-hier, le terme de "sardane humaine", mais comme les Catalans ont l'outrance du verbe, il vaut mieux parler de "chaîne" (ou de pieu, depuis l'estaca, chanson célèbre de Lluis LLach !).

 

Je voulais me rendre à la frontière, participer à ce grand rassemblement "main dans la main", mais plus pour assister, en témoin journaleux, à un événement, pour capter des images, des mots, des impressions...

 

  En fait, mon sentiment était que je ne me croyais pas assez "catalan" : porter des couleurs, un drapeau, lancer des mots brutaux, nationalistes, insulter Madrid la belle, symbole du pouvoir central, la noble langue castillane, nos ancêtres les Ibères, mépriser les grands penseurs (Ortega, Unamuno), les grands écrivains (Cervantès, Machado, Lorca), je ne pouvais pas en demandant la scecession...

 

Surtout, j'avais vu la veille un "clip" catalaniste, utilisant un péplum violent, sur une guerre médiévale ou une croisade : les héros, beaux et vainqueurs étaient les Catalans, tandis que les méchants étaient des monstres, des soldats hideux qu'il fallait massacrer : en chantant ce manichéisme radical, la cause de l'indépendance catalane ne pourra pas progresser.

 

Elle ne pourra pas gagner non plus -un sondage récent montre que (seulement !) 45% de la population est pour l'indépendance - si l'image des décideurs et politiciens de Barcelone est celle de bourgeois (même éclairés), de commerciaux proches de la mafia russe... 

 

   La "route catalane" du 11 septembre offrait enfin une image populaire, heureuse, généreuse, doublée d'un chant enthousiaste à l'opposé du "clip" incriminé ! 

 

   C'est à ce moment-là que je me suis vraiment senti catalan, enfin !

 

1208726_199269906917602_345724084_n.jpg.  VERNISSAGE - Jane Pilcher, artiste à la frontière entre figuratif et abstrait vous invite à découvrir son univers fait de pigments naturels, de lumière réfléchie sur les feuilles et les pétales, d'ombres cachées ... 

Exposition ouverte du 13 sept. au 20 oct. 

 

Vernissage vendredi 13 sept. à 18h30 - Château Royal de Collioure-

 

***JAZZ à tous les étages de Perpignan : *** Programme JAZZ  :  une soirée gratuite à partir de 19h, suivie d’un concert de la formation Aïnara (gratuit pour les adhérents Jazzèbre, 8€ pour les profanes). Vous trouverez ci-contre l’ensemble de la programmation du festival. Histoire de ne pas vous laisser surprendre par l’animal à rayures...

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SEPTEMBRE

Vendredi 13 - Perpignan
- 19h Soirée de présentation de la 25ème édition. Gratuit.
- 21h30 "Ainara" (Trio d’En Bas et le Trio Kej) 8€ / Gratuit.

Du Mercredi 25 au Samedi 28 - Perpignan:
9èmes Rencontres documentaires. Gratuit. 

Vendredi 27 - Perpignan, 21h.
Timbalayé, Septeto Nabori. 13€ / 10€ / 8€.

Dimanche 29 Collioure
- 9h30 Randonnée pédestre musicale. Gratuit.
- 13h Pique-nique musical avec la Fanfare du Festival et Enrique Salvador. 8€.

OCTOBRE

Mardi 1er
- Perpignan, 18h30. "Jazz en cours" avec les élèves du département Jazz du Conservatoire. Gratuit.

Mercredi 2 - Thuir, 18h30.
Mezcal Jazz Unit. 5€ / Gratuit.

Jeudi 3 - Prades, 21h.
Emile Parisien et Vincent Peirani 12€ / 9€ / 6€.

Vendredi 4 - Caunes Minervois (11), 21h.
Emile Parisien et Vincent Peirani. 12€ / 9€ / 6€.

Vendredi 4 - Cabestany, 21h.
Lydie Salvayre et Claude Barthélémy, lecture musicale. 10€ / 8€ / 6€.

Samedi 5 - Elne, 21h.
Emile Parisien et Vincent Peirani. 12€ / 9€ / 6€.

Dimanche 6 - Prat de Cest (11), à 17h.
Emile Parisien et Vincent Peirani. 15€.

Dimanche 6
- Perpignan -  9h - "L’échappée du Zèbre". Balade en vélo. Gratuit.
- 12h à Passa. Pique-Nique musical avec Papanosh. 8€.

Lundi 7 - Perpignan, 17h30.
Master Class avec Vincent Peirani. Gratuit.

Mardi 8 - Perpignan-18h30
- "Jazz en cours" avec les élèves du département Jazz du Conservatoire. Gratuit.
- 20h30 - Kamilya Jubran & Sarah Murcia. Michel Portal / Vincent Peirani / Hamid Drake. 22€/17€/ 15€/ 10€.

Mercredi 9 - Perpignan, 19h.
Jazz au cinéma Castillet avec une intervention musicale. Billetterie Cinéma. 

Jeudi 10 - Perpignan
- 18h30, Eve Risser solo. 8€ / Gratuit.
- 20h30, "Saiyuki" : Nguyên Lê / Mieko Miyazaki / Prabhu Edouard. Joachim Kühn / Christian Lillinger / Sébastien Boisseau. 22€/17€/ 15€/ 10€.

Jeudi 10 - Leucate, 19h.
Jazz au cinéma avec une intervention musicale. Billetterie Cinéma.

Vendredi 11 - Perpignan
- 18h30 Benjamin Flament / Clément Janinet. 8€ / Gratuit.
- 20h30 "Mediums" : V. Courtois / R. Fincker / D. Erdmann. John Abercrombie Quartet. 22€/17€/ 15€/ 10€.

Samedi 12 - Perpignan, 21h.
Anthony Joseph and The Spasm Band. 15€/ 12€ / 10€.

Dimanche 13 - Latour de France, 11h.
"Jazz et Vins" avec Impérial Orphéon. 13€ : verre dégustation + concert. 8€ : concert. 5€ : verre dégustation.

Lundi 14 - Perpignan, 17h30.
Master Class avec le trio Marcel et Solange. Gratuit.

Mardi 15 - Perpignan, 21h.
Marcel et Solange. 2€ / Gratuit.

Mercredi 16 - Perpignan, 20h30.
Looking For Abraxas. Erik Truffaz Quartet. 23€ à 13€/10€.

Jeudi 17 - Alénya, 21h.
Hélène Labarrière / Violaine Schwartz. 12€ / 9€ / 6€.

Vendredi 18 - Perpignan, 20h30.
Gregory Porter. 30€ à 19€ / 10€.

Samedi 19 - Céret, 18h.
Elodie Pasquier solo. Billetterie du Musée.

Dimanche 20 - Perpignan, 12h30.
"Pique-nique final" avec les Skamanians. Gratuit.

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Festival Jazzèbre, du 27 septembre au 20 octobre, à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales et dans l’Aude. Tarifs des concerts : concerts payants de 5€ à 30€, concerts gratuits. Tarif réduit avec la Carte CataCult (sur présentation de la carte en billetterie). Infos au 04.68.51.13.14 et sur www.jazzebre.com. Notez aussi que des invitations pour 2 personnes seront à gagner sur notre site (www.catacult.net), à commencer par la grande Festa Latina, vendredi 27 septembre à la Casa musicale à Perpignan.

--------------- Depuis cet été, la nouvelle mouture du site internet est en ligne. Au goût du jour, le site présente de belle manière le festival et il est même possible de réserver ses billets pour certains concerts). Le site a changé mais pas l’adresse bien sûr : www.jazzebre.com.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 12:02

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   Le 2 porte bonheur à Stéphanie Jaeger : "saison 2", 222 pages, 12 euros, repas 12 euros, le 12 septembre...

 

   la saison 2 des Tribulations de Stephy J

"Toujours 224 pages, toujours 12.90€ mais 5000 mots en plus !".  Stéphanie Jaeger n'a pas perdu le sens de la formule, ni celui de la fête. Cela tombe bien : Stephy.J lance la saison 2 de ses "tribulations" donc le premier volume a fait un petit carton éditorial à l'échelle locale mais aussi - et surtout - au-delà des Corbières en agrandissant  le cercle des fans à l'image d'’Asma Guenifi, la présidente du mouvement Ni putes ni soumises, qui signe la préface de la réimpression de la saison 1. 

Le pitch de la saison 2 ? Une Stephy qui entre rire, rimmel et larmes "plonge dans l’univers de la téléréalité et emmène son lecteur de l’autre côté du miroir"...  "Sous son air enjoué et coquin, Stéphanie Jaeger reste affûtée comme un talon aiguille et griffe son époque à la manière d’un La Bruyère qui s’habillerait en Prada" précise Yves Carchon sur la 4ème de couverture du bouquin qui sort en avant-première le 12 septembre lors d'une soirée au Petra's Café.

Le pitch de la soirée ? Un très bon dj londonien, deux boîtes de 45 tours, cinquante strings Tribul's Addict pour premier(e)s client(e)s du livre,  des dédicaces, des surprises, un buffet, un bar à ongles, des happy fews... et surtout Stephy.J ! 

  • Jeudi 12 septembre à partir de 18h30 au Petra's Café (av des Palmiers. Perpignan)
  • Buffet avec une consommation offerte : 12 (à partir de 19.30)
  •  Le livre en vente dédicacé : 12.90
  •  Réservations obligatoires pour le buffet au Petra's Café : 04 68 34 08 78

 

 

* T. DOLORY : J'ai le plaisir de vous informer de la parution de l'ouvrage : 

Casa Xanxo, Plume de Pierres

 

Plus de 80 dessins à la plume et encre de Chine réalisés sur site et en atelier

(pour les propositions de reconstitution) 30 euros.

 

Livre disponible en librairie à compter du lundi 9 septembre 2013 à Perpignan :

. Chapitre . Llibreria Catalana . Torcatis 

 

N'hésitez pas à relayer cettte information et son visuel associé à vos amis.

Merci beaucoup et avec toute ma sympathie

Thierry Delory

3, rue du Théâtre - 66000 Perpignan

06 72 43 10 18

 

delory.thierry2@hotmail.fr   www.thierry-delory.com

 

 

 

 

*** Invitation dédicace

jeudi 12 septembre 2013 00:29

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Editrice- Les éditions Alexandra de Saint-Prix -Critique littéraire

 

Une perpignanaise, Jackye MADINE (Jacqueline SURJUS)

dédicace son nouveau livre :

 

De lAmour ! Cest urgent

 

Le samedi 14 septembre (toute la journée)

 

 

Brasserie LE FOULON

6 Rue Pascal Marie Agasse

66000 PERPIGNAN

04 68 54 61 50

 

Son Editrice (Editions Alexandra de Saint-Prix) sera présente à partir de 14h

www.editions-a-de-saint-prix.fr

 

 

*** Annie Cathelin (L'Harmattan) Collection : Graveurs de mémoire
Nouveauté
s septembre 2013

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JOSELITO À L'ÂGE D'OR DU FLAMENCO
Ethnolog
ie d'une passion
Annie Cathelin
La Joselito débute sa carrière de danseuse de flamenco dès l'enfance, en Andalousie. Avant la Seconde Guerre mondiale, elle se fait connaître du public français qui la verra triompher à l'Opéra de Paris. Son histoire de vie nous éclaire sur cette société espagnole du début du XXe siècle qu'elle présente comme l'Âge d'or du flamenco, sur sa structure et ses valeurs, et apporte un éclairage particulier sur le milieu du flamenco qui, plus qu'un art, apparaît comme une culture.

(Coll. Graveurs de Mémoire, 14 euros, 136 p., septembre 2013) EAN : 9782343004792
EAN PDF : 9782336323053  EAN ePUB : 9782336673141

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 09:28

a100metres.jpg   Exposition à la galerie "àcentremètresucentredumonde" (Perpignan, avenue de Grande-Bretagne) en ce moment.

 

12-sept.jpg Exposition à l'Espace des Arts du Boulou : Gilles Peyre, du 12 spt. au 18 octobre. Installation autour du blanc emblématique.04 68 83 36 32, rue des écoles, entrée libre.

 

--- 

Ce n'est plus la guerre ! Finie la guéguerre des mots, l'escalade de la logomachie ! Poutine a enfin une idée sensée et l'Amérique doit reculer. Et la France attendre, se résoudre aux votes, aux résolutions, à la démocratie, en quelque sorte. 

 

Nous voulions bien casser du matériel pour vendre nos armes, faire une démonstration avec nos magnifiques "Rafale" de Dassault, pour les vendre au Qatar, qui se sait pas où mettre ses économie (hôtels parisiens, clubs de foot, lieux de prostitution...Et si ce pays pensait au mécénat culturel..?)

 

Finie, donc, la guerre, place à la diplomatie !

 

La preuve que la haine est enterrée ? Regardez la "Une" du "Monde", ce mercredi 11 septembre, grande date (voir le papier de Pascal Yvernault sur son blog "Louisane-Catalogne") car le journal ne donne pas à voir l'image d'enfants tués ni de maisons détruites, mais un tableau, retrouvé, de Van Gogh !!

 

La peinture plus forte que l'actualité guerrière et que les hostilités ! On est, c'est vrai, saturé de Syrie ! Saturé d'images violentes ! Saturé de "Visa" et de ses petites polémiques ! Vive l'art !

 

Bien sûr, ce n'est pas un grand chef-d'oeuvre, un paysage banal, ce "Coucher de soleil" sur l'abbaye en ruines de Monmajour, en Provence...Les couleurs sont ternes, le Hollandais n'a pas encore trouvé ses fameux bâtons de dynamite, et Gauguin l'a déjà devancé dans l'émancipation des lumières picturales...Mais bon, c'est bien pour le propriétaire, le musée d'Amsterdam et le public. 

 

La peinture contre la guerre, pas comme une accalmie, mais un vrai engagement !      (J.P.B.)

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 14:44

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Une chaîne pour l'indépendance de la Catalogne 

 

 

Le 11 septembre 2013, les partisans de l'indépendance de la Catalogne se mobiliseront pour tenter de donner une visibilité internationale à leur revendication. Le gouvernement de la région souhaite organiser l'an prochain un référendum pour que le pays se sépare de l'Espagne.  Sur le Champs de Mars, près de deux-cent manifestants étaient rassemblés lundi 2 septembre, main dans la main, posant devant la Tour Eiffel.

 

 

© Col·lectiu Emma

 

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Catalan Separatists to Link for Independence Cause (The Wall Street Journal)

By MATT MOFFETT Secessionists Hope to Revitalize Movement With 249-Mile Human Chain BARCELONACatalan independence activists want to revitalize their movement with a more eye-catching protest than a mass street rally staged a year ago: a 400-kilometer (249-mile) human chain traversing Catalonia from the Pyrenees Mountains to the Mediterranean Sea. Secessionists in Spain's richest region are counting on the Sept. +

 

 

Baixa del servei de titulars

Heu rebut aquest correu electrònic perquè esteu donats d'alta al servei de titulars de Col·lectiu Emma. En compliment de la Llei de Serveis de la Societat de la Informació i de Comerç Electrònic i de la Llei Orgànica de Protecció de Dades us informem que si no desitgeu continuar rebent el nostre butlletí informatiu, us podeu donar de baixa de la nostra base de dades. 

 

Un an après une manifestation monstre à Barcelone, les indépendantistes catalans entendent organiser une nouvelle démonstration de force le 11 septembre avec une chaîne humaine à travers toute la Catalogne. La chaîne, baptisée "voie catalane vers l'indépendance", organisée le traditionnel jour de la Catalogne (Diada), doit parcourir 86 villages et villes sur plus de 400 km.

Au dernier pointage, 350.000 personnes s'étaient inscrites selon l'ANC (Assemblée Nationale Catalane) qui a prévu 1.500 bus pour répartir les participants tout au long de la chaîne. Portant des maillots jaunes, les participants se donneront symboliquement la main à 17h14, en référence à la date incontournable pour les indépendantistes de la prise de Barcelone par les troupes franco-espagnoles à l'issue de la guerre de Succession qui a réduit l'autonomie de la Catalogne.

Quelque 5.000 volontaires seront repartis sur le parcours et 800 personnes ainsi que 25 petits avions privés devraient réalisé une "gigaphoto" de la chaîne. Un important dispositif policier de quelque 4.000 policiers est prévu, dont 2.400 le long de la chaîne. 

Pour s'inscrire, il faut remplir un formulaire sur le site de l'ANC et indiquer notamment la commune dans laquelle, vous comptez participer à cette chaîne. Une appli mobile est aussi à disposition. 

 

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 12:13

201308312173-full.jpg  J'ai le plaisir et l'honneur de vous présenter le fils de mon cousin Jean-Paul Ferré, maire du village de Vernajoul, près de Foix : Mathieu Ferré, premier fiscaliste du monde !!!

Et ce n'est pas un poisson de septembre... JPBonnel

 

 

Un Toulousain élu meilleur jeune fiscaliste du Monde

 

Publié le 31/08/2013 (C) La Dépêche du Midi

Mathieu Ferré, étudiant en Master 2 droit fiscal de lentreprise à lUniversité Toulouse 1 Capitole, après avoir reçu en mai dernier le trophée du meilleur jeune fiscaliste français, a remporté cette semaine le trophée mondial à Copenhague.

Le trophée du meilleur jeune fiscaliste (Young Tax Professional of the Year) réunit depuis 2011 les finalistes des différentes compétitions fiscales destinées aux jeunes diplômés organisées par Ernst & Young à travers le monde.

Lépreuve consiste à présenter en anglais leurs conclusions sur un cas de fiscalité internationale devant un jury prestigieux rassemblant universitaires, directeurs fiscaux, représentant des administrations internationales et associés dErnst & Young.

Mathieu a été choisi parmi les 28 finalistes tous «meilleur jeune fiscaliste» dans leur pays dorigine, et a remporté le premier prix, «un tour du monde des affaires» de 30 jours construit autour de visites des principaux bureaux dErnst & Young à Londres, Washington DC et Hong Kong.

 

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Le meilleur jeune fiscaliste du monde

Par : Agnès Rossignol | Le : 2013-09-05 11h15 

 

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Mathieu Ferré vient de remporter le trophée du meilleur jeune fiscaliste du monde

Étudiant en Master 2 droit fiscal de l’entreprise à l’Université Toulouse 1 Capitole, Mathieu Ferré vient de remporter cette semaine le trophée mondial du meilleur jeune fiscaliste, rapporte la Dépêche du Midi.

 

Cette compétition qui se tenait à Copenhague cette année, réunit depuis 2011 les finalistes des différentes compétitions fiscales destinées aux jeunes diplômés organisées par Ernst & Young à travers le monde.

 

Ayant reçu en mai dernier le trophée du meilleur jeune fiscaliste français, c'est pour cela que Mathieu Ferré était finaliste cette année.

 

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Mathieu Ferré, au centre, lors de la remise des prix

Pour rafler la première place devant les 28 finalistes tous «meilleur jeune fiscaliste» dans leur pays d’origine, le jeune homme a dû présenter en anglais ses conclusions sur un cas de fiscalité internationale devant un jury prestigieux composé d'universitaires, de directeurs fiscaux, de représentants des administrations internationales et associés d’Ernst & Young.

 

Et qu'a-t-il gagné ?

 

Un tour du monde ! ... « des affaires ». Au cours de ce périple de 30 jours, il visitera les principaux bureaux d’Ernst & Young à Londres, Washington DC et Hong Kong.

 

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Nouvelles

Vous voulez payer moins d'impôts cette année? Prenez immédiatement contact avec ce jeune toulousain élu comme le meilleur jeune fiscaliste du monde ...

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 17:48

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 Camps de concentration en France Expositions à Elne : L'Amicale des Anciens Guérilleros Espagnols en France FFI des Pyrénées Orientales

et la Mairie d'Elne vous invitent aux manifestations proposées

du 9 au 15 septembre 2013

"Camps de Concentration en France"

·Expositions, conférence, documentaire, concerts, participation de témoins.

 

·Vernissage des Expositions lundi 9 septembre à 18 heures, suivi d'un apéritif.

 

Entrées gratuites

Espace Gavroche Boulevard Voltaire 66200 Elne

(face à la Mairie) Tél: 04.68.37.34.26

 

 

Programme du 9 au 15 septembre 2013

Trois expositions: Hall et Mezzanine Espace Gavroche:

Heures d'ouverture:

le 9 septembre: 14-18H,

les 10, 11, 12 et 13 septembre: 10-12H/ 14-18H,

le 14 septembre:14-18H, le 15 septembre:10-12H/14-17H

Camp de concentration du Vernet d'Ariège

Réalisée par l’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du Camp de Concentration

du Vernet d’Ariège.

 

Exposition inspirée par le camp de Rivesaltes

 

Peintures de John Parlane, le camp de concentration de Rivesaltes comme vous ne l’avez jamais vu !

 

Camps de concentration sur les plages, par l'Amicale des Anciens Guérilleros du Gard Lozère et la Ligue de l'Enseignement du Gard.

 

Lundi 9 septembre:Espace Gavroche/Cinéma Vautier

CONFÉRENCE à 17 heures:par Henri FARRENY, Vice-président de l'Amicale des Anciens Guérilleros Espagnols en France-FFI, professeur honoraire des universités.

Thème: "Les publicains espagnols dans les camps de concentration français (1939-1944)"

 

 

CONCERT à 19 heures:

"Canciones de Esperanzas"

avec le GRUPO DAME LA MANO

Gregorio Ibor-Sánchez, guitariste et Clara Tudela, chanteuse, interprètent des chants républicains flamenquisés

 

 

Mercredi 11 septembre:Espace Gavroche

 

CONCERT à 18 heures: avec le GRUP MEMÒRIA

 

DOCUMENTAIRE à 19h00: "14 juillet 1939 à Gurs"

 

Film d’Irène Tenèze .Témoignage de Luis Fernandez, le “Général Luis”, Guérillero et FFI. Débat avec l'auteure

 

** Dans le cadre de VISA pour l'image

 

GEORGES BARTOLI photographe pour l'ouvrage CHILI

paru aux éditions Privat.

Textes de Isabel Allende, photographies de Georges Bartoli, Epilogue Gérard Mordillat

 

Le photographe engagé Georges Bartoli a parcouru le Chili du nord au sud, au long de ce pays immense et longiligne

(on dit qu'ici, il n' y a ni est, ni ouest. Juste le nord et le sud !). Il ramène de son errance une correspondance

photographique qui atteste de sa capacité à voir et écouter le monde. Du désert d'Atacama aux confins de la

Patagonie, des villes grouillantes aux fiestas de Valparaiso, Il a ausculté le pays pour comprendre comment il vivait.

Ses images noir et blanc sont le constat que dresse le photographe : comment le Chili se remet-il des décennies

de dictature de Pinochet ?

 

   Car le grand absent de ce livre dont la figure transparaît pourtant au gré d'une cabane ou d'un graffiti, c'est Salvador Allende, président du Chili mort dans son palais de la Moneda le 11 septembre 1973.

Ce 40e anniversaire du coup d'Etat d'Augusto Pinochet, date sombre dans l'histoire du Chili et de l'humanisme mondial, est l'occasion de la sortie de ce livre, dont le texte est rédigé par la fille de Salvador Allende, Isabel Allende, sénatrice qui revient sur ses souvenirs du 11 septembre, sur les années noires et sur ce Chili contemporain qui vit désormais dans le manque de son père, Salvador Allende.

 

 

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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