Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 10:00
Son livre, son site. Le livre des gitans de Perpignan - 21/9/2018; révolte des Gitans et réunion à la préfecture.
Son livre, son site. Le livre des gitans de Perpignan - 21/9/2018; révolte des Gitans et réunion à la préfecture.
Son livre, son site. Le livre des gitans de Perpignan - 21/9/2018; révolte des Gitans et réunion à la préfecture.
Son livre, son site. Le livre des gitans de Perpignan - 21/9/2018; révolte des Gitans et réunion à la préfecture.

Son livre, son site. Le livre des gitans de Perpignan - 21/9/2018; révolte des Gitans et réunion à la préfecture.

Livre de Fernanda Eberstadt 

 

 

" La tonalité mélancolique de son portrait sans concession des Gitans d'aujourd'hui nous laisse avec l'impression apaisante que tout s'achève finalement sans ordre réel, que toutes les existences sont plus ou moins confuses, et que nous sommes tous, les uns et les autres, " des gens du voyage ".

John Updike (extrait de la préface)

 

Avec amour et poésie, la romancière a été acceptée dans la communauté; elle a de vrais amis, elle côtoie le groupe Tékaméli et dresse des portraits émouvants : Moïse Espinasse (pages 105, 115, 118),  Jérôme (p.132), Pitou Cayrol le médiateur (p. 135),  Ramonet (189), mais aussi elle use de la satire face aux profiteurs malins (128), pentecôtistes (122), et stigmatise la violence des maris et la société patriarcale (139, où la vierge, avant le mariage, est examinée par une vieille (140). 

 

Les gitans, qui pourraient réussir, grâce à leur don musical, sont des paresseux qui préfèrent de lever tard, jouer avec leurs copains ou ont peur de l'avion...d'où la fin du groupe Tekaméli promis à un succès mondial.

 

Si l'auteur écrit son admiration pour ce peuple, qu'elle a examiné de près en pénétrant dans son intimité, si elle exprime le chant douloureux de ces hommes et femmes ivres de liberté, elle leur dit aussi leur vérité : égoïsme, immobilisme, arnaques diverses, saleté des rues, vie communautaire méprisant le reste de la ville ou sourde aux vies des autres, conduite pernicieuse à l'égard des enfants, trop gâtés, se couchant très tard, errant dans les rues, mangeant trop de sucreries, les parents n'obéissant pas aux enseignants qu'ils croient racistes...

 

Il s'agit là d'un livre rare, n'ayant pas peur de dire le vrai, loin des cajoleries politiciennes locales (Alduy (114, 190) faisant des cadeaux pour obtenir les votes favorables, comme feront tous les autres (Bourquin, Pujol, Grau, organisant un festin pour les révoltés de st-Jacques conduits par "Nounours", refusant la destruction de maisons insalubres, mais ne proposant rien depuis des années... Cet Alain Jimenez  abandonnant vite le candidat Romain Grau pour faire élire L. Aliot... L'étiquette importe peu, ne comptent que l'intérêt et l'obtention d'une n-bonne planque à la mairie ou aux HLM...). 

 

Ces vérités-là ne plairont pas au public local et le maire J.P.aul Alduy, dans les années 2000, fera pression sur les éditeurs et distributeurs pour éviter un trop grand retentissement...

 

J.P.Bonnel

 

 

- - - - - -

A quelques dizaines de kilomètres de la Catalogne, Perpignan abrite la plus grosse communauté gitane d'Europe occidentale, dont les origines remontent au Moyen-âge. Fascinée par la musique et le chant des Gitans, Fernanda Eberstadt va, peu à peu, pénétrer dans l'intimité de plusieurs familles (dont celles du groupe Tekameli) et d'une communauté dont elle dresse le portrait à travers son histoire, ses traditions, sa culture et son quotidien.

A sa suite, nous parcourons les lieux de leur univers : ses églises, ses bars, ses arrière-cours qui abritent les combats de coqs clandestins, ses quartiers qui obéissent à leurs propres règles? Se dévoile ainsi, de manière extrêmement vivante, un monde écartelé entre les lois anciennes et les affres de la société de consommation. Un monde aux relations complexes et parfois difficiles avec l'extérieur.

 

Mais, les hommes et les femmes qui peuplent ce livre offrent le portrait dynamique et chaleureux d'une communauté aux prises, comme tant d'autres, avec les transitions rapides de notre époque. 

 

 

Le chant des Gitans

  • Préface de John Updike, Albin Michel, Paris, 2007, 278 pages, 18 euros.

Fernanda Eberstadt aurait pu rester à New York et poursuivre une carrière à l’américaine. Elle vit dans le sud de la France depuis dix ans et collabore toujours au New York Times. Salué par la critique, son livre Le Chant des Gitans dessine le portrait intimiste d’une communauté plus vivante que jamais, souvent méconnue et victime de préjugés pesants.

  • C’est à Perpignan, qui abrite la plus grosse population gitane d’Europe occidentale (cinq mille personnes), que la journaliste a suivi l’existence de plusieurs familles. Elle décrit ainsi une société vivant, avec ses codes et ses traditions, dans une France qui l’exclut de fait du système scolaire comme de l’emploi. Au-delà de ces discriminations, c’est aussi de la mondialisation qu’il s’agit : quelle place reste-t-il, dans l’uniformisation culturelle en cours, pour des groupes humains qui ne peuvent ni ne veulent s’y fondre ? C’est enfin, sur un plan plus personnel, la rencontre entre une femme et des individus, entre — comme elle le dit si bien — la « bourgeoisie moderne » et la « bravoure presque aristocratique, presque antique de leur manière de vivre ».

 (Le Monde diplomatique)

 

Sa vie, son oeuvre

 

*Fernanda Eberstadt (née en 1960 à New York) 

 

Elle est la fille de deux mécènes de l' avant-garde new-yorkaise, Frederick Eberstadt, photographe et psychothérapeute, et Isabel Eberstadt, écrivain. Son grand-père paternel était Ferdinand Eberstadt , un financier de Wall Street et conseiller des présidents ; son grand-père maternel était le poète Ogden Nash [2] [5] Un de ses frères, Nicholas Eberstadt , est chercheur à l' American Enterprise Institute .

Elle est allée à la Brearley School à New York. [6] Adolescente, elle a travaillé à l'usine d' Andy Warhol [1] et pour Diana Vreeland au Metropolitan Museum of Art . Sa première pièce publiée était un profil dans "Interview" d'Andy Warhol en 1979 de l'écrivain voyageur Bruce Chatwin .

À dix-huit ans, Eberstadt a déménagé au Royaume-Uni, où elle a été l'une des premières femmes à fréquenter le Magdalen College d'Oxford , dont elle a obtenu son diplôme en 1982. [2]

 

En 1985, Alfred A. Knopf, Inc. a publié le premier ouvrage de fiction littéraire d'Eberstadt, âgé de 25 ans, intitulé Low Tide . Celui-ci racontait l'histoire de Jézabel, fille d'un marchand d'art anglais et d'une héritière folle de la Louisiane, et de son histoire d'amour fatale avec deux jeunes frères. Il se déroule à New York, Oxford et Mexico. Les éloges pour son travail lui ont valu une entrevue avec l'intellectuel William F. Buckleydans son émission de télévision, Firing Line , où elle est apparue avec Bret Easton Ellis , qui avait publié Less than Zero la même année.

Son prochain roman Isaac and His Devils est sorti en 1991 et a de nouveau été largement acclamé, décrit par Library Journal comme un "roman riche, plein de promesses pour l'avenir de l'auteur". Situé dans le New Hampshire rural , le héros du roman est Isaac Hooker, un garçon-génie à moitié sourd, à moitié aveugle, extrêmement gros et ambitieux et sa lutte pour réaliser les rêves gâchés de ses parents.

 

Son troisième roman, publié en 1997 et se déroulant à la fin des années 1980 dans le monde de l'art new-yorkais, When the Sons of Heaven Meet the Daughters of the Earth, raconte l'ascension et la chute du désormais jeune peintre Isaac Hooker.

 

Eberstadt a commencé à écrire des essais et des critiques pour des publications telles que Commentary, The New Yorker Vogue The New York Times Magazine et Vanity Fair .

Son essai "Le palais et la ville", largement cité, sur l'écrivain sicilien Giuseppe Tomasi di Lampedusa et la politique de restauration urbaine à Palerme , a été publié dans le numéro du 23 décembre 1991 du New Yorker . L'écrivain Daniel Mendelsohn a cité l'essai d'Eberstadt comme sa pièce préférée de tous les temps dans The New Yorker . [sept]

 

Ces dernières années, elle a beaucoup travaillé pour le New York Times Magazine , publiant des portraits du romancier lauréat du prix Nobel Orhan Pamuk , de l'écrivain espagnol basé au Maroc Juan Goytisolo et du romancier portugais José Saramago , ainsi que d'indie- groupe de rock CocoRosie . Son travail est paru dans Architectural Digest . [8]

 

Suivant son schéma d'un intervalle de six ans entre les romans, Eberstadt a publié The Furies en 2003. Loué par Kirkus Reviews Booklist Publishers Weekly et The New York Times Book Review , son collègue écrivain Bret Easton Ellis l'a qualifié de "envoûtant".

 

John Updike , passant en revue Little Money Street dans The New Yorker , a décrit Eberstadt comme "un romancier ambitieux et ingénieux".

 

En 1998, Eberstadt est allé vivre sur un vignoble dans les Pyrénées françaises , à l'extérieur de la ville de Perpignan . Elle se lie d'amitié avec une famille de musiciens gitans français. Son premier ouvrage de non-fiction, Little Money Street—In Search of Gypsies and Their Music in the South of France , qui dépeint cette amitié, a été publié par Knopf en mars 2006. Lucy Sante a qualifié le livre de "passionné, intime, à la fois exaltante et désespérante, une œuvre riche et profonde de la haute littérature non romanesque. Portrait des Tsiganes du sud-ouest de la France, c'est aussi la famille, la consommation et l'impitoyable d'un monde dans lequel il n'y a plus de monde ouvert." ...

... Eberstadt et son mari, Alastair Meddon Oswald Bruton, journaliste qu'elle a épousé le 5 juin 1993 [5]  vivent en France ; ils ont deux enfants. [6]

Le sixième livre d'Eberstadt, un roman intitulé RAT , a été publié par Alfred A. Knopf en mars 2010. RAT raconte l'histoire d'une jeune fille de 15 ans qui partit pour un voyage de la France rurale à Londres, avec son frère adoptif à la recherche de son père biologique et une vie meilleure. Booklist l'a appelé "mythique, graveleux et inoubliable". Cathleen Medwick dans «The New York Times Book Review» fait l'éloge du «cinquième roman astucieux et sensuel» d'Eberstadt. 

Medwick salue la préoccupation d'Eberstadt pour "la vie sans pied des dépossédés volontaires" et écrit que "dans ses romans, les idéalistes et les suiveurs rapides luttent contre les problèmes épineux de l'amour et de l'identité sociale". *

 

Œuvres

^ John Updike (10 avril 2006). « Attiré par les gitans » . Le New-Yorkais . La coda légèrement mélancolique d'Eberstadt à son portrait désastreux des gitans européens contemporains nous laisse l'impression apaisante que toutes les fêtes se terminent en désordre, que toutes les vies sont plus ou moins confuses et que nous sommes tous, comme les français

  • Son blog : un article "Les barricades à Saint-Jacques"

 

 

Last night my old friend Pierre called me up in a state of high excitement. He’d been driving across Northern Brittany, listening to the radio station France Inter, when suddenly he’d heard a familiar jangle of roosters crowing, hoarse-voiced women laughing and cursing, guitars hammering a rhythm that was not-quite-flamenco. Sounds from the South, from the raucous forlorn borderlands of French Catalonia where I used to live.

It was a radio program about Saint-Jacques, the Gypsy neighborhood of Perpignan, a neighbourhood I’d first shown him in the late 90s. I was writing Little Money Street, a book about my friendship with a family of Saint-Jacques Gypsy musicians. (People understandably bristle nowadays at the word “Gypsy,” but “gitan” is how this community refers to itself and its language, music, culture, so I’ve tended to prefer it to the more generic term “Rom.”)  

Once again, the Gypsies of Saint-Jacques—a population the radio reporter describes as being “one of the poorest in France”—are in the news. This time, it’s for something positive, something quintessentially French, quintessentially of our time. A protest movement.

Three years ago, the mayor of Perpignan began demolishing large sections of Saint Jacques. It’s a medieval neighborhood that was originally the Jewish ghetto. Some of the houses lining Saint Jacques’ narrow hilly streets and fountained squares date back to the 15th, 16th, 17th century. They are inhabited by the same families who’ve been living there since the 1940s, when the Jews were deported and the Vichy regime forced Gypsies to settle in their place. Unlike many other historic neighborhoods in French cities, Saint Jacques is hopping, with old ladies in black sitting on chairs in the street, storefront Evangelical churches, children playing soccer. It’s a quartier populaire, the radio program reminds us—run-down, garbage strewn, reeking of cat piss and 90% youth unemployment—but it’s also a model of neighborly solidarity. And an architectural “jewel.”

The former mayor of Perpignan--between him and his father, they ruled the city for 49 years--was often accused of winning elections by buying the Gypsy vote. (He threatened to sue me when I repeated these claims in the French edition of Little Money Street.) The current mayor, Jean-Marc Pujol, has no need of Gypsy support. He’s center right; like a large part of Perpignan’s population, he was born in Algeria when it was still part of France. His deputy tells a New York Times reporter that Gypsies “don’t live like us, they have a different notion of public space.” Olivier Amiel, the official in charge of renovating Saint Jacques, says there’s no time to waste on “aesthetic decisions.” The houses have to come down because they’re unsafe.

Previous architectural studies of the area have painstakingly identified which of the mediaeval buildings need bolstering, which are sound, which ones are indeed past saving. The city has gone ahead and razed entire streets, leaving a “desert of asphalt.” 100 million euros have been slated for Saint-Jacques’ rehabilitation, but so far nothing has been built in their place.

A local woman says, “They promised us we would be resettled, but where? Even if they offered me a villa with a swimming pool, I’d rather stay here!”  

In 2009, the TGV came to Perpignan, providing high-speed links to Barcelona and Paris. Last November, the University of Perpignan opened a new law faculty in the heart of Saint Jacques. Perpignan’s an undervalued city, an hour and a half from Pyrenean ski-resorts, ten minutes from long sandy Mediterranean beaches and flamingo-haunted lagoons.

Many people suspect that “safety” is just an excuse to dislodge an inconvenient population from what’s become prime real estate.

Although their families have been in France since the 1400s, the Gypsies of Saint-Jacques don’t consider themselves French. “Francais” is their polite term for a non-Gypsy. Not many are high school graduates. They don’t have the habit of political mobilization; they are more accustomed to settling grievances one on one.

But this time, they’ve formed a pressure group. French people interested in historic preservation have joined the coalition, along with Maghrebins—not always an easy mix with Saint-Jacques Gypsies. On Tuesdays, they demonstrate in front of the Prefecture. It’s Occupy Saint Jacques.

I listen to the radio program on France Inter. There are two stars of it, two unlikely comrades-in-arms. One is a crackly-voiced elder called “Nounours” (Teddy Bear) Jiminez, a self-styled “patriarch” of Saint Jacques.

“Oh, you know Nounours,” says my friend Diane. “He’s the father of Cowboy. You wouldn’t want to cross him.” The other is a man called Stephane Bern, a TV personality famous for his interviews with European royalty, whom President Macron has just named as Heritage Czar. And Bern’s new cause, it seems, is preserving the mediaeval quarter of Saint Jacques. “I’m a royalist and a revolutionary,” he laughs. “Go figure!”

“Nounours,” the old-style neighbourhood capo, is equally bemused by his own emergence as political activist. Since Gypsies began marching on Town Hall last June, the demolition of Saint-Jacques’s been halted. Now there are demonstrations every Tuesday, just to keep up the pressure on the mayor. “Here I am, I can’t read or right,” Nounours says laughing. “But I managed to stop an excavator!”

Last summer, when the wrecking balls were still swinging, I went back to stay with Diane. She took me on a tour of Saint Jacques. We strolled along graffiti-stained alleys, greeting the young women in long black skirts and house slippers who were standing in their doorways. They chatted in rapid-fire gitan--Catalan with bits of kalo thrown in--then switched to French for my benefit. Fernande, you remember Sabrina. Fernande, you remember Miriam. And Nellie. And Sephora. Everybody was a niece of Diane’s, an aunt, a petite cousine. Sephora was Tony’s wife. When I first met Tony, he was playing with his Pokemon cards on Place Puig; now he’s been baptized into the Pentecostalist church and has a wife and two kids.

When we get back home, Diane’s family asks me what I think, and Diane imitates my shock at seeing the gleaming space-ship complex of the new University of Perpignan law school, as much a sign of colonial occupation as the armored gendarmerie on Place Cassanyes.

She mimicks my outrage, Where’s my Saint Jacques, where’s my Saint Jacques, I’m wailing, and then she shows my relief when, standing in the middle of the rubble, I see a sight I recognize. A little boy, hugely fat, maybe nine, ten years old, and in his mouth, not one but twocigarettes. Ah ca va, alors, I say—or Diane’s imitation of me says--That’s my Saint Jacques, so long as there’s a ten-year-old smoking two cigarettes on the street corner, on est chez nous.

In fact, I’ve always had a slightly different hope for Saint Jacques, a more mealy-mouthed Middle Way of modern Gypsydom, where kids go to college and find work they like, while still managing to retain their home-language and culture. But maybe this option is like the architect’s plan of cherry-picking which houses are rotten, which are sound—let’s get rid of the Coca-Cola in the baby bottles, the machismo, the domestic violence, but hang on to the music and the warm family loyalty. Maybe “Gypsy modernity” is always bound to end in total assimilation, “a desert of asphalt,” a generation of Francais who will barely know that their grandmother’s maiden name was Cargol or Reyes, that she was the daughter of a Pentecostal preacher who worked the markets from Figueras to Barcares.

Listening to the radio program, I feel a glimmer of optimism. Gypsies, French North Africans, architectural historians and culture officials like Stephane Bern are all coming together to save the neighborhood. Saint-Jacques is suddenly being referred to as a ZAD, a zone-to-be-defended, like Notre Dame des Landes, where anarchists, hippies, and farmers succeeded, after a ten-year fight, in making the government abandon its plans to turn fragile moorlands into an airport.

This afternoon I get Diane on the phone. She’s anguished by the Pittsburgh synagogue shootings, the Florida pipe bomber, but about Saint-Jacques she has no worries. “You’ll see. It’s our quartier, Gypsies don’t let anybody push them around, we will never move.” 

Partager cet article
Repost0
15 avril 2022 5 15 /04 /avril /2022 09:46
L. Aliot et Christelle Martinez - plan de saint-Jacques - Rue des 15 degrés
L. Aliot et Christelle Martinez - plan de saint-Jacques - Rue des 15 degrés
L. Aliot et Christelle Martinez - plan de saint-Jacques - Rue des 15 degrés

L. Aliot et Christelle Martinez - plan de saint-Jacques - Rue des 15 degrés

Un autre ALIOT occupa déjà au 16° siècle un poste important à Perpignan :

 

 

 

ALIOT Charles fut élu consul de la ville, en 5° position, en 1504, par application d'une ordonnance royale, aux termes de laquelle la paroisse Saint)-Jacques devait être, de rigueur, représentée au Consulat. 

La famille ALIOT prospéra et "les ALIOTS" devinrent consul quatrième en 1556, puis consul 3° en 1564 et enfin consul second en 1573.

 

La rue des Quinze-Degrés, qui fut baptisée successivement : 

Carrer d'en Carles Aliot (Charles Aliot), Carrer de na Tuixana, Carrer dels Quinze graons, nom actuel depuis 1830,

se trouve dans lquartier Saint-Jacques (en catalan, barri de Sant Jaume) est un des quartiers médiévaux du centre historique de Perpignan.

Elle est parallèle à la rue de l'anguille et à celle des Farines (voir plan)

(C) source : Henry ARAGON, membre de la société française d'archéologie.

 

La conseillère municipale de Louis Aliot louait une logement insalubre , rue des Quinze Degrés à Saint-Jacques. (Ph. Google Maps)

Habitat indigne à Perpignan : une colistière de Louis Aliot louait un taudis

---

FN: A PERPIGNAN, L'HABITAT PAS TRÈS DIGNE D'UNE COLISTIÈRE D'ALIOT
FN: A Perpignan, l'habitat pas très digne d'une colistière d'Aliot

A LA RUBRIQUE logement -, Le programme électoral de Louis Aliot pour les élection municipale A Perpignan promettait de frapper tut grand coup : «Mettre en place un plan de lutte contre l'habitat indigne, et tolérance zéro pour les marchands de sommeil !

Triomphalement élu, le maire lepéniste va maintenant pouvoir mener à bien cette lut te qui lui tient tant a cœur. En commençant par appliquer sa «tolérance zéro» à l’une de ses propres colistières, Christelle Martinez.

Cette « accueillante familiale» (sic), comme elle se présentait elle-même sur la liste RN, a été élue le 28 juin en 28' position ; elle est aujourd'hui conseillère municipale de Perpignan, déléguée au sport professionnel. Louis Aliot n’est pas allé jusqu'à lui confier la délégation du logement, et c’est dommage car, depuis quatre mois, Christelle Martinez se trouve sous le coup d’une procédure pour avoir profité d’un habitat... pas très digne.

Hospitalité de façade

Copropriétaire, via une société immobilière (la SCI de l’Agty), d'un petit immeuble lépreux dans la rue des Quinze-Degrés, à Perpignan, l’élue a reçu, le 10 mars, la visite du service d’hygiène et de santé de la ville. Un agent municipal s’est présenté à celte charmante adresse du quartier Saint-Jacques, que l’ « accueillante» tenancière n’est pas gênée de louer.

A cinq jours du premier tour des municipales, cette descente était, certes, plutôt opportuniste. Mais derrière la grosse ficelle se cachait tout de même une vilaine réalité. I'agent, a d’abord pris «les photos de la façade délabrée, des escaliers hors d'âge et infects, des boîtiers électriques déglingués, etc.

Puis il a pu enfin dresser son procès-verbal. Motif : « Faits susceptibles de constituer une infraction pénale dans le cadre de la lutte contre l’habitat indigne ».

Les lieux, en effet, se trouvent sous le coup d‘un arrêté préfectoral pris en... 2007 ! 

A l’époque, déjà, l'immeuble avait été déclaré «insalubre»,«interdit à l'habitation» et à toute location. 

Treize ans plus tard, l'agent de l'hygiène a pu constater que Christelle Martinez y accueillait toujours une locataire. Pendant toute ces années, aucun gros travaux de rénovation n'ont été lancés pour permettre la levée de l'arrêté préfectoral d'insalubrité. Ni, accessoirement, pour mettre la locataire en sécurité.

Taudis peu louable

Le 16 mars, au lendemain du premier tour, le procès-verbal dressé par le service d’hygiène a été expédié par la mairie à Jean-David Cavaillé, procureur de la République de Perpignan. 

Le camp Aliot y a évidemment vu un mauvais coup de l'équipe du maire sortant, Jean-Marc Pujol (LR).

Las ! l'affaire est un peu plus compliquée : il y a onze ans, en avril 2009, un premier procès-verbal avait été dressé contre le logement pourri de sa copine Martinez et transmis au parquet de Perpignan sans suite. 

En novembre 2016, comme l'a raconté «L'Indépendant», la maman de la logeuse, surnommée «la Baronne » et propriétaire de 18 immeubles (dans le quartier Saint-Jacques, notamment), avait été condamnée à 8 mois de prison avec sursis et 70 000 euros d'amende pour avoir loué des appartements... insalubres et avoir perçu des allocations logement de locataires fictifs…

C’est affreux : les inflexibles principes politiques d’Aliot vont durement frapper cette famille !

Jérôme Canard

Jointe par « Le Canard », Christelle Martinez explique qu'elle n'a pas «pu finir les travaux de rénovation du logement faute d'agent ». Et d'ajouter : «je n’encaisse aucun loyer depuis des années. » Depuis que l’occupante a cessé de payer pour cause d’insalubrité, surtout.

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2021 4 09 /09 /septembre /2021 09:28
Aliot détruit le poste de police du quartier le plus chaud de Perpignan

Aliot détruit le poste de police du quartier le plus chaud de Perpignan

 

Il a le plus beau des commissariat dans le plus laid des quartiers et il va le détruire ! A la place il a ouvert la coquille vide de l'ancien restau de La Cigale, bien plus loin, bien plus inutile... Il grille notre argent, le maire ! C'est lui, la vraie cigale !

 

Depuis son mariage, il tourne à l'envers : il veut, Loulou, construire des postes policiers et il commence par détruire celui de Cassanyes, au coeur du ghetto gitano-marocain ! Soit-disant pour en chasser les revendeurs de drogue ! Mais oui, vont aller ailleurs, à St-Mathieu, au Vernet...

Ah oui, ils y sont déjà ?

 

Alors qu'ils aillent dans les quartiers huppés ! Ils sont cons, ces dealers et chouffeurs : ils stagnent dans les rues misérables au lieu de trouver de l'argent dans les quartiers résidentiels... Les Aviateurs, Château-Roussillon...d'ailleurs c'est eux, les riches, les bobos, les pseudo-intellos, les gitano-gauchistes qui achètent la coke : faut traquer d'abord les consommateurs, pas les sous-fifres ! Et aussi les producteurs : les Talibans à 90% et le Maroc à 10% : que l'Europe leur envoie quelques bombardiers et pourchasse les intermédiaires et les gros bonnets...

 

Mais non on n'y touchera pas !

 

On attrape quelques petits délinquants, on fait semblant de rénover un quartier, on a en tête une opération immobilière et des pots de vin au passage... On agite le bon peuple qui a peur, on lui dit :

"Vote pour nous, pour le RN ! et tu verras, ça changera, mon gars !"

 

Il est pas fou, Lou, il délire pas complet, encore, même si la Véro, elle lui apprend la nique, la vraie, pas celle du politicien qui détruit des commissariat quand il passe son temps à en réclamer...

 

 

JPB  (9 sept. 2021)

 

 

- - - rubrique du "copier-coller"

 

Drogue : à Perpignan, on rase un immeuble pour chasser les dealers

 

Cette semaine, grand branle-bas de combat au cœur du quartier Saint Jacques de Perpignan. La municipalité dirigée par le maire RN Louis Aliot a décidé de raser un immeuble entier pour lutter contre la drogue. Les dealers sont priés de déguerpir… S’ils le veulent bien.

 

Perpignan (Pyrénées-Orientales). La rénovation du quartier Saint-Jacques de Perpignan (Pyrénées-Orientales) est lancée. L’immeuble Bétriu va être rasé dans l'espoir, pour la municipalité, de mettre un terme aux trafics. LP/Christian Goutorber

 

 

Par Christian Goutorbe 

Le 7 septembre 2021 à 12h28

Le grand chantier de rénovation urbaine du quartier Saint-Jacques de Perpignan (Pyrénées-Orientales) est lancé. Le geste le plus spectaculaire contractualisé avec l’agence nationale de Rénovation urbaine (ANRU), consiste à détruire purement et simplement l’immeuble Bétriu. Il s’agit d’une bâtisse en béton moderne et en bon état, inauguré voici moins de trente ans et situé à l’angle de la place Cassanyes.

Le bâtiment de 800 mètres carrés construit sur une parcelle de 1200 mètres carrés appartenait à l’Office HLM. Il a été racheté par la ville 1 million d’euros pour être détruit. Il comprend 35 appartements HLM dont les 25 derniers occupants ont été relogés. Il hébergeait voici quelques années un commissariat de la police nationale. Il est devenu au fil des ans, un des principaux lieux de deal du quartier.

Coût de la rénovation du quartier : 70 millions d’euros

« Nous n’accepterons jamais, que les habitants du quartier Saint-Jacques, comme d’ailleurs l’ensemble des Perpignanais, puissent être les otages de quelques individus ou de quelques clans qui estiment pouvoir dicter leurs propres lois. Concernant Bétriu, qui constitue un secteur clé pour l’avenir de Saint-Jacques, force est de constater que la situation se détériore de jour en jour. Le trafic de drogue a pris une ampleur considérable et menace directement la sécurité de l’ensemble des habitants du quartier. Il est donc impératif de reconquérir au plus vite ce secteur », argumenteLouis Aliot le maire RN de Perpignan.

 

À lire aussiLe maire RN de Perpignan érige un mur contre les dealers

 

Ledit plan de rénovation représente un investissement de 70 millions d’euros pour rénover et restructurer un large périmètre de ce quartier déshérité pour l’amarrer au centre commerçant. « Lorsque le commissariat existait, il fermait ses portes à 19 heures et le business de la drogue démarrait cinq minutes plus tard. Depuis sa fermeture, c’est toute la journée. Sans doute faut-il couper le pied à un moment donné afin de garder la jambe et de rester en vie », commente Aziz Sebhaoui, président de l’association des commerçants qui attend beaucoup de la réhabilitation de la rue Llucia, principal lieu de passage entre le cœur du quartier Saint Jacques et le centre Perpignan. « La destruction de cet immeuble, le plus beau et le plus solide de Saint Jacques va-t-elle permettre de stopper le deal dans le quartier de la ville ? Je n’en suis pas vraiment sûr », s’interroge un des habitants du quartier qui met en avant l’extrême mobilité et la réactivité des marchands de drogue du coin de la rue. Le « grand chantier Bétriu » doit durer jusqu’à la fin octobre.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2020 4 16 /01 /janvier /2020 10:00
R. Grau et JPB - Affiche de R.Grau - Lino et JPB, 6/1/2020 - Arrêt des démolitions au Puig, 30/7/2018 (photo de JPBonnel)
R. Grau et JPB - Affiche de R.Grau - Lino et JPB, 6/1/2020 - Arrêt des démolitions au Puig, 30/7/2018 (photo de JPBonnel)
R. Grau et JPB - Affiche de R.Grau - Lino et JPB, 6/1/2020 - Arrêt des démolitions au Puig, 30/7/2018 (photo de JPBonnel)
R. Grau et JPB - Affiche de R.Grau - Lino et JPB, 6/1/2020 - Arrêt des démolitions au Puig, 30/7/2018 (photo de JPBonnel)

R. Grau et JPB - Affiche de R.Grau - Lino et JPB, 6/1/2020 - Arrêt des démolitions au Puig, 30/7/2018 (photo de JPBonnel)

Lettre ouverte à Romain GRAU, député, candidat aux municipales de Perpignan, à propos de St-Jacques et de Lino Gimenez

 

M. Le député,

 

Je vous interpelle au-sujet des réactions de Lino Gimenez, qui se dit votre protégé au quartier St-Jacques, après la publication de deux articles récents dans mon blog.

 

Les déclarations de "Nounours" sont intolérables : il insulte ma famille et moi-même, m'accusant d'avoir laissé ma mère mourante, pour que je puisse partir en vacances...Il excite ses amis qui, désormais, parlent de me frapper si je viens dans le quartier...

 

En outre, Lino montre la couverture du Petit Journal catalan, qui a publié un reportage raciste sur la communauté gitane; ce numéro de l'hebdo date de plusieurs années et son directeur a été condamné...

 

Je n'ai rien à voir avec ce journal, qui s'intéresse plus aux faits divers qu'à l'information objective. Cependant, Lino en profite pour insulter ma cousine Clarisse Réquéna qui écrit depuis deux ans dans ce journal. (simple correspondante). Elle n'est pour rien quant aux turpitudes passées de ce torchon ! 

 

Cette méthode "linesque" est intolérable : manipulation, mauvaise foi...sont à condamner. J'ai répondu longuement à Lino sur Facebook, mais il a effacé mes explications ! Censure, lâcheté, hypocrisie, voilà la méthode de cet individu que j'estimais et que je considérais comme un ami...

 

En effet, depuis juillet 2018, j'ai participé aux manifestations contre les destructions d'îlots "insalubres", à des réunions... J'étais avec Lino, et avec vous, aussi, puisque vous avez conseillé aux habitants ulcérés de se révolter. 

 

Et "on a toujours raison de se révolter !" comme nous l'a appris J.P. Sartre.

 

A présent, comme vous avez beaucoup promis à Lino, il organise de la propagande pour vous, se considère comme le "chef" du quartier et élimine peu à peu ses amis et des membres du "collectif" (Fabien Candoret de l'assoc. des Riverains, Nasser Sari -voir mon blog, Kmel qui est revenu à présent-, Raphaël Brière, blessé par ses polémiques...)...

 

Tout le monde sait que Lino utilise la menace, la violence, l'intimidation, les insultes (je vous donnerai des exemples dans des situations concrètes, si vous voulez)...

 

Le collectif de St-Jacques, l'association de défense du patrimoine (O. Poisson, Ph. Poisse..) et les citoyens (J.Bernard Mathon...) ainsi que vous-même ne pouvez pas tolérer plus longtemps d'agir avec un individu, autrefois condamné par la justice, et terrorisant depuis des mois tous ceux qui ne pensent pas comme lui..! Face à cet homme dangereux, je n'ai plus qu'à porter plainte... à moins que vous n'arriviez à le calmer et à lui "faire la morale"...

 

Malgré votre itinéraire politique en "zigzag" (il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas et vous êtes plutôt très intelligent !), malgré la politique macronique inégalitaire et répressive que vous défendez, j'estime votre dynamisme, votre franc-parler, vos propositions pour Perpignan (en particulier pour la culture). Je suis allé à l'inauguration de votre local et j'y ai rencontré de nombreux amis, ce qui ne veut pas dire que j'ai choisi de m'engager pour votre liste... Je reste libre. Mon blog le prouve, qui a pourfendu depuis 2014 les actions de la municipalité.

 

Merci, R. Grau, d'être attentif à ces remarques et d'agir pour que le quartier Saint-Jacques, malmené depuis des décennies, ne soit pas récupéré par un meneur qui n'a que la violence et la brutalité comme seuls arguments...

 

Je souhaite que vous soyez un médiateur capable d'apaiser et de faire entendre raison à L. Gimenez : je n'ai voulu en arriver à cette situation; j'ai simplement répondu à une demande de Lino qui désirait témoigner sur mon blog.

 

L'équité exigeait que j'entende également les personnes mises en cause, attitude d'objectivité, que Lino n'a pas acceptée...

 

Respectueusement, J.P.Bonnel

 

 

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2020 2 14 /01 /janvier /2020 10:03
Nasser et des enfants du quartier Saint-Jacques (photo de J.P.Bonnel)

Nasser et des enfants du quartier Saint-Jacques (photo de J.P.Bonnel)

HLM de Perpignan, M. Sitja, directeur, Lino Gimenez - Droit de réponse de Nasser

 

 

Rencontre avec Nasser Sari

 

 

Son point de vue et sa mise au point après l'article sur Lino Gimenez sur les HLM de la ville de Perpignan. 

 

(Ce n'est pas le responsable du blog qui s'exprime ici. Il utilise les guillemets pour retranscrire les déclarations de Nasser…)

 

 

 

Ce jeune homme chaleureux et sympathique, âgé de 23 ans, est né ici, dans le quartier St-Jacques de Perpignan. Il y a grandi et connaît les gens et les problèmes (insécurité, trafic en tous genres, saleté, logements insalubres) par coeur. 

 

 

Après le bac et une année de droit, il est surveillant dans un lycée et entraîne une équipe de foot de façon bénévole. Ensuite, il obtient un poste de gendarme "adjoint volontaire", pendant 24 mois  dans l'Isère. Enfin, il revient au pays, dans son quartier à cause de sa mère qui vit seule. Son rêve était de devenir ambulancier…mais le voici  à présent nommé concierge aux HLM municipaux de Perpignan…

 

 

Nasser tient à répondre aux accusations de son ancien grand ami, Lino Gimenez, dit "Nounours" (voir son point de vue dans un récent article du blogabonnel). 

 

 

Nasser faisait partie du collectif de 12 personnes qui a été créé après les affaires de destruction de maisons "insalubres" et l'opposition de la population sur la place du Puig (fin juillet 2018). Ce groupe composé de J.B. Mathon, B. Cabanes, Fabien Candoret, Olivier Poisson, Lino Gimenez, Raphaël Brière, Paul Orell …participe à des réunions à la préfecture et au CD66.

 

 

Ensuite, embauché par M. Michel Sitja, directeur des HLM de Perpignan, Nasser quitte le collectif "chassé, plutôt, par Lino", dit-il), et il participe au projet des HLM pour la "rénovation " de St-Jacques. Au départ, Nasser trouvait qu'il manquait un dialogue avec la population et ses représentants. Ensuite, la concertation suivit : deux réunions sont organisées avec la population, pour le choix des architectures envisagées. 

 

 

"Lino était d'accord avec ce projet; tous, nous étions contents car nous était enfin accordé le droit de parole…" On nous a présenté cinq projets d'architectes locaux, de Paris, de Montpellier…C'est un choix collectif, celui de douze personnes, pas celui de la mairie !" 

 

Au début, c'était le projet n°5. Puis le n° 1 a été montré à Lino et il a refusé; enfin, au bout de malentendus et d'imbroglios, il a accepté… Moi, déclare encore Nasser, je voulais que le choix corresponde aux goûts de la population…"

 

 

"J'étais le grand ami de Lino pendant un an, puis quand je constate que l'intérêt individuel passe avant celui de la collectivité, je le quitte. Je devais faire l'intermédiaire entre Lino et le collectif… Les déclarations de Lino sont des mensonges…"

 

"La population veut du logement, neuf ou restauré; il y a des maisons à abattre à cause de la sécurité. J'aimerais qu'on garde tous les immeubles, tous les logements, mais peut-on vraiment tout conserver.., car y habitent des enfants, des gens âgées…"

 

 

La trahison de Lino, c'est une des raisons de mon départ du collectif, que "Nounours" veut contrôler…Une autre cause, c'est la violence du personnage.

Lui, il m'accuse de violence…or j'ai un casier judiciaire vierge, je diffuse les idées républicaines auprès des jeunes…

 

C'est Lino qui a montré sa violence, lors de la réunion programmé à l'atelier d'urbanisme; on l'a suivi mais il nous terrifiait, puis quand on a fait irruption chez Nick (Giménez, oncle de Lino) qui, pour un anniversaire, avait invité le maire de Perpignan et le Préfet, M. Chopin…"

 

 

à suivre...

 

 

Café Le Tanger, place Cassanyes, le 13/1/2020

 

Partager cet article
Repost0
8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 00:30
Lino Gimenez, dit Nounours, leader de la contestation dans la communauté gitane du quartier St-Jacques

Lino Gimenez, dit Nounours, leader de la contestation dans la communauté gitane du quartier St-Jacques

Quartier Saint-Jacques/Perpignan : le directeur des HLM de la ville et le maire de Perpignan en accusation

 

Rencontre avec Lino Gimenez alias Nounours. 6 janvier 2019 au Tanger, place Cassanyes.

 

LINO ACCUSE : 

 

Lino estime qu’il  a été trahi par Nasser nommé responsable des concierges aux HLM de Perpignan tandis que le frère de ce même Nasser a été placé au Vernet.

 

Michel Sitja, directeur général des HLM a fait des promesses à Lino et notamment de restaurer Saint-Jacques.

 

Des maquettes  de cette restauration en projet, sous scellés, ont été montrées à Lino. Apparemment 5 maquettes mais les dés semblaient déjà jetés avant même le choix officiel. A savoir, privilégier l’un des projets qui ne satisfait pas Lino : le n°1 proposant des HLM. "Le n°5, "Paris," aurait été formidable "

 

Lino a pourtant rencontré le ministre de la culture lors de sa visite, fin 2019, à Perpignan et M. Riester a dit qu’il s’attacherait à respecter le patrimoine architectural du quartier Saint-Jacques. Romain Grau, candidat aux municipales, présent aussi lors de cette visite, a d’ailleurs demandé une confirmation de cet engagement au ministre.

 

Par ailleurs, Lino dénonce l’emploi fictif de concierge dont il aurait bénéficié de la part de M. Sitja. Or, comme nous sommes en période de campagne électorale (élections municipales au printemps),  Lino estime qu’on a tenté de l’acheter par cet emploi fictif d’où il résultait qu’il devait officier en réalité comme médiateur et non comme concierge.

 

 Lino déclare en effet que trois quartiers de Perpignan sont acquis à ses vues sur la restauration de Saint-Jacques notamment. Lino n’aurait eu aucune mission à remplir pendant la durée de son contrat aux HLM, contrat signé au Tanger sur un bout de table comprenant une période d’essai d’un mois avant le CDI. 

 

Mais un imbroglio révèle plusieurs contrats  qui s’annulent et se remplacent et finalement un licenciement parce que Lino aurait compris qu’on cherchait à l’instrumentaliser en faveur de l’équipe municipale actuelle, ce qu’il refusa. S’il a été nommé concierge, c’est parce que la société d’HLM ne pouvait pas l’embaucher comme médiateur, rôle qu’il était pourtant censé tenir. Lino va donc aux Prud’hommes en février prochain après avoir reçu une lettre de licenciement. 

 

Il déclare aussi qu’on a refusé de lui donner ses fiches de paie. Cependant, le bras droit de M. Sitja aurait remis à Laurent Rossello, attaché parlementaire de Romain Grau,  les fiches de paie transmises ensuite à Lino par cet intermédiaire. Pour Lino, ce bras droit (M. Albarassène, directeur opérationnel des HLM) aurait donc trahi M. Sitja.

 

Le journal L’Indépendant se serait intéressé à cette histoire et a mené l’enquête. Le maire actuel de Perpignan aurait déclaré aux journalistes que Lino n’avait pas travaillé pour la mairie.

 

Lino déclare encore qu’il se bat depuis dix ans pour la construction de salles de sport dans le quartier Saint-Jacques (musculation, pétanque). Cette idée aurait été retenue par la mairie qui a le projet de les construire.

 

 Il s’active aussi pour que son quartier ne soit pas détruit et collabore pour cela avec un collectif qui rassemble notamment MM. Poisson, Baptiste, Kamel, Mathon, Cabanes, Jean-Michel Galley.

 

 

Propos de Lino Gimenez recueillis par Clarisse Réquéna et J.Pierre Bonnel.

 

à suivre..????

Partager cet article
Repost0
7 janvier 2020 2 07 /01 /janvier /2020 09:55
M. Sitja et J.M. Pujol    (C) L'Archipel contre-attaque

M. Sitja et J.M. Pujol (C) L'Archipel contre-attaque

LINO GIMENEZ,

 

dit Nounours,

leader du mouvement de contestation contre les démolitions,

 

ACCUSE :

 

Affaires des démolitions à Saint-Jacques - Affaire des HLM de la ville de Perpignan (le chantage et les emplois fictifs du directeur Michel Sitja)

 

 

La mairie de Perpignan avait cru pouvoir "rénover" rapidement le quartier de la communauté gitane, en faisant abattre quelques dizaines de maisons "insalubres". (entre guillemets, des termes à définir...)

 

Quelques maisons sont tombées en 2018, mais lorsque la pelleteuse a commencé son travail de mort au coeur du quartier, à la "colline du Puig", les habitants se sont révoltés : ils se sont rassemblés place du Puig et ont arrêté les travaux.

 

A la tête de cette manifestation, exprimant une vive colère, jusqu'à mener plus de cent jeunes citoyens d'origine gitane et maghébine (avec Nasser, Kmel...) devant la préfecture, et finalement reçus par le préfet Ph. Chopin.

(voir sur ce blog les photos publiées à cette époque).

 

Jusqu'à aujourd'hui, janvier 2020, un collectif d'habitants, épaulé par des associations de quartier (Riverains de St-Jacques) et de défense du patrimoine (L'Asphar), est créé afin de trouver des solutions de rénovation des immeubles tout en conservant l'architecture globale des lieux.

 

Ce collectif citoyen comprend aujourd'hui : J.B.Mathon, Olivier Poisson, B. Cabanes, J.Michel Galey, Kamel, David, Yves Baptiste et Lino. 

 

Il manque Raphaël, l'intellectuel, le médiateur diplomate, en dépression, en partie en raison de ce long combat face aux autorités... Et Nasser, le grand ami de Lino, ce grand jeune homme qui peut être très gentil comme très violent, et qui a trahi Nounours, pour un emploi aux HLM de Perpignan...

 

C'est là que se situe l'affaire du chantage et des emplois fictifs mis en oeuvre par le directeur des HLM de la ville. En effet, Michel SITJA, ancien directeur du cabinet du maire, abandonne son poste à la mairie début 2019 : M. Pujol le nomme à la tête des HLM pour le remercier de ses loyaux services...

 

C'est surtout une nomination stratégique : à ce poste peinard et bien payé, l'homme de confiance va tenter d'acheter les meneurs de la révolte...

Cette politique mercantile, faite de clientélisme et de communautarisme, est pratiquée depuis des décennies par les maires successifs : on achète des jouets pour les enfants gitans à Noël, on distribue des billets, des bons d'achat, on donne des emplois plus ou moins réels...pour que cette population assistée vote bien... Des intermédiaires issus de la communauté gitane sont complices... 

 

Jusqu'à ce 30 juillet 2018 où Alain-Lino Gimenez dise "Non" et laisse éclater sa colère et son franc-parler : on le craint à la mairie et à la préfecture ! Il décide de ne plus se laisser mener en bateau et entraîne avec lui la population de Saint-Jacques...

 

Comme les autorités sont incapables de le "raisonner", de le calmer, de le récupérer lors de réunions, de tentatives de conciliation, d'entretiens privés... il faut tenter de l'acheter...

 

M. Sitja, obéissant à M. J.Marc Pujol maire et aux conseillers de M. Le Préfet (J.Michel Fedon, ancien directeur de prison, chargé de la sécurité, des problèmes sociaux...par la préfecture, est prié par Lino de ne plus mettre, désormais, les pieds dans le quartier..!!!

 

à suivre, demain : les contrats, les emplois fictifs, le procès à venir aux Prudhommes, début février...

 

J.P.bonnel (entretien avec L. Gimenez, le 6 janvier 2020, place Cassanyes)

- - -

 

* Photos : J.P.Bonnel et Lino Gimenez au céfé le Tanger, place Cassanyes, Perpignan (photo de Clarisse Réquéna)

- le 30 juillet 2018, la population de St-Jacques bloque les travaux de démolition de l'îlot Puig (photo J.P.Bonnel)

 

 

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2019 4 05 /09 /septembre /2019 09:49
L'affiche - Nick : chemise blanche à droite - Nick avec Clarisse R. et JPB -
L'affiche - Nick : chemise blanche à droite - Nick avec Clarisse R. et JPB -
L'affiche - Nick : chemise blanche à droite - Nick avec Clarisse R. et JPB -

L'affiche - Nick : chemise blanche à droite - Nick avec Clarisse R. et JPB -

Une soirée rumba catalane au couvent des Minimes dans le cadre de Visa pour l'image

 

Nous avons rencontré Nick, c'est-à-dire Jean-François Gimenez, le sage du quartier, le médiateur entre la mairie et la communauté gitane depuis des décennies (avec les maires Paul et J.Paul Alduy, aujourd'hui avec J.M. Pujol).

 

Il avait nommé des responsables par rue pour la propreté de saint-Jacques; à présent il est un peu démobilisé de voir le manque de civisme et le mauvais fonctionnement de la Régie : on ne ramasse par les saletés avec des pincettes…

 

Et puis, fin juillet 2018, c'est la polémique avec les destructions d'immeubles "insalubres"…

 

A présent, Nick est plus serein car il croit à la parole des responsables et aux écrits récents concernant l'élimination de quelques maisons irrécupérables et la reconstruction sur place pour les gens qui perdront leur logement. A suivre…

 

Pour l'instant, l'esprit est à la fête et Nick prépare déjà le Noël des enfants… Avec Clarisse Requena (Le petit journal), nous prenons un café servi par Samir, du café Le Tanger et Jean-François nous confie son plaisir d'organiser cette fête rumbesque, ce dimanche, en faisant participer les enfants, les ados, les femmes…

 

Le spectacle est gratuit, la technique est fournie par la mairie : malgré les venues de concurrents aux municipales (R. Grau très présent), c'est le maire actuel que l'in remercie…

 

L'association "Ensemble St-Jacques"

La soirée de ce dimanche 8 septembre est organisée par Ensemble pour Saint-Jacques. 

 

Implanté au cœur du centre historique de Perpignan, Visa pour l'Image accueille aussi ses habitants et c'est naturellement que le Couvent des minimes, adossé à la place du Puig, s'ouvre à une soirée placée sous le signe de la rumba catalane. Délocalisée depuis 2012 sur cette place voisine justement, la fête revient cette année au Couvent, dont le parvis recevra les 4 musiciens et 4 danseuses de l'orchestre perpignanais Los Chelis.

 

Dès 20 h donc ce dimanche 8 septembre, des enfants du quartier contribueront à l'animation des lieux en offrant des séquences de chants inspirées de The Voice. 

 

Pour se restaurer sur place, une paëlla géante (parts à 6 euros/personne) et une buvette seront installées. 

L'Entrée est gratuite.

L'ambiance est garantie grâce aux musiciens jusqu'à minuit et plus si ...

 

 

- - -

et toujours d'actualité :

 

*Le quartier Saint-Jacques de Perpignan, l'un des plus pauvres de France, va-t-il être rasé?

 

Un bras de fer oppose la mairie et les habitants de ce quartier "gitan". Des immeubles auraient été détruits sans même que les locataires puissent récupérer leurs affaires.

 

(LaVieImmo.com) : "On m'a dit partez quelques jours, ne vous inquiétez pas". Dans le 15 m² où elle a été relogée, Dolores Moreno ressasse avec colère cette journée de 2016 où la pelleteuse a dévoré sa maison, dans le quartier "gitan" de Saint-Jacques, à Perpignan. Et l'histoire de la septuagénaire est loin d'être un cas isolé. Depuis plus d'un an, un bras de fer sur l'avenir de Saint-Jacques oppose la municipalité de cette ville au pied des Pyrénées à des militants de sauvegarde du patrimoine et habitants du quartier, considéré comme l'un des plus pauvres de France.

 

Peuplé d'environ 4.000 âmes, Saint-Jacques possède une identité singulière: dans ce quartier construit à partir du 13e siècle à l'initiative des rois de Majorque, cohabitent l'une des plus importantes communautés gitanes sédentarisées d'Europe - installées progressivement à partir du 19e siècle -, une population d'origine maghrébine et d'autres familles catalanes. "Au cours des quatre dernières années, 82 immeubles ont été détruits dans le centre ancien de Perpignan, classé en secteur sauvegardé", et 60 autres sont voués au même sort, alerte Jean-Bernard Mathon, spécialiste du patrimoine de la région.

 

"Des destructions illégales"

"Ce sont des destructions illégales pour la plupart", accuse cet ancien président de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine roussillonnais (Aspahr), soulignant que 20 de ces immeubles devaient être "absolument conservés" compte tenu de leur valeur architecturale. "Et le reste aurait dû être remplacé, mais rien n'a été fait". En arpentant ses ruelles étroites, où les immeubles roses, rouges ou jaunes de deux ou trois étages forment une trame régulière, le regard est troublé par d'énormes poutres en fer aux endroits où des démolitions ont eu lieu.

 

A lire aussi

Fervent défenseur d'une "restructuration" du quartier, le maire LR de la ville Jean-Marc Pujol met, lui, en avant "la sécurité" des habitants et sa volonté de combattre "l'insalubrité et les risques d'effondrement", grâce au Plan national de rénovation urbaine, doté de 130 millions d'euros pour le centre ancien de Perpignan. "Nous sommes extrêmement vigilants pour éviter que ne se reproduisent des catastrophes comme récemment à Marseille", dit-il à l'AFP, soulignant que depuis 2014, 42 procédures de péril ont été engagées, ainsi que 216 arrêtés d'insalubrité.

 

Pour lui, la seule solution dans ces cas-là est de faire du neuf. "Ceux qui disent que l'on peut réhabiliter mentent. Dans les quartiers bobos de Paris, vous pouvez facilement vendre un appartement réhabilité à 8.000 le m², à Perpignan ce n'est pas possible", affirme-t-il.

 

Mur porteur enlevé par erreur

Sur les hauteurs de la place du Puig, sorte d'agora du quartier, la mobilisation inédite des habitants en juillet 2018 a permis de stopper net la pelleteuse déjà à l'oeuvre. Aujourd'hui, l'îlot éventré apparaît comme une plaie béante, voué tôt ou tard à la destruction. "Il est vrai qu'un immeuble de cet îlot s'était effondré en 2006, pas à cause de sa supposée insalubrité, mais bien parce qu'un mur porteur avait été enlevé par erreur lors de travaux", soutient Bernard Cabanne, un architecte qui travaille depuis une trentaine d'année sur la rénovation du centre ancien de Perpignan.

 

Et il est catégorique: "sur l'ensemble des îlots, c'est une très bonne construction, très solide avec de bons matériaux --galets, chaux, briques... À aucun moment, il n'y a lieu de détruire". L'architecte convient qu'une réhabilitation coûterait peut-être plus cher qu'un habitat neuf...

"Mais quel habitat neuf ? Des blocs en béton, alu, polystyrène et PVC ?", s'interroge-t-il.

 

Dans le quartier, ces débats techniques semblent nettement moins intéresser les habitants, qui se sentent surtout mis à l'écart du projet et méprisés par les autorités. "On était informés (des projets concernant Saint-Jacques, ndlr) d'une façon qui ne nous convenait pas. On était très inquiets, les enfants ne dormaient plus", confie Nick Gimenez, l'un des patriarches de la communauté gitane.

 

"Ramener de la mixité"

Dolores Moreno, elle, ne se remet pas du "traumatisme" d'avoir tout perdu. "Non seulement ils ont détruit ma maison, mais ils ne m'ont même pas laissé le temps de récupérer tout ce qu'il y avait à l'intérieur: mes meubles, mes bijoux, mes photos", énumère-t-elle, la voix tremblante. "Quand on détruit une maison, on détruit un patrimoine familial, on créé une psychose dingue", témoigne de son côté Bernard Cabanne.

 

Si Nick Gimenez se dit aujourd'hui "rassuré" sur les intentions de la mairie, son neveu, lui, n'en croit pas un mot. Comme de nombreux habitants de la communauté, Alain Gimenez -dit "Nounours"-, l'un des leaders de la contestation dans le quartier, est convaincu que la municipalité cherche à les "dégager d'ici" en adoptant une "stratégie de pourrissement".

 

"Ils déclarent insalubres nos logements, les rachètent à prix cassé, puis les laissent pourrir pour justifier leur démolition", lance-t-il, assurant que, dorénavant, ils ne se laisseront "pas piéger comme d'habitude". Le maire dément catégoriquement cette accusation, même s'il assume vouloir "ramener de la mixité" à Saint-Jacques, qui fut longtemps "un quartier de commerçants et d'artisans". A quelques mois des élections municipales, le "casse-tête" Saint-Jacques à Perpignan n'a pas fini de faire des remous.

 

(Avec AFP)

LaVieImmo.com - ©2019 LaVieImmo

Partager cet article
Repost0
29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 10:19
Le local d'ATD-quart Monde avec Aurore Raynal et le peintre gitan Marcel Ville - Mme Raynal et son fils, maire d'Amélie les Bains
Le local d'ATD-quart Monde avec Aurore Raynal et le peintre gitan Marcel Ville - Mme Raynal et son fils, maire d'Amélie les Bains
Le local d'ATD-quart Monde avec Aurore Raynal et le peintre gitan Marcel Ville - Mme Raynal et son fils, maire d'Amélie les Bains

Le local d'ATD-quart Monde avec Aurore Raynal et le peintre gitan Marcel Ville - Mme Raynal et son fils, maire d'Amélie les Bains

Quartier St-Jacques de Perpignan : bénévole agressée par de jeunes gitans, local dévasté

Madame Aurore Raynal, qui aide les enfants gitans depuis trente ans, est anéantie

 

Ce n'est pas un fait divers (titre du quotidien catalan de ce jour, mercredi 29 mai 219...!

C'est un événement grave dans un quartier défavorisé, chamboulé depuis des mois par des destructions de maisons et par la révolte de la population  !

En effet, fin juillet 2018 : arrêt de la destruction d'un immeuble en haut de la rue de l'anguille/Place du Puig !

Au lieu de penser à leurs stratégies municipales, les candidats devraient s'intéresser à ce problème !

Au lieu de faire l'éloge du président de l'université, qui abandonne son poste pour briguer celui de la mairie de Perpignan (voire le site "Made in France" , au nom si local !), les médias pourraient enquêter sur le "laboratoire" municipal de Saint-Jacques..!

 

Après avoir parlé avec Aurore Raynal, maman du maire d'Amélie-les-bains, il apparaît que la veille de la dévastation du local d'ATD-Quart Monde (qui prête les 2 pièces, place Carola, à l'association Mosaïque d'A.Raynal), l'animatrice a été insultée, agressée, sans grande violence corporelle, dans le quartier, par de jeunes gitans. Pourquoi ?

 

Mme Raynal, depuis trente ans, aide les jeunes d'origine gitane : bibliothèque de rue, animations, lectures, expositions de travaux de jeunes, d'artistes gitans, voyages même... On ne comprend pas... Toutefois, elle se souvient d'avoir grondé, quelques jours avant l'infraction (porte défoncée, livres déchirés...), quelques petits venus perturber... 

Ensuite, dimanche, le lieu a été dévasté...(voir les photos de la façade avec des inscriptions).

 

Ils ont voulu peut-être se venger, avec l'aide de...grands frères..? ou de parents..? Après la venue de la police municipale, puis de la nationale, la mairie a pu remettre de l'ordre dans le local, fermé et sous scellés...L'enquête suit son cours... L'omerta l'emportera-t-elle encore une fois..? La population gitane montrera-t-elle sa solidarité avec les bénévoles de Mosaïque, ou estime-t-elle que c'est à elle de s'occuper de ses affaires..?

 

JPB

 

- - -

 

Amélie-les-Bains-Palalda

PALMES ACADÉMIQUES POUR AURORE REYNAL

Un engagement de toute une vie

(photo: Aurore Reynal lors de la remise des Palmes Académiques)

Aurore Reynal, maman de quatre enfants, a toujours mené de front sa vie de mère de famille et son engagement dans la vie associative pour la justice sociale et la reconnaissance des droits des femmes. Aux côtés de son mari Christian, après avoir  fondé l’entreprise familiale «Les Caves du Roussillon», cette femme, humaniste et chrétienne, militante politique, membre du Secours Catholique et présidente départementale de ATD Quart Monde s’est engagée pour les autres tout au long de sa vie. Croyante, elle ne pouvait restée insensible à la détresse des réfugiés, d’où son implication dans la «Pastorale des migrants» chapeautée par l’archevêché. Son aide aux fragiles et aux faibles est un combat de tous les instants, preuve en est, la mise en place d’une «Bibliothèque de rue» pour l’alphabétisation et l’apprentissage de la langue française qu’elle a créé dans le quartier populaire de St Jacques à Perpignan. L’attribution des Palmes Académiques, qui lui ont été remises la semaine dernière par son parrain, Christian Dunyach, est une reconnaissance pour cette Dame, une femme exemplaire sachant, aujourd’hui encore, associer vie de famille, vie professionnelle et engagement humanitaire.

FL

Publié le 11 décembre 2017 © Le Journal catalan

 

- - - 

 

20 DÉCEMBRE 2018 (le blogabonnel)

PERPIGNAN : AU COEUR DE SAINT-JACQUES, AVEC AURORE RAYNAL, MARCEL VILLE, PEINTRE GITAN ET ATD QUART-MONDE

 

A. Aynal et Marcel Ville - Local de ATD-Quart-Monde, La Régie municipale place Carola (photos J.P.Bonnel)

Perpignan : au coeur de Saint-Jacques, avec Aurore RAYNAL, Marcel VILLE, peintre gitan et ATD Quart-Monde

 

Il faut beaucoup de coeur, de don de soi, de générosité, pour aider les jeunes, une population d'un quartier pauvre et difficile. Une vocation d'oblat. Un mélange d'esprit militant et de croyance en l'Homme, et en Dieu... 

 

Telle est cette femme admirable, à la fois militante socialiste depuis soixante ans et croyante en un Créateur, quelque peu indifférent, semble-t-il, au sort de certaines populations, cantonnées dans des sortes de ghettos. La misère et la saleté au coeur du coeur de ville.

C'est ici que les bénévoles d'ATD-Quart-Monde accueillent les enfants, gitans et maghrébins, les font lire, dessiner, préparent une exposition de leurs dessins et une autre du peintre autodidacte d'origine gitane, Marcel Ville.

 

Telle est Aurore Raynal, qui est présente dans le quartier depuis des décennies, au CLJ, local prêté par la police, place Cassanyes, poste désaffecté à présent… C'était à l'époque de la municipalité précédente, au temps généreux d'Yvan Gressèque, rugbyman et éducateur…

 

Madame Raynal avait surtout créé la "bibliothèque de rue", présente dans le labyrinthe de Sy-Jacques et surtout au parvis de l'église, et dans les locaux paroissiens, les dernières années  : cette initiative culturelle, en direction d'une jeunesse qui ne va à l'école ou au collège que par intermittence, a duré quinze ans ! 

 

Avec le temps et la lassitude, la rareté des bénévoles, l'association s'ancre place Carola, au-dessus de la Régie : le local est prêté par la mairie et les relations avec Caroline Sirère, maire de quartier (aujourd'hui, directrice du cabinet de J. M. Pujol) sont amicales.

Le lieu a pu ainsi recevoir la visite de C. Bourquin, C. Cansouline, ou de Françoise Fitter, Ségolène Neuville et Hermeline Malherbe, ensemble sur une photo de l'album-souvenir…

 

Il s'agit d'un lieu convivial où on aime venir : les jeunes le connaissent; même quand a lieu une assemblée de 25 personnes dans la petite pièce du fond, ils viennent et s'installent dans la salle d'entrée où ils peuvent dessiner…

 

C'est sûr, nous allons revenir bientôt dans les locaux d'Aurore Raynal. Des actions sont prévues, avec les deux expositions, une conférence et un débat sur la culture à Saint-Jacques…Et une "action-propreté", début janvier, afin de stimuler la population : il s'agit de se pendre en charge, de ne pas tout attendre de la mairie ! 

 

Le social, les aides, du CD 66, de la municipalité…bien sûr, c'est essentiel, mais ne pas être assisté, c'est retrouver son honneur et la gaieté ancienne des citoyens de ce quartier en déshérence qui s'interroge sur le sort qui lui est réservé…

 

J.P.Bonnel

 

- - - ATD QUART MONDE

CONTACTEZ-NOUS

 

Partager cet article
Repost0
17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 09:56
Brahim et sa bouteille de gaz (photo J.P.Bonnel) - Eglise Saint-Jacques, le squatter occupe la partie droite du parvis -
Brahim et sa bouteille de gaz (photo J.P.Bonnel) - Eglise Saint-Jacques, le squatter occupe la partie droite du parvis -

Brahim et sa bouteille de gaz (photo J.P.Bonnel) - Eglise Saint-Jacques, le squatter occupe la partie droite du parvis -

Perpignan-église Saint-Jacques : bouteille de gaz sur le parvis !

 

Ce vendredi saint, la procession de la Sanch démarre de l'église Saint-Jacques. Sant-Jaume, l'église du quartier gitan, entre jardins de la Miranda et place Cassanyes.

 

Et Jean-Yves Serre, le sacristain, autorise ce SDF, résidant sous le porche depuis trois ans, à rester là, à l'entrée : Brahim, 73 ans, originaire du Maroc, est en France depuis 1974. De nationalité française, jeune, il a vécu à Paris, à présent, le voici, avec son lit, son bardas, dans un coin du parvis.

 

L'endroit est sale, le zonard dispose d'un point d'eau, d'un wc, du côté de l'ancienne entrée de Saint-Jacques, à gauche; mais pas de douche...

 

Il recherche un local ou un box, un garage, dans ce quartier "difficile" : les Gitans du Puig n'ont pas voulu... En outre, il reçoit de temps en temps des cailloux, des bouteilles dans sa niche, et même un lit pliant sur la tête...

 

La mairie a été interpelée : Maître Parra, 1er adjoint est ennuyé, mais n'a rien pu faire : si les responsables de l'église ont donné l'autorisation.

 

Le préfet a été contacté : rien à l'horizon...

Il faut dire que Brahim délire quelque peu : "Au curé, je lui ai dit que j'ai acheté 'église.", "Je suis le seigneur d'Abraham.", "Je suis propriétaire de la maison d'en-face." (il s'agit de la maison de l'Evêché : tous les appartements ne sont pas occupés, et un local renferme tout un bric-à-brac d'objets religieux...

La solution, dans l'immédiat, avant ce vendredi saint, ne serait-elle pas là..?

 

Oui, avant la Procession : notre personnage concocte sa cuisine sur un réchaud sale et sommaire, relié à une bouteille de gaz... C'et sûr ?, comme dit la publicité..? Et si ce n'était pas sûr..?

Et si après Notre-Dame, c'était au tour de Saint-Jacques, la plus belle église de Perpignan..?

 

Alors, on fait quoi..?

 

J.P.Bonnel

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blogabonnel
  • : Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
  • Contact

Profil

  • leblogabonnel
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...

Recherche

Liens