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6 juillet 2023 4 06 /07 /juillet /2023 09:43
Nounours-Jimenez et Nasser/Nasdas, à droite (C) J.P.Bonnel
Nounours-Jimenez et Nasser/Nasdas, à droite (C) J.P.Bonnel

Nounours-Jimenez et Nasser/Nasdas, à droite (C) J.P.Bonnel

3 ANS d'ALIOT à PERPIGNAN...  Les quartiers gitans

 

    Pour faire le bilan du maire sans étiquette, 1er vice-président du RN, on pourrait commencer par la situation des Français d'origine gitane de St-Jacques.

 

Après avoir suivi l'affaire des destructions sous l'ancien maire Pujol (photo de Nounours-Jimenez, meneur d'alors, puis allié de Romain Grau, avant d'appeler à voter Aliot...), on peut dire que l'attente est longue : en raison des concertations ? de la recherche des propriétaires des maisons, la mairie en ayant acquis quelques dizaines..?

 

   On ne sait pas encore qui sera relogé sur place, ou dans un autre quartier, quel sera l'urbanisme choisi pour la reconstruction, combien d'immeubles seront réhabilités...

 

    En ce qui concerne la culture romani d'ici, la promesse d'A. Bonet d'une radio gitane n'est plus à l'ordre du jour : ce serait trop ga-dangereux de leur donner la parole..?

 

On a remarqué les concerts gitans remarqués à l'hôtel Pams, et celui sur la rumba (5 juillet 2023), orchestrés par Guy Bertrand), mais une rivalité avec la mairie s'est installé à la Casa musicale et le fils de l'éditeur J.P. Barrou (Indigène, publication de "Révoltez-vous", de Stéphane Hessel...), de Montpellier, venu s'opposer à la politique culturelle locale...

 

       Quoi qu'il en soit, il manque un lieu culturel dédié à la culture romani, à Perpi !  Il faut aller à Marseille  pour voir "BARVALO", une exposition, au MUCEM, conçue avec les communautés nomades.

 

Elle s'attaque aux clichés habituels, sous-tendu par le racisme et l'ignorance : à part le travail de quelques historiens (ici, Leblond...), les représentations des gitans dans la population sont négatives : saleté, refus de l'école, trafics en tous genres, portraits de profiteurs : allocations diverses... 

   Seuls quelques universitaires leur trouvent des qualités : chants, dons pour la guitare, respect des traditions, flamenco... Il y aurait un refus des autres culture et d'une intégration réelle dans la société française...

 

   Les communautés ROM aspirent à présent à une reconnaissance complète, avec la création d'un musée, spécifique car l'histoire gitane ne cadre pas avec mâle récit national et exige donc un espace autonome. Avant ce projet muséal, il existe des archives, à Paris médiathèque du 9° arrondissement, et l'aspiration à un musée virtuel, numérique, en attendant...

 

   A Perpignan, on attend aussi, depuis longtemps...

    On attend... On attend encore...? Vraiment ?

 

JP.Bonnel

 

Lire :  

 

 les destructions des habitations des gitans à St Jacques http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2023/02/perpignan/quarier-st-jacques-louis-aliot-le-continuateur-de-la-geste-destructive-de-jean-marc-pujol-interview-david-cook-jean-bernard-mathon-et-benjamin-barou-crossman-par-nicolas-caudeville.html

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4 février 2023 6 04 /02 /février /2023 10:45
Couple gitan (C) Jeanne Taris, photo exposée en ce moment à la Fondation Lambert d'Avignon - Photo Clarisse Réquéna : avec Nounours, Nasser...
Couple gitan (C) Jeanne Taris, photo exposée en ce moment à la Fondation Lambert d'Avignon - Photo Clarisse Réquéna : avec Nounours, Nasser...
Couple gitan (C) Jeanne Taris, photo exposée en ce moment à la Fondation Lambert d'Avignon - Photo Clarisse Réquéna : avec Nounours, Nasser...

Couple gitan (C) Jeanne Taris, photo exposée en ce moment à la Fondation Lambert d'Avignon - Photo Clarisse Réquéna : avec Nounours, Nasser...

*** Les femmes gitanes s'expriment :

 

Le théâtre des possibles donnaient hier soir la parole à ceux qu'on n'entend guère dans les médias, anonymes, pauvres vivant en marge, vaincus de l'Histoire, femmes prisonnières des traditions, du patriarcat, de la dépendance financière et sexuelle à l'homme.

 

De Montpellier à Perpignan, quelques femmes ont accepté de parler de leurs problèmes et ces paroles ont été utilisés pour un spectacle théâtral. Expérience unique car la culture gitane, se résumant à la musique, est monopolisée par les hommes (avec, bien sûr, la danse flamenca pour les femmes).

Dans la quartier pauvre de Saint-Jacques, l'ambiance n'est pas à la fête, mais des initiatives se font jour : cet été 2022, récitals à l'hôtel Pams (avec l'aide de la mairie et de Guy Bertrand), et bientôt, musiques roms à la Casa musicale, sans l'aide, étrange...de la mairie de Perpignan...

 

Pas de gitans masculins au spectacle donné quartier Saint-Martin : ont-ils hiberné comme Nounours, ce meneur opportuniste travaillant tour à tour pour la gauche, la droite (R.Grau), l'extrême-droite-droite (vote pour Aliot lors des municipales), puis pestant désormais contre le maire qui détruit, mais quel est le projet d'Alain Jiménez?) ??

 

La communauté gitane, vivant en autarcie, ne "sort" que pour ses propres événements (évangéliques, surtout, avec chants et prières, émouvants comme j'ai pu y assister sur une place de St-Jacques)), et il est difficile de faire participer les Français gitans à un événement culturel de non-gitans (avec Clarisse Réquéna, on a essayé au café Tanger de Cassanyes, sur Mérimée avec l'aide de quelques responsables gitans, dont Nick Jiménez...)

La situation dans le quartier gitan ne s'améliore pas : pauvreté, chômage, destruction de temps en temps de maisons insalubres, mais attentisme, pas de rénovation ni reconstruction...dans l'attente d'un réaménagement général par quelques promoteurs, avec l'objectif de fixer la population indigène dans un autre quartier...

 

Il faut dire que 90% des habitants de Perpignan sont indifférents au sort de Saint-Jacques : si les clichés perdurent, la communauté ne fait rien pour traiter les problèmes qui donnent une image négative du gitan, la saleté des rues, l'oisiveté, les vols, l'obsession de l'assistanat public tout en refusant de s'intégrer tout à fait, la critique de l'enseignement donné par l'école ou le collège (J.Moulin), la permissivité extrême pour les jeunes, jouant, déambulant la nuit très tard, trop gâtés, trop nourris au sucre et gâteries, etc...

 

Quelques spécialistes et intellectuels publient des livres savants sur le monde rom, mais sur le terrain, cette communauté est décevante, passive, prenant tour à tout la stratégie de l'opportunisme, puis de la violence...

 

JPB

 

 

******Lire ce beau reportage sur le spectacle théâtral : site Made in Perpignan

Quand les femmes de Saint-Jacques se racontent sur une scène de théâtre

 

 

 

Article mis à jour le 2 février 2023 à 07:15

 

Depuis quelques jours dans les rues du quartier Saint-Jacques à Perpignan, Élodie, du centre social communal El Tingat, va convaincre les femmes de venir à l’atelier théâtre. Un atelier porté par Azyadé Bascunana de la Compagnie La Chouette Blanche. Elles seront trois – Rebecca, Angélina et Chouli – à accepter de sortir pour raconter la femme gitane, son rôle dans la communauté, sa vie. Vendredi 27 janvier, elles étaient sur la scène du Théâtre des Possibles.

... la suite sur le site de "Made inPerpignan"...

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*********** Reportage sur France-Culture , le Jeudi 2 février 2023:

 

*Sur France-Culture :
Pourquoi la forêt de la Massane est-elle une sentinelle du changement climatique ?

 

La Massane, à l'amont d'Argelès-sur-Mer

Une forêt extraordinaire dans le sud de de la France.

Il est une forêt dans l’extrême sud de la France, en pays catalan, dans les Pyrénées Orientales, qui porte le nom d’une petite rivière côtière, la Massane. Elle est essentiellement composée de hêtres, qui trouvent ici leur limite sud de répartition en France.

Plus de 10 000 espèces vivantes

Entre 600 et 1100 m d’altitude, elle est proche de la Mer Méditerranée, au dessus de la commune d’Argelès-sur-Mer et s’étend sur 336 ha. Elle représente aujourd’hui le site (ramené à sa surface) le plus riche en nombre d’espèces en Europe : nous y avons déterminé plus de 10 000 espèces vivantes - oiseaux, poissons, mammifères, tous les vertébrés - et on fait maintenant des inventaires de groupes plus difficiles à étudier. Elle est, chronologiquement, la 5ème réserve nationale naturelle créée en France, en 1973

 

 

La Massane, une sentinelle de l’accélération du changement climatique

Soumise à un rude climat de semi-altitude (vents fréquents au dessus de 100 km/h) la Massanereprésente aujourd’hui une extraordinaire sentinelle de l’accélération du changement climatique et, bien que non exploitée depuis 140 ans, elle est menacée par la diminution des précipitations, l’augmentation des températures moyennes et le trafic routier intense très proche (col du Perthus). On y élève des vaches, habituées à la montagnes, aux pentes. Plus de 50 000 arbres y sont suivis individuellement depuis 40 ans et nulle part ailleurs, y ont été menés autant d’études et d’inventaires de microorganismes, champignons, flore et faune. La libre évolution du système forestier y a permis l’accumulation d’une extraordinaire faune d’espèces saproxyliques, vivant dans le bois mort. Tout ceci lui a valu en juillet 2021 d’être classée par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité. Une gloire fantastique pour une forêt française. On l'aime, on la protège, elle constitue un extraordinaire "laboratoire à ciel ouvert" et sa conservation est essentielle.

 

 

Bibliographie

J Garrigue, J A Magdalou et G Boeuf, La réserve naturelle de la Massane, 2012, ESpèces, 3, 65-69.

La chronique est à écouter dans son intégralité en cliquant sur le haut de la page. Histoire, économie, sciences, philosophie, histoire de l'art… Écoutez et abonnez-vous à la collection de podcasts "Le Pourquoi du comment" ; les meilleurs experts répondent à toutes les questions que vous n'osez poser.

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3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 10:52
Femmes gitanes au théâtre des Possibles - Rivages des Arts : l'art et la médecine chinoise - Perpignan renouvelle son label French Tech ... Qu'es acco..???-
Femmes gitanes au théâtre des Possibles - Rivages des Arts : l'art et la médecine chinoise - Perpignan renouvelle son label French Tech ... Qu'es acco..???-
Femmes gitanes au théâtre des Possibles - Rivages des Arts : l'art et la médecine chinoise - Perpignan renouvelle son label French Tech ... Qu'es acco..???-
Femmes gitanes au théâtre des Possibles - Rivages des Arts : l'art et la médecine chinoise - Perpignan renouvelle son label French Tech ... Qu'es acco..???-

Femmes gitanes au théâtre des Possibles - Rivages des Arts : l'art et la médecine chinoise - Perpignan renouvelle son label French Tech ... Qu'es acco..???-

Vendredi 3 février à 19 h, à Perpignan, rue de romarins

 

le théâtre des Possibles, de Perpignan,

présente le spectacle « Pink ! », en tournée,  de la Cie La Chouette Blanche. 

(à 19h30 - à 19 heures, une scènette jouée par les enfants du conservatoire)

 

Pink ! raconte la confrontation de trois personnages et de leurs cultures : une gitane employée de ménage, un comédien aux origines roumaines et une metteuse en scène dépassée par son immersion en quartier populaire. 


Pink ! est né d’une résidence artistique au long cours (débutée en 2019) de la Cie La Chouette Blanche à la cité Gély, de Montpellier...


Pink !, fiction inspirée par l’expérience de ces quatre années de résidence, évoque aussi le destin singulier de l’une des femmes gitanes de la cité Gély : Ornella Dussol. Âgée de 31 ans, elle travaille dans le théâtre La Vista...


Pink ! est un spectacle qui questionne nos préjugés, se joue des clichés, et dans lequel le théâtre devient le lieu de la métaphore et de la métamorphose. Créé début novembre au théâtre Jean Vilar de Montpellier, actuellement en tournée en Occitanie, il fait se déplacer massivement la communauté gitane au théâtre. Pourquoi pas celle de Perpignan ?

 

Le Théâtre de Possibles (Tdp), de Perpignan accueille donc la Cie de la Chouette Blanche pour une représentation du spectacle Pink ! le 3 février, mais aussi pour une résidence artistique. Cette initiative s’inscrit dans le projet « Politique de la ville » du Tdp, intitulé Rencontre des cultures.

 

Durant une semaine, Azyadé Bascunana et Marielle Rossignol sont allées à la rencontre des femmes gitanes de Saint-Jacques. À la maison sociale de santé El Tingat ainsi qu’à la Maison de quartier Centre historique Rose-Gimenez, quelques-unes d’entre elles ont participé à des ateliers basés sur des entretiens et des exercices d’improvisation théâtrale. Une restitution de leur travail a eu lieu le 27 janvier au Tdp, enrichie d’une exposition et d’une projection des photos de Marielle Rossignol.

 
Théâtre des Possibles, 31 rue des Romarins, Perpignan.

 07 64 14 24 51

 

 theatredespossibles

 

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 *******Rivages des Arts communique

proposition de séance centrée sur les rapports entre l’art et la médecine chinoise, organisée par l’association : 

:

VIS-TA-MINE

10, rue des Terrasses

66000  PERPIGNAN

06 87 51 71 77

 Le

Dimanche 5 février 2023 de 9H30 à 16H

Maison de quartier : Saint Gauderique  Firmin Bauby

10 rue Nature

PERPIGNAN

 

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Perpignan renouvelle son label French Tech ... Qu'es acco..???

 

 

*************COLLIOURE – Ciné -  communiqué de Henri S. animateur du Mondial :

 

Fans de la Fête, et du Cinéma, et de notre salle "LeMondial"

Avec quelques jours d'avance, profitez-en vous pourrez la fêter deux fois !
le deuxième Mercredi du mois, le 08 février
l'Association des Amis du Cinéma à Collioure vous convie au MONDIAL
POUR

DEUX FILMS (vostf) et ... un ENTRACTE de fête et d'échanges

  • 18h15  "(500) Days of Summer" ou "(500) Jours Ensemble" titre français
    ou l'inlassable quête de l'Amour
  • 20h    Entracte
  • 21h00 "In the Mood for Love" ou "Les Silences du Désir" titre québécois
    film aux nombreuses distinctions dont le César 2001 du Meilleur Film Etranger

AMENEZ VOS AMIS !!

 

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Perpignan renouvelle son label French Tech ... Qu'es acco..???

 

****Perpignan renouvelle son label French Tech ... Qu'es acco..???

La mode, du vent..? Ou notre rivière du Vallespir, le TECH..???

 

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 10:00
Son livre, son site. Le livre des gitans de Perpignan - 21/9/2018; révolte des Gitans et réunion à la préfecture.
Son livre, son site. Le livre des gitans de Perpignan - 21/9/2018; révolte des Gitans et réunion à la préfecture.
Son livre, son site. Le livre des gitans de Perpignan - 21/9/2018; révolte des Gitans et réunion à la préfecture.
Son livre, son site. Le livre des gitans de Perpignan - 21/9/2018; révolte des Gitans et réunion à la préfecture.

Son livre, son site. Le livre des gitans de Perpignan - 21/9/2018; révolte des Gitans et réunion à la préfecture.

Livre de Fernanda Eberstadt 

 

 

" La tonalité mélancolique de son portrait sans concession des Gitans d'aujourd'hui nous laisse avec l'impression apaisante que tout s'achève finalement sans ordre réel, que toutes les existences sont plus ou moins confuses, et que nous sommes tous, les uns et les autres, " des gens du voyage ".

John Updike (extrait de la préface)

 

Avec amour et poésie, la romancière a été acceptée dans la communauté; elle a de vrais amis, elle côtoie le groupe Tékaméli et dresse des portraits émouvants : Moïse Espinasse (pages 105, 115, 118),  Jérôme (p.132), Pitou Cayrol le médiateur (p. 135),  Ramonet (189), mais aussi elle use de la satire face aux profiteurs malins (128), pentecôtistes (122), et stigmatise la violence des maris et la société patriarcale (139, où la vierge, avant le mariage, est examinée par une vieille (140). 

 

Les gitans, qui pourraient réussir, grâce à leur don musical, sont des paresseux qui préfèrent de lever tard, jouer avec leurs copains ou ont peur de l'avion...d'où la fin du groupe Tekaméli promis à un succès mondial.

 

Si l'auteur écrit son admiration pour ce peuple, qu'elle a examiné de près en pénétrant dans son intimité, si elle exprime le chant douloureux de ces hommes et femmes ivres de liberté, elle leur dit aussi leur vérité : égoïsme, immobilisme, arnaques diverses, saleté des rues, vie communautaire méprisant le reste de la ville ou sourde aux vies des autres, conduite pernicieuse à l'égard des enfants, trop gâtés, se couchant très tard, errant dans les rues, mangeant trop de sucreries, les parents n'obéissant pas aux enseignants qu'ils croient racistes...

 

Il s'agit là d'un livre rare, n'ayant pas peur de dire le vrai, loin des cajoleries politiciennes locales (Alduy (114, 190) faisant des cadeaux pour obtenir les votes favorables, comme feront tous les autres (Bourquin, Pujol, Grau, organisant un festin pour les révoltés de st-Jacques conduits par "Nounours", refusant la destruction de maisons insalubres, mais ne proposant rien depuis des années... Cet Alain Jimenez  abandonnant vite le candidat Romain Grau pour faire élire L. Aliot... L'étiquette importe peu, ne comptent que l'intérêt et l'obtention d'une n-bonne planque à la mairie ou aux HLM...). 

 

Ces vérités-là ne plairont pas au public local et le maire J.P.aul Alduy, dans les années 2000, fera pression sur les éditeurs et distributeurs pour éviter un trop grand retentissement...

 

J.P.Bonnel

 

 

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A quelques dizaines de kilomètres de la Catalogne, Perpignan abrite la plus grosse communauté gitane d'Europe occidentale, dont les origines remontent au Moyen-âge. Fascinée par la musique et le chant des Gitans, Fernanda Eberstadt va, peu à peu, pénétrer dans l'intimité de plusieurs familles (dont celles du groupe Tekameli) et d'une communauté dont elle dresse le portrait à travers son histoire, ses traditions, sa culture et son quotidien.

A sa suite, nous parcourons les lieux de leur univers : ses églises, ses bars, ses arrière-cours qui abritent les combats de coqs clandestins, ses quartiers qui obéissent à leurs propres règles? Se dévoile ainsi, de manière extrêmement vivante, un monde écartelé entre les lois anciennes et les affres de la société de consommation. Un monde aux relations complexes et parfois difficiles avec l'extérieur.

 

Mais, les hommes et les femmes qui peuplent ce livre offrent le portrait dynamique et chaleureux d'une communauté aux prises, comme tant d'autres, avec les transitions rapides de notre époque. 

 

 

Le chant des Gitans

  • Préface de John Updike, Albin Michel, Paris, 2007, 278 pages, 18 euros.

Fernanda Eberstadt aurait pu rester à New York et poursuivre une carrière à l’américaine. Elle vit dans le sud de la France depuis dix ans et collabore toujours au New York Times. Salué par la critique, son livre Le Chant des Gitans dessine le portrait intimiste d’une communauté plus vivante que jamais, souvent méconnue et victime de préjugés pesants.

  • C’est à Perpignan, qui abrite la plus grosse population gitane d’Europe occidentale (cinq mille personnes), que la journaliste a suivi l’existence de plusieurs familles. Elle décrit ainsi une société vivant, avec ses codes et ses traditions, dans une France qui l’exclut de fait du système scolaire comme de l’emploi. Au-delà de ces discriminations, c’est aussi de la mondialisation qu’il s’agit : quelle place reste-t-il, dans l’uniformisation culturelle en cours, pour des groupes humains qui ne peuvent ni ne veulent s’y fondre ? C’est enfin, sur un plan plus personnel, la rencontre entre une femme et des individus, entre — comme elle le dit si bien — la « bourgeoisie moderne » et la « bravoure presque aristocratique, presque antique de leur manière de vivre ».

 (Le Monde diplomatique)

 

Sa vie, son oeuvre

 

*Fernanda Eberstadt (née en 1960 à New York) 

 

Elle est la fille de deux mécènes de l' avant-garde new-yorkaise, Frederick Eberstadt, photographe et psychothérapeute, et Isabel Eberstadt, écrivain. Son grand-père paternel était Ferdinand Eberstadt , un financier de Wall Street et conseiller des présidents ; son grand-père maternel était le poète Ogden Nash [2] [5] Un de ses frères, Nicholas Eberstadt , est chercheur à l' American Enterprise Institute .

Elle est allée à la Brearley School à New York. [6] Adolescente, elle a travaillé à l'usine d' Andy Warhol [1] et pour Diana Vreeland au Metropolitan Museum of Art . Sa première pièce publiée était un profil dans "Interview" d'Andy Warhol en 1979 de l'écrivain voyageur Bruce Chatwin .

À dix-huit ans, Eberstadt a déménagé au Royaume-Uni, où elle a été l'une des premières femmes à fréquenter le Magdalen College d'Oxford , dont elle a obtenu son diplôme en 1982. [2]

 

En 1985, Alfred A. Knopf, Inc. a publié le premier ouvrage de fiction littéraire d'Eberstadt, âgé de 25 ans, intitulé Low Tide . Celui-ci racontait l'histoire de Jézabel, fille d'un marchand d'art anglais et d'une héritière folle de la Louisiane, et de son histoire d'amour fatale avec deux jeunes frères. Il se déroule à New York, Oxford et Mexico. Les éloges pour son travail lui ont valu une entrevue avec l'intellectuel William F. Buckleydans son émission de télévision, Firing Line , où elle est apparue avec Bret Easton Ellis , qui avait publié Less than Zero la même année.

Son prochain roman Isaac and His Devils est sorti en 1991 et a de nouveau été largement acclamé, décrit par Library Journal comme un "roman riche, plein de promesses pour l'avenir de l'auteur". Situé dans le New Hampshire rural , le héros du roman est Isaac Hooker, un garçon-génie à moitié sourd, à moitié aveugle, extrêmement gros et ambitieux et sa lutte pour réaliser les rêves gâchés de ses parents.

 

Son troisième roman, publié en 1997 et se déroulant à la fin des années 1980 dans le monde de l'art new-yorkais, When the Sons of Heaven Meet the Daughters of the Earth, raconte l'ascension et la chute du désormais jeune peintre Isaac Hooker.

 

Eberstadt a commencé à écrire des essais et des critiques pour des publications telles que Commentary, The New Yorker Vogue The New York Times Magazine et Vanity Fair .

Son essai "Le palais et la ville", largement cité, sur l'écrivain sicilien Giuseppe Tomasi di Lampedusa et la politique de restauration urbaine à Palerme , a été publié dans le numéro du 23 décembre 1991 du New Yorker . L'écrivain Daniel Mendelsohn a cité l'essai d'Eberstadt comme sa pièce préférée de tous les temps dans The New Yorker . [sept]

 

Ces dernières années, elle a beaucoup travaillé pour le New York Times Magazine , publiant des portraits du romancier lauréat du prix Nobel Orhan Pamuk , de l'écrivain espagnol basé au Maroc Juan Goytisolo et du romancier portugais José Saramago , ainsi que d'indie- groupe de rock CocoRosie . Son travail est paru dans Architectural Digest . [8]

 

Suivant son schéma d'un intervalle de six ans entre les romans, Eberstadt a publié The Furies en 2003. Loué par Kirkus Reviews Booklist Publishers Weekly et The New York Times Book Review , son collègue écrivain Bret Easton Ellis l'a qualifié de "envoûtant".

 

John Updike , passant en revue Little Money Street dans The New Yorker , a décrit Eberstadt comme "un romancier ambitieux et ingénieux".

 

En 1998, Eberstadt est allé vivre sur un vignoble dans les Pyrénées françaises , à l'extérieur de la ville de Perpignan . Elle se lie d'amitié avec une famille de musiciens gitans français. Son premier ouvrage de non-fiction, Little Money Street—In Search of Gypsies and Their Music in the South of France , qui dépeint cette amitié, a été publié par Knopf en mars 2006. Lucy Sante a qualifié le livre de "passionné, intime, à la fois exaltante et désespérante, une œuvre riche et profonde de la haute littérature non romanesque. Portrait des Tsiganes du sud-ouest de la France, c'est aussi la famille, la consommation et l'impitoyable d'un monde dans lequel il n'y a plus de monde ouvert." ...

... Eberstadt et son mari, Alastair Meddon Oswald Bruton, journaliste qu'elle a épousé le 5 juin 1993 [5]  vivent en France ; ils ont deux enfants. [6]

Le sixième livre d'Eberstadt, un roman intitulé RAT , a été publié par Alfred A. Knopf en mars 2010. RAT raconte l'histoire d'une jeune fille de 15 ans qui partit pour un voyage de la France rurale à Londres, avec son frère adoptif à la recherche de son père biologique et une vie meilleure. Booklist l'a appelé "mythique, graveleux et inoubliable". Cathleen Medwick dans «The New York Times Book Review» fait l'éloge du «cinquième roman astucieux et sensuel» d'Eberstadt. 

Medwick salue la préoccupation d'Eberstadt pour "la vie sans pied des dépossédés volontaires" et écrit que "dans ses romans, les idéalistes et les suiveurs rapides luttent contre les problèmes épineux de l'amour et de l'identité sociale". *

 

Œuvres

^ John Updike (10 avril 2006). « Attiré par les gitans » . Le New-Yorkais . La coda légèrement mélancolique d'Eberstadt à son portrait désastreux des gitans européens contemporains nous laisse l'impression apaisante que toutes les fêtes se terminent en désordre, que toutes les vies sont plus ou moins confuses et que nous sommes tous, comme les français

  • Son blog : un article "Les barricades à Saint-Jacques"

 

 

Last night my old friend Pierre called me up in a state of high excitement. He’d been driving across Northern Brittany, listening to the radio station France Inter, when suddenly he’d heard a familiar jangle of roosters crowing, hoarse-voiced women laughing and cursing, guitars hammering a rhythm that was not-quite-flamenco. Sounds from the South, from the raucous forlorn borderlands of French Catalonia where I used to live.

It was a radio program about Saint-Jacques, the Gypsy neighborhood of Perpignan, a neighbourhood I’d first shown him in the late 90s. I was writing Little Money Street, a book about my friendship with a family of Saint-Jacques Gypsy musicians. (People understandably bristle nowadays at the word “Gypsy,” but “gitan” is how this community refers to itself and its language, music, culture, so I’ve tended to prefer it to the more generic term “Rom.”)  

Once again, the Gypsies of Saint-Jacques—a population the radio reporter describes as being “one of the poorest in France”—are in the news. This time, it’s for something positive, something quintessentially French, quintessentially of our time. A protest movement.

Three years ago, the mayor of Perpignan began demolishing large sections of Saint Jacques. It’s a medieval neighborhood that was originally the Jewish ghetto. Some of the houses lining Saint Jacques’ narrow hilly streets and fountained squares date back to the 15th, 16th, 17th century. They are inhabited by the same families who’ve been living there since the 1940s, when the Jews were deported and the Vichy regime forced Gypsies to settle in their place. Unlike many other historic neighborhoods in French cities, Saint Jacques is hopping, with old ladies in black sitting on chairs in the street, storefront Evangelical churches, children playing soccer. It’s a quartier populaire, the radio program reminds us—run-down, garbage strewn, reeking of cat piss and 90% youth unemployment—but it’s also a model of neighborly solidarity. And an architectural “jewel.”

The former mayor of Perpignan--between him and his father, they ruled the city for 49 years--was often accused of winning elections by buying the Gypsy vote. (He threatened to sue me when I repeated these claims in the French edition of Little Money Street.) The current mayor, Jean-Marc Pujol, has no need of Gypsy support. He’s center right; like a large part of Perpignan’s population, he was born in Algeria when it was still part of France. His deputy tells a New York Times reporter that Gypsies “don’t live like us, they have a different notion of public space.” Olivier Amiel, the official in charge of renovating Saint Jacques, says there’s no time to waste on “aesthetic decisions.” The houses have to come down because they’re unsafe.

Previous architectural studies of the area have painstakingly identified which of the mediaeval buildings need bolstering, which are sound, which ones are indeed past saving. The city has gone ahead and razed entire streets, leaving a “desert of asphalt.” 100 million euros have been slated for Saint-Jacques’ rehabilitation, but so far nothing has been built in their place.

A local woman says, “They promised us we would be resettled, but where? Even if they offered me a villa with a swimming pool, I’d rather stay here!”  

In 2009, the TGV came to Perpignan, providing high-speed links to Barcelona and Paris. Last November, the University of Perpignan opened a new law faculty in the heart of Saint Jacques. Perpignan’s an undervalued city, an hour and a half from Pyrenean ski-resorts, ten minutes from long sandy Mediterranean beaches and flamingo-haunted lagoons.

Many people suspect that “safety” is just an excuse to dislodge an inconvenient population from what’s become prime real estate.

Although their families have been in France since the 1400s, the Gypsies of Saint-Jacques don’t consider themselves French. “Francais” is their polite term for a non-Gypsy. Not many are high school graduates. They don’t have the habit of political mobilization; they are more accustomed to settling grievances one on one.

But this time, they’ve formed a pressure group. French people interested in historic preservation have joined the coalition, along with Maghrebins—not always an easy mix with Saint-Jacques Gypsies. On Tuesdays, they demonstrate in front of the Prefecture. It’s Occupy Saint Jacques.

I listen to the radio program on France Inter. There are two stars of it, two unlikely comrades-in-arms. One is a crackly-voiced elder called “Nounours” (Teddy Bear) Jiminez, a self-styled “patriarch” of Saint Jacques.

“Oh, you know Nounours,” says my friend Diane. “He’s the father of Cowboy. You wouldn’t want to cross him.” The other is a man called Stephane Bern, a TV personality famous for his interviews with European royalty, whom President Macron has just named as Heritage Czar. And Bern’s new cause, it seems, is preserving the mediaeval quarter of Saint Jacques. “I’m a royalist and a revolutionary,” he laughs. “Go figure!”

“Nounours,” the old-style neighbourhood capo, is equally bemused by his own emergence as political activist. Since Gypsies began marching on Town Hall last June, the demolition of Saint-Jacques’s been halted. Now there are demonstrations every Tuesday, just to keep up the pressure on the mayor. “Here I am, I can’t read or right,” Nounours says laughing. “But I managed to stop an excavator!”

Last summer, when the wrecking balls were still swinging, I went back to stay with Diane. She took me on a tour of Saint Jacques. We strolled along graffiti-stained alleys, greeting the young women in long black skirts and house slippers who were standing in their doorways. They chatted in rapid-fire gitan--Catalan with bits of kalo thrown in--then switched to French for my benefit. Fernande, you remember Sabrina. Fernande, you remember Miriam. And Nellie. And Sephora. Everybody was a niece of Diane’s, an aunt, a petite cousine. Sephora was Tony’s wife. When I first met Tony, he was playing with his Pokemon cards on Place Puig; now he’s been baptized into the Pentecostalist church and has a wife and two kids.

When we get back home, Diane’s family asks me what I think, and Diane imitates my shock at seeing the gleaming space-ship complex of the new University of Perpignan law school, as much a sign of colonial occupation as the armored gendarmerie on Place Cassanyes.

She mimicks my outrage, Where’s my Saint Jacques, where’s my Saint Jacques, I’m wailing, and then she shows my relief when, standing in the middle of the rubble, I see a sight I recognize. A little boy, hugely fat, maybe nine, ten years old, and in his mouth, not one but twocigarettes. Ah ca va, alors, I say—or Diane’s imitation of me says--That’s my Saint Jacques, so long as there’s a ten-year-old smoking two cigarettes on the street corner, on est chez nous.

In fact, I’ve always had a slightly different hope for Saint Jacques, a more mealy-mouthed Middle Way of modern Gypsydom, where kids go to college and find work they like, while still managing to retain their home-language and culture. But maybe this option is like the architect’s plan of cherry-picking which houses are rotten, which are sound—let’s get rid of the Coca-Cola in the baby bottles, the machismo, the domestic violence, but hang on to the music and the warm family loyalty. Maybe “Gypsy modernity” is always bound to end in total assimilation, “a desert of asphalt,” a generation of Francais who will barely know that their grandmother’s maiden name was Cargol or Reyes, that she was the daughter of a Pentecostal preacher who worked the markets from Figueras to Barcares.

Listening to the radio program, I feel a glimmer of optimism. Gypsies, French North Africans, architectural historians and culture officials like Stephane Bern are all coming together to save the neighborhood. Saint-Jacques is suddenly being referred to as a ZAD, a zone-to-be-defended, like Notre Dame des Landes, where anarchists, hippies, and farmers succeeded, after a ten-year fight, in making the government abandon its plans to turn fragile moorlands into an airport.

This afternoon I get Diane on the phone. She’s anguished by the Pittsburgh synagogue shootings, the Florida pipe bomber, but about Saint-Jacques she has no worries. “You’ll see. It’s our quartier, Gypsies don’t let anybody push them around, we will never move.” 

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11 septembre 2018 2 11 /09 /septembre /2018 09:19
J.P.Alduy entre Marine LEPEN et J.Marc PUJOL, maire de Perpignan - J.Pierre LOPEZ
J.P.Alduy entre Marine LEPEN et J.Marc PUJOL, maire de Perpignan - J.Pierre LOPEZ

J.P.Alduy entre Marine LEPEN et J.Marc PUJOL, maire de Perpignan - J.Pierre LOPEZ

 

Institut Ramon Llull/ Newsletter # 88

SEPTEMBRE 2018 / PARIS, FRANCE

Paris

 

LYON,  11/09/2018

 

Cris Blanco, Lali Ayguadé et La Bolsa à la Biennale de la danse de Lyon

 

Événement incontournable de la création chorégraphique en France, l’édition 2018 de la Biennale de la danse de Lyon donnera à voir un panorama riche de la création d’aujourd’hui avec une ouverture spéciale aux nouvelles technologies numériques et au pôle européen de création qui associe la Maison de la Danse de Lyon, le Théâtre de Liège, le Festival Grec de Barcelone et le Théâtre Municipal de Porto. Dans ce cadre, les chorégraphes Cris Blanco et  Lali Ayguadé et la compagnie La Bolsa -avec Thomas Hauert- sont invitées sur une proposition du Festival Grec et avec le soutien de l’Institut Ramon Llull. Le Catalan Jordi Galí y présentera également sa dernière création : Orbes. Le court-métrage Timecode de Juanjo Giménez fait partie de la section de films de danse.

+ info >>

 

RAMONVILLE,  13/09/2018

 

Les compagnies Circ Pànic, Laitrum Teatre et Hui Basa au Festival de rue de Ramonville

 

Pour sa trente unième édition, le festival de rue organisé par l’association ARTO renouvelle ses liens avec la création catalane avec un temps fort consacré à la diversité et aux formats singuliers, ainsi que la découverte de nouvelles compagnies comme Hui Basa, qui dans « Tha Tzpar » travaille à partir du théâtre du réel. Le programme catalan est complété par le théâtre de poche interactif de Laitrum Teatre avec « Micro Shakespeare » et par les équilibres de Jordi Panareda de Circ Pànic dans « Mira’t ». Du 13 au 16 septembre dans des espaces publics de Ramonville Saint-Agne, avec le soutien de l’Institut Ramon Llull.

+ info >>

 

PORTET-SUR-GARONNE,  22/09/2018

 

Txarango en concert sur les berges de la Garonne

 

Le groupe de musique est invité au Festival MéditerranéO’, consacré à des artistes venant d’ailleurs. Des musiques actuelles de genres et de styles différents s’installent près de Toulouse, en plein air, du  22 au 24 septembre.

+ info >>

 

*** Débat sur la communauté gitane :

 

 

J.P.Lopez au théâtre de St-Estève.

Hier soir, lundi 10 septembre, alors que nous étions invités à un apéritif à la place du Puig, avec les habitants de Saint-Jacques, je me suis rendu à la conférence du théâtre de l'Etang.

 

Dans le large public (220 personnes), aucun représentant des Français d'origine gitane, aucun représentant des associations de défense du patrimoine ! Après tout cet été de mobilisation : l'information ne circule pas, les invitations n'ont pas été envoyées..?

 

Bien sûr, l'exposé était excellent, avec définitions des mots vagues tels que Roms, Manouches, Yéniches, Vaniers, Tsiganes, Sinti, Romananichels... 

JPLopez a remercié Van Dick, J.Paul Escudero, J.Louis Olive, Nicolas Garcia, B.Leblon, André Sucarrat et Emmanuel Fabre, fonctionnaire chargé de la scolarisations des Gitans de Perpignan.

 

Beaucoup est fait  dans le domaine médical et pédagogique (Ecole La Mirande). Le conférencier connaît le problème mais semble influencé par les études de Tarrius, dont il a cité la célèbre annonce d'apocalypse et de fin du monde à Perpignan... Il cite 70 % de gitans mâles morts du sida: ce chiffre semble très exagéré... Il y aurait donc plus de femmes que d'hommes à St-Jacques !!!

 

En outre, il parle aussi des logements très abîmés, ce qui rejoint le chiffre de Tarrius, dans son étude :

Gitans de Barcelone à Perpignan : crise et frontières [article]

Alain Tarrius Lamia Missaoui

Revue Européenne des Migrations Internationales  Année 1997  13-3  pp. 99-119

Fait partie d'un numéro thématique : Les catalognes, laboratoire de l'Europe

 

et Tarrius écrit que 70% des logements sont "insalubres" (mot non défini). Ainsi on se rend compte que Lopez et Tarrius font le jeu de la mairie en place, JP.Lopez ne citant pas les arguments des associations de défense et Tarrius, se faisant le relais des vieilles idées d'Alduy (L'Archipel, le Laboratoire urbain…) qui ont toujours échoué..!!!

 

En conclusion Paul ALDUY a fait Jean-Paul ALDUY ! Celui-ci a fait J.Marc PUJOL ! Celui-ci est en train de faire Louis ALIOT (futur maire de Perpignan ?)

 

JPBonnel

 

 

*On peut écrire, comme le correspondant de L'Indépendant : 

Tout au long de sa conférence on a senti que Jean-Pierre Lopez avait une connaissance approfondie du monde manouche, gitan, rom. Après avoir parlé des origines de ces peuples nomades d’Europe, il a mis l’accent sur les gitans, leurs parcours, leur mode de vie qui a évolué tout au long des époques. Il a terminé sa conférence par les gitans proches de nous, qui malgré les discriminations dont ils sont souvent l’objet font des efforts pour s’intégrer. Le public venu nombreux a compris à travers ses propos que Jean-Pierre Lopez leur témoignait une grande affection et qu’il était aussi leur fervent défenseur. Il a été très applaudi.

Mercredi 19 septembre 2018

De 10h00 à 18h30, Salle des Libertés, 3 rue Edmond Bartissol à Perpignan.

 

Jean-Paul Alduy et Alain Tarrius

Première présentation de leur ouvrage:

 

"Perpignan, laboratoire sociale et urbain,

modernisation d'une ville pauvre et cosmopolite"

aux éditions de L'aube.

 

Pause, débat et signatures du livre de 11h45 à 12h45 / 15H15 à 16h00 / 17h30 à 18h30

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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