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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 20:08

WBenjamin  W.Benjamin-2--ete-2013-.jpg rando Banyuls-Port-Bou (chemin W.Benjamin) publiée pour la première fois, avec carte et photos...par Patrice Teisseire-Dufour.

 

W.Benjamin-3--topo-de-la-rando.jpg  Achetez ce numéro hors-série, spécial été 2013 (7.5O euros)...W.Benjamin--article-Pyrenees-magazine-1.jpg

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 09:40

images-copie-14.jpegAoste

 

Nous allons jusqu'à la ville d'Aoste et à Pila, la station de ski, située à dix-sept kilomètres. Une vallée de pommes, quadrillée de vergers à grosses goldens, mène à la vallée de Cogne : le village est pittoresque, mais il fait froid; par chance une librairie permet de trouver du réconfort; cependant j'ai dû dire une bêtise, ou feuilleter un livre rose, et la patronne me traite de cochon... Rose, bien sûr ! 

     Malentendu, sans doute, mais comme elle est peu commerçante ! Elle m'ignore et ne s'adresse plus qu'à Marie : "Ce soir, vous avez mal à la tête..."

 

Pourtant la nuit, froide mais sans nuage, sera belle : hôtel "meublé du soleil", restaurant à Cogne, aussi, "Hostellerie de l'atelier", fournissant, de façon généreuse, gnocchi, polenta et vin de Toscane...Le couple, voisin de notre table, est sympathique; l'homme est itlaien, mais il veut faire son intéressant et montrer qu'il maîtrise la langue française...Bavard, il se met à raconter des histoires salées, qu'il prétend avoir lu dans "Les particules élémentaires"...

 

Ce n'est pas sûr, mais il veut montrer qu'il a des lettres, même si celles-ci, en l'occurence, ne font référence qu'à un auteur à la mode, sans grand génie. Nous écoutons, avec sa gentille femme qui rosit de plus en plus, les historiettes de l'homme au regard pétillant et fixé sur mon amie... 

C'est une histoire de première fois...Je n'en dirai pas plus..

Ou c'est le récit sur le miroir, placé contre le lit : censure... Oui, les nuits sont bien longues dans les campagnes suisses et les montagnes autrichiennes...

 

    On quitte Cogne mercredi; on prend une route de cabanes, de rivières, de chamois; la route devient piste et conduit à un refuge, à 3400 mètres, gardé pendant trente ans par Guilio Vanzinetti, qui a noté sur un mur : "Préserver, défendre la nature est un acte de civilisation et de sagesse."

 

La cabane, bien située au soleil, possède des capteurs solaires pour avoir un peu d'énergie, pas tellement pour le chauffage, mais pour demander de l'aide, si jamais... La balade sera très agréable au fin fond de la vallée de Cogne, paradis méconnu...Là-haut, chaleur tempérée par une brise fraîche, et beauté, sérénité !

 

La nuit approche, le soleil se couche (non, c'est nous qui nous couchons, le soleil, lui, est là, à son poste, ne bouge pas, ne se lève ni ne se couche !) et il s'agit de trouver un refuge "civilisé" : hôtel Venezia et restaurant à Courmayeur. Le gros patron se chauffe avec sa petite femme; pas de chauffage, malgré l'altitude et le climat incertain de la Toussaint; le petit-déjeuner se prend dans une salle grise et désuète, décorée de trophées de chasse et de flacons d'absinthe...Pour oublier le banal, on se rend jusqu'à Val Feret : il fait froid, la fontaine est gelée, les vues sur le Mont-Blanc sont inoubliables... 

Agréable balade au petit Saint-Bernard : photos de la cascade gelée, repas au col, avec les doigts gels; le lac est une patinoire le décor est dépourvu d'arbres...

 

La route nous reprend, alors qu'il faudrait aligner les mots pour se rappeler ces vacances suisses...La Rosière...Bourg-Saint-Maurice...L'autoroute, hélas !

 

"Tu préfère retrouver tes lunettes et perdre ta femme", me lance de façon étrange Marie, en guise de moralité...

 

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 20:10

J.Edwars-Brette--val-di-Cogne.jpeg Val di Cogne, de J.Edwars Brette.

 

Tous les voyages sont  virtuels dans le sens où le promeneur ne capte jamais l'esprit profond d'un lieu et de ses habitants. Après le bateau des écrivains pour Marseille, après la philosophie en Ariège, voici la montagne en Suisse...

 

Vers la Suisse. Traversée de l'arrière-pays niçois.

 

Dimanche, tendre vers Tende. Saorge est posée sur la crête du vide, l'église est serrée dans l'enfilade des maisons de pierres. 

Breuil est plus vivante, avant Tende, animée par son marché des produits du coin : cèpes, confitures...

 

Puis, il faut se résoudre, prendre l'autoroute pour Turin et Aoste. Paradoxe : la distance paraît plus longue par l'autostrada: tellement ennuyeux, ce plat pays !

     Bientôt, cependant, la ligne des Alpes se rapproche de plus en plus. La vallée d'Aoste n'est plus très loin; on devine le Cervin, le Mont-Blanc, le Rose, puis, derrière, sur le versant suisse, Zermatt et Saas-Fee...Et les glaciers !

 

Mieux vaut prendre à Aoste la petite route pour apprécier le décor, les villages, les chalets noirs sur d'étranges pilotis en lauze, qui se rétrécissent vers le haut : la cabane semble en équilibre sur ces quatre "demoiselles de fées" en pierre érodée ou sculptée...Il faut voir la vallée de Tournemenche pour son aspect rural naturel, encore authentique, malgré les nopbreuses infrastructures touristiques.

 

Il n'est que cinq heures, mais la nuit semble tomber, c'est le lot de cette haute nature en automne, quand le soleil s'efface derrière le rideau épais de ces montagnes alpines. Pays de lumière. Soleils. Ne subsiste encore que celui des mélèzes qui montent, jaunes et lumineux jusqu'aux 2400 mètres. Au-delà, c'est le règne des rocs, des éboulis, des masses calcaires, des galciers sales car il a encore peu neigé...

 

On se rappellera de l'hôtel Le Bijou de Valtournanche et de la pizzeria, où ils se disent tous "Tchao, tchao", les trois gros en tee-shirts blancs qui confectionnent les galettes et les trois frêles serveuses habillées tout en rouge, faisant des efforts louables pour parler français...

D'ailleurs tout le monde, à l'hôtel, dans les commerces, semble content et même fier de causer french...

 

Le soir est froid, le petit peuple de la montagne s'habille de kw et de polaires. La nuit est à la lecture ou à la télévision, qui ne se lasse pas de retransmettre les séries policières et polissonnes d'Antenne deux...

 

Lundi, et l'Italie a changé d'heure. Comme la France. Comme l'Europe ? Mais pas de temps : la météo est toujours radieuse, elle invite à la randonnée. Vers Breuil, Cervinia et, au-dessus de la station huppée, les pentes abruptes, la bergerie qui pue, alors que la montagne embaume...

 

Nous voici au-dessus des câbles des télésièges, à cinq cents mètres, à vol d'oiseau, de ce drôle de volatile gris et blanc qu'on a appelé le Cervin, niché à 4477 mètres.

Au nord, on aperçoit sa masse élancée, pyramide irrégulière... Et là, le panorama du Theodulpan, à 3500 mètres. 

 Le lac bleu est à deux kilomètres, au sud...Je m'assieds sous la colonne de pierres, pour regarder la vallée, l'horizon alpin, pour lire et méditer... Pas écrire, pas encore, ne pas gâcher les yeux, avec les mots inadéquats. Ecrire dans a tête...

 

C'est un mardi humide, un matin de brumes et le décor majestueux semble avoir été une illusion : la montagne a disparu...Le soleil, peu à peu, va restituer à ce territoire ses limites de hauts remparts ! 

 

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 09:20

allison-et-marie-benitez-sur-une-photo-facebook-du-profil-d.JPG Allisson et Marie-Thérèse Bénitez

 

Elles sont toujours introuvables. Jetées dans la mer à Cap Béar ou enterrées dans un lieu retiré (carrière, terrain d'entraînement...) connu par ce militaire de père, ce légionnaire de mari... loué par tous, même par le maire de Perpignan...

 

Pendant ce temps, le temps court, la vie continue, le spectacle doit continuer, celui de l'argent et des divertissements pour imbéciles et brutes incultes (corridas, élection de Miss, jeux taurins, loto, tiercé, émissions de "reality"...)

 

La vie et la mort must go on...

 

     Les malades et les violents attendent la prochaine guerre pour se défouler. Les fanatiques de tous bords et de toutes les religions préparent leurs bombes, leurs voitures piégées, leurs délations, leurs inquisitions ... Quand il n'y a pas de guerre, les fous donnent cours à leurs fantasmes par le crime (Bénitez ???), la violence sur les faibles, le viol et la proxénétisme (DSK)... Le monstre est au coin de la rue et, par économie, on libère des places (hôpital psychiatrique de Thuir, prisons) pour rendre la vie moins pénible dans les lieux d'internement.

 

Et le fait divers continuera à alimenter nos médias et la tête de ceux qui n'ont pas d'imagination ou voudraient connaître ces aventures hors du commun....

 

La tragédie est au coeur de la vie. L'homme semble ne pas pouvoir s'en passer... Les grandes oeuvres artistiques, littéraires ou architecturales non plus...

 

Vive la mort ! Viva la muerte, comme s'exclamaient les fascistes espagnols..?

 

Allisson la beauté est allée vers la laideur extrême, la mort ! Vive Allisson...

 

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 22:19

Ventura.jpg F.Ventura, entre son épouse et Pierre Coureux (à gauche)- photo J.Pierre Bonnel.

 

Francesc Ventura expose à la galerie de l'IF, à Elne

 

 

Odette Traby, la responsable de la célèbre galerie d'Elne (dans la haute-ville) nous accueille et nous présente cet artiste catalan originaire de Granollers, près de Barcelona. (*)

 

F.Ventura a une formation de photographe -ce sera d'ailleurs sa prochaine expo- et s'intéresse au cinéma et aux médias audiovisuels. Après Granollers, Girona...le voici en Catalogne du Nord et il est heureux de se trouver dans la ville haute d'Elne, avec vue sur tout le Roussillon, les Albères et la mer...

 

Il présente dans les salles de l'If plusieurs séries de tableaux. D'abord une série d'aquarelles, qui n'ont pas de titres; privé de nom, sans orientation, sans cartel, le spectateur "fait son propre film" : il est plus libre, à lui de goûter, de réfléchir, de rêver...Car l'artiste nous conduit au monde des rêves, tissés de formes vagues, de couleurs suggestives et surtout d'abstractions à poursuivre, par l'imagination ou les sentiments... Ce sont des "oeuvres ouvertes" : le sens n'est pas dans les mots explicatifs, mais dans le regard et la tête du promeneur; à lui de continuer l'acte créateur...

 

La série d'acryliques est structurée, elle aussi, en touches non figuratives: la peinture est en mouvement, en rapidité, la forme est dynamique, rendant compte du geste qui l'a conçue, par impulsion, par les monts et par les vaux de l'inspiration ou de la cogitation... Ce geste n'est pas arbitraire ou dû au hasard; rien de farfelu ou de surréaliste dans cette lutte avec la toile : le mouvement vient, naît après une semaine, en général, de gestation, de réflexion !

 

F.Ventura recherche une composition réfléchie, faite de couleurs primaires, peu mélangées : les blancs, les jaunes, les bleus sont privilégiés. Le fond du tableau - sur un support de bois ou de contreplaqué, souvent, car l'artiste préfère cette texture forte plutôt que la douceur de la toile qui montre trop ses pixels - est monochrome, dans les gris, les bleutés; la forme et le sujet viennent ensuite...

 

J'ai songé, rêvé devant ces toiles suggestives et énigmatiques. Les yeux se laissent bercer... 

Le tableau n'est pas signé..? Non, mais de l'autre côté ! Vous n'avez qu'à retourner le tableau-miroir, ou passer de l'autre côté de la glace...

 

 

(*) Contact :  quicoventura@quicoventura.com

www.quicoventura.com   ventura-2.jpg F. Ventura

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 14:48

benitez.jpg M.Benitez, le légionnaire. Le coupable ?

 

 

L'été tardait à venir. Voici la canicule !

 

L'ennui, la morosité régnaient. Voici le fait divers inattendu !

 

Le feuilleton de l'été va devenir le roman policier de l'année !

 

Déjà, avec les "disparues de la gare" (de Perpignan, encore, centre du monde des faits divers), la fiction s'empara de la réalité. Marion Poirson avait écrit deux brillants polars qui se nourrissaient de ces drames (éditions Trabucaire, "seria negra"). On ne doute pas que plusieurs romanciers d'ici, et d'ailleurs, préparent déjà un roman pour la fin de l'année...ou du moins à la fin de cette énigme plutôt glauque...

 

Le fait divers fait le bonheur des médias et de la presse en particulier : deux pages par jour et la "cover" dans le quotidien des P.O. Même "Le Monde", à la réputation de sérieux, a envoyé un journaliste sur place et rend compte de l'affaire... Il s'agit d'analyser des crimes qui sont peut-être les révélateurs d'une société en crise...

 

Où sont les valeurs de l'armée, d'un légionnaire, chef de l'information à la caserne, décrit comme bénévole dans la ville et s'intéressant aux affaires sociales..? Il a eu des maîtresses et se serait débarrassé de son épouse, de sa fille, de son amie brésilienne de Nîmes..?

 

L'argent est-il le plus fort puisque l'élection de Miss Roussillon n'est pas annulée et aura lieu dimanche, malgré la disparition de la jolie Allisson, qui était candidat pour le prix de la beauté locale..?

 

Ce fait divers mêle crimes, disparitions, concours de beauté, adultère, maîtresses exotiques (Brésil, Espagne), contexte militaire, dans une ville atteinte par le chômage, le malaise des commerçants, l'endettement (L'Archipel), la non-venue du TGV, la délinquance, l'ancienne altercation dramatique entre les communautés gitane et maghrébine...

 

Les lecteurs de Paris-Match et de Voici aiment cette littérature, et les autres aussi, qui lisent Le Monde... La littérature se nourrit de ces faits mesquins du quotidiens...N'est-ce pas M.Flaubert...? (relire Mme Bovary). 

 

Qui en sort grandi..? On se demande...

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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 15:44

images-copie-13.jpeg Carla-Bayle, cité des arts et de la tolérance.

 

 

Il faut relire en ces temps de fanatisme et d'intolérance les "Lettres sur la comète" de Pierre Bayle (1682) : le philosophe pessimiste, sceptique s'insurgeait d'éjà contre la pensée unique de l'époque...

 

Je reviendrai à Carla-Bayle en automne, quand esthètes et touristes seront oubliés... Resteront les remparts, les fraîches ruelles, les ocre façades, l'esprit dix-huitiémiste...

 

Je reviens en Ariège une fois l'an. Mère courage, terre des orages ! Après la catalane canicule, deux jours de pluie sur les Pyrénées occitanes : adieu le désir de montagne, la possibilité d'une balade, d'une rando vers Valier et les trois mille... Je me contenterai de foie gras, de confit, de bamalou...

 

La voiture fidèle me conduit à Foix, où je rends visite aux trois bouquinistes : Gégé l'ancien, Marc le nouveau de Durban et la petite qui vient d'épouser un Ariégeois, on n'a pas idée... Dommage, je n'ai trouvé ni J.P. Domecq, ni livre sur communautés libertaires, ni Pierre Bayle !

 

Je ne reste jamais longtemps dans l'Ariège; j'y vais pour un événement familial, puis la Catalogne me rappelle...

Au village -Vernajoul, Baulou ou Ferrières, Cavalier, Mayol), on ne parle que de mort, que des gens morts, décédés récemment, à l'occasion d'un repas : "La mort l'a pris !"

 

Les copains s'en vont, les voisins disparaissent, les visages s'estompent, les cimetières s'engraissent, les listes macabres déroulent les noms des morts à la guerre, poésie des monuments aux morts : il y a deux Jean Rouaix qui sont morts à la guerre 14/18, homonymes de mon grand-père paternel... 

 

Je m'en vais, avec la pluie jusqu'à Puivert...Ensuite, les Fenouillèdes, la tramontane, le soleil, des ruines de château dans un nid des Corbières, au loin, là, à droite... J'y suis !

 

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 12:54

images-copie-12.jpeg Pierre Bayle, théologien, philosophe fin 17°, début 18°, précurseur des Encyclopédistes.

 

Carla-Bayle, plateau fortifié, crête d'une montagne modeste, mais avec vue sur la chaîne des Pyrénées, devenu village artiste, musée à ciel ouvert, troué de galeries d'artistes plus ou moins doués...

 

 Vilage huguenot de l'ancienne Navarre. Le grand philosophe est né dans la grand-rue; sa maison natale est devenue musée municipal en s'agrandissant avec quelques pièces voisines.

 

La gardienne, sympathique, cultivée, est anglaise; elle a lu la grosse bio de P.Bayle -enfin, presque- mais elle a un air triste, résigné  : l'oeuvre est difficile, les gens préfèrent déambuler sur les remparts que s'instruire, les galeries fleurissent : mode et appât du gain, souvent c'est du copié-collé (une expo qui ressemble à du Dufy, à l'entrée !)..et Fabius le bouffi (ou Fabi le Boufius) qui vend ses maisons, mais il lui reste une fermette...Mais on s'en moque, si c'est pour les dettes de son fils ou parce qu'il est assailli par les touristes...

 

 

On ne s'intéresse qu'à P.Bayle : "Jamais amant volage n'a plus souvent changé de maîtresse que j'ai varié mes lecteurs."

Ou, comme Montaigne et l'écriture vagabonde : "Je ne sais où le hasard conduira ma plume..."

 

 

 

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 17:02

   Après l'orage, le soleil des tournessols sur la cité fortifiée de Carla-Bayle. Pays protestant, rompu par les dragonnades cathos au 17 ème siècle.


Je ne suis pas venu pour voir Fabius; il vient peu ici, il vend d'ailleurs ses belles maisons de la grand-rue...

Suis venu pour le philosophe Pierre Bayle, l'Ariégeois exilé durant toute sa vie : Suisse, Hollande, Paris, Rouen...enterré à Amsterdam...


Il annonce l'Encyclopédie de Diderot, l'esprit de tolérance de Voltaire : "L'incertitude de la morale et des religions sont le fondement de la tolérance."

 

(à suivre)

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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 08:52

3.8.2013--article-elne.jpg  Après les signatures à Barcarès, Bocal du Tech, Prats, Elne (photo) et Vernet les Bains (dimanche dernier), voici venir le temps du grand salon du livre de Collioure (à partir du 23 août) !!!

 

On oubliera le salon de Font-Romeu (toujours plus bas malgré l'altitude) où l'on aime inviter les vedettes et les sportifs plus que les écrivains...On sépare même les romanciers connus des sans-grade... Un peu honteux, ce festival de Cerdagne !!!


 

* Festival de musique du Mas Riquer :

il reste une vingtaine de places pour mardi mais vous pouvez déjà reserver pour le 11 le 15 et le 16 afin d'etre bien placé

 

 

voici   un avant gout du programme du 6 à 21h

 

quatre lieder de Schubert chantés par Katarzina accompagnée par Françoise Martel

la suite en ré majeur de Haendel par Emmanuel Alemany trompette

Deuxième suite de Bach par Giorgi KHARADZE violoncelle solo

romance de Dvorak Pierre Martel, violon accompagné au piano par Françoise Martel 

troisième sonatine de Schubert par Lise Martel violon et Françoise Martel ,piano et.......

 

 

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Notre Dame de Riquer accueillera le 6 août à 21h

 

Katarzina Alemany violoncelle et soprano

Emmanuel Alemany trompette

et leurs amis de l'orchestre de l'opéra de Paris

Pierre Martel :violon

Lise Martel :violon

Giorgi Kharadze:violoncelle

accompagnés par Françoise Martel: piano

dans un programme romantique

 

le 11 aout à 18h

le cantique des cantiques de Palestrina

madrigal à 5 voix 2 soprani, un contre ténor, un ténor , une basse.

 

réservez vite et invitez vos amis à partager ces émotions musicales

 

jane Baus

> mas Riquer

> 66500 Catllar

> 06 15 43 50 60

 

*** PeintureBonnard : "La peinture, cette passion périmée."

 

"Oui, le Midi, c'est du bonbon."

 

"Un tableau est une suite de taches qui se lient entre elles et finissent par former l'objet, le morceau sur lequel l'oeil se promène sans aucun accroc."

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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