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19 décembre 2023 2 19 /12 /décembre /2023 10:36
Nicolas DAUBANES

Nicolas DAUBANES

PEINTURE - EXPOSITION

à Perpignan

 

Centre d'art : A cent mètres du centre du monde 

​Dernière semaine pour voir l'exposition

 

 

"DESSINE-MOI UN MURAL"

 

 

Dans le cadre de la saison du dessin initié par PAREIDOLIE

 

Avec les artistes:

Dominique CASTELL, Nicolas DAUBANES, Sylvain FRAYSSE, Ahram LEE, Océane MOUSSE, Quentin SPOHN

 

 

Exposition du 28 octobre au 22 décembre 2023
Du mardi au vendredi de 14h à 18h et le samedi de 12h à 18h
Visites guidées sur inscriptions le dimanche à 14h30 et à 16h à mediationsacmcm@gmail.com

 


Acentmètreducentredumonde est heureux de présenter
“DESSINE-MOI UN MURAL”, dans le cadre de la Saison du dessin, initié par PAREIDOLIE.



Cette exposition collective a pour ambition de réunir des artistes issus et présents sur l’Arc Méditerranéen, dans une volonté de créer une unité d’un Sud, allant de Nice à Perpignan en passant notamment par Marseille et Montpellier.


La volonté des commissaires est avant tout de rassembler ces artistes autour d’une pratique commune : le dessin – à travers le dispositif particulier du dessin mural, qu’ils soient sous forme de projections de films sur les murs (dessin virtuel), qu’ils se traduisent par des mises en espace, ou encore par des fresques réalisées in situ.



Commissaires: Martine ROBIN, Nicolas DAUBANES

 

Dominique CASTELL
Dominique Castell poursuit depuis plusieurs années une recherche artistique centrée sur le dessin et ses relations étroites avec les sentiments et la géographie. Souvent elle travaille avec le soufre de l’allumette comme pigment, avec la mine de plomb et le stylo-bille qui sillonnent l’espace de la feuille et se mets parfois en mouvement dans des vidéographies où le dessin s’anime, le temps d’une micro narration.

Nicolas DAUBANES
Les sources conceptuelles du travail plastique de Nicolas Daubanes se situent dans l’histoire des formes de résistance et de résilience. A travers le dessin et la sculpture, ses médiums de prédilection, l’artiste développe depuis plusieurs années une recherche spécifique sur la question de l’enfermement et ses conséquences tant physiques que psychologiques.

Sylvain FRAYSSE
Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse, Sylvain Fraysse porte un intérêt pour l’histoire des images, notamment le rapport entre ses codes de représentation et de diffusion. Il crée une forme de romantisme subversif désuet en ancrant son travail dans la culture rock t alternative des années 1990 qui trouve écho dans la littérature et le cinéma.

Arham LEE
Ahram Lee approche l’installation comme un geste vital. Comme celui d’un rêve vivant prenant ses repères dans son environnement, s’y adaptant et y apportant des influences ; cet écosystème évolue, dans l’interaction et deviens un ensemble d’organisations des actions des entités sensibles les unes aux autres.

Océanne MOUSSE
Dans son travail, l’immensité, silencieuse et fragile, est mise en tension par l’idée toujours présente d’une réalité éphémère. Chaque trait dessiné à la plume l’achemine vers la construction de son paysage, un travail de temps sur le temps. Ses matériaux sont tout autant l’encre de chine que l’espace vierge du papier, l’un étant révélateur de l’autre, créant une tension entre ce qui est dessiné et ce qui ne l’est pas.

Quentin SPOHN
La pratique de Quentin Spohn est basée avant tout sur le dessin. Les différents thèmes sur lesquels il travaille l’amènent à revisiter un certain nombre de genres picturaux traditionnels comme le portrait, la scène de genre et le paysage en s’inspirant d’une certaine culture picturale et de la culture populaire.

 

CATALOGNE

 

*ELNE - Nicolas GARCIA, maire :

 

Une image contenant texte, Visage humain, personne, habits

Description générée automatiquement

 

Nicolas GARCIA

 

@GarciaNicolas66

18.12.2023

Pel que fa de la Maternitat d'Elna, tenim una bona i una mala notícia. Comencem per la segona, les obres mínimes de seguretat i consolidació superaran els 2 milions d’€. Passem a la bona notícia: la loteria del patrimoni ens atorga 300.000 € que se sumen als 100.000 € d'AXA.

 

 

**Ramon FAURA :

 

Bonjour

Dans les documents joints vous trouverez le communiqué de presse de la première «Trobada sense fronteres de municipis catalans», ainsi que la charte commune que les élus de Catalogne Nord et Sud ont signé.

 

La prochaine trobada aura lieu en mai 2024 en Catalogne du Sud, puis au mois d'octobre au Nord et ainsi de suite jusqu'en 2016.

 

Voici un lien pour télécharger les photos de la rencontre entre la cinquantaine de municipalités de Catalogne et de Catalogne Nord:https://wetransfer.com/downloads/4ac4c7af9334be2a69c2ecc857767f0120231217163447/8d77b594ace258fe0679b2ebc0e047f820231217163537/dd3385

 

Vous pouvez aussi consulter les photos ici: https://youtu.be/aJvbaoWl-wI

 

Voici quelques vidéos de la 1a Trobada sense fronteres de municipis catalans:

Entrevista de Jordi Castellà, conseiller municipal regidor de Canet de Mar

Interview de Thierry del Poso, maire Sant Cebrià de Rosselló

Entrevista de Joan Llauró, tinent de Darnius

Entrevista de Didier Lafond, regidor d'Argelers

Entrevista de Ramon Padrós, alcalde de Sant Martí d’Albars

Interview de Marc Petit, maire de Clairà

Entrevista de Maria Rosa i Àngel Mondéjar, regidors de Sant Cebrià de Vallalta

Entrevista de Narcís Saurina, alcalde de Bàscara

Entrevista de Vincent Poch, regidor de Sant Nazari de Rosselló

Entrevista de Jeroni Perez, regidor del Soler

Discurs de Ramon FAURA, coordinador de la Trobada

Discurs de Mithė Pull Sanyas

Discurs en català de l'alcalde de Sant Cebrià de Rosselló

Èxit de la primera trobada

 

Ramon Faura
0033- 668.898.271
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17 octobre 2023 2 17 /10 /octobre /2023 10:05
Maria Mercè Roca i Perich, romancière de Port-Bou
Maria Mercè Roca i Perich, romancière de Port-Bou
Maria Mercè Roca i Perich, romancière de Port-Bou
Maria Mercè Roca i Perich, romancière de Port-Bou
Maria Mercè Roca i Perich, romancière de Port-Bou

Catalogne / Port-Bou

 

Lecture d’un roman de

 

 

Maria Mercè Roca i Perich

l'auteur est née le 19 juillet 1958 à Portbou dans l'Alt Empordà, en Catalogne. Elle s'installe à Gérone à l'âge de seize ans. Elle étudie la philologie catalane, mais elle ne termine pas son cursus.

*Maria Mercè Roca enseigne le catalan pendant de nombreuses années. Elle poursuit une carrière littéraire : elle écrit des contes et des romans, ainsi que le scénario de la série télévisée Secrets de família, diffusée sur TV3. Sa carrière est récompensée par divers prix littéraires et ses livres sont traduits en castillanbasquefrançaisallemand et néerlandais.

Elle est, de 2011 à 2015, vice-présidente de l'Associació d'Escriptors en Llengua Catalana

*Maria Mercè Roca est élue députée au Parlement de Catalogne aux élections législatives de 2003 sur la liste d'Esquerra Republicana de Catalunya (ERC). Elle est membre de l'association politique Catalunya 2003 (ca).

 

Elle est réélue députée aux élections au Parlement de Catalogne de 2006. Elle préside la commission de la culture à partir de 2007. Son mandat prend fin en 2010 :

Aux élections municipales de 2015, elle est tête de liste d'ERC à Gérone. Son parti obtient quatre sièges.

 

*Elle est l'auteur d'une vingtaine de romans dont cinq ont été traduits en France, notamment Basse Saison en 1995, Les Escaliers de Port-Bou en 1997, Un temps pour perdre en 2001 et Le Dernier Train en 2006. Tous empreints de réalisme social, un style relativement anachronique dans la littérature contemporaine. Son écriture est celle de l'émoi et de la nostalgie sur le fond, elle est ramassée et souvent hachée sur la forme. Ses romans ont reçu de nombreux prix (prix Ramon Llull, prix Josep Pla, prix Sant Jordi). 

*Les escaliers de Port-Bou : Dans les années 50, à la frontière entre l'Espagne franquiste et la France, à la gare de Port-Bou une petite fille regarde son père cheminot, raconte sa vie quotidienne rythmée par la contrebande, et qui mourra d'être arrêté pour un kilo de café passé en fraude.

 

*Basse saison, traduit en français par Montserrat Prudon-Moral – Métaillié, 1995.Couverture : tableau de Hopper Edward « Rooms by the sea » (1951)

 

Le récit se déroule dans une station balnéaire. Le narrateur est un homme de 40 ans qui dresse le bilan de son couple. C’est le journal intime (s’étendant du 13 au 16 mars au petit matin, et j’ai lu cette fiction du 14 au 17 mars, mais de quelle année ?) d’une personne frustrée, d’un homme jaloux de la sexualité épanouie de sa femme ; il s’agit d’une sorte de psychanalyse grâce à une écriture qui essaie de passer les limites du dicible, du bien-pensant et du « bien-écrivant ».

Cette intimité est décrite aussi par des récits de rêves et de fantasmes.

 

-Des extraits :

-page 44 : le 12 mars.

« …jusqu’au vieux quartier ; on dirait un village d’opérette…je n’en finissais pas de grimper par les rues en pente. Je me suis assis dans un coin, face à la mer. Le spectacle était magnifique : une mer immense, tranquille…

p. 67 : « j’écris sur le balcon, assis dans un fauteuil de toile, face à la plage… »

p.141 : « une place bien particulière, avec un énorme platane au milieu, qui donne une ombre très agréable et des bancs de briques autour, comme une ronde…

p. 142 : « le vieux quartier, du haut du château, des kilomètres de sable blanc et fin…le village resserré, regroupé sous la partie monumentale… »

-P. 48 : il tue sa femme Héléna, après une nuit d’amour torride ; il ne supporte pas qu’elle parte pour toujours avec un inconnu…

 

JPB

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29 août 2023 2 29 /08 /août /2023 10:33
Bandeau d'Esclat - Réunions CD66/Generalitat -
Bandeau d'Esclat - Réunions CD66/Generalitat -
Bandeau d'Esclat - Réunions CD66/Generalitat -

Bandeau d'Esclat - Réunions CD66/Generalitat -

ESCAT :

 

  • Vous avez des idées de projets transfrontaliers ?

Vous souhaitez développer les coopérations entre le département des Pyrénées-Orientales et la province de Girona ?

 

Dernière semaine pour participer à l'appel à idées EsCaT ! (cliquez ici)

 

Après la 1ère consultation citoyenne de l'Espace Catalan Transfrontalier (EsCaT), le Département des Pyrénées-Orientales, la Generalitat de Catalunya et la Diputació de Girona préparent le 1er appel à projets de l'Aire Fonctionnelle EsCaT afin de soutenir des projets de coopération grâce à des financements européens. À travers l'appel à idées, créons ensemble un appel à projets qui correspond aux besoins et aux dynamiques de notre territoire transfrontalier. 

 

L'appel à idées est ouvert jusqu'au 4 septembre.

 

Cette enquête est menée dans le cadre du projet de territoire EsCaT, Opération d’Importance Stratégique inscrite au Programme Interreg VI-A Espagne-France-Andorre (POCTEFA 2021-2027) portée par le Département des Pyrénées-Orientales, la Generalitat de Catalunya et la Diputació de Girona.

L’objectif du Programme POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de la zone frontalière Espagne-France-Andorre.

 

Plus d’information sur le projet EsCaT

Pour tous renseignements : escat@cd66.fr

 

 

** Pourquoi un appel à idées participatif ?

Le Département des Pyrénées-Orientales, la Generalitat de Catalunya, la Diputació de Girona et le Programme POCTEFA lanceront au cours des prochaines années 3 appels à projets afin de soutenir des projets de coopération transfrontalière, en faveur du bien-être des habitant.es de l'Espace Catalan Transfrontalier.

La participation des habitant.es et des acteurs du territoire est essentielle pour définir et adapter au mieux ces appels à projets à la réalité du territoire. En inscrivant vos idées, vous contribuerez également à la réflexion plus globale de l'EsCaT.

Nous vous invitons donc à participer à cet appel à idées participatif : à partir des 3 axes de travail de l'Aire Fonctionnelle EsCaT, 9 thématiques ont été définies afin de recueillir les attentes et les besoins des habitant.es et des acteurs impliqués.

Ces thématiques sont visibles sur la carte interactive ci-dessous, qui compile en temps réel les contributions de chaque participant.

Pour participer, cliquez sur "Contribuer", ajoutez un titre à votre contribution, une brève explication et sélectionnez enfin la thématique dans laquelle s'insère votre proposition. 

Vous pouvez à tout moment consulter les contributions déjà publiées et, en cliquant dessus, les commenter ou bien réagir.

Contribuer autant de fois que vous le souhaitez ! L'appel à idées est ouvert jusqu'au 4 septembre.

 


*** EXEMPLE de contribution :

 

ESCARGOTParticipant

Publiée le 12/08/2023 à 15:58

Echanges autour de la culture gastronomique

La culture gastronomique rassemble les hommes autour de la table pour partager et échanger sans aucune animosité. Tous les acteurs communiquent dans cette langue universelle.

 

- - -

Qu'est-ce que l'Espace Catalan Transfrontalier ?

Partenariat :

L'Espace Catalan Transfrontalier comprend les territoires voisins du département des Pyrénées-Orientales (Catalogne Nord) et des comarques de la province de Girona (incluant l'ensemble des communes de la Cerdanya).

Chiffres clés

  • Population : 1 208 000 habitants
  • Superficie : 10 246 km2
  • Territoires : 13 comarques historiques, 447 communes
  • Croissance démographique : une moyenne supérieure à 2% par an

Données économiques

  • 2 aéroports : Perpignan et Girona
  • 2 ports commerciaux : Palamós et Port-Vendres
  • plus de 7 millions de touristes par an
  • plus de 40 000 PME
  • près de 200 000 hectares de terres agricoles
  • un réseau dense d'infrastructures logistiques et de commerce transeuropéen

 

Ces deux espaces frontaliers, formant un bassin de vie naturel marqué par une histoire et une identité culturelle communes, présentent de nombreuses similitudes et complémentarités, à la fois territoriales et économiques.

L'Espace Catalan Transfrontalier se caractérise par une concentration urbaine autour de deux principales agglomérations, Perpignan et Girona. Riche d'une grande diversité territoriale, ce territoire se compose des plaines du Roussillon et de l'Empordà, d'un littoral méditerranéen traversés par le Massif des Albères, d'une zone de piémont plus à l'ouest, puis des Pyrénées.

L’Espace Catalan Transfrontalier représente une destination touristique forte, dotée d'un patrimoine naturel et culturel riche, de nombreux savoir-faire locaux, ainsi que d'une gastronomie d'exception ; offrant une multitude d'activités de pleine nature, de plage et de montagne, une architecture et des paysages remarquables, ainsi que de nombreuses traditions autour de la culture catalane.

Ce bassin de vie transfrontalier a la particularité d'être un important pôle logistique européen de mobilité de personnes et de marchandises, tout à la fois marqué par un important tissu de petites et moyennes entreprises et une activité économique dans des secteurs complémentaires (industriel, agricole et tertiaire).

Le Département des Pyrénées-Orientales et la Generalitat de Catalunya œuvrent ensemble à l'harmonisation et à la structuration de cet espace par le biais d’une politique commune d’aménagement du territoire, dans le but d’apporter des solutions concrètes aux freins engendrés par la présence de la frontière, dans de nombreux secteurs tels que l’emploi, les services, les moyens de communication, le tourisme, la culture, l'environnement ou encore la jeunesse.

 mapa_eurodistricte.pdf

- - - - - -

 

C'EST LA RENTRÉE

pour ... les politiciens...

 

Le temps, avec son lot d'orages, de grosses pluies et de vent, le dit : c'est la rentrée ! Pas encore celle des élèves en uniforme, ni des profs dépourvus de signes religieux ostentatoires... mais celle de professionnels de la politique.

 

A droite, on se place pour la prochaine présidentielle : Philippe, Bayrou, Darmanin, LeMaire, le protégé de Ciotti...

 

A gauche, on se place aussi... Et Ségolène créa la surprise; elle fait le buzz : le fait divers l'emporte sur les idées. Le Merluchon jubile : il va monter une liste "d'union" avec la pile Wonder et accuser les autres partis de G. de division... On se marre bien... 

 

En parallèle, cette conne de Panot accuse Attal de s'en prendre aux Musulmans... l'Arabie saoudite interdit le vêtement salafiste incriminé : il n'y a que les Insoumis pour le défendre ! ça, c'est du débat !

 

On va rigoler encore pendant trois ans ! Quant aux émeutes, problèmes de quartiers, d'insécurité, de racisme, etc...c'est le RN qui les réglera, quand Marine sera à la barre !

 

JPB

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12 août 2023 6 12 /08 /août /2023 11:18
Refaire corps, par Sarah JEROME - Libération de Perpignan - OUI AU PAYS CATALAN -
Refaire corps, par Sarah JEROME - Libération de Perpignan - OUI AU PAYS CATALAN -
Refaire corps, par Sarah JEROME - Libération de Perpignan - OUI AU PAYS CATALAN -

OUI AU PAYS CATALAN (communiqué)

 

Cette année l'Université d’Été de Régions et Peuples Solidaires se déroulera à Cotlliure, en Pays Catalan: son organisation étant tournante, c'est à nouveau le tour des Catalans!

 

Nous y recevrons donc, du 24 au 27 août, nos amis alsaciens, basques, bretons, corses, occitans, mosellans, savoisiens et imazighens.

 

Cette Université se déroule sur 4 jours. Vous en trouverez le programme ci-joint, ainsi que les modalités d'inscription si vous participez aussi aux repas. L’assistance simple aux sessions est ouverte à tous et gratuite, sans inscription préalable, des places de parking sont prévues.

 

Ce sera aussi un acte politique de premier ordre l’après-midi du 24, consacrée à la situation en Catalogne.

 

Lors de la dernière journée nous recevrons nos amis du groupe Liot à l'Assemblée Nationale ainsi que le Président de la Corse, Gilles Simeoni...

 

J'espère que ce programme vous intéressera et que vous serez nombreux à pouvoir y participer. Il faut dire que la municipalité de Cotlliure a mis à notre disposition le Complexe du Centre Culturel, un lieu formidable pour nos journées.

 

Jordi Vera

Coordinateur de Oui au Pays Catalan

Pour info 0675742549.

 

- - - - -- - - Ville de Perpignan :

 

Libération de Perpignan :

 

Louis ALIOT, Maire de Perpignan, le Conseil Municipal ont le plaisir de vous convier à la commémoration du 79ème anniversaire de la libération de la ville de Perpignan qui se déroulera :

Samedi 19 Août 2023 à partir de 14 heures.

Programme

14 h 00 : Présentation de véhicules d’époque et figurants en costume - Place de la Victoire

16 h 30 : Défilé en cœur de ville des véhicules d’époque

17 h 00 : Hommage à Louis Torcatis et Pierre Laurent au monument Torcatis - -Square Jeantet-Violet

Un hommage sera rendu à Louis TORCATIS, compagnon de la libération ainsi qu’ à Pierre LAURET, résistant, mort au combat à Perpignan le 19 août 1944.

17 h 15 : Rassemblement et mise en place des délégations devant le palais des congrès Georges Pompidou, place Armand Lanoux.

17 h 30 : Cérémonie officielle de Libération de la Ville au monument à la Résistance et à la Déportation- - Square Bir Hakeim

Un apéritif Républicain sera servi à la fin de la cérémonie.

Vous en souhaitant bonne réception.

 

 
 

"REFAIRE CORPS"

 
 

Sarah JEROME
commissaire Amélie ADAMO

 
 

Galerie "à centmètresducentredumonde", Perpignan

 FAIRE CORPS

 

L'exposition se poursuit jusqu'au 23 septembre 2023

 

Ouverture du mercredi au dimanche de 15h à 19h

 

Fermeture les lundis et mardis

 

 

L'éveil/Incipit:


“Une figure féminine (...) se tient à l’orée d’un bois. Elle semble hésiter à s’y aventurer. La forêt, univers inquiétant, qui signifie l’inconnu, s’est substituée aux femmes montagnes.


Devant ce corps qui se tient sur un seuil, je ne puis m’empêcher de songer aux premières phrases de la Divine comédie de Dante : « Au milieu du chemin de notre vie, ayant quitté le chemin droit, je me trouvai dans une forêt obscure. Ah ! qu’il serait dur de dire combien cette forêt était sauvage, épaisse et âpre, la pensée seule en renouvelle la peur, elle était si amère, que guère plus ne l ’est la mort ; mais pour parler du bien que j’y trouvai, je dirai les autres choses qui m’y apparurent ».

Puis le narrateur descend peu à peu aux Enfers. Sarah Jérôme nous invite à franchir avec elle le rideau d’arbres. À nous engager sur le chemin obscur du milieu de la vie, cet équinoxe de l’existence, ce point de basculement, mais sous les spotlights d’une lumière éternelle.

C’est une manière de saut dans le vide. En pleine conscience. En pleine lumière. Alors sautons.”

 


extrait d’un texte de Richard Leydier, 2022

 

à cent mètres du centre du monde (près de la gare de Perpignan, avenue de Grande-Bretagne)

Expo - Centre d'art - Galerie de peinture


 

 

 

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Jean-Pierre BONNEL présente et dédicace ses livres à BANYULS :

 

Ce dimanche, de 9h à 12h30, à la librairie « La plume vermeille »,

 

avenue Puig Del Mas, qui mène au marché (justement dimanche prochain)

 

 

Deux livres récents :

 

*Le chemin ultime de Walter Benjamin (Cap Béar éditeur),

3ème édition : La mort à Port-Bou

 

 

**Teresa REBULL (entretiens, ainsi qu'avec 30 personnalités du pays catalan : J. Pere Cerdà, Pere Verdaguer, Claude Massé, Claude Delmas, 

 

Une mémoire culturelle en Catalogne (18 euros) - chez l'auteur : 06 31 69 09 32

 

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9 juillet 2023 7 09 /07 /juillet /2023 08:07
Catalans de par le monde : cultures à Villefranche (sorcières), Pollestres (livres et bien-être) - à BANYULS/MER:  Les Trois Nymphes de la prairie
Catalans de par le monde : cultures à Villefranche (sorcières), Pollestres (livres et bien-être) - à BANYULS/MER:  Les Trois Nymphes de la prairie

Catalans de par le monde

LITTÉRATURE.  07/07/2023

 

"Granta", la revue littéraire la plus prestigieuse du monde anglo-saxon publie un numéro spécial de littérature catalane 

 
   
   

La version en ligne de Granta Magazine publiera des passages d'ouvrages d'auteurs catalans, qui n'avaient jamais été traduits en anglais, en collaboration avec l'Institut Ramon Llull.

La revue Granta Magazine, publication de référence de littérature contemporaine ayant un talent prescripteur reconnu, consacre un numéro spécial à la fiction et la poésie en catalan non éditées en anglais. Il s'agit d'une occasion unique et exceptionnelle pour la visibilité de la littérature catalane, faisant suite à des initiatives qui ont permis d'ouvrir de nouvelles voies au marché anglo-saxon assez peu perméable. C'est le cas de Spotlight, la rencontre catalane organisée par l'IRL au Salon du Livre de Londres en 2022, qui avait favorisé un dialogue complice entre les littératures anglaise et catalane, et avait contribué à créer de nouvelles alliances et à projeter les auteurs catalans sur de nouveaux marchés.

Dans ce sens, le travail commun et constant entre entreprises du secteur éditorial et les institutions publiques s'est concrétisé dans, par exemple, l'augmentation de traductions littéraires du catalan vers l'anglais ; la publication de classiques catalans en anglais ; l'intérêt croissant pour les auteurs catalans de la part de maisons de prestige telles que : Faber&Faber, Pushkin, Graywolf, Open Letter, Granta, Daunt, And Other Stories, entre autres ; la nomination de Boulder d’Eva Baltasar au Prix Booker international (première œuvre en catalan à atteindre la finale) ; ou la nomination de Mara Faye Lethem au prix Oxford-Weidenfeld pour sa traduction de Canto jo i la muntanya balla(Je chante et la montagne danse) d’Irene Solà.

Le magazine littéraire Granta est une référence de l'avant-garde littéraire contemporaine (sa devise est : Home of the new writing), et ses numéros « Best of Young », publiés une fois tous les dix ans, sont célébrés comme un événement culturel. En plus d'exercer une grande influence sur les nouvelles générations littéraires, il se focalise sur des littératures vivant des moments d'effervescence particulière, pour les présenter au public anglo-saxon.

Les passages des livres d'auteurs catalans que publiera Granta dans ce numéro spécial sont :

1.- Le temps des cerises, de Montserrat Roig. Le roman, qui a reçu le Prix Sant Jordi du roman en 1976, sera publié en anglais dans les mois qui viennent à Daunt Books dans une traduction de Julia Sanches.

2.- Els dics, d'Irene Solà. Le premier roman de l'auteure, qui a remporté le Prix Documenta 2017, sera publié en anglais par Graywolf, dans une traduction de Mara Faye Lethem.

3.- El guant de plàstic rosa, de Dolors Miquel. Ce recueil de poésie sera publié par Tenement Press dans une traduction de Peter Bush

4.- Profecia, de Raül Garrigasait. La traduction du passage du roman est signée Mara Faye Lethem.

5.- La possibilitat de dir-ne casa, de Marta Orriols . La traduction du passage du roman a été réalisée par Julia Sanches.

Le numéro spécial intègre également une conversation maintenue à cette occasion entre les traducteurs Julia Sanches et Mara Faye Lethem, et en reproduit une autre (déjà publiée en mars 2022) entre Eva Baltasar et Irene Solà.

 

 

 

ARTS DE LA SCÈNE.  AVIGNON,  20/07/2023

 

La danse de Mal Pelo au Festival d'Avignon avec le spectacle « Inventions »

 
   

María Muñoz et Pep Ramis, chorégraphes, fondatrice et fondateur du collectif Mal Pelo, offrent un voyage entre silence, musique baroque et théâtre gestuel avec sa pièce Interventions, qui fait partie du programme du Festival d’Avignon, qui a lieu du 5 au 25 juillet 2023. Le 20, 21, 23, 24 et 25 juillet, la cour du lycée Saint-Joseph accueille les artistes de Mal Pelo pendant une heure de danse, musique et lyrique. Le Festival d’Avignon est l’une des plus importantes manifestations internationales du spectacle vivant contemporain. 

 
 

 

 

ARTS DE LA SCÈNE.  ALÈS,  06/07/2023

 

Le festival de rue Cratère Surfaces d'Alès présente un focus avec six compagnies catalanes et baléares

 
   

Du 6 au 8 juillet, la 24ème édition du festival d’arts de la rue Cratère Surfaces a lieu à Alès. Pour la première fois, le festival occitan a programmé un focus catalan et baléare, grâce à la collaboration entre la scène nationale, l’Institut Ramon Llull et Catalan Arts - Institut Catalan des Entreprises Culturelles (ICEC) du Departament de Cultura de la Generalitat de Catalunya. 

 
 

 

 

ARTS DE LA SCÈNE.  AVIGNON,  08/07/2023

 

La compagnie catalane Psirc présente « Mon nom est Hor » dans le cadre de Occitanie Fait Son Cirque en Avignon 

 
   

Occitanie Fait Son Cirque en Avignon est un dispositif organisé par les principaux pôles de cirque de la région pour présenter durant le festival Off un ensemble de compagnies circassiennes locales accompagnées de quelques invités internationaux. À la suite de collaborations régulières entre équipements et lieux de diffusion soutenus souvent par des programmes européens interrégionaux, les compagnies catalanes y trouvent une place depuis longtemps. C’est le cas pour la deuxième fois de la compagnie catalane Psirc, du 8 au 16 juillet. 

 
 

 

 

ARTS DE LA SCÈNE.  VITRY-SUR-SEINE,  01/07/2023

 

«Vers un soleil noir» de Joaquín Collado fait partie de la soirée de danse non-stop organisée par La Briqueterie CDCN le 1er juillet 

 
   

Le danseur et chorégraphe établi à Barcelone Joaquín Collado met en dialogue la performativité de la danse de salon de compétition, dite danse sportive, avec la figure de l’idiot dans son œuvre Vers un soleil noir. Ce projet sera montré à nouveau au public le 1er juillet 2023, pendant la soirée Six heures du soir en été de La briqueterie – Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN). De 18h jusqu’à minuit, le CDCN de Val-de-Marne réunit des ateliers et des spectacles de danse gratuits et ouverts à tous publics. 

 
 

 

 

UNIVERSITÉS.  FRANCE,  30/06/2023

 

Appel à contributions pour le Xe congrès de l'Association Française de Catalanistes : « À table : cuisines, festins, gastronomie »

 
   

L’Association Française des Catalanistes (AFC) est une association d’enseignants chercheurs qui a pour but d’œuvrer pour le développement de la recherche et de l’enseignement dans tous les domaines de la culture catalane, et de diffuser et d’éditer le résultat de ses recherches par tous les moyens (journées d'étude, séminaires, colloques et publications). 

L’AFC annonce l’organisation à la Sorbonne, en collaboration avec le laboratoire CRIMIC, de son dixième congrès à Paris du 14 au 16 mars 2024, sous le signe des rencontres, des liens et des festivités qui se créent autour de la table et de la bonne chère dans l’aire catalanophone. Des propositions de communications seront acceptées jusqu’au 1r septembre 2023. 

 
 

 

 

ARTS DE LA SCÈNE.  29/06/2023

 

Une proposition circassienne et musicale, avec la participation de 30 membres du Chœur de femmes de l'Orfeó Català et le soutien de l'Institut Ramon Llull, inaugure le Grec 2023 

 
   

The Pulse. Gravity & Other Myths, un spectacle de cirque contemporain qui comptera la présence de 30 acrobates et de plus de 30 membres du Chœur de femmes de l'Orfeó Català, inaugurera le Grec Festival de Barcelone cette année. La production se poursuivra en dehors de Barcelone avec une tournée internationale qui passera par Montréal, Galway et Gratz avec l'aide de l'Institut Ramon Llull. 

 
 

 

 

MUSIQUE.  ABBAYE DE FONTFROIDE,  15/07/2023

 

Nouvelle édition du festival Musique et Histoire à Fontfroide, avec Jordi Savall 

 
   

La XVIIème édition du festival Musique et Histoire pour un Dialogue Interculturel aura lieu du 15 au 19 juillet à l’abbaye de Fontfroide, sous la direction du Catalan Jordi Savall. Le Festival 2023 mettra à l’honneur les femmes, au travers de musiques qui porteront un regard sur les héroïnes et les muses célèbres ou restées dans l’ombre de notre histoire. De Jeanne d’Arc aux héroïnes d’Afghanistan, d’Iran, de Syrie et de Palestine, le passé dialoguera avec le présent, les Muses de Vivaldi côtoieront les compositions musicales de Fanny Mendelsshon. La fondation CIMA de Jordi Savall compte avec le soutien de l'Institut Ramon Llull pour son action internationale. 

 

 

 
 

 

 

 

 

07/07/2023

 

 

 

Catalan Sounds revient à Central Park de New York, avec quatre propositions musicales en mode 100 % féminin

 

 
   

Le festival SummerStage de New York et l'Institut Ramon Llull présentent le 8 juillet, Queralt Lahoz, Marala, Lia Kali et DJ Trapella sur la scène Rumsey Playfield de Central Park. 

 

 

 

 

ARCHITECTURE ET DESIGN.  04/07/2023

 

Plus de 80 étudiants en architecture participent à Venise à un atelier de "Seguint el peix" sur de nouveaux modèles résidentiels

 
   

Du 3 au 7 juillet, l'espace Catalonia in Venice accueille la session finale et de conclusion de l'Atelier de Réparation, l'un des principaux axes de Seguint el peix, le projet produit par l'Institut Ramon Llull et dont le commissaire est Leve en collaboration avec Top Manta, qui fait partie des Eventi Collaterali de la Biennale d'architecture de Venise. Des élèves et des professeurs d'universités internationales partagent les résultats de 9 mois de travail sur de nouveaux modèles résidentiels. 

 
   

à BANYULS/MER:

 

« Les Trois Nymphes de la prairie », 1930-1937, bronze, épreuve d’artiste, 157 x 144 x 78 cm, Fondation Dina Vierny – Musée Maillol © Fondation Dina Vierny – Musée Maillol

    

Les « Trois Nymphes de la prairie » en cours de restauration – © Quentin Croisard

Maillol dans les années 1930

Depuis la mort d’Auguste Rodin en 1917, Aristide Maillol était le sculpteur le plus important sur la scène artistique européenne. Le 8 décembre 1931, l’artiste fêtait ses soixante-dix ans et entamait une décennie fastueuse. Deux monuments de sa main sont inaugurés : celui à la mémoire de Debussy à Saint-Germain-en-Laye et celui en hommage aux morts de la Première Guerre mondiale à Banyuls. Deux expositions lui sont consacrées à New York et à Bâle en 1933. 

Et tandis que l’Exposition universelle de 1937 se préparait, l’État lui commanda la monumentale sculpture La Montagne qui devait être placée sur l’esplanade du tout nouveau Musée National d’Art Moderne. La ville de Paris lui commanda, quant à elle, une version en marbre – matériau noble – de sa Pomone pour la coquette somme de 200 000 francs – une des plus chères que la municipalité ait consenti pour l’achat d’une sculpture. 

En France, la critique commentait : « Ne verrons-nous pas à Paris […] une exposition d’ensemble d’Aristide Maillol ? ».

 

Affiche « Maillol » de l’exposition « Les Maîtres de l’art indépendant », 1937, archives du Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris (PPEX1937) | © Paris Musées

Mais à cette époque, les musées nationaux ne consacrent généralement des rétrospectives qu’aux artistes après leur disparition. Aussi, les organisateurs de l’exposition « Les Maîtres de l’art indépendant » qui doit se tenir entre mai et octobre 1937, décidèrent de rendre hommage à Maillol en lui accordant trois salles où seront exposées soixante-et-une œuvres, faisant du sculpteur l’artiste le plus représenté de toute l’exposition, à égalité avec Matisse. 

Pour honorer l’ambition que porte cet évènement, Maillol décida de relever un défi inédit dans son œuvre : réaliser une composition à trois figures. Jusqu’alors, l’artiste n’avait pas été un sculpteur de groupes, et il lui fallut sept ans de travail pour aboutir à cette œuvre ambitieuse. 

Du monument d’André Chénier aux

Trois Nymphes de la prairie

A l’origine, Maillol pensa cette composition à plusieurs figures féminines dans le cadre de la réalisation d’un monument en hommage au révolutionnaire et homme de lettres André Chénier pour la ville de Carcassonne. 

Selon Jean Girou, c’est à la lecture de ces vers de Chénier que Maillol trouva son motif pour honorer le poète : « C’était quand le printemps a reverdi les prés / La Fille de Lycus, vierge aux cheveux dorés, / Dans les monts Athéens, non loin de Cérynée ». Le sculpteur imagina alors son groupe : « Je vois des jeunes adolescentes dans un hommage ardent et dans une fraîcheur naïve ».

Si la disposition de trois figures féminines peut rappeler l’iconographie classique des Trois Grâces, Maillol, attentif à la plastique des corps, estimait qu’elles étaient trop « puissantes pour [les] représenter ». Après avoir hésité avec le titre « Les Prairies en fleurs », il préféra « Les Nymphes », chacune des jeunes filles devenant l’incarnation de la fleur dont elle est couronnée, la pâquerette, la renoncule et la marjolaine. 

A cette tradition classique, Maillol apporta des éléments de la modernité du XXème siècle. Dans Les Trois Nymphes de la prairie, il retira l’accessoire anecdotique, la guirlande de fleurs, éloignant ainsi la sculpture de l’allégorie, pour ne laisser voir que le geste suspendu dans l’air. Cette attention confère un sens nouveau à l’œuvre, devenant une réflexion sur la forme mise en espace.

 

« Les Trois Nymphes de la prairie » en cours de restauration – © Quentin Croisard

 

Photographie par Erwin Blumenfeld des « Trois Nymphes de la prairie », publiée dans la revue « Verve », 1937 – © Fondation Dina Vierny – Musée Maillol

Postérité des Trois Nymphes de la prairie

Si à l’exposition des « Maîtres de l’art indépendant » en 1937, Maillol exposa un plâtre inachevé (il manquait une main à l’une des nymphes), il reçut très rapidement des commandes pour des tirages en métal, témoignant ainsi de sa réputation internationale. 

Le premier musée à demander une fonte en plomb fut la Tate Gallery de Londres, dès 1939, suivie du Kunstmuseum de Berne en 1947, et du Minneapolis Museum en 1949. Les Trois Nymphes de la prairie figurent également parmi les sculptures données à l’Etat en 1964 par Dina Vierny et Lucien Maillol, soutenus par André Malraux, pour orner les Jardins du Carrousel. La composition séduisit également les collectionneurs privés, notamment Lucille Ellis Simon – l’épouse de Norton Simon – qui fit don de sa sculpture à la National Gallery de Washington en 1991. L’exemplaire en bronze du Musée Maillol est une épreuve d’artiste achetée par Dina Vierny en vue de l’ouverture du Musée Maillol en 1995. 

Œuvre emblématique de Maillol et une des dernières grandes compositions achevées de sa carrière, sept ans avant sa mort accidentelle, l’œuvre résume ses principes esthétiques : le travail du corps féminin, entre plénitude des formes et silhouettes linéaires, tout en constituant un dépassement de ses acquis. 

La modernité des Trois Nymphes de la prairie frappa ses contemporains. Particulièrement élogieux, Henri Frère affirma que « rien dans l’art moderne ne peut produire une impression plus profonde que la vue de cette calme assemblée de grandes formes, toutes parlantes et accomplies. Chacune était une pensée distincte. Toutes respiraient la puissance, la grâce unie à la grandeur, et une naïve et divine poésie. »

La forme libre de Maillol et son approche innovante influencent les artistes de la génération suivante. Dix ans après sa création, Henri Moore proposa, pour décorer le « Battersea Park » de Londres, une version corpulente et ancrée des Nymphes dans la prairie, poussant à son paroxysme « l’architecture vivante » de Maillol.

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6 mai 2023 6 06 /05 /mai /2023 10:07
ORWELL et les Indépendantistes : polémique,L'Indépendant et Puigdemont -
ORWELL et les Indépendantistes : polémique,L'Indépendant et Puigdemont -

ORWELL et les Indépendantistes : polémique,L'Indépendant et Puigdemont -

Hommage à la Catalogne et

 La Ferme des animaux,

 

de George Orwell »

Myriam Mas

 

 

Pour le samedi 6 mai, à 17h, salle Novelty (entrée libre),

la conférence de Myriam Mas, enseignante, auteur d'une thèse sur l'écrivain britannique George ORWELL,

 

qui s'est battu avec les Républicains durant la guerre civile espagnole et a écrit son fameux livre : "Hommage à la Catalogne".

 

 

« Au travers de ces quelques pages, je vais essayer de montrer en quoi "Hommage à la CATALOGNE, qui se présente comme un rapport minutieux de ce qu’Orwell vécut pendant six mois lorsqu’il s’engagea dans les milices du POUM, en Catalogne, va infuser les romans à venir.

Cette expérience, déterminante, sera le creuset d’une réflexion politique qui alimentera ses romans futurs,"1984", bien sûr, mais surtout "La ferme des animaux", livre paru en 1945. »

 

 

Quelle relation va-t-on faire entre ce témoignage journalistique et « La ferme des animaux », fable philosophique ?

 

(Ass. Walter Benjamin sans frontières - 06 31 69 09 32)

 

 

 

- - -   Polémique :

 

Que dirait George Orwell du journal « L’Indépendant » à Perpignan ?

 

Par  Le club de Mediapart du

 

 -TEXTE DE FRANÇOIS MEYLAN -

 

Tout au long de l’année, ce journal des Pyrénées-Orientales nous bassine avec la Catalogne du Nord; avec l’estelada; avec Carles Puigdemont qui serait un saint; avec des pseudos prisonniers politiques en Espagne etc et etc À croire que ce quotidien est le porte-parole des sécessionnistes catalans

 

Avec «L’Indépendant», le putschiste et fugitif Carles Puigdemont devient une star. La bannière révolutionnaire étoilée l’estelada - qui n’est dans les faits ni officielle ni reconnue par un seul des 195 États qui siègent aux Nations Unies - est régulièrement, à tort, imposée par le quotidien comme l’étendard des catalans. Toujours selon « L’indépendant », il y aurait des prisonniers politique en Espagne. Pays dans lequel, pourtant, les formations séparatistes évoluent en toute liberté. Elles sont même subventionnées par le gouvernement central, avec l’argent de tous les Espagnols. Alors qu’elles divisent et sapent la cohésion sociale.

 

Une situation difficilement imaginable si l’Espagne était vraiment le monstre qui enferme les gens pour délit d’opinion. Ce qui diffament quelques sécessionnistes et leurs acolytes étrangers. Qu’ils soient politiques ou académiques. Plus corsé encore, le journal qui nous occupe mentionne régulièrement la Catalogne Sud et la Catalogne Nord. Une vue de l’esprit, une fois de plus, qui ne s’appuie sur aucune légitimité. On se trouve aux antipodes du droit d’informer et du devoir de chercher la vérité. 
Le week-end dernier, par l’intermédiaire de son journaliste Jean-Michel Salvador, le journal nous apprenait que la Communauté de Valence fait partie de la Catalogne. 


Voir les photos des couvertures et les titres en annexés à ce billet. Est-ce que « L’Indépendant » souhaite ainsi réaliser, du moins sur le papier, le fantasme des valenciens et propagandistes Vincent Portal et Joan Foester ? Une autre vue de l’esprit ne reposant sur aucune réalité historique. Une invention du milieu des années 60... les «Pays catalans».


Soit une aire souverainiste qui s’étendrait de la Communauté de Valencia jusqu’au Roussillon inclus. Qui comprendrait le sud d’Aragon et les îles Baléares. Puigdemont ne manque pas une occasion de scander que le Roussillon c’est chez lui. Que la France l’occupe illégitimement. Notons aussi que la formation de gauche totalitaire au passé fasciste «Esquerra republicana de Catalunya » - connue sous l’acronyme ERC - est organisée en douze fédérations dont l’ensemble couvre les fantaisistes « Pays catalans ». Produit amère de l’imagination féconde de l’écrivain valencien Joan Fuster. Germe d’endoctrinement et de divisions. Les couvertures de page et les mots employés par « L’Indépendant » ont des conséquences. Entre autres, celle de marteler encore et encore les mêmes mensonges. Au bénéfice d’un courant sécessionniste, à la mode certes, mais qui ne représente ni l’ensemble des catalans ni les valeurs démocratiques habituellement adoptées sur notre continent. 


Qu’il n’en déplaise au journal de Perpignan, les sécessionnistes catalans même s’ils sont plus bruyants et plus remuants que les autres n’ont jamais représenté la majorité sociale en Catalogne. Il n’existe légalement ni Catalogne du Sud ni Catalogne du Nord. Mais une autonomie espagnole qui se nomme la Catalogne. Celle-ci comprend 7,5 millions d’habitants dont la majorité ne sont en rien séparatistes. Ils ont souffert une tentative de coup d’état. Avec le traumatisme de se retrouver expropriés et étrangers, du jour au lendemain, dans leur propre pays. Chaque fois que «L’Indépendant » assène ses fausses vérités, il insulte et il humilie des millions de familles catalanes. Toutes celles qui se reconnaissent pas dans les velléités sécessionnistes. 
Le budget de l’autonomie catalane est plus élevé que celui des treize régions françaises réunies. L’autonomie catalane dispose de plus de prérogatives qu’un canton suisse. Elle fait ce qu’elle veut de l’éducation. Ce qui n’est pas possible en Suisse. La Catalogne a son drapeau officiel depuis 1978. C’est la senyera. Dépositaire des riches héritages de la couronne d’Aragon et de la maison de Barcelone. La senyera a le mérite de représenter toute la population catalane. Contrairement à l’estelada révolutionnaire au passé communiste qui n’illustre que les sécessionnistes; le racisme; le suprémacisme; l’exclusion et la tentative de coup d’état de 2017.

Dans les médias - quatrième pouvoir essentiel à la formation d’une opinion libre - on distingue les journalistes, par vocation, qui connaissent et observent la Charte de déontologie de Münich. Celle-ci prescrit comme premier devoir la recherche de la vérité quelqu’en soit le prix à payer. Il y a les autoproclamés journalistes d’opinions, à la mode en ce moment. Dont la posture confortable permet de balayer d’un revers de main toute vérité autre que la leur. Il y a aussi le communiquant. Il est généralement mieux rémunéré que le journaliste. Et il y a le propagandiste. Qui sur l’autel du clientélisme ou sous l’influence d’avantages pécuniaires ou non va jusqu’à asséner de fausses vérités. Le financement des pages de publicités dans le but d’influer une Rédaction entre dans cette catégorie. 

Que dirait George Orwell de «L’Indépendant» de Perpignan ? 

 

 

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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 09:45
Simone et Jean-Paul - Article de l'"Indépendant, 1967 - Le couple en Espagne -
Simone et Jean-Paul - Article de l'"Indépendant, 1967 - Le couple en Espagne -
Simone et Jean-Paul - Article de l'"Indépendant, 1967 - Le couple en Espagne -

Simone et Jean-Paul - Article de l'"Indépendant, 1967 - Le couple en Espagne -

S. de Beauvoir, extrait de LA FORCE DE L'AGE

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SARTRE ET BEAUVOIR en Espagne (1931/32) et Catalogne (été 1967), dans La force de l’âge 


Jean-Paul Sartre et l’Espagne - Du « Mur » à la préface au Procès de Burgos


 « De retour à Paris, en septembre, nous plongeâmes dans le drame qui pendant deux ans et demi domina toute notre vie : la guerre d’Espagne [1][1]Simone de Beauvoir, La Force de l’âge (1960), Gallimard,… » : cette phrase de Simone de Beauvoir dans La Force de l’âge, en 1960, m’a toujours intriguée. Qu’est-ce qui, dans l’œuvre de l’un ou de l’une, et en l’occurrence de l’un, puisque c’est ici Sartre qui nous intéresse, confirmerait cette attention totale à l’Espagne ? Une vingtaine de pages plus loin, Beauvoir précise :
 "Notre impuissance politique, loin de nous fournir un alibi, nous désolait. Elle était totale. Nous étions isolés, nous n’étions personne : rien de ce que nous pouvions dire ou écrire en faveur de l’intervention n’aurait le moindre poids. Partir pour l’Espagne, il n’en était pas question ; rien dans notre vie ne nous disposait à ce coup de tête [2][2]Ibid., p. 322..

Partir pour l’Espagne ? C’est ce que voulut faire un ami proche, Bost. C’est ce qu’a envisagé le personnage de Brunet, dans L’Âge de raison, premier volume des Chemins de la liberté publié en 1945. Le roman s’ouvre sur la rencontre de Mathieu avec un républicain espagnol, membre de la Confédération Nationale du Travail (la centrale anarcho-syndicaliste), qui mendie dans la rue et lui donne en retour le journal de son organisation ; le narrateur nous indique que Mathieu « a eu envie d’aller se battre en Espagne » [3][3]L’Âge de raison, in Œuvres Romanesques [OR], Gallimard,…. C’est ce que fera le personnage de Gomez, inspiré, on le sait, de Fernando Gerassi. Faut-il voir un regret de Sartre [4][4]Précisons que Sartre est allé en Espagne en 1931, en 1932 et en… dans ces paroles du personnage de Brunet ? Cela a été envisagé.

4 Revenons aux mots de Beauvoir : il était bien possible de « dire » ou d’« écrire » quelque chose qui puisse avoir du « poids » : la nouvelle « Le Mur », parue dans La NRF en juillet 1937, est là pour le prouver. Or, dans sa notoriété naissante, jamais Sartre ne rendra compte d’un livre sur la guerre d’Espagne (on pense en premier à L’Espoir de Malraux). Qu’est-ce qui l’empêchait, de plus, de signer la « Déclaration des intellectuels républicains au sujet des événements d’Espagne », parue dans la revue Commune en décembre 1936 ? Plusieurs raisons peuvent être avancées : il fallait être contacté – compte tenu de certains des signataires, il est étonnant que Sartre n’ait pas même été approché – ; la pétition était largement d’obédience communiste, et Sartre se targuait alors d’être anarchiste, ce qui aurait empêché à la fois qu’on le contactât et qu’il la signât. En tout cas, à part notre nouvelle, aucun acte d’engagement ni, de façon plus marquante, aucun investissement substantiel de sa plume ne correspond à cette préoccupation importante affirmée par Beauvoir.

7 Jean-François Sirinelli, en 1990, présentait ainsi « Le Mur » dans Les Temps modernes :


8[…] L’Espagne est plus ici le cadre d’une méditation existentielle – l’attente d’un homme qui va être fusillé – que l’occasion d’une œuvre réellement engagée. Il n’en reste pas moins que l’Histoire, progressivement, exerce un effet de réverbération sur l’œuvre. Et donc, sur l’homme [5][5]Jean-François Sirinelli, « Le jeune Sartre ou la non-tentation….
9« Il n’en reste pas moins », en effet, que le choix de l’Espagne comme décor de cette nouvelle ne peut être ni le fait du hasard, ni le résultat d’un choix par défaut. Une vision de la guerre civile y est présente, et on la considérera comme une toile de fond engagée, car, comme le précise Michel Rybalka, « la guerre d’Espagne constitue pour [Sartre], sur un mode indirect et par personnes interposées, un premier rendez-vous avec l’Histoire » [6][6]Michel Rybalka, [notice], in OR, p. 1804..

10« Le Mur » est écrit probablement entre février et mai 1937 [7][7]Ibid., p. 1821. ; la nouvelle sera ensuite publiée dans La NRF en juillet 37, puis en janvier 1939 dans le recueil auquel elle va donner son titre, qui s’ouvre avec elle et se termine par « L’Enfance d’un chef » : de la guerre d’Espagne à la montée du fascisme en France, la boucle est bouclée : le volume annonce à sa façon l’embrasement du monde. Mais, en 1937 en Espagne, l’heure est encore à l’espoir, à la lutte. Que nous enseigne « Le Mur » à ce sujet-là ?


11La nouvelle met en scène les deux camps en présence, républicain et nationaliste, mais, ce qui frappe, c’est leur vision extrêmement rapide, même si les personnages républicains sont plus fouillés, l’action se focalisant sur ceux-ci. Le caractère dictatorial, la pratique d’une justice sommaire, la cruauté comme mode de combat, servent à brosser le portrait du camp nationaliste. « “[…] Ils arrêtent tous ceux qui ne pensent pas comme eux” », chuchote un certain Garcia à Pablo Ibbieta, le personnage principal ; « “C’est un interrogatoire ou un jugement ? / C’était le jugement”, dit le gardien » ; « “Tu sais ce qu’ils font à Saragosse ?” », demande Tom à Pablo : « “Ils couchent les types sur la route et ils leur passent dessus avec des camions. […] Tu crois qu’ils achèveraient les types ? Je t’en fous. Ils les laissent gueuler. Des fois pendant une heure” [8][8]« Le Mur » [Mr], in ibid., p. 223, 214 et 215.. »


12Saragosse : cette seule référence géographique explicite retient d’emblée notre attention, et, ce, à deux titres. Le premier confirme que Sartre se tenait au courant de ce qui se passait en Espagne : on sait, grâce à la préface à Aden Arabie de Nizan, qu’il lisait à cette époque-là le quotidien communiste Ce soir, créé en mars 1937 avec les fonds du gouvernement républicain espagnol pour soutenir sa cause, et dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch. Saragosse était aux mains des rebelles, sous la coupe du général Mola, gouverneur de l’Espagne du Nord, et le leader phalangiste Jesus Moro y avait commis nombre d’exactions et d’assassinats notoires, dès les premiers jours de la prise de la ville. Le second, encore plus instructif, est à analyser en liaison avec la présentation du camp républicain, incarné par les trois hommes condamnés à mort. Qui sont-ils ? Tom Steinbock est un brigadiste, irlandais ; Juan Mirbal n’est pas militant, mais le frère d’un anarchiste ; Pablo Ibbieta, le narrateur, est anarchiste – et il ne faut pas omettre l’ombre de Ramon Gris – omniprésente –, chef anarchiste et ami de Pablo.
13Très clairement, c’est cette famille de gauche qui est la plus représentée dans « Le Mur ». Et rappelons que, dans L’Âge de raison, ce sera un anarchiste que croisera Brunet. Quelle peut être la cause de cette mise en avant du « mouvement anarchiste » [9][9]Ibid., p. 225. ? À cette époque, on le sait, Sartre et Beauvoir se disent totalement proches de cette famille-là. Certes, mais sa présence prédominante peut surtout s’expliquer par la volonté sartrienne de donner à voir ce qu’est selon lui l’Espagne politique. Depuis la fin du xixe, les anarcho-syndicalistes de la C.N.T. et sa branche politique, la Fédération Anarchiste Ibérique, sont extrêmement puissants : aucun autre pays ne verra un mouvement anarchiste aussi fort : à la veille de l’insurrection franquiste, la C.N.T. peut ainsi revendiquer plus d’un million d’adhérents. L’Espagne, semble nous dire Sartre, est sous influence anarchiste – le seul à ne pas s’en réclamer est d’ailleurs le personnage du brigadiste, que l’on peut considérer comme le communiste de la nouvelle, les Brigades Internationales étant inféodées au Komintern.


14Cette volonté de mettre en avant les anarchistes est néanmoins contrebalancée par l’absence de discussion politique entre Tom et Pablo, par l’absence des tensions qui auraient pu (dû ?) exister entre eux. Certes, Pablo ne supporte pas Tom : mais c’est à cause de leur confrontation commune avec la mort, qui les fait se « ressembl[er] » : « “[…] Je savais que nous n’avions rien de commun. Et maintenant nous nous ressemblions comme des frères jumeaux, simplement parce que nous allions crever ensemble” [10][10]Ibid., p. 223. ». Ce « rien en commun » tient-il simplement à une mésentente banale entre deux êtres, ou est-elle un moyen pour Sartre de sous-entendre les dissensions dans le camp républicain ? La nouvelle, écrite au printemps 37, pourrait livrer ici une de ses clés. Les tensions entre anarchistes et communistes ne cessent alors d’augmenter, et vont aboutir aux dramatiques « journées de mai », à Barcelone, opposant d’un côté le gouvernement républicain aux mains des communistes, de l’autre les membres de la C.N.T. et du P.O.U.M., le Parti Ouvrier d’Unification Marxiste, organisation marxiste non-stalinienne. Même si Sartre n’a pas encore l’information précise, il ne peut en revanche méconnaître les rivalités entre ces différentes organisations. Nombre de militants du P.O.U.M. seront exécutés par la police secrète stalinienne. La C.N.T., quant à elle, ne cessera de perdre du terrain. La mention de Saragosse peut aussi renvoyer au grand congrès anarchiste qui s’y déroula en mai 36, et plus globalement comme un rappel de cette terre aragonaise qu’anarchistes et poumistes disputeront aux franquistes jusqu’à leur dernier souffle. De surcroît, Pablo fait référence à Pi y Margall, homme politique catalan, la Catalogne étant la région où la C.N.T. était la plus forte et le seul endroit où le P.O.U.M. existait. Ajoutons, enfin, que Tom, par les yeux de Pablo, est présenté comme un guérillero vantard : « Il commença à m’expliquer qu’il en avait bousillé six depuis le début du mois d’août [11][11]Ibid., p. 217. […] » : on peut voir ici la critique d’un comportement mercenaire chez un brigadiste communiste, un comportement fort éloigné de toute ferveur idéologique purement révolutionnaire.

15« Le Mur » pourrait donc se lire comme un hommage aux anarchistes, à leur façon de penser et de lutter. On serait alors bien loin de ce que Beauvoir, oubliant ses anciennes sympathies, écrit dans La Force de l’âge avec le langage communiste orthodoxe de l’époque ...


•     © Anne Mathieu (Cairn infos) - Jean-Paul Sartre et l’Espagne - Du « Mur » à la préface au Procès de Burgos - Dans Roman 20-50 2007/1 (n° 43), pages 111 à 124


Lire aussi : dans le journal Le Monde, 
Publié le 01 novembre 1960, modifié le 01 novembre 1960 à 00h00

*Lire encore :
JOURNAL ARTICLE
SIMONE DE BEAUVOIR: REGARD SUR L'ESPAGNE
TERESA MYINTOO
Simone de Beauvoir Studies 
Vol. 14, Simone de Beauvoir: Witness to the Twentieth Century (1997), pp. 132-139 (8 pages) 
Published By: Brill 
 
 
Journal Information
Simone de Beauvoir Studies (SdBS) is a peer-reviewed, multidisciplinary journal dedicated to advancing scholarship on themes relevant to Simone de Beauvoir’s legacy, such as gender and sexuality, race and culture, feminism, existentialism, literature, and political activism. Founded in 1983, the journal emphasizes diverse social, cultural, and disciplinary approaches to its topics and promotes international and cross-cultural exchange. SdBS not only publishes articles that directly investigate Beauvoir’s oeuvre, but also those that do not treat her writings per se but nonetheless make a significant contribution to connected discourses. SdBS publishes creative, journalistic, autobiographical, and experimental writing in addition to research, scholarly articles, and book reviews. Articles are published in English and French.

For terms and use, please refer to our Terms and Conditions 
Simone de Beauvoir Studies © 1997 Brill 

 

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18 mars 2023 6 18 /03 /mars /2023 10:07
Ansignan - Expo à Collioure
Ansignan - Expo à Collioure

Ansignan - Expo à Collioure

Pyrénées-orientales 

Le pays catalan se moque bien de cette région des Fenouillèdes occitanes, mais on peut encore en parler :

 

Pont-Aqueduc d'Ansignan
L'aqueduc d'Ansignan
L'aqueduc d'Ansignan
Géographie
Pays France
Région Languedoc-Roussillon
Département Pyrénées-Orientales
Commune Ansignan
Coordonnées géographiques  42° 45′ 54″ N, 2° 30′ 53″ E
Fonction
Franchit L'Agly
Fonction Aqueduc
Caractéristiques techniques
Type Pont en arc
Longueur 170 m
Matériau(x) briques, pierres
Construction
Construction iiie siècle au xive siècle
Historique
Protection Logo monument historique Classé MH (1974)

Le pont-aqueduc d'Ansignan est un pont-aqueduc situé sur la commune française d'Ansignan dans les Pyrénées-Orientales. C'est un aqueduc enjambant l'Agly, et servant à irriguer les cultures sur la rive opposée. Il est construit sur la base d'un pont (viaduc) romain, peut-être du iiie siècle.

 

Le pont-aqueduc d'Ansignan se situe au nord du village d'Ansignan et franchit l'Agly dans le sens nord-est vers sud-ouest.

 

Il enjambe la vallée du fleuve de l'Agly dont l'eau est captée environ un kilomètre en amont1.

 

L'origine et l'histoire de ce pont-aqueduc sont incertaines. Un pont aurait été construit durant ou avant l'époque romaine...

 

Par la suite un aqueduc fut construit au-dessus du pont initial au ixe siècle - transformant le chemin en tunnel. Ce dernier ouvrage fut remanié à de nombreuses reprises, notamment aux xiiie et xive siècles, allongeant l'édifice jusqu'à ses dimensions contemporaines.

La présence de l'aqueduc succède à celle d'un Pont-siphon (siphon inversé), technique plus commune et largement utilisée par les romains

 

Aujourd'hui, aucune découverte archéologique significative ne permet d'expliquer la présence de cet imposant édifice dans sa forme actuelle. Celui-ci est toujours en service et permet l'irrigation des cultures du village d'Ansignan, sur la rive opposée de l'Agly6 et de pont-tunnel pour traverser7. Louis Companyo notait que « ce petit vallon forme un contraste frappant avec tout ce que l'on a vu depuis le défilé de la Fou. Tandis que la terre est partout ailleurs maigre et stérile, elle est ici couverte de moissons et de fraîches prairies ajoutant que cela était du à la nature de la terre.

 

Le pont-aqueduc sur l'Agly fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 

 

Il fait partie des 18 sites lauréats du Loto du patrimoine 2023.

 

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Impulsem l’audiovisual en català : neixen #GoitaquèNOfan i #FesPlayAlCatala

 

 

 

Impulsem l’audiovisual en català amb noves eines per difondre’l i reclamar-lo a les plataformes que l’exclouen

 


- Plataforma per la Llengua treballa per fer créixer la presència del català a les plataformes audiovisuals i als cinemes amb dues noves campanyes, #GoitaquèNOfan i #FesPlayAlCatalà, finançades amb l'arrodoniment solidari dels supermercats Bonpreu i Esclat

- El web de Goitaquèfanara.cat s'amplia per detectar automàticament els doblatges i subtítols en català que les plataformes encara no ofereixen, malgrat que n'existeix la versió, i incentiva els usuaris a reclamar-los a través de les xarxes socials

- Amb Desdelsofà.cat, l'entitat difondrà les estrenes i els clàssics disponibles en català, i sensibilitzarà de la importància de triar les versions en català a TikTok i les principals xarxes socials

 

 

Barcelona, 17 de març.- Plataforma per la Llengua impulsa un sistema per reclamar a les plataformes de vídeo sota demanda els doblatges i les subtitulacions existents en català que encara no incorporen, i difondrà els continguts audiovisuals en català que ja es poden trobar a Internet. Aquestes accions, que es fan en col·laboració amb els portals Goitaquèfanara.cat i Desdelsofà.cat, porten per títol #GoitaquèNofan i #FesPlayAlCatalà, i són algunes de les iniciatives que l'entitat durà a terme gràcies als més de 50.000 euros recaptats amb l'arrodoniment solidari dels supermercats Bonpreu i Esclat.

Amb els donatius obtinguts fa un any, l'entitat ha impulsat de nou la presència del català a les plataformes digitals i al cinema en diverses línies: ha fet pressió a les plataformes de vídeo sota demanda i als poders públics, i ha contribuït a situar la qüestió lingüística al centre del debat públic durant el procés d'elaboració de la nova llei general de comunicació audiovisual espanyola. Per a l'entitat, tal com es va aprovar finalment la llei, no presentava prou garanties per a la protecció legal del català en l'àmbit audiovisual. Malgrat això, la nova llei espanyola va incorporar tímids avenços, com ara l'obligació de les plataformes a invertir en obres audiovisuals noves en català. Per a Plataforma per la Llengua, continua sent necessari que algunes obligacions lingüístiques de la llei es concretin i s'apliquin per veure'n resultats palpables, i per això l'entitat en farà el seguiment oportú.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

#GoitaquèNOfan, la campanya amb el portal Goitaquèfanara.cat per detectar les versions en català excloses de les plataformes i reclamar que les incorporin

Amb l'objectiu de reclamar a les plataformes de vídeo sota demanda que incloguin el contingut en català que encara exclouen, l'entitat ha començat a col·laborar amb el portal Goitaquèfanara.cat per impulsar #GoitaquèNOfan, una campanya que, per primer cop, permetrà detectar de manera automàtica les versions en català excloses de les plataformes i reclamar, de manera específica, que les incorporin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Per fer-ho possible, l'ONG del català ha finançat l'ampliació del portal Goitaquèfanara.cat per generar un sistema que permet identificar de manera automatitzada i amb dades actualitzades quin contingut en català podrien incloure les plataformes perquè ja n'existeix una versió prèvia pagada, en general, amb diners públics. Fins ara, el sistema oferia un cercador perquè els usuaris poguessin cercar les pel·lícules i sèries que volien mirar, i trobessin a quines plataformes s'oferien en català. A partir d'ara, a més, el nou sistema també permet saber si les versions en català existeixen i les plataformes no les inclouen. En aquests casos, el sistema permet a l'usuari compartir públicament a les xarxes socials una petició a cada plataforma perquè incorpori la versió en català.

Aquesta característica ha de servir perquè entre tota la comunitat catalanoparlant a l'Estat espanyol es faci una reclamació massiva a cadascuna de les plataformesperquè, pel·lícula a pel·lícula, acabin incorporant tots els doblatges i els subtítols en català pagats prèviament. Malgrat que aquesta nova eina ja està disponible, la base de dades amb els continguts s'ampliarà de manera progressiva.

 

 

 

 

 

 

 

#FesPlayAlCatalà, una campanya amb Desdelsofà.cat per difondre l'audiovisual en català

Pel que fa a la iniciativa per difondre les versions en català incloses en les plataformes, l'entitat ha començat a col·laborar amb Desdelsofà.cat per llançar #FesPlayAlCatalà. Aquesta col·laboració permetrà publicar vídeos setmanals i mensuals a les xarxes socials amb recomanacions i novetats de sèries i pel·lícules en català. A més, l'acord també permetrà generar vídeos curts per animar a consumir audiovisual en català o produir, per exemple, un videotutorial per explicar com configurar la reproducció automàtica en català a les principals plataformes. Per arribar als públics més joves, aquests vídeos també es difondran a través del nou canal de TikTok de Desdelsofà.cat.

 

 

 

 

 

Ara mateix, les plataformes no fan tràilers de les novetats en català i fan molt poca difusió als comptes oficials dels continguts que ofereixen en català. L'entitat considera que això influeix en el consum de l'oferta audiovisual i que per això cal oferir més informació als usuaris de les plataformes i sensibilitzar-los de la importància de triar les versions en català dels continguts disponibles.

Més audiovisual en català, essencial per als joves i per al futur de la llengua

Plataforma per la Llengua treballa des de fa temps per augmentar l'ús del català en el sector de l'audiovisual. En els darrers anys, ha fet públics estudis que analitzen la presència de la llengua a les tres principals plataformes (Netflix, HBO i Disney+) i ha constatat que el català hi és residual i que no s'hi inclouen gaires continguts que ja s'han doblat prèviament en la nostra llengua. Tot i així, en els últims mesos la tendència ha canviat i n'han incorporat uns 700.

En paral·lel, l'entitat ha dut a terme, juntament amb l'Acadèmia del Cinema Català i el Clúster Audiovisual de Catalunya, la campanya "Més Audiovisual", a través de la qual s'ha fet arribar als partits polítics un decàleg de mesures concretes i urgents per enfortir i difondre la producció audiovisual en català. A més, Plataforma per la Llengua també treballa per sensibilitzar els joves sobre la importància del català a l'audiovisual a través de tallers de doblatge, xarxes socials o videoclips, entre d'altres.

 

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2 décembre 2022 5 02 /12 /décembre /2022 10:12
Pere FIGUERES - Fariba Hachtroudi
Pere FIGUERES - Fariba Hachtroudi
Pere FIGUERES - Fariba Hachtroudi

Pere FIGUERES - Fariba Hachtroudi

 

1, 2 et 3 décembre 2022

au Théâtre de l'Étang, à Saint Estève

 

Les arnaques au cinéma

 

 

Escroquerie,   vol,   tromperie, l'arnaque       consiste       à obtenir une chose de manière frauduleuse. Le mot viendrait de la forme picarde d'harnacher au sens d'accoutrer en argot. Mais qui dit arnaque dit aussi "pigeon". 

Le  cinéma   a  toujours adoré exploiter ce sujet parce que du Kid de Charlie Chaplin à la comédie American Bluff de David Owen Russell, l'escroquerie fait mouche.

L'arnaque fascine pour deux raisons principales : l'audacieuse ingéniosité de son auteur et la naïveté confondante de sa victime. Depuis l'Antiquité jusqu'à l'ère de la cybercriminalité, la fraude, l'entourloupe, l'imposture, l'intox, la supercherie, la carambouille semblent planer sur à peu près toutes les activités humaines.

Génies ? Le mot n'est pas trop fort pour qualifier ces personnages habiles à détourner les lois, à dépouiller les naïfs, en pratiquant un art vieux comme le monde : l'arnaque.

 

Les arnaques sont des histoires passionnantes qui   nous  entraînent  dans  un   univers  où l'intelligence est reine, l'ironie souveraine et la bêtise toujours punie

 

Cinq films:

Jeudi 1er décembre, 20h30 - Film : L'art du mensonge (2019 - 1h50 - VF) de Bill Condon

Vendredi 2 décembre, 20h30 - Film : Cash (2008- 1h40 - VF) de Éric Besnard

Samedi 3 novembre, 14h - Film : Les faussaires de Manhattan (2018 - 1h46 - VF) de Marielle Heller

Samedi 3 novembre, 17h - Film : À l'origine (2009 - 2h10 - VF) de Xavier Giannoli

Samedi 3 novembre, 20h30 - Film : Arrête-moi si tu peux (2002 - 2h20 - VF) de Steven Spielberg

 

Festival Les Toiles en entrée libre et gratuite

 

 

Pour tous renseignements :

Les Rendez-Vous de Saint Estève

Site : www.rdvse.fr

Mel : rdvse@rdvse.fr

Tel : 06 81 37 71 58

Facebook : Les-Rendez-Vous-de-Saint-Esteve

 

LIBRAIRIE TORCATIS

Perpignan

 

Vendredi 2 décembre
à 18h00
Rencontre
avec 
Jean-Paul Alduy
autour de son ouvrage
"Jusqu'à mon dernier souffle"
paru aux Ed.Les Presses Littéraires

L’aquarelle demande du temps et de la sérénité.
Mais j’ai toujours été un homme pressé, tendu et souvent inquiet...
On m’avait surnommé « Zébulon »...
... Peindre pour garder au cœur l’amour de la beauté sans lequel aucune fraternité humaine ne peut survivre,
Peindre comme on sourit à la vie et vouloir toujours trouver un but sur l’horizon,
Peindre et écrire pour retarder le temps de l’oubli mais accepter notre trace éphémère,
Et jusqu’au dernier souffle essayer d’exister...  

 

 

 

 

 

 

Samedi 3 décembre
de 10h00 à 12h00
Hélène Legrais
 dédicacera son dernier roman
"L'alchimiste de Sant Vicens"
paru aux Ed. Calmann Levy

Quand la beauté sauve et illumine.
Dans les années 50, l’atelier de céramique de Sant Vicens à Perpignan devient un haut lieu de la création artistique. La céramique est en vogue et les plus grands maîtres, tels Jean Lurçat ou Pablo Picasso, y réalisent leurs oeuvres, entretenant
une atmosphère de fantaisie et de liberté.
Cette effervescence n’est pas du goût d’André Escande, vieil atrabilaire cartésien qui a l’art moderne en horreur, et dont les fenêtres donnent sur ce repère de « barbouilleurs ». Sa femme Suzanne, au contraire, est éblouie par l’ambiance de l’atelier.
À l’insu de son mari, elle le fréquente assidûment et s’initie même à l’alchimie de la terre et du feu. Alors qu’elle ne sait comment révéler à l’irascible André sa secrète passion, Suzanne va trouver dans une petite fille autiste du voisinage, murée dans le silence et envoûtée par les motifs chatoyants des céramiques, une alliée inattendue…

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 3 décembre
de 10h30 à 12h30
Dédicace 
avec
Dame Zina
Autour de son album jeunesse
8 Magiciennes
aux Ed. Extraordinaires

 Au royaume de Remotia, une grande fête se prépare : une princesse va naître au printemps. La reine des fées envoie sa messagère, la jeune Gaagii, chercher les magiciennes des quatre coins du monde.
Au cours de son périple, Gaagii rencontre chacune des invitées et découvre que toutes ces fées furent des jeunes filles comme les autres, pleines de ressources mais parfois invisibles dans le monde des Hommes. Chacune dut surmonter des épreuves ou dépasser ses limites avant d'atteindre son plein potentiel et se révéler à elle-même comme au monde...

 

 

 

 

 

 

www.librairietorcatis.com
en continu sur notre site internet

Les horaires de la librairie TORCATIS 10 rue Mailly à Perpignan

Le Lundi de 10h à 19h
Du Mardi au Samedi de 9h30 à 19h

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25 octobre 2022 2 25 /10 /octobre /2022 11:22
Fêtes de Girona - Sylvie Le Bihan
Fêtes de Girona - Sylvie Le Bihan

Fêtes de Girona - Sylvie Le Bihan

Littérature

 

Le CML vous invite  à la présentation du livre de Sylvie Le Bihan Les Sacrifiés - Éditions Denoël - qui se déroulera :

Vendredi 28 octobre 2022 à 18 h 00 • Entrée libre.

Salle Jean d’Ormesson • Hôtel Pams.

18 rue Émile Zola • Perpignan. 

 

L'entre-deux-guerres, en Espagne, offre un réservoir inépuisable d'histoires ébouriffantes et de tragédies grandioses. Pour retranscrire au mieux ce monde englouti, Sylvie Le Bihan a mis huit ans. Huit années de recherches et d'écriture, passées à retracer l'effervescence artistique sans pareille qui, de Dali à Picasso, de Garcia Lorca à Buñuel, fit les grandes heures de la scène madrilène.

Dans « Les Sacrifiés », l'auteure choisit de suivre un jeune gitan de 15 ans, Juan Ortega. En quittant son Andalousie natale, ce dernier va devenir le cuisinier d'un matador haut en couleur, Ignacio Sánchez Mejías, une célébrité de l'époque.

. Avec son compère torero, Juan va sillonner le monde et découvrir la vie. Lorsqu'il lève le nez de ses fourneaux, c'est un monde en totale ébullition qui s'offre à lui : celui des artistes, de l'avant-garde et des salons. L'endroit où se dessinent les contours idéalistes de la République espagnole et du progressisme cosmopolite, le lieu où les génies se côtoient et imaginent le monde d'après.

 

Le jeune homme va croiser sur sa route bien des figures mythiques. A commencer par le poète Federico García Lorca, aussi solaire que passionné… Juan s'amourachera d'une danseuse, Encarnación, icône du flamenco et muse de sa génération. C'est avec elle qu'il découvrira l'amour, la passion et bientôt les tourments complexes du coeur blessé…

 

Editions Denoël. 384 pages, 20 euros.

 

 

Envie de fiesta ? Rendez-vous aux Foires de Sant Narcís, la grande fête de Gérone.

 

Au cœur de l’automne, la température de la ville semble monter d’un cran grâce à la joie des habitants et les nombreux visiteurs qui ne veulent pas manquer cette fête. À Gérone, une fois que le discours d’inauguration est prononcé pour donner le coup d’envoi des festivités, ce ne sont pas les occasions de bien s’amuser qui manquent.

Si vous voulez vivre la facette traditionnelle de Sant Narcís, nous vous recommandons le cortège dansant des géants et des grosses têtes, les spectacles pyrotechniques dans les rues, les danses de sardanes ou les châteaux humains. Ne manquez pas non plus de passer par le centre névralgique des foires : la Devesa. Cette promenade flanquée de platanes héberge les attractions de la foire et la fameuse Foire commerciale, où vous pourrez découvrir les nouveautés industrielles, agricoles et commerciales du moment.

Si vous souhaitez de l’ambiance nocturne, La Copa est l’endroit idéal : concerts gratuits tous les soirs et ambiance garantie aux « baraques », qui animent la nuit de ceux qui ne veulent pas aller dormir. Vous pouvez également vous déhancher dans d’autres décors, comme l'Envelat, au rythme d’orchestres typiques de fêtes patronales.

 

(C) Tourisme en Costa Brava

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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