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21 janvier 2024 7 21 /01 /janvier /2024 10:46
Dans l'atelier de Claude (photo d'André ROGER)

Dans l'atelier de Claude (photo d'André ROGER)

Acteurs culturels : l'ami Claude Parent ...

(Saura ! patronyme déformé par le "journaliste" de L'Indépendant...du 21 janvier)

 

...honoré par le maire de Perpignan, qui, à cet occasion, prononce un discours que l'on peut qualifier de "libéral" (le thème de "bataille culturelle" cher aux penseurs identitaires du RN n'apparaît pas chez L. Aliot)

 

Perpignan/ Tradition :
la cérémonie des voeux du maire Louis Aliot
et de son adjoint à la Culture,
André Bonet, aux acteurs culturels de la ville

par  le   13 h 46

 

 

*Phrases du maire de Perpignan à l’occasion des « vœux aux acteurs culturels » - merci à Ouillade, seul média à avoir relayé cette intervention éclairante sur la cuture :

 

Louis Aliot :

-pas de censure

-respect pour la culture et traditions catalanes

-actions culturelles pour la ville

-économie : baisse des subventions aux associations culturelles

 

-“La Ville de Perpignan vous a soutenu par le passé et continuera de le faire car, plus que jamais en ces temps incertains, la Culture est essentielle en ce qu’elle offre le moyen d’exprimer sa créativité, de se forger une identité propre et de renforcer ou de préserver le sentiment d’appartenir à la même Nation”.

 

-“La Ville de Perpignan, au travers de ses services culturels, prend largement sa part, à vos côtés, pour relever ce défi collectif” .

 

-“J’en veux pour preuve l’engagement de la Ville dans le développement de l’accès à la Culture, et plus particulièrement au livre, par la construction d’une nouvelle médiathèque sur le quartier prioritaire de la Diagonale du Vernet. Ce nouveau lieu, dont la construction débutera dans les prochaines semaines, proposera ainsi à l’automne 2025, 1000 mètres carrés dédiés au livre, au jeune public et aux familles, aux ressources numériques et à l’accessibilité au plus grand nombre, en particulier aux personnes souffrant de handicap” .

“Grâce aux relations de confiance que la Ville de Perpignan a instauré récemment avec la fondation Salvador Dali à Figuères, cette médiathèque, située face au lycée Aristide Maillol, portera le nom de « Médiathèque Salvador Dali ».

 

-“L’ouverture de nouveaux lieux patrimoniaux est la preuve du véritable engagement de l’équipe municipale que je conduis depuis 2020. Ouvert en juillet 2023, je me réjouis du succès rencontré par le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine à la Casa Xanxo qui a attiré près de 30 000 visiteurs en moins de 6 mois de fonctionnement. Un autre site patrimonial exceptionnel ouvrira ses portes dans quelques mois. Les Perpignanais et les touristes vont pouvoir ainsi découvrir l’ancien couvent royal Sainte-Claire dont les lourds travaux de rénovation et de restauration sont en voie d’achèvement” …

 

“Parce que le monde de la culture est victime d’un cancer qui s’appelle la censure, la ville de Perpignan fera la promotion de la liberté d’expression en 2024. Sachez que pour moi, un artiste ne peut pas être du côté de la censure. L’art est la liberté de l’esprit, de l’esprit de son temps. Comme disait Picasso, il n’y a en art ni passé ni futur” …

 

-“Chaque œuvre est l’expression de la vision de l’artiste sur son présent, elle nous permet de mieux comprendre son époque pour mieux interroger la nôtre. Ainsi, tous ceux qui militent pour réécrire les romans, remonter les films, mettre sous le tapis certaines œuvres et enfermer aux oubliettes les artistes sous prétexte de ne pas correspondre à leur idéologie du moment sont les ennemis de la culture et donc de l’émancipation du peuple par son élévation” …

 

-“Aujourd’hui, Perpignan – comme toutes les collectivités territoriales – doit faire face à de nouveaux enjeux financiers à laquelle elle ne peut se soustraire. La tâche de l’équipe municipale est dense et les besoins d’intervention publique de plus en plus nombreux. Depuis 2023, et comme un grand nombre de collectivités, la Ville revoit à la baisse ses soutiens financiers, mais dans un dialogue permanent et avec pragmatisme de manière à impacter le moins possible l’activité de ces acteurs culturels qui ont su démontrer toute leur implication dans la vitalité de notre commune” 

 

“Au-delà du soutien financier, humain, logistique et technique apporté par la Ville, nous sommes en permanence à l’égard de tous les acteurs, dans une attitude bienveillante où l’écoute, le dialogue et l’accompagnement sont les maître-mots, mais dans une posture de responsabilité vis-à-vis des Perpignanais et du mandat qui m’a été donné par les administrés” …

 

- - -

 

 

Claude Parent-Saura,


Primitif contemporain, collectionneur de kachinas des indiens Hopi d’Arizona, ferrailleur depuis 45 ans de toutes les matières à portée de sa main, ce constructeur de l’impossible jongle pour la sculpture avec des briques cassées, pierre trouées, bois flotté etc… pour la tapisserie avec des sacs postaux ou toiles de jutes estampées.


Sa peinture faite de techniques mixtes nous offrent le langage inédit d’une pensée dite sauvage comme aimait à le souligner André Breton en évoquant le surréalisme. Lors de certaines expositions Parent-Saura a toujours privilégié cette dualité fusionnelle, mettant en scène des face-à-face entre ses propres recherches et sa collection.
Ce concept novateur repris par de nombreuses institutions lui a valu des publications et invitations de grands musées:Revue Gradhiva n°23/2016 quai Branly – Paris, Musée ethnographique – Bordeaux, Musée d’art sacré Allauch – Marseille, Musée archéologique – Peyriac de mer (11), Musée de Montélimar, etc. 

 

Voir le blogabonnel du 16.6.2019

 

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12 janvier 2024 5 12 /01 /janvier /2024 07:30
Crèchculture à Perpignan - Retour sur les promesses d'Aliot

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3285 articles publiés dans le BLOGABONNEL à ce jour !

 

Aujourd'hui, il est encore question de la "crèchculture" à Perpi...

CULTURE - OPPOSITION à la mairie de Perpignan - Débat :

 

* À Perpignan, entre le RN et la culture, une cohabitation forcée

Boycotter, pactiser, résister ? Quand l’extrême droite prend une mairie, le dilemme taraude les acteurs culturels. À Perpignan, c’est une politique du “faire avec” qui prévaut, sans illusions... ni certitudes.

Par  Olivier Milot 

Publié le 06 juin 2023 à 06h30

Mis à jour le 21 juin 2023

«Et vous, vous auriez fait quoi ? » La question jaillit avec un mélange de curiosité et d’agacement. Depuis que Louis Aliot s’est emparé de la mairie de Perpignan en juin 2020 – devenant ainsi le premier élu Rassemblement national (RN) à diriger une ville de plus de cent mille habitants –, artistes, directeurs d’établissements culturels et responsables associatifs assistent à un défilé de bonnes âmes les sommant de se justifier de leur positionnement face à la mairie. On ne mange pas avec le diable, c’est entendu, même avec une longue cuillère. Il fallait entrer en résistance, refuser toute compromission, ne plus accepter aucune subvention…

 

* Louis Aliot veut une culture au garde-à-vous

Extrême droite Les vieux réflexes ont la peau dure : à Perpignan, ville gérée par le RN, le secteur culturel est mis en coupe réglée. Et malheur aux contestataires.

Publié le 17.02.23 à 00:00 (C) L'Humanité

Perpignan (Pyrénées-Orientales), envoyé spécial.

 

Sur les murs décrépits du quartier Saint-Jacques, scotchées sur les vitrines des boutiques fermées, quelques affiches annoncent le « premier Festival de la culture gitane » (1), aujourd’hui et demain à Perpignan. Une naissance qui a fait un peu de bruit, car les ambitions affichées par ses concepteurs cadrent mal avec l’imaginaire politique des élus de la plus grande ville de France gérée par le Rassemblement national.

Benjamin Barou-Crossman, directeur de la compagnie de théâtre TBNTB, s’est associé avec le chanteur de rumba catalane Mambo Saadna, « un des piliers de la communauté », pour le créer. « Un Gitan et un païo (un non-gitan – NDLR) » unis, plaisante Barou-Crossman. Le chanteur ne parle que de musique et de danse, mais, pour le metteur en scène, il existe d’autres éléments d’ouverture pour « casser les préjugés » sur les Gitans. Comme le débat annoncé avec, entre autres, la directrice du Mémorial du camp de Rivesaltes, Céline Sala-Pons, et l’historien spécialiste de l’extrême droite, Nicolas Lebourg. Mieux : pour amener les Gitans à « se réapproprier leur histoire », le directeur de la compagnie a choisi de monter Romancero gitano, de Federico Garcia Lorca, « l’ami des Gitans, un hymne à leur culture » autant qu’un clin d’œil appuyé à l’engagement antifasciste du poète espagnol. Est-ce ce positionnement « politique » qui a valu une sévère coupe dans le budget ? « Des 40 000 euros de subvention prévus, on en a touché 6 000 », estime le créateur.

Début 2021, le maire RN Louis Aliot promettait (sur le site Mouvement.net) que jamais il n’aurait l’idée « d’interdire (une) pratique artistique au prétexte que ça ne me plairait pas ». Ni « grandes coupes »d’entrée en fonction, ni « grands changements comme on avait pu le voir dans d’autres villes RN, à Vitrolles, à Orange », rappelle David Giband, professeur de géographie à l’université de Perpignan. Trois ans plus tard, « on commence à voir paraître un durcissement, un changement de positionnement qui peut laisser craindre une deuxième partie de mandat beaucoup plus dure, (plus) marquée à l’extrême droite », estime l’universitaire.

Le premier accroc important a eu lieu en décembre 2021, lorsque le directeur du Théâtre de l’Archipel apprenait son départ après un conseil d’administration expéditif. Plus tôt, la mairie avait déjà raboté 350 000 euros de subventions « excédentaires » au théâtre. D’autres scandales ont suivi : moins 30 % de budget pour la cinémathèque ; un festival de street art, La Culture à l’air libre, vidé de sa substance (et de ses acteurs « louches », circassiens et graffeurs) au profit d’un clone piloté par la mairie, L’art prend l’air… La municipalité Aliot promeut « une culture à consommer ou touristique », analyse David Giband. « Ils sabotent toutes les idées, pas parce qu’ils sont fascistes, mais parce qu’ils n’y comprennent rien », s’emporte Nicolas Caudeville, animateur de L’archipel contre-attaque, un blog culturel à la dent dure. « Ils sont au maximum quand ils organisent un défilé de lutins pour Noël… »

Malheureusement, depuis les appels à barrer la route à Aliot au second tour de l’élection municipale de 2020, la contestation s’est un peu endormie. Pas sans raison, car la municipalité est prompte à sanctionner financièrement un discours contestataire. « Perpignan est une ville plutôt pauvre et dont les associations culturelles sont tournées vers les populations, le lien social, le mélange des cultures, complète David Giband. Il est à craindre que le RN cherche à casser ce tissu. » 

(1) Le programme est disponible sur : www.facebook.com/festivaldasantjaumesem

 

- - - -

Retour sur les municipales 2020

 

La culture à Perpignan

dans les programmes de MM. Aliot et Pujol

 

Les propositions des deux candidats en matière de culture sont impressionnantes, intéressantes...Cependant, ça fait liste, catalogue , l'essentiel étant de savoir comment on chiffre tous ces projets, si on maintient, diminue ou augmente certaines subventions (les associations classées à gauche -voir les votes en conseil municipale- seront-elles lésées), si les adjoints à la culture auront les coudées franches pour réaliser leurs rêves...

Enfin, quels seront les rapports entre les responsables de la liste Aliot (si ce candidat est élu) et les associations, souvent "de gauche (on pense à J.Vigo dirigée par M.Cadé, militant communiste...) : ces responsables culturels accepteront-ils de travailler encore dans une ville dirigée par un des dirigeants les plus importants du Rassemblement national..?

 

J.F.Leroy, directeur de Visa pour l'image", même s'il se situe bien à gauche, a déjà répondu : il continuera avec M.Aliot car les Perpignanais ont besoin de liberté d'expression...

(25 juin 2020)

 

Caroline Ferriere Sirere

 

La culture à Perpignan c’est la diversité , le partage , l’égalité , l’ouverture .Ce n’est pas le repli sur soi et le rejet de l’autre , c’est la richesse de l’histoire, c’est la force du passé qui s’exprime aujourd’hui, c’est la parole donnée a tous pour une expression artistique libre.

La culture c’est ce qui nous rassemble quand d’autres divisent !

 

La culture et le patrimoine avec jean Marc PUJOL et son équipe c’est du concret :

32 sites classés ou inscrits aux Monuments Historiques, 5 Musées de France , 5 quartiers et 9 édifices Labellisés « architecture XXe siècle »

 

Voici ce que nous avons fait :

La rénovation du conservatoire à rayonnement culturel dirigé par le talentueux Daniel Tosi,

Le théâtre de l’Archipel labellisé scène nationale

Le théâtre Jordi Père Cerdà rénové et pouvant accueillir étudiants et artistes

La médiathèque entièrement rénovée avec l’installation de la Micro Folie en partenariat avec le parc de la villette

Le centre international du photojournalisme installé au couvent des minimes

 

C’est aussi :

La restauration du patrimoine civil et religieux , et de toute la signalétique qui l’accompagne :Les Eglises Saint-Jacques, La réal, Saint Matthieu, le parvis de la cathédrale,

L’exposition permanente « perpignan la militaire » à la poudrière

Le Musée d’art Hyacinthe Rigaud et ses grandes expositions estivales:Picasso , Dufy, Rodin Maillol, l’esprit dû lieux et ses artistes locaux ,

Le retour des expositions au centre d’art Contemporain Walter Benjamin,

L’actuelle rénovation de la chapelle du Tiers ordre, de l’église sainte Claire ,des façades de l’Hôtel Pams ,

Et voici ce que nous ferons :

Rénovation de de l’église des carmes afin d’ accueillir des concerts et des spectacles scéniques,

Travaux de rénovation de la salle capitulaire et de la chapelle du couvent des dominicains , ainsi que des façades du cloitres, et une commande d’état pour la création de vitraux réalisés par un artiste de renom .

Mise en lumière de tout le patrimoine de la ville ( comme déjà fait pour l’Hôtel de ville et le castillet)

Rénovation de la salle des mariages de l’Hôtel de ville,

Poursuite du dossier pour le classement au patrimoine de l’Unesco de « Perpignan ville des Rois de Majorque »

Création d’un cheminement lumineux en cœur historique,

Création d’un musée du disque dans la continuité du festival international du disque et de la bd,

Création d’une annexe du musée Rigaud dans le centre Walter benjamin,

Installation d’un musée de l’Histoire de Perpignan dans les salles du Castillet

Réhabilitation du Muséum d’histoire naturelle,

Installation de bibliothèques de quartiers

Lancement du projet DEMOS :dispositif d’orchestre à vocation sociale,

Carte culture junior pour un accès privilégié à tous les services culturels et la médiathèque,

Ouverture de centre de documentation de mémoire de la Retirada,Projection de film et concert en plein air dans le Parc Saint Vicens ,

Sans oublier : les animations qui font battre le cœur 💓 de notre ville tout au long de l’année : Le festival Visa pour l’image , Live au Campo, Ida y Vuelta à la casa Musicale , perpignan en scène, Perpignan capitale de la Sardane, Confrontation par l’institut Jean Vigo , le festival de musique sacrée, aujourd’hui musique, Jazzebre , le Festival international du disque et de la BD , les jeudis de Perpignan , le festival international du carillon , toutes les soirées Boitaclous , le festival international du livre d’art et du film, accueilli par l’incontournable cinéma le Castillet ,celles que nous allons ajouter à ce calendrier : lancement du carnaval de Perpignan , lancement du temps des fleurs au printemps , exposition de sculptures monumentales , festival de marionnettes dans le square Bir hakeim , développement des fêtes liées à la culture catalane et de la programmation « jazz à perpignan », toujours plus de soirées des jeudis et de soirées live au campo et allongement du Festival visa pour l’image ! Et tant d’autres projets encore pour embellir notre patrimoine et étendre la culture pour tous dans tous les quartiers !#fierdemaville#perpignanpourvous

Joan Font + Le Cinema castillet, lieu privé mais qui accueille le Filaf et le festival confrontation de l’institut Jean Vigo 🎥
Thierry Meier On peut aussi ajouter, le conservatoire et son talentueux Daniel Tosi et le clin d'œil à Boitaclous Spectacles et ses 37 ans d'actionssssssssss !
André Bonet Thierry Meier le CML et les prix Méditerranée aussi ...Jean-Louis Guillem Il est à regretter le carnaval et le Forum des Associations (pour info)

Herve Abel + le mouvement art brut Dogma.
- - -

 

  • **LA CULTURE selon L. ALIOT :
  • Jean-françois Lopez
  •  
  • MUNICIPALES PERPIGNAN 2020
    Que vivent la culture, l’audace et la création pour les années futures !
  • On aura tout entendu durant ces derniers jours, entre mensonges, manipulations, contre-vérités, désinformation, intoxication, sur l’avenir de la culture à Perpignan.
  • Ces ragots sous-entendent que la culture disparaîtrait dès mon élection.
  • Voici un florilège de fake news qui circulent depuis plusieurs jours et qui remontent des quartiers :
  • - on raserait la Casa Musicale !
    - on supprimerait les animations culturelles dans tous les quartiers
    - on obligerait le conservatoire de Perpignan de ne jouer que sur des auteurs français,
    - les subventions de la DRAC, de la région et du département seraient supprimées,
    - l’aventure de Visa s’arrêterait,
    - il n’y aurait plus de têtes d’affiches aussi bien au théâtre de l’Archipel qu’à Boitaclous,
    - on supprimerait toutes les initiatives en faveur de la culture catalane
    - le Musée Rigaud fermerait ses portes
    - les concerts au Campo Santo seraient supprimés...
  • Jusqu’où iront-ils dans la bêtise, le mensonge et la manipulation pour faire peur aux électeurs de Perpignan ?
  • J’ai choisi André Bonet, ardent défenseur de la Méditerranée et garant depuis bientôt 40 ans de notre culture tournée vers le partage, la fraternité, l’universalisme et l’humanisme, pour mettre en place la nouvelle politique culturelle de Perpignan.
  • Ne tombons pas dans ces chausses trappes et ces pièges grossiers.
  • Que vivent la culture, l’audace et la création pour les années futures !
  •  
  • - - -André Bonet, 10 juin 2020
  •  
  • FAIRE DE PERPIGNAN UNE DES PRINCIPALES DESTINATION CULTURELLE DE LA MÉDITERRANÉE
  •  
  • Des résidences d’artistes, qui existent déjà dans toutes grandes villes, c’est très bien. Nous mettrons également en place des résidences de poètes et d’écrivains.
    Tout cela, nous l’avons évidemment inscrit dans notre programme culturel, mais nous irons beaucoup plus loin avec tous les acteurs culturels de la ville, au théâtre municipal et dans d’autres lieux.
  • Le théâtre municipal Jordi Pere Cerdà sera le lieu d’accueil d’écrivains et d’œuvres théâtrales catalanes.
  • Faire de Perpignan le « centre-ville » de la Méditerranée
  • Nous lancerons avec Louis Aliot de nombreux partenariats avec de grandes villes méditerranéennes pour faire rayonner notre théâtre municipal et tous nos festivals et structures culturelles ( Musique Sacrée, Cinéma, Littérature, galeries & Art contemporain....)
    Tous les contacts sont déjà pris. Le soutien à toutes les associations culturelles et tous les acteurs culturels sera notre priorité absolue.
  • Je profite de ce petit message pour rassurer tout le monde. N’ayez pas peur et faite la sourde oreille à tous les mensonges, aux grosses ficelles de la désinformation et à toutes les manipulations de la peur de dernière minute ! Tout cela n’est pas sérieux.
    Dans la capitale du Roussillon la culture est depuis toujours riche de sa diversité, généreuse, « loin du repli sur soi et du rejet de l’autre ».
    Nous allons faire rayonner encore davantage
    la culture, notre culture, à Perpignan !  (juin 2020, sur Facebook)
  •  
  • **André Bonet
  • FAIRE DE PERPIGNAN UNE DESTINATION CULTURELLE MAJEURE
  • Nous apprenons avec stupéfaction que l’équipe pujol et certains de leurs alliés utilisent tous les moyens de pression pour tenter de sauver leurs sièges.
  • Ils mentent, diffament et tentent par la peur ou le chantage de faire pression sur des associations ou des acteurs culturels de notre ville.
  • C’est scandaleux. Vous me connaissez. Jamais nous ne toucherons aux subventions et aides et même mieux puisque nous avons proposé une augmentation de 20% du budget culture afin de faire de Perpignan une destination culturelle majeure. C’est tout le sens de ma candidature aux côtés de Louis Aliot.
  • EN MATIÈRE CULTURELLE, NOTRE AMBITION SERA DE RENOUER LES LIENS ENTRE LE MONDE DE LA CULTURE ET CELUI DU SPORT.
  • En intéressant les jeunes à notre histoire, à notre patrimoine et à notre identité, nous ferons de Perpignan une destination culturelle majeure en Méditerranée. Nous soutiendrons les acteurs culturels déjà présents et valoriserons les talents locaux en faisant de notre programmation culturelle une offre abordable et populaire qui animera tous nos quartiers et mettra en valeurs nos artistes locaux. En matière sportive, nous développerons tous les sports en investissant dans des infrastructures modernes et adaptées qui permettront à tous de pratiquer une activité sportive dans de bonnes conditions.
  • LA MÉDITERRANÉE EN VALEUR !
  • MISE EN PLACE D’UN CONSEIL CONSULTATIF DE LA CULTURE chargé de valoriser la communication culturelle, favoriser l’échange d’idées et d’expériences entre les acteurs culturels et les élus.
  • FAVORISER L’ACCÈS DE TOUS À
    LA CULTURE, élément essentiel de l’éducation et de l’insertion sociale à travers différents dispositifs (pass culture…).
  • FAIRE VIVRE NOS JUMELAGES à travers des échanges culturels ou touristiques.
  • LE RETOUR D’UN GRAND FESTIVAL D’ÉTÉ AU CAMPO SANTO, dans l’esprit
    des “Estivales” qui était la fierté de Perpignan.
  • CRÉATION D’UN GRAND FESTIVAL DE LA JEUNESSE : un espace d’expression et de liberté tourné vers tous les arts de la scène.
  • CRÉATION D’UNE NOUVELLE ÉCOLE DES BEAUX-ARTS qui démontrera notre attachement à la création artistique.
  • CRÉATION D’UN MUSÉE dédié aux origines et à la présence DE LA CULTURE JUIVE À PERPIGNAN.
  • UN SOUTIEN RENFORCÉ AUX COMÉDIENS ET COMPAGNIES DE THÉÂTRE
    de Perpignan et leur favoriser l’accès au théâtre municipal et au théâtre de l’Archipel.
  • CRÉATION D’UN SALON DE LA GASTRONOMIE aux saveurs de la Méditerranée.
  • CENTRE D’ART CONTEMPORAIN WALTER BENJAMIN : soutien à la création et au devoir de mémoire (mise en place d’expositions, de conférences, de résidences d’artistes, création in situ …).
  • CRÉATION D’UN INSTITUT D’HISTOIRE DU ROUSSILLON ET DU PAYS
    CATALAN : langue, histoire, art, littérature, musique traditionnelle, gitane et interconfessionnelle, patrimoine, terroir et traditions.
  • CRÉATION D’UN PARC CULTUREL DE LOISIRS sur l’histoire catalane et le Roussillon.
  • ACCOMPAGNER LE CENTRO ESPAGNOL dans sa dynamique à l’occasion de son centenaire.
  • CRÉATION D’UNE RADIO DE CULTURE GITANE et implantation d’une galerie d’art dans le quartier Saint-Jacques.
  • ACCUEIL D’ARTISTES DE STREET-ART pour remettre en valeur le patrimoine de Perpignan.
  • SOUTIEN AUX LIBRAIRES ET AUX ÉDITEURS indépendants qui contribuent à l’animation de Perpignan. Redonner à la Sant Jordi, la fête du livre, ses lettres de noblesse à travers une ambition régionale et transfrontalière.
  • DONNER À NOS MUSÉES UNE DIMENSION résolument tournée vers la MÉDITERRANÉE.
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11 janvier 2024 4 11 /01 /janvier /2024 10:46
Le maire et l'adjoint à la culture devant la crèche déc 2023

Le maire et l'adjoint à la culture devant la crèche déc 2023

CULTURE - Actualité 

 

Annonce de la mairie de Perpignan : 

 

*VŒUX AUX ACTEURS CULTURELS 

samedi 20 janvier 2024 à 11 h 00 au Couvent des Minimes (chapelle basse) 24 rue François Rabelais

 la traditionnelle cérémonie de vœux, en présence de Louis Aliot, maire de Perpignan.

 

 

 

Acteurs culturels ?

Vous avez été informés ? Invités ?

 

1. D'abord êtes-vous un acteur culturel ? du privé (galerie...), du public (établissement municipal...)

 

Artiste, acteur de théâtre, technicien, directeur d'un établissement culturel (L'Archipel, La Complicité, le musée Rigaud, le Centre d'art contemporain àcentmètres..., les cinémas, Boîte à clous, la Casa musicale, le patrimoine, les bibliothèques...la presse. 

La presse reconnue : L'Indépendant.

Quant à La presse "d'opposition" : Semaine du Roussillon, Le Travailleur catalan, seront-ils invités ?

 

Que dire des  blogueurs critiques (Nicolas Caudeville...) ou des sites politico-culturels (Ouillade, l'Agglorieuse...)?

2. Ensuite, qu'est-ce que la culture ? 

 

Ce n'est pas la culture de la crèche sanctifiée par L. Aliot et l'extrême-droite...

Alors, elle crèche où, la Cul..?

 

Dans l'animation, le plus souvent, dans la tradition (catho, avec la fameuse crèche), locale (sardanes...) mais pas catalanistes pour ne pas faire plaisir aux "indépendantistes" .

 

D'ailleurs, pour montrer l'esprit de résistance du RN, la maire utilise un dessin de BD sur les "irréductibles gaulois" et pas la culture catalane...

 

Tradition et fêtes locales sont à respecter, mais la "haute" culture c'est autre chose : la création, la recherche, l'avancée du savoir, la diffusion des valeurs humaines, des droits de l'homme, de la femme, du Citoyen, la confrontation avec le destin, la mort, la quête de la beauté...

3. Acteurs, vous participez (car institutionnel, fonctionnaire, payé et subventionné par la mairie) mais vous n'en pensez pas moins, dans votre for intérieur. Cependant, votre liberté d'expression est occultée car vous pratiquez l'autocensure... Toute contestation serait une preuve de courage, mais afin d'une carrière... 

 

4. Ou bien, vous avez décidé de ne pas participer aux événements organisés par la mairie : artistes refusant d'exposer à Perpignan (bien peu de noms !), écrivains ne venant pas à la Sant-Jordi ou aux rencontres du CML (créé par A. Bonet)...

Vous ne voulez pas être complices du RN. Vous ne voulez pas aller à la soupe même si vous devez y perdre beaucoup (censuré, non reconnu, écarté...)

Vous pensez même que la population doit endurer la double peine  : avoir une municipalité aux relents pétainistes et payer des impôts pour la culture, même si celle-ci est orientée et défaillante..! 

 

***En espérant avoir des retours : n'hésitez pas à donner votre avis et une réponse à cet article. Bien sûr; si vous ne pouvez vous exprimer en public, je comprendrai...

 

J.P.Bonnel

La CULTURE PASSE-T-ELLE à PERPIGNAN ?

 

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28 septembre 2023 4 28 /09 /septembre /2023 08:13
Il s'en passe à Perpignan ! Et ailleurs : salons du livre et associations
Il s'en passe à Perpignan ! Et ailleurs : salons du livre et associations

Il s'en passe à Perpignan ! Salons du livre et associations 

 

*Salons du livre du CAC 66 :

 

*Samedi 30 Salon d'Amélie-les-bains, au centre-ville

*Le 8, au matin, salon de SAINT-génis des Fontaines

**le 14 à Bages

 

* Forum des Associations aux Rois de Majorque (par CD66) : stands de "W.Benjamin sans frontières" et de CAC66

 

 

*Arts au Boulou :

 

 

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29 avril 2023 6 29 /04 /avril /2023 11:16
Jackie SURJUS

Jackie SURJUS

Angoustrine/Belloch - Colloque à Sainte Léocadie -
Angoustrine/Belloch - Colloque à Sainte Léocadie -
Angoustrine/Belloch - Colloque à Sainte Léocadie -

Angoustrine/Belloch - Colloque à Sainte Léocadie -

L'Archipel de Perpignan :

 

une personnalité locale

pour la scène nationale 

 

C'est une bonne nouvelle : la ville de Perpignan, après l'éviction "politique" de l'ancien directeur, le conseil d'administration dirigé par M. Halimi et quelques abstentions (de la Région) ont choisi celle qui veillait au théâtre depuis longtemps.

On préfère une femme d'ici, compétente au lieu d'une vedette nationale qui aurait coûté cher et ne serait sans doute pas restée longtemps à Perpignan (on a connu Jacques Weber et   aux Estivales d'antan...). 

 

Certains opposants politiques font remarquer qu'elle a l'oreille de la mairie RN (Aliot-Bonet)... L'essentiel, c'est le sérieux et la compétence.

 

D'autres, antisémites sans doute, avancent qu'elle est protégée par la communauté juive de la ville. Maurice Halimi est au-dessus de ces mesquineries !

 

JPB

 

 

- - - - -  L'info :

Le conseil d'administration de la scène nationale perpignanaise a fait le choix "de la fidélité". La Perpignanaise Jacky Surjus a été choisie pour diriger le théâtre de l'Archipel. 

 

... Jacky Surjus a été adoubée par le conseil d'administration ce vendredi 28 avril à Perpignan. Un "succès" sans appel. L'actuelle directrice par intérim a convaincu 13 des 18 votes exprimés à bulletins secrets, 5 se sont abstenus. Christophe Pommez, l'autre finaliste, n'a donc rallié aucun scrutin. Elle était murmurée depuis plusieurs mois comme la mieux placée pour succéder à Borja Sitja, dont le bail n'avait pas été prolongé.

"Je suis heureux qu'il n'y est eu aucun vote contre", souffle Maurice Halimi. "C'est le choix de la fidélité, elle travaille ici depuis de nombreuses années, c'est le choix de l'expérience, des qualités humaines", ajoute le président du conseil d'administration de l'Archipel. Jacky Surjus est notamment à l'initiative de la création et du développement du festival Aujourd'hui musiques. "Avec elle, je travaille en confiance et elle est en confiance avec moi", conclut Maurice Halimi.

 

Publié le 28/04/2023 - (C) L'Indépendant catalan

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22 février 2023 3 22 /02 /février /2023 11:37
Culture à Perpignan
Culture à Perpignan
Culture à Perpignan

Culture à Perpignan

Jean IGLESIS nous suggère BLAST :

 

Blast, le souffle de l'info <contact@blast-info.fr>

 


Subject: La sélection de Blast, par Mathias Enthoven #9
To: <
jean.iglesis6@gmail.com>

 

Blast - Le souffle de l’info

 

🔥 Bonjour et bienvenus dans cette NL9 de la saison 2 de Blast

 

Les 15 derniers jours se sont inscrits sous l'égide de notre campagne des Marioles, une émission de satire avec des marionnettes pour laquelle Blast a lancé une grande souscription sur la plateforme de financement participatif Kiss Kiss Bank Bank, et qui va se dérouler pendant encore plus de 30 jours. 
Une campagne d'une grande importance car ce programme permettrait à Blast (en plus de combler un manque béant de satire politique et d'impertinence dans le paysage médiatique) de toucher un public toujours plus large qui pourrait s'intéresser au reste de l'offre d'information de Blast. 
Si vous le pouvez, participez, parlez-en autour de vous, partagez notre campagne et nos vidéos sur les réseaux. Sans votre soutien de toutes ces manières, nous n'y arriverons pas. Ils ont les millions, nous sommes des millions : pour Les Marioles, ce slogan est particulièrement vrai. 
Nous avons sorti un premier sketch, réalisé avant le début de la campagne, et de nombreux autres sont en conception, qu'on diffusera très bientôt. 

 
 

🚀 Mais Blast n'a pas tout arrêté pour faire cette campagne, et la rédaction est évidemment sur le pont. Voici ma petite sélection de nos productions de la semaine dernière.

 

Le nouvel épisode de En droit de résistance, notre émission autour du droit avec Vincent Brengarth, consacré à la désobéissance civile, son histoire, ses précédents, et surtout, la législation actuelle et les possibilités que le droit nous offre, pour résister.
Un épisode passionnant et très riche. 

Blast est très présent sur la question de la réforme des retraites, analyse politique, suivi des mobilisations, décryptage des déclarations du gouvernement, etc. Et un sujet, qui selon moi sort vraiment du lot : l'excellente chronique de Paloma Moritz sur le lien entre réforme des retraites, et l'écologie, car cette question des retraites est significative du monde futur dans lequel on se projette, et du type de société que nous souhaitons (ou non) voir advenir

Et pour finir, un portrait signé Antoine Etcheto : Celui d'Olivier Dussopt. 
Ancien socialiste, devenu ministre du travail d’Emmanuel Macron, Olivier Dussopt se retrouve aujourd’hui en première ligne pour porter la réforme la plus impopulaire qui soit, celle des retraites. Le voilà même épinglé par le PNF dans une affaire de favoritisme révélée par Mediapart. Mais d’où vient-il ? Comment expliquer son parcours politique giratoire, pour ne pas dire de girouette ? Est-il réellement le traître des retraites ?

 

📆 Et le programme cette semaine

 

Vous pourrez retrouver entre autres cette semaine, un entretien passionnant de Salomé Saqué avec l'économiste Bernard Friot, ou encore, un nouveau sketch des Marioles de Blast. Enfin, vous pourrez voir l'entretien de Soumaya Benaïssa avec Camille François sur le rôle joué par l’Etat dans les expulsions locatives en France que nous n'avons pas pu finalement diffuser le week end dernier.

Soutenez Blast, le souffle de l’info.

 

CORSE - Littérature

 

Jean-Guy Talamoni
 
 
Si n'hè andatu u nostru amicu Guidu. Una grande perdita per a literatura è a cultura corsa. Duleanze sincere à i soi.
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17 janvier 2023 2 17 /01 /janvier /2023 11:14
Le groupe Indochine

Le groupe Indochine

La culture contre la mairie RN

 

La ministre de la culture vient de s'exprimer au-sujet de la prise de position des groupes musicaux refusant de venir chanter à Perpignan. (extrait ci-dessous)

 

Le quotidien parisien écrit que l'unique motivation est politique; on pourrait expliquer aussi que la décision de quitter Céret a été prise sans concertation...que le choix du lieu : un parking goudronné dans un quartier peu agréable... faisait regretter le château d'Obiry et l'espace naturel...

 

Cependant, il est clair que depuis deux ans, les acteurs culturels (écrivains, fin du prix "Méditerranée", mise en sommeil du CML... ou artistes de renommée internationale...ne viennent plus à Perpignan.

 

La culture ou plutôt "les cultures" dans la ville catalane sont animées par le travail suivi d'André Bonet, mais, à part le colloque de haut niveau sur le Liban, au début de l'élection de L. Aliot, la culture ressemble plus à de l'animation ou à de la propagande populiste et religieuse (la crèche en mairie, le maire se faisant photographier à la cathédrale, avec les responsables catholiques, la défense des traditions "locales", "catalanes" alors qu'on polémique avec les "catalanistes" (affaire du collège du Vernet)...

 

La ministre avance que ce refus de venir à Perpignan accentue le désespoir de la population : avoir une mairie d'extrême-droite, subir un contexte socio-économique dégradé et, en plus, ne pas pouvoir profiter d'événements culturels...

 

Rima Abdul Malak conseille au contraire de venir dans cette mairie xénophobe et populiste pour réconforter les citoyens et apporter la critique "de l'intérieur, face au public" : si l'artiste ne vient pas apporter une parole politique (car l'art est politique, tout l'est et les grands chanteurs, Ferré, Ferrat, Brel...vous le diront !), la mairie sera tranquille...

 

Ainsi, des intellectuels "de gauche" et les descendants du philosophe juif allemand ont demandé de débaptiser le centre d'art "Walter Benjamin" : c'est là la seconde mort de WB, c'est ne plus parler de son oeuvre à Perpignan, alors qu'il était possible de faire des conférences à l'intérieur du musée et de parler en toute liberté !!

 

La mairie peut être tranquille et faire "rayonner" une culture démagogique et de piètre qualité...

 

JPB

- - - 

https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/01/16/rima-abdul-malak-la-vague-du-populisme-sera-tres-violente-pour-la-culture_6158000_3246.html?random=1403381690
 

Indochine et Louise Attaque ont refusé d’aller jouer au festival Les Déferlantes, relocalisé à Perpignan, la ville de Louis Aliot (Rassemblement national, RN). Cela vous interpelle-t-il ?

Ces artistes ont leur liberté d’expression et de choix. Mais le boycott ne me semble pas la manière la plus efficace de lutter contre le RN. Je crains même que ce soit contre-productif. Il faut lutter contre le RN sur le terrain. Y compris dans les villes où il a pris le pouvoir. Il faut l’occuper par la culture, par la force des artistes, en s’adressant aux habitants qui vivent sur ces territoires. La bataille contre le RN est une bataille culturelle.

« Il faut lutter contre le RN sur le terrain. Y compris dans les villes où il a pris le pouvoir. Il faut l’occuper par la culture, par la force des artistes, en s’adressant aux habitants qui vivent sur ces territoires »

C’est un combat politique, que je porte notamment au Parlement. J’essaie de sensibiliser le milieu de la culture, qui, parfois, ne voit pas arriver cette vague de l’extrême droite. Ce que j’ai entendu à l’Assemblée nationale donne très clairement l’orientation qui serait celle du RN, s’il arrivait au pouvoir. J’ai entendu « ministre de la déculture », j’ai entendu un député dire qu’il fallait « conditionner les aides au cinéma à des films qui font la promotion de l’histoire de France comme ceux sur Jeanne d’Arc ou les épopées napoléoniennes ». J’ai entendu que le budget du Pass culture devait être limité à ce qui serait « réellement culturel ». Cette vague du populisme sera très violente pour la culture, si on ne lutte pas contre elle sur le terrain et politiquement...

(C) Le Monde dsl 17.1.2022

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20 décembre 2022 2 20 /12 /décembre /2022 10:31
Kali Maalem (2022) et Teresa Rebull (1973)
Kali Maalem (2022) et Teresa Rebull (1973)

Kali Maalem (2022) et Teresa Rebull (1973)

Rencontre avec …

 

Kali Maalem

 

(extrait du livre Une mémoire culturelle en Catalogne, en librairie)

 

 

Comme la déesse hindoue, elle semble avoir huit ou dix bras, la Kali des chorales et des musiques de chez nous...Tellement elle est dynamique, active, cette jeune femme...

 

 

Avec l'énergie vitale, affronter le  temps !

En effet, pour Kali Maalem, le temps est la grande affaire, mais pour l'oublier, ne pas penser à demain, à la retraite, au moment où le corps ne pourra plus sauter et vivre comme aujourd'hui, il suffit d'agir, de faire, de danser, de chanter, d'aller de l'avant.

 

C'est le corps, d'abord, qui explose, libère ses énergies, depuis l'âge de onze ans, quand la créatrice de la "Crazy family", entra dans le monde artistique ! Pour apprendre, pour vivre le collectif, pour trouver une voie de femme, un destin de difficultés, de doutes, bien sûr, mais surtout un chemin de plaisirs quotidien qui bâtissent le bonheur de vivre...

 

Une voix de femme, d'abord, que ce soit à quatorze ans, avec le premier groupe rock au lycée, puis "Kali et ses Shivas", dans les années 90, qui perdura pendant cinq ans...A dix-neuf ans, Kali goûte aussi au rythm' and blues et à la soul avec "Talismans".

 

Ces expériences de groupe lui apprennent le métier et ne font qu'intensifier son enthousiasme et lui donner envie de s'exprimer de façon indépendante : créer son propre groupe, inventer, donner toute son énergie. Inventorier tous les ressorts du corps !

 

Après une éphémère provocation avec "La pouffiasse du quartier", duo satirique destiné à choquer, bousculer les copains qui la connaissaient bien, elle entre à la Casa musicale de Perpignan, située entre caserne et quartier Saint-Jacques, comme intervenante en chant.

 

Cette aventure chorale dura treize ans, le temps de roder un vaste répertoire et d'entrainer une centaine de passionnés.  Puis vint l'expression de l'autre versant de Kali l'hindoue, son élan violent et destructeur...

Ce départ de la Casa fut créateur : elle fonde une association avec ses élèves -tous l'ont suivie !- et la voici "coach vocal, scénique", animatrice de percussions corporelles : Kali pratiquera les gestes avec le corps dans des ateliers pour malentendants. Elle intervient aussi dans les écoles maternelles et primaires du département, dans le domaine du chant.

 

Surtout, son grand oeuvre, c'est la création d'une chorale de quatre-vingt personnes, avec le premier groupe de la "Crazy family".

Bras multiples, ubiquité de la voix, mille résonances du corps : les activités se multiplient, dans les Epadh, les chorales de seniors, avec inventions de paroles pour des chansons d'aujourd'hui, où les gens âgés parlent d'eux-mêmes...

 

Et pas seulement : la voici dans des associations pour jeunes en difficultés...Ou elle dirige des groupes pour apprendre à se comporter sur scène.

Le corps s'exprime de toutes les manières : voix, geste, théâtre, mime, déplacements...Le temps n'existe pas car pleinement vécu. A ce moment, je sens que mon interlocutrice, calée dans sa chaise, a besoin de se lever, d'aller vers un autre rendez-vous...Un coup d'oeil à sa montre, ou à son portable...La journée demande à être remplie, pas question de rester dans l'instant immobile du dire, du lire, de l'écrire...

 

"Maintenant, j'ai abandonné la scène, le théâtre car j'aime partager, transmettre, je suis heureuse dans la pédagogie !" L'apprentissage débouche sur des spectacles : concerts contre le sida, les jeudis de Perpignan, les Voix de Femmes de Maury...les grandes scène musicales.

 

Ces échanges apportent joie et bien-être quand on se rend compte que les participants y trouvent un plaisir :

"J'aime ces moments de solidarité humaine, là tout est du ressenti et j'attends le toucher, une caresse dans la dynamique du collectif...une main qui effleure la vôtre, des corps qui dialoguent , les voix qui communient... On est alors dans le  pur bonheur du partage !"

 

 

Un tel succès, grâce au talent et à l'amour d'autrui, a conduit Kali à créer une nouvelle chorale, une "new folie de famille crazy" : trente personnes qui évoluent dans le répertoire rock. Mais le groupe ne se constitue pas que lors des répétitions et exhibitions : la vie continue à l'extérieur avec l'organisation de soirées conviviales, de grillades et rencontres amicales.

 

'Tout est fait pour que les gens se connaissent : dans cette optique, j'a créé un trombinoscope et un groupe fermé sur les réseaux sociaux (Facebook et une page sur Messenger pour se parler), pour que les groupes communiquent et soient informés sur les dates, les répétitions..."

 

 

Bien sûr, tout n'est pas idyllique, il faut gérer les absences, le bruit, les divers problèmes de salle ou d'argent, mais ce n'est rien face à l'existence d'un choeur, 'une chorale, d'une collectivité, qui font croire en l'humanisme :

"Une chanson, c'est comme un glaçon dans la canicule ! C'est ma bouffée de fraîcheur !", lance Kali, dans une belle envolée lyrique, venue du contexte météorologique de ce mois de juillet happé par la canicule...

Voici un peu de repos; en effet, ce métier épuise, mais de façon positive. Car ces groupes, c'est une communauté, une vraie famille !

 

 

Et les maisons de retraite, c'est une leçon de vie, une leçon d'humilité : prendre conscience qu'on va devenir comme ces vieux, que le corps, si dynamique aujourd'hui, ce corps auquel on croit, va défaillir, vous trahir...La médiation sur le temps ou la mort ne dure pas...Kali se souvient de son premier Epadh, qui cherchait une animatrice : là, elle a créé des chansons, a pratiqué la transmission. Les gens réagissent, le bonheur est alors visible. Elle en a eu des larmes, comme quand elle a quitté la Casa...comme si elle abandonnait la chorale, qui demeure son bébé, et va grandir en d'autres lieux...

 

Ces gens âgés, paralysés dans un temps sans perspective, se mettent à revivre avec ce chef d'orchestre qui, pétillante, bienveillante, intervient soudain dans l'immobilité de leur existence et de leur corps; ils la sentent si proche d'eux, qui leur parle, leur communiquent sa foi en la vie...

Cependant Kali sait prendre du recul et analyser ses défauts : elle est parfois "brute, sans filtre", elle ne prend pas de gants, elle peut répondre vertement...Ensuite, elle regrette, elle s'excuse...

 

 

Tout cela, c'est sa passion ! Son métier, c'est son bonheur et elle n'a pas d'autres activités artistiques ou sportives.

 

 

La préparation à la maison, les remplacements comme monitrice ou éducatrice dans les instituts spécialisés, la musique avec les chorales, avec les jeunes et les moins jeunes, tout cela, c'est son métier.

 

C'est sa vie, en perpétuelle ébullition, sa passion, extrême, son bonheur, insondable...

 

 

(entretien réalisé à Bages par JP.Bonnel)

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19 décembre 2022 1 19 /12 /décembre /2022 10:24
C'était le square Etienne TERRUS : L'infini de l'enfance à Perpignan - Jean-Pierre BONNEL
C'était le square Etienne TERRUS : L'infini de l'enfance à Perpignan - Jean-Pierre BONNEL
C'était le square Etienne TERRUS : L'infini de l'enfance à Perpignan - Jean-Pierre BONNEL
C'était le square Etienne TERRUS : L'infini de l'enfance à Perpignan - Jean-Pierre BONNEL

La passerelle TERRUS

 

La municipalité de L. Aliot poursuit les travaux engagés et projetés par l'ancien maire, le complice J.P. PUJOL... Voici la petite passerelle qui fait passer d'une place à un petit jardin, une façon de mettre un peu de vert dans l'enfer urbain (avenues bruyantes tout près). 

 

Ce jardin , épuré, est devenu triste. Quand j'étais bébé et enfant, c'était un objectif à atteindre pour les mamans qui promenaient leur enfant...

D'où mon texte extrait de la "fiction "L'infini de l'enfance (Cap Béar éditions)

 

- - - 

 

Le coût total des travaux de l'aménagement du jardin et de la passerelle s'est élevé à 1,2 million d'euros. Installée ce jeudi matin, la passerelle, située à l'Est du pont Saint-François dans le prolongement du cheminement piétonnier, traverse en diagonale le square Jeantet Violet.

 

Elle relie désormais le square Jeantet Violet au jardin Terrus lui aussi réaménagé (600 000 euros), assurant une continuité piétonne. Elle, c'est la passerelle installée ce jeudi 15 décembre au matin et dont le coût des travaux s'est également élevé à 600 000 euros...

 

J.P.Bonnel : L'infini de l'enfance (extrait)

 

       Le jardin Terrus

 

            Terrus, peintre méconnu, natif d’Elne, était un “fauve” avant la lettre; il servit de guide à Matisse à travers le pays catalan, d’intercesseur entre l’auteur des célèbres “aubergines” et les autres artistes roussillonnais. Cet homme, petit et trapu, barbu comme Bacchus, venait souvent rendre visite à Matisse, qui louait, en 1905,un appartement à Collioure, près de la gare, chez Dame Rousette.

 

            La municipalité de Perpignan, bien chiche, ne concéda à la mémoire de cet artiste qu’un lopin de terre, dans le bastion Saint-François, enclavé dans un espace d’immeubles blancs. Une sculpture, représentant sa bonne bouille barbue, fut bien installée sur une colonne de marbre, mais vite mis en sécurité au musée Hyacinthe Rigaud : un admirateur trop zélé tenta, à plusieurs reprises, de dérober le portrait en bronze !

 

            Ils étaient rares, les après-midi, quand bébé et Maman n’allaient pas se promener du côté du jardin Terrus, petit coin de verdure coincé entre la poste centrale, l’avenue de Catalogne et le lit de la rivière si lente, qui traverse la cité catalane. Il est vrai que la balade présentait bien des avantages: elle était courte et, en suivant les quais, on restait en ville tout en restant au soleil, près de l’eau, des plantations de fleurs, des surfaces gazonnées et en apercevant, au bout de la perspective creusée par la Têt, la pyramide neigeuse du Canigou.

 

            Tiens, il avait le même prénom, au masculin bien sûr, que la jeune maman, Terrus! C’est pour cela aussi, sans doute, qu’elle aimait se promener par là, longer la muraille qui soutient le jardin, rare vestige des anciens remparts de la vieille ville. Etiennette poussait le véhicule de bébé le long du quai Vauban, puis tournait sur sa gauche, le jardin dessinant un arc de cercle, pour pénétrer dans l’espace vert.

 

            Etienne Terrus demeure un peintre maudit; face à Matisse le bourgeois, toujours impeccable dans ses costumes trois-pièces, même si Dali a fait remarquer que le peintre de Fenêtre ouverte à Collioure oubliait de se reboutonner la braguette, Terrus restera l’homme à la cravate lavallière et aux allures vestimentaires surannées. Tout de même, le Picasso de l'époque de Céret pourra dire: ”Terrus m’a prêté son chevalet”; pourtant, avant les maîtres, il a osé juxtaposer un rouge et un bleu, des masses brutes qui ne se mélangent pas...

 

            Cela se passait un demi-siècle avant les après-midi ensoleillés de Pierre-Jean, dans ce jardin, bien peu  « extraordinaire », mais qui suggère à l’amateur de peinture des images fortes.

Il peut ainsi se remémorer le Cap Cerbère,  dessiné en 1884, donnant à voir la Méditerranée dont le bleu intense est déchiré par la proue rouge d’une barque de pêche. De même, la Plage du Racou dévoile la même mer, bordée par les tuiles carmin d’un pauvre “casot” - cabanon, sorte d'abri dans les vignes, en catalan -, dressé sur une dune. Pierre-Jean ne sait rien, à l’époque des « voyages en poussette », des marines de Terrus, de cette mer inlassablement représentée, avec des motifs convenus: des voiles, des récifs, des langues de sable, mais au charme fou.

Il appréciera bien plus tard, au musée Hyacinthe Rigaud de sa ville, ces indigos enfleuris de mouvements traduits par la gouache blanche, ou ces toiles célèbres figurant les places de villages, ceintes de platanes et  partagées par l’ombre et la lumière.

 

            Etiennette promène l’enfant, qui s’est assoupi pour une courte sieste. Elle l’installe à l’ombre et s’assoit sur un banc du jardin Terrus. En face, des vieilles tuent le temps; plus loin, des enfants jouent au ballon; il y a peu d’hommes, si ce n’est ce gros monsieur qui fume un gros cigare et lit le journal. A quoi pense Tiénou, pendant que bébé dort..? Au retour prochain à la maison? Au repas qu’il va falloir préparer? A l’époux qui va lui raconter sa longue journée de dentiste - le matin, à Perpignan, et l’après-midi à Leucate - ou lui annoncer qu’un rallye automobile se prépare pour le week-end prochain..? A moins qu’elle ne songe à Terrus, dont un buste sculpté orne l’allée principale du lieu... Elle pense à la jeunesse qui passe, mais qui se renouvelle en cet enfant, qui, à présent, s’est réveillé, et se demande où il se trouve...

 

            Pierre-Jean fera ses premiers pas dans le jardin Terrus. Il découvrira les bancs verts, l es marrons tombés dans les plates-bandes, des insectes étranges et effrayants: un petit monde à son échelle. Il ne remarquera pas le buste du peintre ni l’inscription qui signale sa naissance, lointaine, au dix-neuvième siècle, et la date de sa mort, 1922;et il aura raison: quel intérêt, tout cela, pour un enfant..? Pourtant Etienne Terrus demeurera important pour Lenoblé: il ne symbolisera pas le Mercure catalan entre le fauvisme de Collioure et le cubisme de Céret, mais un lieu, un après-midi de lumière et de promenade. Ce nom ne sera longtemps qu’un son, qu’un mot incompréhensible, signifiant seulement une sortie en poussette:  Allez, on va au jardin Terrus ?  Tu es d’accord, Pierre-Jean..?

 

            L’enfant est allé jouer près d’un tas de sable: c’est le seul loisir aménagé ici; ne s’y trouve ni balançoire ni  toboggan : la place est restreinte, dans le mini-parc terrusien!

 

 Il faut y aller, Pierre-Jean, c'est l'heure de rentrer! Et puis, j'ai quelques courses à faire aux “Dames de France” ! Viens, on va laver ces menottes toute sales! Allez, hop..!

 

            Où elles sont ces dames ? C'est quoi la France? Quand c'est qu'on mange ? En ai marre de la verdure, de la sculpture, de la voiture, de la peinture…

            L’enfant était réinstallé dans son véhicule baroque. Maman prenait le quai de Barcelone, « pour changer un peu d’itinéraire », empruntait le pont Paul Alduy premier, en direction de l’énorme magasin: situé Place de Catalogne, il était agréable car on y trouvait les produits les plus divers; son rez-de-chaussée plaisait particulièrement aux bourgeoises de Perpignan: la gamme la plus riche de parfums y était en effet exposée... Ensuite, les élégants avaient du plaisir à monter les larges escaliers qui permettaient à leurs robes amples de s'épanouir, jusqu'aux verrières du dernier étage. Lenoblé ne le hantera guère: trente ans plus tard, « Les Dames de France » subiront “la crise” émissaire et  seront victimes de leur éloignement, relatif, du centre-ville historique: ce commerce fermera et, ne trouvant pas de nouvel acquéreur, il sera envahi pendant de longues années, par les pigeons familiers et les noirs étourneaux  migrateurs... sous le regard médusé et réprobateur, mais impuissant des Perpignanais!

                        Le jardin Terrus, lui, demeurera au même endroit. Il est ouvert pour l’éternité: il accueillera mille autres enfants, qui, peut-être, eux aussi, en garderont, pour la vie, un souvenir “extraordinaire”...

 

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12 octobre 2022 3 12 /10 /octobre /2022 10:59
Fêtes et culture, permaculture à Perpignan - Livre, agriculture : Les Terres noires de Maury, Jacques Marmayou -
Fêtes et culture, permaculture à Perpignan - Livre, agriculture : Les Terres noires de Maury, Jacques Marmayou -

 LIRE ce livre admirable sur MAURY, par 

 

Jacques Marmayou

RE NO RSR

E LES ES

 

 

soMMaire

 

De l’abondance aux crises viticoles

Mauryterredevigne 

Périodes soMBres de Maury. -   Les événements internes:
la création de deux autres caves coopératives 

La Maurynate ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) )))) ) ) L’association coopérative vinicole de Maury : l’acvM ) ) La coopération à trois ou les vendanges de la discorde

Le phylloxéra  des raisins de l’imposture33 à la mévente du vin ))))))))))) Les conséquences sur la population  Les problèmes de commercialisation 

La soLidarité en réPonse aux crises ) ) ) ) ) ) ) ))))))))))) augustinveissier artisan de la première coopérative à Maury
«La révolte des gueux» 

un contexte qui favorise le regroupement des petits producteurs

Les événements externes:
de la seconde guerre mondiale aux inondations

de Paul roucaché à Jean Pierre François Bories ) ) ) ) ) )

La Société coopérative vinicole de Maury

La gestion au quotidien - un cadre juridique de circonstance

une gestion imposée par les événements L’aiguat    Le problème de l’intégration des réfugiés

nécessité de s’adapter au moment - L’endettement des coopératives alimenté

 

par la politique du «chacun pour soi»
une solidarité toujours présente ) ) ) )
de la spirale monétaire à la régulation
Les investissements incontournables 

création de La cave cooPérative

Le fonctionnement    août 1914 

La présidence de ceux qui restent
La coopérative comme refuge ) ) ) )
un fonctionnement sur mesure ) )
une gestion pragmatique ) ) ) ) ) ) ) )

De l’inflation à une solidarité toujours plus forte Les effets de la guerre  - De la difficulté à financer les investissements )))

La Fin des conFLits ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) vers la libération  La politique des ventes au détail )

La coopérative vinicole de Maury
La Maurynate 
L’association 

Le syndicat de défense du cru comme catalyseur 

Le Groupement, courroie de transition

Les années 1920 
La population de Maury après la guerre 
Des adhésions plus nombreuses dans un contexte difficile 1925, la reprise 

98

La spécificité des vins doux naturels 
Les maisons anthérieu et violet et leurs effets sur la coopérative Les années 1930 et les crises récurrentes
Le groupement intercoopératif des vins de Maury (givM)   101 Les premières ventes et le problème de stockage    102Le contrat Pernod 

un Marché FavoraBLe qui n’atténue Pas Les antagonisMes 104 L’échec des pouvoirs publics quant à la réorganisation du marché ) ) 104 Les années fastes 

 

CULTURE dans les P.O. 66 - Catalogne -

 

-du 9 au 23 octobre, Festes catalanes à Cabestany

 

V. 14 octobre : Guitares à Rivesaltes : www.les-ig.com

 

-15 oct. fête de la science à la fac de Perpignan : fête-science.univ-perp.fr

 

-19 octobre, ouverture du ciné de Pollestres : espace A.Conte

www.cinemavilmle-pollestres.com

 

-les 21, 22 et 23 oct. fête des sorcières à Tresserre : www.tressere.fr

 

-Terres d'ailleurs, festival sur le climat, la permaculture... à Perpignan : www.kimiyo.fr

 

 

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