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25 février 2024 7 25 /02 /février /2024 09:41
Perthus années 60 - Plus tôt avant l'essor commercial - En Février 39, la Retirada -
Perthus années 60 - Plus tôt avant l'essor commercial - En Février 39, la Retirada -
Perthus années 60 - Plus tôt avant l'essor commercial - En Février 39, la Retirada -

Perthus années 60 - Plus tôt avant l'essor commercial - En Février 39, la Retirada -

Le dimanche au Perthus ? El Portus, Ils Limits ? La Jonquera ? Autant de mystifications !

 

Vous allez au Perthus pour le tabac, la viande ou de la charcuterie. A l'occasion, de l'essence, même si les prix avec la France se rapprochent, la tva espagnole augmentant...

Bref, c'est la consommation. Vous ne saurez rien de la montagne toute proche, du fort et des Romains de Pompée...Rien de ce bout de Catalogne, rien du musée de l'Exil à la Jonquera, connue désormais pour ses petite dames, pas pour ses exilés... Perthus, passage de la retraite des Républicains de 1939 ! 

Touristes, devant tant d'ignorance et d'indifférence, je "dépose les armes"...

 

JPB

 

      LE MYTHE DU PERTHUS, VILLE-FRONTIÈRE, HYPERMARCHÉ À CIEL OUVERT

 

 

       Depuis des décennies, la petite ville-frontière du Perthus, attire des milliers de touristes et de Roussillonnais. Dans son unique artère avenue descendant jusqu'au poste de douanes, désormais fantomatique depuis l'ouverture de l'espace européen, le promeneur part en quête de produits de consommation bon marché.

  

Comment expliquer le succès persistant de cette bourgade sans âme, alors que les prix et la fiscalité tendent à s'ajuster entre la France et l’Espagne...? 

 

  

Parce que Le Perthus fonctionne comme un mythe. 

Le mythe est écrit pour expliquer le monde, donner sens à une activité humaine. Celui de Don Juan traite de l'amour, de la séduction mais aussi de la solitude et de la mort. Prométhée, de la révolte et de la liberté des hommes. Hamlet, de l'angoisse métaphysique... 

  

Le Perthus traite du consumérisme : mythe dégradé, matérialiste, il s'agit d'une rumeur, d'une fausse nouvelle : on croit faire de bonnes affaires en ce lieu impersonnel, étrange, situé entre deux États, sorte d'enclave destinée à un marché permanent : Le Perthus est un hypermarché, pas un village, mais une rue bourrée de magasins ouverts à tous les vents... 

 

  

La foule y vient faire ses courses en raison d'une fiscalité moindre en Catalogne; or, depuis plusieurs mois, l'essence et le tabac ont bien augmenté; les produits sont souvent de basse qualité, ou frelatés (on se souvient de l'huile de vidange dans les bouteilles d'huile d'olive), les objets sont parfois volés ou de pacotille, les vêtements des contrefaçons... 

  

Le chaland ne fait pas vraiment d'affaires dans l'étroit perthuis pyrénéen, mais il s'y rend malgré tout, encore et toujours : il s'agit d'un rite "de passage", mais on n'y passe pas, on s'arrête puis on fait marche arrière, on revient chez soi...C'est une balade, le but d'un dimanche de désœuvrement : on y boit un coup, le pot au café castillan étant moins cher qu'en France, ou on y mange un menu insipide, mais souvent à volonté, d'où les queues à certains restaurants-cantines de la frontière, à La Jonquera, en particulier... 

 

  

Le Perthus, c'est la virée familiale, dominicale ou entre amis ou quand on s'ennuie. Comme le vide-greniers, c'est l'activité de l’oisif, du pauvre, c'est la culture du chômeur ou du fainéant, qui ne veut pas savoir qu'existent, entre autres, le sport, la marche, la rando, le concert, le musée, l'exposition, la balade entre amis à la campagne, à la montagne... 

  

La rue-route du Perthus, à la fois passage historique, voie internationale pour les migrations estivales et vacancières, est surtout une venelle encombrée, embouteillée le plus souvent, où l'on doit rouler à petites roues, où l'on remonte à petits pas, les bras chargés de cartons de victuailles. Le Perthus est synonyme de grande bouffe, grande fête de la tripaille ! C'est un vaste hypermarché à ciel ouvert (et que dire de La Jonquera, qui verra s'élever en 2013, le plus grand centre commercial d'Europe, grâce aux frères Escudero ?). 

  

Certains ignorent ce paradis : ils prennent l'autoroute; ce sont les riches, les gens pressés qui roulent vers un objectif, qui vont vers une ville du sud ou une location. 

Les autres, en contrebas des voies rapides, sont des misérables, à la recherche d'un produit à bas prix : ils ont le temps, la lenteur de l'éternité, toute une vie vouée à la nourriture ou à l'alcool, car retraités, inactifs ou simples vacanciers, à qui on a fait croire que ce lieu était un joyau du patrimoine catalan : ils sont indifférents au fort de Bellegarde, là-haut, à ses ruines romaines, à ses expositions... 

 

  

Cette foule fait vivre le mythe : il est composé d'exotisme (les clichés de l'âme espagnole sont en vitrine), de désirs de consommation compulsive, maladive, de quête de moments festifs à bon marché... 

  

Le Perthus, dont les hauteurs, dans la forêt des Albères, sont de toute beauté, vertes et sauvages, se résume à une artère laide et anonyme ; c'est une attraction commerciale; son magnétisme est inépuisable : son mythe ne peut que perdurer ! 

 

J.P.Bonnel

(1ère publication dans le blogabonnel du 8 NOVEMBRE 2012)

 

   -Le Perthus est un passage obligé pour se rendre au sud des Pyrénées catalanes. C'est un village très fréquenté pour ses magasins et bureaux de tabac ! Partagé en deux, on trouve d'un côté de la D900 la France et de l'autre l'Espagne. La frontière passe en plein milieu du village. Dernièrement, une nouvelle signalétique a fait son apparition du côté espagnole défrayant la chronique. Un village, deux noms…

-La grande descente du Perthus, en venant du Boulou, est une rue très courue pour ses magasins et bureaux de tabac. La partie où se trouvent la plupart des commerces est espagnole. C'est en fait un quartier de La Jonquera qui porte dorénavant le nom de “El Portús”.

 Par contre, la partie française est une municipalité à part entière. Elle porte le nom de El Pertús (le Perthus en français). Ceci explique le nouveau panneau de signalisation placé par la municipalité de La Jonquera et qui défraie le chronique depuis quelques temps. Car en avril dernier, le quartier frontalier de La Jonquera a été officiellement nommé El Portús.

La toponymie officielle était avant "Els Límits".

 

Aujourd'hui, le quartier est officiellement signalé par deux panneaux installés par la municipalité de La Jonquera avec l'approbation des autorités catalanes et espagnoles.

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13 janvier 2024 6 13 /01 /janvier /2024 08:16
Serge Barba, Jordi Gonzalbo, la Maternité d'Elne - Trabucaire éditeur
Serge Barba, Jordi Gonzalbo, la Maternité d'Elne - Trabucaire éditeur

Jordi Gonzalbo et ses chroniques à l'Indépendant, Serge Barba et la Maternité d'elle

 

Anarchiste et communiste, frères ennemis de la guerre d'Espagne, ils s'ignorent dans l'exil de la Retirada...

 

EDITIONS BALZAC

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Editions TRABUCAIRE :


Pour la première fois traduit en français, découvrez le livre "La Maternité d'Elne. L'histoire des 597 enfants d'Elisabeth", grand succès auprès du public et de la critique en Catalogne Sud!

 

« Quand j’ai eu l’âge de comprendre, j’ai su d’où venaient mes parents et que la France n’avait pas été aimable avec eux.
J’ai compris, avec le temps que le lien avec la Maternité n’était pas providentiel, mais qu’il avait un visage, celui d’Elisabeth Eidenbenz.
Plus âgé j’ai compris que la Maternité a été un phare dans l’obscurité et ma naissance dans ce lieu, un privilège.
À la Maternité d’Elne, ma mère m’a donné la vie et Elisabeth Eidenbenz, la confiance dans le genre humain ».

 

- - -

 

Association FFREEE

26 avenue de la Libération

66700 ARGELES-SUR-MER |

 

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15 février 2023 3 15 /02 /février /2023 10:33
Col Mitja, Cerdagne (photos JPB) -
Col Mitja, Cerdagne (photos JPB) -
Col Mitja, Cerdagne (photos JPB) -
Col Mitja, Cerdagne (photos JPB) -

Col Mitja, Cerdagne (photos JPB) -

Débat:

 

Le ski c'est fini

 

"L'or blanc, c'est fini", titre David Berrué, candidat Nupes aux législatives dans le département (66), avec deux autres camarades verts".

 

Ce professionnel du tourisme démontre la mort des sports de glisse chez nous  (les stations fermeront dans les Pyrénées dans deux ans)  et que la course à la diversification (comme à la station du Puigmal), la course à l'équipement, coûteuse, erratique, est une erreur, la fuite en avant...

 

On transforme en ce moment la montagne en "parc à thèmes" !! D. Berrué prend l'exemple du Cambre d'Aze s'activant au "creusement" pour alimenter les canons à neige ! Le tourisme tue les villages en suggérant "venez faire un tour de manège à la montagne". Les pros du tourisme sont des irresponsables, seul le fric compte !

Surtout, sous prétexte de maintenir de l'emploi, on roule pour l'immobilier : les chalets coûtent des fortunes à P2, Font-Romeu et surtout.   , comme le montre le nouveau trimestriel gratuit et très élégant diffusé dans le Roussillon...

 

Le consumérisme touristique ne dit pas que les activités alternatives ne seront jamais à la hauteur de rentabilité du ski alpin...!! Enfin, Berrué et Piolle et Tondelier de EELV donnent des solutions pour pouvoir encore chanter "que la montagne est belle"...

 

*Lire page "Idées" du Monde du 12 et 13 février derniers.

 

​​​​​​​- - - - - - -

 

***CHEMINS DE LA RETIRADA février 2023

 

 

Medias - Communication,  Perpignan,  Politique

Publié le 14/02/2023 à 06:03

 

 

La semaine dernière, une publication de la mairie de Perpignan sur les réseaux sociaux, relayée par Louis Aliot, présentait une version modifiée du journal L'Indépendant. La typographie du quotidien a été imitée et la mise en page modifiée afin de cacher un passage de l'article. Explications.

Le 2 février dernier, L'Indépendant faisait paraître un dossier sur les démolitions d'immeubles au quartier Saint-Jacques de Perpignan. L'enquête donnait notamment la parole à deux propriétaires dont l'immeuble venait d'être détruit alors que les appartements avaient fait l'objet de rénovation. Les propriétaires pointaient notamment l'inaction de la mairie de Perpignan pour éviter la démolition. 

 

 

Chemins de la Retirada 2023 :  Plongée dans l'intimité de l'exode

 

Communiqué du 15/2 : Chères amies, chers amis,

Un dernier petit rappel pour les journées de los "Caminos, Camins, Chemins de la Retirada".

Il est encore temps de réserver pour la paella de samedi 18 février soit par mail soit en appelant Nardo au 06 45 98 52 83.

D'autre part, pour la marche, les co-voiturages se feront depuis la salle Jean Carrère jusqu'au lieu dit le "Bosquet" et non plus  le musée comme initialement prévu.

En attendant le plaisir de se voir.

Bonne soirée.

L'Equipe FFREEE

 

 

 

***Du 16 au 19 février, les chemins de la Retirada commémorent le parcours des milliers de familles républicaines qui, en février 1939, prirent le chemin de l’exil vers la France pur fuir le Franquisme. Parmi eux, des enfants, très jeunes parfois, qui, suivant leurs parents, ont connu l’exil, les camps et de nombreuses privations. Pour cette édition 2023, l’association Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exode (FFREEE) met l’accent sur les notions de “transmettre et échanger” autour de la mémoire. Dans le cadre des journées des Chemins de la Retirada, le Mémorial du Camp d’Argelès et la Ville d’Argelès-sur-Mer donnent voix aux souvenirs et nous invitent à une plongée dans l’intimité de l’exode Républicain de 1939. Au programme :

 

Exposition : Les couleurs de la Liberté - Mémoires de la Retirada

 

Visages et mémoires de fils et filles de républicains exilés. Le 26 janvier 1939, Barcelone tombait aux mains des franquistes. Dès lors, des milliers de familles républicaines prenaient le chemin de l’exil vers la France. Parmi eux, des enfants, très jeunes parfois, qui, suivant leurs parents, ont connu l’exil, les camps et de nombreuses privations. Aujourd’hui, plus de 80 ans après, ces enfants arrivent au crépuscule de leur vie et ressentent l’urgente nécessité de transmettre leurs souvenirs aux jeunes générations. Pendant plus de deux ans, les élèves de la section européenne et spécialité LLCE Espagnol (Langues, Littératures et Cultures Étrangères) du lycée Déodat de Séverac de Céret ont recueilli les souvenirs de ces enfants de l’exode. Guidés par le photojournaliste Miquel Dewever-Plana, les lycéens ont mis en photographies et en mots leur(s) histoire(s), et nous les transmettent, avec sensibilité et poésie, au travers cette exposition et un livre réalisé avec le soutien de l’association FFREEE. 
Du 16 février au 18 mars
Galerie Marianne
Entrée libre

 

 

Avant-première : Las cartas perdidas, de Amparo Climent

 

 

 

Argelès-sur-Mer a la chance exceptionnelle d’accueillir en avant-première en France le film Las Cartas perdidas, de Amparo Climent, tourné en partie à Argelès. Las Cartas perdidas, c’est l’hommage de femmes à des femmes. Des mères ou des filles, des sœurs, des nièces, des cousines, des fiancées, des épouses ou des veuves, des petites filles ou des grands-mères… Femmes combattantes ou femmes gardiennes de familles ou d’un foyer dévasté qu’elles tiennent à bout de bras, endurant les injustices et les vexations. Des femmes de l’ombre auxquelles la réalisatrice Amparo Climent a voulu rendre hommage, souffle et dignité. À travers des centaines de lettres recueillies et représentant autant de moments de vie, d’espoirs et de désespoirs, de lutte et de sentiment d’abandon parfois, d’amour et de courage toujours, la voix de ces femmes est rendue et portée par des actrices exceptionnelles, à la fois de la jeune génération du cinéma espagnol mais aussi d’actrices au parcours légendaire et reconnu internationalement. Ce film nous interpelle et nous interroge sur la place des femmes dans ce conflit où, comme dans tant d’autres, elles sont les premières et constantes victimes.
 
La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice, Amparo Climent, et la productrice, Pilar Sancho.
Jeudi 16 février, à 18h30
Espace Jean-Carrère
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

 

 

 

Création 2023 : Mémoires de sable

 

 

 

Ce spectacle inédit, créé en résidence à Argelès-sur-Mer, met en lecture et en théâtre des récits et des témoignages recueillis par le Mémorial du camp d’Argelès-sur-Mer. Mémoires de sable* donnent à entendre des déracinés sous les bombes, des parcours de femmes, d'hommes et d'enfants, des exilés républicains espagnols emportés par courant terrible de l'Histoire.
* Lecture théâtrale mise en scène par François Podetti, avec Sandrine, Gréaume, Stéphane Gourdon et François Podetti. Textes de Christian Chavassieux et François Podetti, d’après les témoignages et recueils du Mémorial du Camp d’Argelès-sur-Mer.
Samedi 18 février, à 15h      
Espace Jean-Carrère
Entrée libre dans la limite des places disponibles

 

CONTACT PRESSE
Mémorial du camp d'Argelès-sur-Mer 
04 68 95 85 03
memorial@ville-argelessurmer.fr


Publié le 13/02/2023 à 22:05

Cette année, ce rendez-vous de la mémoire s’articulera en particulier autour des notions de transmission et d’échange. Jacqueline Payrot, présidente de l’association Fils et filles de républicains espagnols et enfants de l’exode (Ffreee) présente le programme de ces journées.

La présidente est satisfaite : "Le partenariat n’a jamais été aussi fort entre le Mémorial (musée argelésien dédié à la Retirada) et Ffreee ". Sonia Marzo et Rose Aylagas, membres actives de Ffreee, Grégory Tuban, docteur en histoire et chargé de mission auprès du Mémorial, et Emmanuelle Hospital, responsable de la culture sont fatigués mais heureux : tout est calé, et ces journées s’annoncent sous les meilleurs auspices.

Mercredi 15 février, plage Nord

"C’est un des moments forts de ces journées", explique Jacqueline Payrot, "environ 500 collégiens de l’Alt Emporda sont attendus vers 15 h devant le Monolithe qui marque l’emplacement de l’entrée sud de camp d’Argelès". Ici, plus de 100 000 républicains espagnols furent internés à partir de février 1939 et comme chaque année, ce collectif d’élèves et professeurs leur rendra hommage : dépôts de gerbes, prises de parole, séances photos et scènes théâtralisées inspirées de la vie dans le camp.

Jeudi 16 février

À 17 h, à la galerie Marianne, inauguration de l’exposition des élèves du lycée Déodat-de-Séverac de Céret : Les couleurs de la liberté-mémoires de la Retirada. Un projet photographique dirigé, durant plus de deux ans, par le photojournaliste Miquel Dewever-Plana, avec la participation des élèves du lycée Déodat-de-Séverac et de leurs professeurs : Marie, Rose et Maxime. Le 26 janvier 1939, Barcelone tombait aux mains des franquistes et des milliers de familles républicaines, parfois accompagnées de très jeunes enfants, prenaient le chemin de l’exil vers la France. Plus de 80 ans après, ces enfants arrivent au crépuscule de leur vie et ressentent l’urgente nécessité de transmettre leurs souvenirs aux jeunes générations.

À 18 h 30, espace Jean-Carrère, Argelès-sur-Mer a la chance exceptionnelle d’accueillir en avant-première en France le film Las Cartas perdidas, de Amparo Climent, tourné en partie à Argelès. Las Cartas perdidas, c’est l’hommage de femmes à des femmes. Des mères ou des filles, des sœurs, des nièces, des cousines, des fiancées, des épouses ou des veuves, des petites filles ou des grands-mères… Femmes combattantes ou femmes gardiennes de familles ou d’un foyer dévasté qu’elles tiennent à bout de bras, endurant les injustices et les vexations. Des femmes de l’ombre auxquelles la réalisatrice Amparo Climent a voulu rendre hommage, souffle et dignité.

La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice, Amparo Climent, et la productrice, Pilar Sancho.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Vendredi 17 février

À15 h, au cinéma Jean-Jaurès. Projection en deux parties du film, Tornarem avec l’association Les amis du 24 août 1944. Le film retrace l’épopée de Felip et Lola, exilés en France en 1939, qui se voient plongés dans la guerre contre le fascisme en Europe. Une fresque historique de Felip Solé, qui passe par la plage d’Argelès, récompensée par de nombreux prix à travers le monde.

À 18 h 30, au Musée mémorial de l’exil de La Jonquera : concert du duo Ribera-Sabat (musiques du XXe siècle, tradition et exil).

Samedi 18 février

À 8 h 15, espace Jean-Carrère. Départ en covoiturage jusqu’à Banyuls-sur-Mer. Arrivée au parking près du musée Maillol et accès au col par navettes. Vers 9 h, prises de paroles et marche, en présence de l’association Albera sans frontières, des Caminos, camins, chemins de la Retirada, du col jusqu’au bois. Retour au parking en navette : "À nos âges, on marche seulement en descendant ! ", s’amuse Jacqueline Payrot, qui rappelle au passage que "les adhérents de Ffreee ne rajeunissent pas. Il nous faudrait du sang neuf ! ".

De retour à l’espace Jean-Carrère, avant ou après le repas tiré du sac, prévu vers 12 h, les participants pourront découvrir 3 expositions : une exposition philatélique (collection de Denis Yela) ; une exposition de l’association SOS Méditerranée (le sauvetage en mer) et une exposition sur la marche de la mémoire au col de Banyuls.

À 15 h, espace Jean-Carrère, spectacle Mémoires de sable. Dans ce spectacle inédit, créé en résidence à Argelès, trois comédiens mettent en lecture et en théâtre des récits et des témoignages recueillis par le Mémorial du camp, des exilés républicains emportés par le courant terrible de l’histoire (entrée libre dans la limite des places disponibles).

À16 h 30, espace Jean-Carrère, interventions de SOS Méditerranée et témoignages d’une Afghane, d’une Ukrainienne et d’une Iranienne. À18 h, espace Jean-Carrère, concert avec le groupe El Coro Solera (tarif : 5 euros). À 19 h 30, toujours espace Jean-Carrère, spectacle et repas avec paella (tarif : 20 €. Réservation indispensable avant le jeudi 16 février auprès de Nardo Cedo au 06 45 98 52 83).

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16 février 2022 3 16 /02 /février /2022 11:27
Vladimir Pozner
Vladimir Pozner

Vladimir Pozner

 

Association des amis de Vladimir Pozner

Bulletin électronique de février 2022

 

 

Membres d’honneur : Maurice Baquet, Christian Bourgois, Henri Cartier-Bresson, Miriam Cendrars, Annie Ernaux, Jean Lacouture, Claude Lévi-Strauss, Antonin Liehm, Edgar Morin, Michel Piccoli, Alain Resnais, Jorge Semprun, Marina Vlady, Christa Wolf

 

Espagne premier amour réédité chez Julliard !

 

En 1939, la défaite conduit des dizaines de milliers de réfugiés espagnols dans les camps de concentration français. Sur la plage d’Argelès, entre les barbelés, Pierre essaie de retrouver l’inoubliable Pilar, rencontrée sur la route de l’exode, et dont l’image va se confondre avec celui de « l’Espagne qu’on assassine ». À la recherche de cette femme et de la douceur de l’amour, il est confronté à la brutalité de la misère et à l’amertume du déracinement.

 

Écrit d’une plume unique, Espagne premier amour, nous parle d’une voix sobre et bouleversante. C’est à son propos qu’Aragon écrivait : « Le plus court des romans, ce qui pas plus pour un livre que pour un couteau ne l’empêche d’entrer d’un coup dans le cœur. » Un livre d’une actualité brûlante, puisque les réfugiés de 1939 font écho aux migrants d’aujourd’hui.

 

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Vladimir Pozner est né à Paris en 1905. Son œuvre innovante a été saluée par Blaise Cendrars, Dashiell Hammett, Jorge Semprun. Romancier, journaliste, il a aussi été scénariste à Hollywood.

 

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Association des amis de Vladimir Pozner - 86, av. Ledru-Rollin - 75012 Paris - France    

http://www.pozner.fr

Facebook : https://www.facebook.com/Les-amis-de-Vladimir-Pozner-195613461599

 

20 ans des chemins de la Retirada,
samedi 19 février


Les chemins de la Retirada fêtent leurs 20 ans. Pour cette édition 2022, du 17 au 20 février, l’association Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exode (FFREEE) explore le thème : “Voix libres”. Des voix, comme celle, puissante et nuancée, de Serge Utgé-Royo qui vient chanter à Argelès-sur-Mer, là où son père fut interné en 1939. Comme celles aussi des chorales Voix libres et El Goigs tradicionals (chorale de Saint-Génis-des-Fontaines).
Les 20 ans des chemins de la Retirada, samedi 19 février, sont aussi l’occasion pour le Mémorial du Camp et la Ville d’Argelès-sur-Mer d’inaugurer un parcours permanent sur les traces de la Retirada et une exposition sur le sable des mémoires du camp.

 

Un parcours mémoriel inclusif
La 20e marche de la mémoire inaugurera le parcours mémoriel qui relie le Mémorial du camp à la plaque Nord, en passant par le cimetière des Espagnols et le Monolithe. Sur ces quatre sites, des totems multilingues, retracent l’histoire de la Retirada et du camp d’Argelès-sur-Mer. Une histoire désormais accessible à tous. Sur chaque panneau figure en effet un QR code permettant d’accéder, directement avec son smartphone, à un audio-guide. Celui-ci est disponible en quatre langues : français, catalan, espagnol et anglais. Les personnes malvoyantes et/ou en difficulté avec la lecture peuvent ainsi écouter les textes figurant sur les panneaux.

 

Mémoires du camp d’Argelès sur le sable 
La marche de la mémoire s’achèvera face au Monolithe, où les “Mémoires du camp d’Argelès” s’exposent sur le sable. À l’occasion du 80e anniversaire de la fermeture du camp d’Argelès-sur-Mer, une exposition de 50 photographies et documents, issus de nombreux fonds, illustre son histoire. C’est ici-même, plage Nord, que le camp d’Argelès fut installé à la hâte en février 1939, lors de la Retirada. Délimité par des barbelés, il fut démantelé en novembre 1942. Durant ces quatre années, plus de 170 000 hommes, femmes et enfants transitèrent par ce camp sur le sable ; des Républicains espagnols mais aussi d’autres “indésirables” dont des nomades français, des Juifs étrangers et des apatrides. Découvrez leur(s) mémoire(s).

Départ de la 20e marche de la mémoire, samedi 19 février à 9h30 de l’espace Jean-Carrère, avenue Molière – Argelès-sur-Mer. Gratuit.

Programme complet des chemins de la Retirada 2022 

CONTACT PRESSE
Mémorial du camp d'Argelès-sur-Mer 
Grégory Tuban, 06 76 64 75 72
g.tuban@ville-argelessurmer.fr


** Rencontre avec B. Rieu à la médiathèque d’Argelès-sur-Mer

Médiathèque d’Argelès-sur-Mer

RENCONTRE LITTÉRAIRE – le 18 février à 18H


Les Amis de la médiathèque vous invitent à une rencontre avec Bernard Rieu autour de son livre Argelès-sur-Mer, des Pyrénnées à la Méditérannée, un territoire dans l’histoire.

  • Bernard Rieu présente son livre. Bernard Rieu présente son livre. Photo mairie

Livres - Bandes dessinées,  Argelès-sur-Mer

Dans le cadre de leurs Rencontres auteur-lecteurs, les Amis de la médiathèque invitent Bernard Rieu, à l’occasion de la sortie de son ouvrage : Argelès-sur-Mer, des Pyrénées à la Méditerranée, un territoire dans l’histoire (éditions Trabucaire).

Journaliste passionné par l’histoire, ancien élu en charge du patrimoine, Bernard Rieu vient de signer un merveilleux livre sur sa ville. Un recueil savoureux, qui se déguste au fil de 164 pages parfaitement illustrées et ponctuées d’anecdotes. Bien plus qu’un simple livre d’histoire, c’est celle des hommes qui ont construit ce territoire qui est à découvrir.

Rendez-vous ce vendredi 18 février à 18 h, à la médiathèque Jean Ferrat.

Entrée libre. Pass sanitaire exigé. Port du masque obligatoire..

- - -  Médiathèque d’Argelès-sur-Mer

 

CAMINOS, CAMINS, CHEMINS DE LA RETIRADA du 8 au 18 février

FREEE, propose en février 2022, à la médiathèque d’Argelès-sur-Mer (et à la salle Jean Carrère le 19 février) pour les journées de « Los Caminos, Camins, Chemins de la Retirada », la mise en place d’une exposition réalisée par les élèves du lycée Décodât de Séverac de Céret. Elle est le fruit de deux années de préparation, initiée par trois de leurs enseignants, Marie, Rose et Maxime. Elle se présente par des prises de vues d’enfants de l’exil et d’enfants d’exilés avec l’enregistrement de leur témoignage, le montage des deux. Pour les prise de vue, les élèves ont été accompagné par Miquel Dewaere-Plana, lui-même photojournaliste du monde et auteur de plusieurs livres. Ce projet a nécessité deux ans pour voir le jour. Un livre doit également paraître en mars 2022 et que nous vous présenterons également, nous l’espérons en avril lors de notre Assemblée Générale annuelle. C’est la quintessence de la transmission de mémoire intergénérationnelle concernant la Retirada de 1939, la guerre d’Espagne et la seconde guerre mondiale

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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 08:28
Serge Barba - S.Barba et J.P.Bonnel à Banyuls - La pouponnière à Banyuls - Dominique Baudry
Serge Barba - S.Barba et J.P.Bonnel à Banyuls - La pouponnière à Banyuls - Dominique Baudry
Serge Barba - S.Barba et J.P.Bonnel à Banyuls - La pouponnière à Banyuls - Dominique Baudry
Serge Barba - S.Barba et J.P.Bonnel à Banyuls - La pouponnière à Banyuls - Dominique Baudry
Serge Barba - S.Barba et J.P.Bonnel à Banyuls - La pouponnière à Banyuls - Dominique Baudry
Serge Barba - S.Barba et J.P.Bonnel à Banyuls - La pouponnière à Banyuls - Dominique Baudry
Serge Barba - S.Barba et J.P.Bonnel à Banyuls - La pouponnière à Banyuls - Dominique Baudry
Serge Barba - S.Barba et J.P.Bonnel à Banyuls - La pouponnière à Banyuls - Dominique Baudry
Serge Barba - S.Barba et J.P.Bonnel à Banyuls - La pouponnière à Banyuls - Dominique Baudry

Serge Barba - S.Barba et J.P.Bonnel à Banyuls - La pouponnière à Banyuls - Dominique Baudry

« C’était la Maternité d’Elne… » et la pouponnière de Banyuls.

 

 CONFERENCE de Serge BARBA

  Vendredi 28 juin 2019, 18h30 

à Banyuls-sur-mer

 

Salle Jean Jaurès (derrière la mairie, jardin, place Dina Vierny) – Entrée libre –

*Sous l’égide de  l’Association Walter BENJAMIN            (06.31.69.09.32)

La Pouponnière de Banyuls

 

De juillet 1941 à novembre 1942 une pouponnière a été installée à Banyuls mais rares sont les banyulencs qui ont gardé dans un coin de leur mémoire le souvenir de la présence sur le territoire de la commune de cet établissement appelé "la Pouponnière de Banyuls". La Maternité Suisse d’Elne et à sa tête la jeune Elisabeth Eidenbenz permettait aux femmes internées dans les camps de réfugiés, notamment d’Argelès et Rivesaltes, d’accoucher dans de bonnes conditions. Mais pour faire face à une situation sanitaire très dégradée, elle recherchait un lieu pour y installer une pouponnière avec pour mission de soigner et remettre sur pieds des nouveaux-nés ou des enfants de santé précaire. Le choix s’est porté sur une villa appartenant à la famille du Docteur Géraud, médecin qui travaillait pour la Maternité d’Elne. Cette maison, la Villa Saint-Jean, située en front de mer à Banyuls, offrait la possibilité de jouir du grand air, de l’ensoleillement et du calme de notre petit village.

 

Elle était dirigée par Mlle Durand assistée d’une infirmière et de deux ou trois aides-soignantes. Ellles s’occupaient des enfants, leur faisaient faire la promenade, tâchaient de leur faire reprendre des forces. Cela n’a pas toujours été couronné de succès puisqu’on a enregistré cinq décès d’enfants à Banyuls mais des dizaines de bébés condamnés à mourir dans les camps y ont été sauvés.

La Pouponnière a dû fermer ses portes en novembre 1942 quand l’armée allemande a envahi la zone libre pour éviter un débarquement allié sur les plages du sud de la France. Le enfants ont été regroupés à Elne puis envoyés à Castres.

La villa Saint-Jean, vendue au Laboratoire Arago, a été détruite, ouvrant ce bref moment de l’histoire locale à l’oubli collectif.

 

C'est au cours d'une soirée exceptionnelle organisée en mai 2009 par l'Association Générations Banyuls sur le thème de l'exil et de la Retirada, que le Maire d’Elne, Nicolas Garcia, qui a fait beaucoup pour que soit connue la Maternité Suisse d'Elne, a évoqué l'existence de cet établissement qui lui était étroitement lié. Ce fut ensuite un long travail de recherches, de rencontres notamment avec l’auteur du livre sur la Maternité Suisse d'Elne "Femmes en exil, mères des camps", Tristan Castanier, avec les petites filles des propriétaires de la Villa Saint-Jean, de quête de témoignages. Cela a donné naissance à un petit recueil édité par l’Association Générations Banyuls : La Pouponnière de Banyus-sur-Mer , une annexe de la Marternité Suisse d’Elne – juillet 1941 – novembre 1942  qu’on peut trouver à la Maison de la Presse de Banyuls.

 

Dominique Baudry

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19 juin 2019 3 19 /06 /juin /2019 10:16
1ère photo : intervention poétique sur un mur du camp de Rivesaltes
1ère photo : intervention poétique sur un mur du camp de Rivesaltes
1ère photo : intervention poétique sur un mur du camp de Rivesaltes

1ère photo : intervention poétique sur un mur du camp de Rivesaltes

Mémorial/Mémoire

Actions artistiques libres dans le camp de Rivesaltes

 

"L'EXPOSITION INVISIBLE" une expo sans autorisations, sans subventions, sans appuis institutionnels proposée et activée par Rafael Gray. 


Une Actions en Off des commémorations officielles à la « Retirada » de 1939 et en hommage aux « Indésirables » de tout temps. Plus de 30 artistes contemporains exposent là où il n’est plus donné à voir, là où la mémoire est en zone interdite. 


Un regroupement d’actions poétiques libres, dans un ancien camp de rétention. En occupant un espace pour faire poésie et revendiquer une liberté d’exister hors des circuits balisés. En squattant un lieu interdit, un territoire rendu «invisible», loin des regards, à découvrir par l’exploration. Un no man’s land de ruines, verdoyant à ciel ouvert, mis hors champ du Mémorial «Officiel», à l’écart, comme «en rétention» même.

 

Il s’agit bien d’opposer des forces poétiques vivantes et permanentes à tout ce qui pétrifie et enferme la mémoire dans un espace/temps opaque et abstrait.

On a beau écrire, graver dans la pierre ou le béton « Plus jamais ça ! », force est de constater que rien n’y fait. Alors nous voulons raviver l’Histoire par l’action permanente afin de la rendre présente en raison et conscience.

 

Au contraire de l’idée d’art-marchandise, les actions sont éphémères et gratuites, les œuvres, de toutes les pratiques artistiques ne sont pas à vendre mais seulement déposées ou crées in-situ en exposition permanente. « L’Exposition Invisible » se fait sans autorisations, sans subventions, sans appuis institutionnels. Elle s’oppose à toute récupération. Les artistes qui y participent ont pris à leur charge les contraintes qu’imposent leur création.

 

Entrez dans le musée de la « Mémoire Au Présent ».

 

avec Max Horde. Rafael Gray. Charles Dreyfus. Michel Giroud. Joël Hubaut. Arnaud Label Rojoux. Elohim Féria & Francoise Vincent. Ben Vautier. Serge Pey. Fuzi UV TPK. Patrick Pinon. Ramon Cañales. Martine Viale. Max Wyse. Anita Gallego. Alain Campos. José-Maria Gonzalez. Xavier Pinon. Black Sifichi. Pascale Goëta. Roberto Martinez. Antonio Gallego. Mathieu Tremblin. Hervé Bréhier & Laura Morsch-Kihn. Cynthia Montier é Myriam Suchet. Alain Declercq. Souad El Maysour. Escif. Jakob Gautel. Icy & Sot. Leila Payet. Jacque Sy. Nathalie Albaladejo. Corine Pagny. Emmanuelle Jamme.

  JOURNEES DU PATRIMOINE DE PAYS

   MONASTIR  DEL  CAMP  les 22 et 23 juin 2019 

  

 Samedi 22 juin       portes ouvertes de 10 heures à 18 heures 

     

     de 13 à 15 heures exposition de 12 « Porsche » de collection 

      

          15 heures      Visite commentée du  Prieuré

          16 heures      Concert   « chant sacré a capella »

                                      par l' ensemble  CORAM

 

Dimanche 23 juin  portes ouvertes de 10 heures à 18 heures                  

     

    16 heures     Visite commentée du Prieuré

     17 heures    Concert chants polyphoniques « VEUS ASPRES » 

 

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 10:25
Monastir del Camp - Abel BURGER (bientôt) - Color Gang/Yves Olry - Camps de St-Cyprien - Clarisse REQUENA -
Monastir del Camp - Abel BURGER (bientôt) - Color Gang/Yves Olry - Camps de St-Cyprien - Clarisse REQUENA -
Monastir del Camp - Abel BURGER (bientôt) - Color Gang/Yves Olry - Camps de St-Cyprien - Clarisse REQUENA -
Monastir del Camp - Abel BURGER (bientôt) - Color Gang/Yves Olry - Camps de St-Cyprien - Clarisse REQUENA -
Monastir del Camp - Abel BURGER (bientôt) - Color Gang/Yves Olry - Camps de St-Cyprien - Clarisse REQUENA -

Monastir del Camp - Abel BURGER (bientôt) - Color Gang/Yves Olry - Camps de St-Cyprien - Clarisse REQUENA -

   JOURNEES DU PATRIMOINE DE PAYS

   MONASTIR  DEL  CAMP  les 22 et 23 juin 2019 

  

 Samedi 22 juin       portes ouvertes de 10 heures à 18 heures 

     

     de 13 à 15 heures exposition de 12 « Porsche » de collection 

      

          15 heures      Visite commentée du  Prieuré

          16 heures      Concert   « chant sacré a capella »

                                      par l' ensemble  CORAM

 

Dimanche 23 juin  portes ouvertes de 10 heures à 18 heures                  

     

    16 heures     Visite commentée du Prieuré

     17 heures    Concert chants polyphoniqu

 www.librairietorcatis.com

JUIN 2019

 

               FILAF 2019

Du lundi 17 juin au dimanche 23 juin 2019 à Perpignan

 

9ième édition du Festival International

du Livre d'Art et du Film.

Soirée d’ouverture officielle du Filaf

Mercredi 19 juin, dès 19h30.

Vernissage à la Chapelle basse du Couvent des Minimes, en présence des artistes.

Pour en savoir plus:

https://www.filaf.com/filaf-2019-1

 

 

 

 

Mardi 18 Juin à partir de 18H00 Salle des Libertés - Perpignan

Jérome FOURQUET présentera son ouvrage:

L'ARCHIPEL FRANCAIS  éd. du seuil

 

En quelques décennies, tout a changé. La France, à l'heure des gilets jaunes, n'a plus rien à voir avec cette nation une et indivisible structurée par un référentiel culturel commun. Et lorsque l'analyste s'essaie à rendre compte de la dynamique de cette métamorphose, c'est un archipel d'îles s'ignorant les unes les autres qui se dessine sous les yeux fascinés du lecteur. 

 

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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 14:25
FFREEE - Sanchez et le maire d'Argelès -
FFREEE - Sanchez et le maire d'Argelès -
FFREEE - Sanchez et le maire d'Argelès -
FFREEE - Sanchez et le maire d'Argelès -
FFREEE - Sanchez et le maire d'Argelès -

FFREEE - Sanchez et le maire d'Argelès -

Retirada 2019, hommages, événements, la pléthore ? Un fonds de commerce ? Quel impact sur le grand public ?

 

 

Pour les 80 ans de l'exode des Républicains, janvier/février 1939, la Région, en particulier, a débloqué des fonds, a imprimé un catalogue des événements, a dépensé en communication pour parler de la Retirada. Ces hommages pléthoriques ont-ils un impact sur un large public ou concerne-t-il toujours les descendants de de cette tragédie : l'association FFREEE travaille beaucoup à la maintenance de cette mémoire.

 

Pour que les gens n'oublient pas, car nous avons la mémoire courte...

Or une montée du populisme, des nostalgiques du franquisme (PP...), de l'extrême-droite (Vox) a lieu en Espagne et l'exigence d'autodétermination en Catalogne exaspère ces mouvements haineux !  Après la guerre civile entre Nationalistes et républicains, on assiste à une rupture entre les anciens Républicains et les Indépendantistes catalans...

 

Ainsi, on a constaté récemment, lors de la venue du premier ministre socialiste espagnol à Collioure, sur la tombe de Machado, qu'il était malvenu, car représentant de l'Etat central, donc la monarchie, dons l'ombre de la dictature ancienne ! Les républicains présents ont été insultés, Machado a été traités de traîtres car tous ont, lors de la République catalane, 1931/34, tout fait pour condamner les Catalans, les enfermer, les fusiller (le Président Companys)..!

 

 

Malgré la mémoire, les monuments aux morts, les musées, le Mémorial de Rivesaltes, le Mume à La Jonquera, etc...Le mal revient à grands pas en Espagne et en Europe...

Il faut s'interroger sur ces rites mémoriaux qui n'aboutissent pas à un changement radical de perspective...mais se ressemblent d'année en année à la même période...

 

(à suivre en s'appuyant sur les travaux du philosophe Marc Berdet, s'inspirant de W. Benjamin...)

 

JPB

 

 - - -A la même heure, ce mercredi : un débat sur La Retirada à l'Indépendant et un colloque à la Casa de la Generalitat (texte ci-dessus) ! Où est la concertation ?

 

 

 

 

[CAT]

Convocatòria de premsa

La Casa de la Generalitat de Catalunya a Perpinyà convida els mitjans de comunicació a la taula rodona El llegat de la Retirada en la vida política a la Catalunya del Nord que tindrà lloc avui dimecres 20 de març a les 18.30 hores.

 

A la Catalunya del Nord, bona part de les iniciatives de memòria giren lògicament al voltant de la Retirada. Com ha influït la Retirada en l’acció política del territori? Com han gestionat aquests llegat els representants polítics que són fills de la Retirada?

 

Taula rodona comptarà amb la participació de:

-          Nicolas Garcia, vicepresident del Consell Departamental

-          Claude Ferrer, batlle de Prats de Molló i la Presta

-          Pierre Aylagas, president de la mancomunitat de municipis Albera-Costa Vermella-Illiberis

La taula rodona  forma part del programa d’actes de commemoració dels 80 anys de la Retirada de la Casa de la Generalitat a Perpinyà.

 

 

[FR]

Invitation presse

La Casa de la Generalitat a Perpinyà invite les médias à la table ronde L’influence de la Retirada sur la vie politique en Catalogne du Nord qui aura lieu aujourd’hui mercredi 20 mars à 18h30.

 

En tant que territoire témoin et empreint de la Retirada, la Catalogne du Nord redouble d’efforts pour commémorer cet évènement. Quelle influence la Retirada a-t-elle eu sur l’action politique du territoire ? Comment les représentants politiques issus de la Retirada ont-ils géré cet héritage ?

 

Table ronde avec la participation de :

-          Nicolas Garcia, vice-président du Conseil Départemental

-          Claude Ferrer, maire de Prats de Molló i la Presta

-          Pierre Aylagas, président de la Communauté de Communes Albera-Costa Vermella-Illiberis

La table ronde fait partie du programme d’activités proposées par la Casa de la Generalitat a Perpinyà pour commémorer le 80e anniversaire de la Retirada.

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27 février 2019 3 27 /02 /février /2019 09:50
couverture du Petit Journal - Café littéraire sur Jünger et W.Benjamin à Banyuls, Assoc.WB (photo C.Requena) - A Perpignan, les haras
couverture du Petit Journal - Café littéraire sur Jünger et W.Benjamin à Banyuls, Assoc.WB (photo C.Requena) - A Perpignan, les haras
couverture du Petit Journal - Café littéraire sur Jünger et W.Benjamin à Banyuls, Assoc.WB (photo C.Requena) - A Perpignan, les haras
couverture du Petit Journal - Café littéraire sur Jünger et W.Benjamin à Banyuls, Assoc.WB (photo C.Requena) - A Perpignan, les haras

couverture du Petit Journal - Café littéraire sur Jünger et W.Benjamin à Banyuls, Assoc.WB (photo C.Requena) - A Perpignan, les haras

Activitats | Activités 28 de febrer | 28 février

Mirades creuades sobre la Retirada

Regards croisés sur la Retirada

N’hem sentit a parlar molt de la Retirada, de la duresa del camí de l’exili, del rebuig que va suscitar l’allau d’exiliats, del fatalisme que va suposar el rebrot de la guerra a Europa.

80 anys després, quin record en guarden els seus protagonistes, els exiliats, tots aquells que foren forçats a desplaçar-se?

Nous avons entendu beaucoup parler de la Retirada, de la dureté du chemin de l’exil, du rejet suscité par la vague d’exilés, du fatalisme pour retrouver la guerre en Europe.

80 ans après, quel souvenir gardent les protagonistes de la Retirada, ceux qui furent condamnés à un déplacement forcé?

Participants confirmats | Participants confirmés

Enric Pujol. Historiador | Historien

  

Serge Barba. Fill de la Maternitat d’Elna | Enfant de la Maternité d’Elna

Joan Pacheco. Testimoni de la Retirada | Témoin de la Retirada

Asunció Aylagas. Testimoni de la Retirada | Témoin de la Retirada

Quim Paredes. Director del film El nostre llarg silenci basat en la història a l’exili de Remei Oliva | Réalisateur du film El nostre llarg silenci d’après l’histoire à l’exil de Remei Oliva

 

Dijous 28 de febrer a les 18.30 h | Jeudi 28 février à 18h30 Casa de la Generalitat a Perpinyà

Organització | Organisation Casa de la Generalitat a Perpinyà Òmnium Cultural FFREEE - Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exode

 

Activitats | Activités 20 de març | 20 mars

El llegat de la Retirada en la vida política a Catalunya del Nord

L’héritage de la Retirada dans la vie politique en Catalogne du Nord

 

Des de finals dels anys 90, el passat és objecte de les anomenades polítiques de recuperació de la memòria històrica. A la Catalunya del Nord, bona part de les iniciatives de memòria giren lògicament al voltant de la Retirada.

Com ha influït la Retirada en l’acció política del territori? Com han gestionat aquest llegat els representants polítics que són fills de la Retirada?

Depuis la fin des années 1990, le passé refait surface par le biais de politiques de mémoire. En tant que territoire témoin et empreint de la Retirada, la Catalogne du Nord, tout logiquement, redouble d’efforts pour commémorer cet évènement..

Quelle influence la Retirada a-t-elle eu sur l’action politique du territoire ? Comment les représentant politiques issus de la Retirada ont-ils géré cet héritage?

 

Participants confirmats | Participants confirmés
Nicolas Garcia. Vicepresident del Consell Departamental i ex-batlle d’Elna |

Vice-président du Conseil Départemental et ancien maire d’Elna

Pierre Aylagas. President de la Mancomunitat de municipis Albera-Costa Vermella-Illiberis i ex-batlle d’Argelers de la Marenda | Président de la Communauté de Communes Albera- Costa Vermella-Illiberis et ancien maire d’Argelers de la Marenda

Claude Ferrer. Batlle de Prats de Molló i la Presta | Maire de Prats de Molló i la Presta Dimecres 20 de març a les 18.30 h | Mercredi 20 mars à 18h30

Casa de la Generalitat a Perpinyà

Organització | Organisation Casa de la Generalitat a Perpinyà Terra Nostra

 

Activitats | Activités 2 abril | 2 avril

La Collita Tardana i la poesia inèdita a l’exili de Rovira i Virgili La Collita Tardana et la poésie inédite à l’exil de Rovira i Virgili

 

Oh la tragèdia dels escriptors exiliats! Quan es publicarà, això que ara escrivim? El meu armari de material inèdit és gairebé ple. (Carta d’Antoni Rovira i Virgili a Artur Bladé, Montpeller, 20 d’abril de 1949)

President del Parlament de Catalunya a l’exili, Antoni Rovira i Virgili (Tarragona, 1882 – Perpinyà, 1949) és una de les grans personalitats polítiques de la Catalunya del segle XX. Periodista, lingüista i pensador, Rovira i Virgili també va cultivar la poesia, sobretot en el decurs del seu exili a Montpelhièr i Perpinyà.

Président du Parlement de Catalogne à l’exil, Antoni Rovira i Virgili (Tarragona, 1882 – Perpinyà, 1949) est une des personnalités politiques majeures de la Catalogne du XXe siècle. Outre journaliste, linguiste et penseur, Rovira i Virgili est également poète. C’est notamment, lors de son exil à Montpelhièr et Perpinyà, que Rovira i Virgili cultive la poésie.

© de la imatge, Curbet Edicions

Aquarel·la de l’artista Lydia Cuevas

 

Participants confirmats | Participants confirmés
Elena de la Cruz Vergari. Filòloga romanista. Editora | Philologue romaniste. Éditrice

Dimarts 2 d’abril a les 18.30 h | Mardi 2 abril à 18h30 Casa de la Generalitat a Perpinyà

Organització | Organisation Casa de la Generalitat a Perpinyà Obrador Edèndum Universitat Rovira i Virgili Diputació de Tarragona

 

Activitats | Activités 9 d’abril | 9 avril

Art i exili. Conversa al voltant de l’exposició Exilis, fronteres, desarrelaments

Art et exil. Conversation autour de l’exposition Exils, frontières, déracinements

L’exili és font d’inspiració i creació. La seva brutalitat, la sensació de buidor, de desarrelament i d’abandó susciten frustració i impotència. Un trauma que, sovint, només l’art i la literatura són capaços d’intentar explicar. L’art també emergeix com un de les eines més importants per denunciar els exilis i desplaçament forçosos de població que es produeixen en el món actual.

L’exil est source d’inspiration et de création. Sa brutalité et la sensation d’abandon suscitent frustration et impuissance. Souvent, ces blessures ne peuvent être abordées que par l’art et la littérature. L’art s’avère également le meilleur outil pour dénoncer les déplacements forcés de population qui ont lieu actuellement.

Participants confirmats | Participants confirmés
Eric Forcada. Historiador de l’art i comissari d’exposicions |

Historien de l’art et commissaire d’expositions
Carles Vergés. Dibuixant, pintor i gravador | Dessinateur, peintre et graveur Víctor Sunyol. Escriptor i editor | Écrivain et éditeur

Dimarts 9 d’abril a les 18.30 h | Mardi 9 avril à 18h30 Casa de la Generalitat a Perpinyà

Organització | Organisation Casa de la Generalitat a Perpinya

SEMAINE DE LA TRADITION AUTOUR DU COCHON "LA MATANÇA" 

Fête locale

Lieu : Salle des fêtes de Bolquère.

Ville : BOLQUERE

Tél. : +33 4 68 30 12 42

Date début : 26/02/2019

Semaine de la tradition autour du cochon « La Matança » Bolquère était, avant de créer en 1969 la station de Pyrénées 2000 et de se tourner vers la modernité, le tourisme et le sport, un village où les hivers étaient longs, rudes et froids. Un moment était attendu avec impatience : la Matança, celui où l’on tuait le cochon !!! Cette journée de rencontres des uns et des autres, de partage et d’agapes était un jour de fête à la ferme où l’on tuait le cochon: petit salé, lard, saucisson, boutifarres (boudin), jambons…..quel bonheur de préparer tout cela … C’est cette tradition que Bolquère se propose de vous faire revivre durant une semaine, avec bien sûr quelques festivités pour les grands et les petits !!!! Un vaste programme tout au long de la semaine! Renseignements et inscriptions à l’Office de Tourisme de Bolquère 

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7 février 2019 4 07 /02 /février /2019 10:06
Camp d'Argelès - Le Boulou - Agullana - Generalitat
Camp d'Argelès - Le Boulou - Agullana - Generalitat
Camp d'Argelès - Le Boulou - Agullana - Generalitat
Camp d'Argelès - Le Boulou - Agullana - Generalitat
Camp d'Argelès - Le Boulou - Agullana - Generalitat

Camp d'Argelès - Le Boulou - Agullana - Generalitat

Une exposition et animations aussi dans la région de Castelnaudary à Bram

 >http://www.lesfetesdulauragais.fr/2016/12/exposition-autour-de-l-exil-republicain-espagnol-aux-essarts-a-bram.html

 

- - 

Prise de position de Monsieur le Maire d’Argelès-sur-Mer, Antoine Parra, à propos de la commémoration de la Retirada.

L’illustration jointe, libre de droits, témoigne de l’arrivée de citoyens espagnols au Camp d’Argelès, l’hiver 1939.

  

 

« La Retirada de 1939 interroge le présent »

 

Ce mois de février 2019, les commémorations de l’exil des républicains espagnols, que nous appelons « Retirada », prennent place dans notre département. Argelès-sur-Mer en particulier, met en place un programme composé de moments solennels, d’expositions et de rassemblements.

Les images du drame humain de 1939 sont puissantes, saisissantes. Très longtemps, ces photographies montrant la misère, la maladie et un véritable parcage des individus, ont été pudiquement camouflées. Puis, lentement, les regards ont accepté de se tourner vers ces témoignages. La « résilience » a fait son oeuvre, face à l’enfer dans lequel ont basculé plusieurs centaines de milliers de personnes, en 1939. Argelès-sur-Mer participe au devoir de mémoire, pour empêcher l’oubli. Il est nécessaire que les générations en âge d’agir dans 20, 30, 50 et même 100 ans, disposent de l’entière conscience des faits.

Notre commune a été tragiquement située aux premières loges de l’Histoire du XXe siècle. Nous avons connu un camp d’internement de 100 000 migrants espagnols, ouvert  sur la partie Nord de notre plage le 3 février 1939. Loin des regards, lors d’un rude hiver rendant inhospitalier notre bord de mer. L’exil de Catalogne du Sud a précédé parfois mépris ou inquiétude en Catalogne du Nord. A Argelès-sur-Mer, de nombreux habitants ont été témoins de la tragédie du camp. Nombreux aussi, internés, puis libérés, ont fait souche dans notre village. Ils ont participé, à partir des années 1940, à la croissance et au progrès de notre grande collectivité humaine.

 

80 ans après, les commémorations sont indispensables. Elles le sont chaque année, avec un accent mis sur les chiffres ronds pour les 90 ans, les 100 ans et au-delà. Cependant, les images télévisées nous montrent bien d’autres « Retirades ». Les migrants d’aujourd’hui, sur des terres hostiles ou sur des flots mortifères, nous rappellent que l’Histoire suscite la répétition des épisodes, la permanence de la douleur. Argelès-sur-Mer, et plus généralement les Pyrénées-Orientales, ont vécu la plus grande catastrophe humanitaire du XXe siècle à l’échelle européenne.

Nous, Argelésiens, Argelésiennes, pouvons comprendre ce qui se trame ailleurs sur la planète, ce que vivent ces femmes, ces enfants, ces hommes jetés sur les chemins de l’exil. Ces humains sont contraints de battre en retraite face à un conflit armé ou une crise économique qui flagelle leur pays.  A l’échelle du monde, notre proximité avec les faits doit renforcer notre conscience universelle, en prenant pour appui ce qui a été vécu ici. Conscients du passé, nous avons le devoir de regarder ce présent qui nous ressemble et bâtir un avenir plus juste.

Argelès-sur-Mer, 5 février 2019


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - PRISE DE POSITION

CONTACT PRESSE

Esteve Vaills · Collaborateur de cabinet

Allée Ferdinand Buisson, 66700 Argelès-sur-Mer

Tel. 04 68 95 34 62 · 06 76 55 12 53

e.vaills@mairie-argelessurmer.com

 

 

GENERALITAT de CATALUNYA :

La seule structure culturelle, politique...(avec le musée de Collioure et l'association Equilibre de Clotilde Ripoull) qui m'invite aux réunions, vernissages..., moi simple blogueur, pas vrai journaliste...

 

Convocatòria de premsa : Inauguració de l’exposició Exilis, fronteres, desarrelaments - 80è aniversari de la Retirada

Benvolguts, benvolgudes,

 

La Casa de la Generalitat a Perpinyà convida els mitjans de comunicació a la inauguració de l’exposició Exilis, fronteres, desarrelaments que tindrà lloc el dijous 7 de febrer a les 18.30 hores a la Casa de la Generalitat (1 carrer de la Fusteria, Perpinyà).

 

Exilis, fronteres, desarrelaments és una mostra pictòrica i literària que corre a càrrec del pintor Carles Vergés i del poeta Víctor Sunyol. L’exposició és una aproximació a l’experiència de l’èxode republicà de 1939. Tota la informació sobre l’exposició es troba en el dossier de premsa adjunt.

 

L’acte també comptarà amb l’assistència de la nova directora general de Memòria Democràtica de la Generalitat de Catalunya, Gemma Domènech.

  

Convocation de presse : Inauguration de l’exposition Exils, frontières, déracinements – 80e anniversaire de la Retirada

 

La Casa de la Generalitat a Perpinyà invite les médias à l’inauguration de l’expositionExils, frontières, déracinements qui aura lieu le jeudi 7 février à 18h30 à la Casa de la Generalitat (1 rue de la Fusterie, Perpignan).

Exils, frontières, déracinements est une exposition de peinture et de littérature proposée par le peintre Carles Vergés et le poète Víctor Sunyol. L’exposition se veut une interprétation de l’expérience de l’exode républicain de 1939. Plus d’informations sur l’exposition sont disponible dans le dossier de presse ci-joint.

La nouvelle directrice générale de Memòria Democràtica de la Generalitat de Catalunya Gemma Domènech assistera à l’inauguration.

 

 

 

 

 

Institut jean Vigo - Cycle Youssef Chahine

 

 

Cycle Youssef Chahine

Hommage en quatre films

Du 31 janvier au 12 février

 

Youssef Chahine a signé une œuvre généreuse, courageuse, combative, inventive, sans cesse inspirée par sa vie de cinéaste et de citoyen, nourrie du souvenir des films hollywoodiens de son enfance, en particulier les comédies musicales. Il s'illustre dans le néo-réalisme avecGare centraleen 1958, la reconstitution historique avecSaladin, ou le mélodrame avecCiel d'enfer - 1er rôle d'Omar Sharif- etLe Sixième jour(avec Dalida dans le rôle titre).

Youssef Chahine est une figure incontournable du cinéma égyptien que l’on associe presque inconsciemment à l’Orient, au monde arabe, au Tiers-monde. Il incarne un cinéma engagé, qui mêle divertissement et combat et qui porte les nuances d’un caractère complexe.

Chahine dénonce l’impérialisme tout en aimant l’Occident, s’attaque à l’islamisme tout en défendant le monde musulman, s’oppose aux nationalisations de Nasser tout en tirant à boulets rouges sur l’Égypte oligarchique de Moubarak.

Chahine est tout cela à la fois car il est avant tout un esprit libre.

Jeudi 7 février, 19h30 : Saladin, Egypte, 1963

Mardi 12 février, 19h30 : Le Sixième jour, Egypte-France, 1986

 

 

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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