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18 septembre 2022 7 18 /09 /septembre /2022 09:42
Ouvrage de Marc Berdet, recevant le prix européen WB librairie Vrin et à Portbou (photos J.Pierre BONNEL) et avec R.Rull et Michèle Martel à Banyuls (Assoc. W.Benjamin sans frontières) en 2019-
Ouvrage de Marc Berdet, recevant le prix européen WB librairie Vrin et à Portbou (photos J.Pierre BONNEL) et avec R.Rull et Michèle Martel à Banyuls (Assoc. W.Benjamin sans frontières) en 2019-
Ouvrage de Marc Berdet, recevant le prix européen WB librairie Vrin et à Portbou (photos J.Pierre BONNEL) et avec R.Rull et Michèle Martel à Banyuls (Assoc. W.Benjamin sans frontières) en 2019-
Ouvrage de Marc Berdet, recevant le prix européen WB librairie Vrin et à Portbou (photos J.Pierre BONNEL) et avec R.Rull et Michèle Martel à Banyuls (Assoc. W.Benjamin sans frontières) en 2019-

Ouvrage de Marc Berdet, recevant le prix européen WB librairie Vrin et à Portbou (photos J.Pierre BONNEL) et avec R.Rull et Michèle Martel à Banyuls (Assoc. W.Benjamin sans frontières) en 2019-

L'avocat Maurice Halimi traitait, vendredi dernier (16.9.2022)

 des "fantasmagories des Perpignanais".

 

Le ton est méprisant mais le plus important est que ce grand connaisseur de W. Benjamin faisait référence à un terme central dans l'oeuvre du philosophe qui s'est suicidé à Portbou... La fantasmagorie est une invention du Capital pour séduire et distraire le peuple des vrais problèmes (les conditions de travail, l'exploitation du travailleur...) en inventant des événements tels que les expositions universelles, les jeux et cirques divers (jeux olympiques, coupe du monde de...)

 

Selon M. Halimi, les médias, commentateurs et influenceurs écrivent n'importe quoi et "fantasment" sur les causes criminelles ou pas de l'incendie du Mess (ancien mess des officiers), se référant surtout à la suggestion de Luc M. suggérant qu'un magnétiseur, ancien très proche de L. Aliot, aurait pu se venger...

 

L'avocat défend les propriétaires pour qu'ils ne perdent pas d'argent...

 

​​​​​​​Nous, peuple de Perpignan, demandons que la mairie achète ) bas prix (des domaines) ce bâtiment inélégant, mal placé : une verrue dans le coeur de ville...pour créer une "vitrine" (culture, arts, artisanat) du territoire...

Ou pour simplement le détruire !!!

JP.Bonnel

 

“Fantasmagories” selon W. BENJAMIN,  définition -

 

 

            Terme originellement utilisé pour désigner les images produites par la lanterne magique, qui ressemblaient à des "fantômes" quand on les projettaient sur des nuages de fumée, la fantasmagorie renvoie à la fois aux conquêtes du progrès technique et aux illusions qu'il engendre. Le retour de ces "fantômes" fait partie des ambigüités de la modernité telles qu’elles sont analysées par Walter Benjamin dans son Paris, capitale du XIXe siècle, qui, inspiré par le concept marxiste du fétiche de la marchandise, se sert de la fantasmagorie comme un outil important d’analyse. Pourtant, différemment de Marx, Benjamin ne cherche pas à localiser les malaises de la modernité dans les conditions de production, mais dans ses « apparitions », c’est-à-dire, dans ses formes de présentation, soit dans les vitrines des passages, soit dans le grand spectacle des Expositions universelles. Au-delà des déformations inérentes au système capitaliste, la transfiguration de la marchandise se doit à une promesse de bonheur qui est au coeur de la plus importante des fantasmagories, à savoir, l'idéologie du progrès, également critiquée par Baudelaire. Si l’aura de l’oeuvre d’art remonte à sa singularité, le culte de la marchandise fabriquée en masse représente, d’une certaine manière, le chemin inverse : c’est la tentative de transformer le produit industriel en objet unique (du désir) em l’exposant. Les fantasmes produits de cette façon sont en même temps les icônes du somnambulisme généralisé de la « capitale du XIXe siècle », prise dans un sommeil profond. Le réveil de ce sommeil passe aussi par la révélation des fantasmagories. Dans l’actualité, les aspects virtuels amplifient cette dimension « non-humaine » des fantasmes par la mise en question de la culture lettrée.

 

Ouvrage de Marc Berdet, recevant le prix européen WB librairie Vrin et à Portbou (photos J.Pierre BONNEL) et

avec R.Rull et Michèle Martel à Banyuls (photo de C. REQUENA - Le Petit Journal et Assoc. W.Benjamin sans frontières) -septembre et octobre 2019 - 

 

*Une promenade urbaine et un voyage dans le temps, pour comprendre l’invention de la ville-marchandise.

x

berdet

L’historien et sociologue Marc Berdet, spécialiste de Walter Benjamin, s’empare ici du concept de fantasmagorie, développé par Benjamin dans «Paris, capitale du XIXe siècle» à propos de ces lieux clos chargés d’une certaine magie, pour explorer les fantasmagories du capital déployées dans les grandes villes modernes depuis la fin du XIXe siècle – dont se sont parés la marchandise et les espaces commerciaux urbains au cours du temps -, en s’appuyant pour les décoder sur les réflexions de nombreux penseurs, dont Walter Benjamin, Karl Marx, Auguste Blanqui, Sergueï Eisenstein, ou encore Ken Kesey à Las Vegas.

Au fil de ce parcours passionnant depuis les fantasmagories originelles, jusqu’aux fantasmagories modernes et postmodernes, l’auteur nous guide ici dans une découverte de la galerie du Palais Royal et des passages parisiens sur les pas de Fourier et de Benjamin, lieux d’utopies rapidement digérées par le capitalisme, et préfiguration des développements ultérieurs des Grands Magasins, de la première exposition universelle au Crystal Palace, des transformations de la ville de Paris et de la conception de la ville comme entité marchande sous la houlette d’Haussmann, jusqu’aux centres commerciaux des banlieues et des centre-ville du XXe siècle, conçus en détournant l’utopie sociale de Victor Gruen, le fondateur du premier «shopping mall», et en s’inspirant des espaces mythologiques de Disneyland analysés très finement ici.

 

Après les échanges de la matinée à la mairie et la remise du prix européen Walter Benjamin, Roger Rull, ancien maire de Banyuls dont le mandat a pris fin en 2008,  a convié les participants à l’événement à un parcours assez sportif dans la montagne sur le chemin que le philosophe allemand et juif emprunta en 1940 pour tenter de gagner l’Espagne où il mourut. Ce fut l’occasion pour plusieurs dont le lauréat, Marc Berdet, de découvrir le chemin de croix qui mena W. Benjamin de l’autre côté de la frontière de la vie. Selon Roger Rull, plusieurs cars arrivent chaque année à Banyuls pour emprunter ce chemin de mémoire et c’est lui qui guide les visiteurs dans l’histoire d’une nuit tragique pour le philosophe mais aussi dans l’histoire de Banyuls. Car ce chemin muletier et caillouteux à travers les vignes donne l’occasion de voir des casots, les murets de pierres sèches, le tracé des chemins de contrebandiers d’autrefois. Bref, une prise de contact des plus directe avec la réalité du Banyulenc d’antan… et d’aujourd’hui car les travaux viticoles se poursuivent. Roger Rull, ancien instituteur, est aussi un conteur né qui sait trouver les mots et le ton justes pour évoquer son enfance, l’évolution de sa commune. Il est d’ailleurs l’auteur de Banyuls-sur-Mer, du néolithique à nos jours et il a fait revivre pour ses visiteurs les personnages d’autrefois, des épisodes de la 2e Guerre mondiale et bien d’autres choses encore. Botanique comprise pour les amateurs d’escapade historique dans la montagne à partir du mémorial W. Benjamin de Banyuls.

 

Pour se procurer le livre de Roger Rull, écrire à roger.rull@orange.fr.

 

Clarisse Réquéna

Publié dans Pyrénées-OrientalesAlbères et Côte vermeilleCôte VermeilleBanyuls-sur-Mer

 

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29 août 2022 1 29 /08 /août /2022 09:49
Col de Banyuls fermé : les incohérences des opposants

En gras, les incohérences du texte :

 

1. La population veut fermer le col pour que le roi d'Espagne ne passe pas...  Quand ça vous arrange, on dit le contraire...

 

2. Cette voie organisée par Lisa Fittko !!! N'importe quoi ! Elle allait jusqu'au col de Rumpissa...

 

3. Et W.Benjamin aussi par le col de Banyuls ! Ignorance de ces pétitionnaires ...

job

 

- la pétition : 

Le col de Banyuls, toujours fermé

 

Une route entre la France et l'Espagne fermée par des blocs de pierre depuis janvier 2021...  Une entrave à la liberté de circulation garantie dans l'espace Schengen. Une entrave à la liberté!

Vous pouvez désormais adhérer en ligne pour soutenir notre action:

https://www.helloasso.com/associations/alberes-sans-frontiere-albera-sense-frontera/adhesions/bda-alberes-sans-frontiere-albera-sense-frontera

Le Col de Banyuls revêt, pour l’ensemble des habitants de la région, une haute valeur symbolique. Dès le Moyen Âge, les moines du couvent de San Quirze de Colera, sur le territoire de la Commune de Rabos, entretenaient des liens réguliers avec le hameau de Banyuls, notamment pour y récupérer le sel.

 

En 1793, la population de Banyuls s’insurge contre la tentative des armées de Charles IV, Roi d’Espagne, de franchir le col pour contourner les armées de la République Française.

 

Au cours du XXIème siècle, dès 1933 un réseau d’évasion, des Juifs Allemands persécutés, ont emprunté cette voie, organisé par Lisa Fitko.

A la fin de la guerre civile Espagnole, de 1939, de nombreux convois de réfugiés républicains l’empruntèrent pour fuir le franquisme.

Dès 1940 et jusqu’à la fin de la guerre, il fut un point de passage vers l’Espagne pour les Juifs, les résistants, les réfractaires au STO, les pilotes alliés abattus… De nombreux Banyulencs, à commencer par le Maire de l’époque, Vincent Azema, participèrent à cette organisation.

 

Le philosophe Allemand Walter Benjamin, l’écrivain Joseph Kessel, empruntèrent ces chemins.

 

Comme a pu le dire un Banyulenc reconnu : « La dictature de Franco ne nous empêchait pas de passer, il faut que ce soit la république qui le fasse ! »

Agissons ensemble pour l'ouverture du Col de Banyuls !

 

Le Col de Banyuls revêt, pour l’ensemble des habitants de la région, une haute valeur symbolique. Dès le Moyen Âge, les moines du couvent de San Quirze de Colera, sur le territoire de la Commune de Rabos, entretenaient des liens réguliers avec le hameau de Banyuls, notamment pour y récupérer le sel.

En 1793, la population de Banyuls s’insurge contre la tentative des armées de Charles IV, Roi d’Espagne, de franchir le col pour contourner les armées de la République Française.

Au cours du XXIème siècle, dès 1933 un réseau d’évasion, des Juifs Allemands persécutés, ont emprunté cette voie, organisé par Lisa Fitko.

A la fin de la guerre civile Espagnole, de 1939, de nombreux convois de réfugiés républicains l’empruntèrent pour fuir le franquisme.

Dès 1940 et jusqu’à la fin de la guerre, il fut un point de passage vers l’Espagne pour les Juifs, les résistants, les réfractaires au STO, les pilotes alliés abattus… De nombreux Banyulencs, à commencer par le Maire de l’époque, Vincent Azema, participèrent à cette organisation.

Le philosophe Allemand Walter Benjamin, l’écrivain Joseph Kessel, empruntèrent ces chemins.

Comme a pu le dire un Banyulenc reconnu : « La dictature de Franco ne nous empêchait pas de passer, il faut que ce soit la république qui le fasse ! »

Agissons ensemble pour l'ouverture du Col de Banyuls !

 


 

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5 janvier 2022 3 05 /01 /janvier /2022 10:40
2021, le temps des imposteurs ! Raoult, Bogdanoff, Guéan, Buzin, Poivre d'Arvor, Hulot, Zemmour...Le quotidien L'Indépendant publie -et c'est exceptionnel- une opinion
2021, le temps des imposteurs ! Raoult, Bogdanoff, Guéan, Buzin, Poivre d'Arvor, Hulot, Zemmour...Le quotidien L'Indépendant publie -et c'est exceptionnel- une opinion
2021, le temps des imposteurs ! Raoult, Bogdanoff, Guéan, Buzin, Poivre d'Arvor, Hulot, Zemmour...Le quotidien L'Indépendant publie -et c'est exceptionnel- une opinion

2021, le temps des imposteurs ! Raoult, Bogdanoff, Guéan, Buzin, Poivre d'Arvor, Zemmour...

 

On a pu les aimer, à une époque, pour leurs talents en médecine (Buzin, Raoult), leur sens du médiatique (Poivre, les frères Bogda...), leur parler-vrai et politiquement incorrect (Eric Z.)... 

 

Puis on s'est rendu compte qu'ils furent incompétents, menteurs, manipulateurs, escrocs (les politiques proches de Sarkozy). Raoult, à Marseille, donne des statistiques tronquées, omettant les morts après ses expériences à la chloro...

 

Les frères Bogdanoff publient des livres à succès qui sont, en vérité de véritables plagiats : l'astrophysicien Than les accuse d'avoir recopié des pages de son best-seller La mélodie secrète (1988). Ces pseudos scientifiques qui n'ont pas les diplômes requis et diffusent des travaux dépourvus de valeur scientifique ainsi que de fausses thèses universitaires. Enfin, ils sont accusés d'avoir escroqué un milliardaire...

 

Outre les domaines scientifiques, politiques (Cahuzac, Sarko), médicaux, les affaires de plagiat littéraire et d'impostures médiatiques sont légion, accompagnées souvent d'affaires de moeurs et de harcèlements sexuels... Citoyens anonymes, nous voici désillusionnées par des personnalités choyées par les médias en quête de sensations, ayant perdu confiance en nos élus et dirigeants politiques, désespérant de nos intellos : affaires Duhamel, d'Arvor, Nicolas Hulot...). 

 

Imposteurs, complotistes, Trumpistes, anti-vaccin...la liste est longue de ceux qui jouent les révoltés, gilets jaunes et insoumis, mais ne sont en fait que des bonimenteurs, esbroufeurs, charlatans...

 

JPB (5.1.22)

​​​​​​​

- - - - - 

 

 

Publié le 04/01/2022 à 08:21

 

Décès des frères Bogdanoff : “ils se croyaient immunisés” contre le covid révèle leur ami Pierre-Jean Chalençon Coronavirus. Les frères Bogdanoff, décédés du covid à six jours d’écart, se pensaient "immunisés" contre le covid, grâce à leur "hygiène de vie extraordinaire" …

 

* C’est une première judiciaire concernant la gestion gouvernementale de l’épidémie de Covid-19. L’ex-ministre de la santé Agnès Buzyn a été mise en examen vendredi 10 septembre pour « mise en danger de la vie d’autrui » à l’issue de son audition par des magistrats de la Cour de justice de la République (CJR), qui enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19, a-t-on appris du parquet général de la CJR.

Première personnalité à être mise en cause dans ce vaste dossier, Mme Buzyn a par ailleurs été placée sous le statut plus favorable de témoin assisté pour « abstention volontaire de combattre un sinistre », a précisé la même source...

 

 

- - - - - -

 

 

Le quotidien L'Indépendant publie -et c'est exceptionnel- une opinion déconstruisant les propos du président de la République : 

 

Opinion - "Irresponsables", "plus des citoyens" : les propos inquiétants d'Emmanuel Macron, l' "emmerdeur" des non-vaccinés

  •  

Publié le 05/01/2022 à 10:11 , mis à jour à 10:18

La violente charge du président de la République contre les personnes non-vaccinées révèle une conception inquiétante de la société.

"Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout", en "limitant pour eux, autant que possible, l'accès aux activités de la vie sociale" a déclaré Emmanuel Macron dans une interview accordée au journal Le Parisien/Aujourd'hui en France, publiée mardi 4 janvier....

 

​​​​​​​

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11 mai 2021 2 11 /05 /mai /2021 09:35
Le maire de Perpignan la Catalane
Le maire de Perpignan la Catalane

Le maire de Perpignan la Catalane

Sondage national : le RN (Le Pen, Aliot)

manque de crédibilité -

A Perpignan: c'est Aliot-l'insécurité

 

Quoi, vous allez encore écrire sur Aliot ! Vous en avez pas marre..?

Non j'en ai pas marre, en effet !!

 

Le problème de M. Aliot, c'est de ne pas être crédible.

Les Perpignanais, qui ont cru, l'espace d'une campagne, que ce candidat aux municipales était "sans étiquette", hors-parti, voire non politique, issu de la société civile, découvrent qu'il est une des figures les plus importantes du RN : 3° dans la hiérarchie du parti d'extrême-droite.

 

Les citoyens ne comprennent donc pas pourquoi L. Aliot déclare sans rire :

"Je n'ai jamais été d'extrême-droite !".

Il nous fait bien rire, ce maire !

 

On se marre avec ce maire !!!

 

Loulou fait là le gentil mouton, comme pendant les élections… Puis, parfois, apparaît le méchant loup, sortant son vocabulaire à la con ; Lou Aliot crie alors contre l"opposition :

"ces gauchos sectaires !" Sans parler des Catalanistes méprisés ou les Centristes alduistes gaussés, avec leurs accords passés avec des groupuscules catalans…

 

   C'est ainsi : ce maire n'est pas crédible; depuis qu'il traite de l'insécurité, qu'il veut installer des postes de police (La Cigale continue de chanter…) virtuels, ça tire, ça cogne, ça deale dans tous les coins !!! ça planque des cigarettes dans toutes ces petites épiceries poussant comme champignons, ça se prostitue à queue en veux-tu dans les garages et sous-sols des quartiers borgnes !!!

 

Ce maire, c'est aussi l'insécurité culturelle, effaçant l'identité de Perpignan, méprisant la laïcité, en se rendant masqué à la Sanch, ou à la cathédrale pour être en photo avec l'évêque, posant devant la crèche de la mairie avec son ami André, le fidèle enfant de coeur…

 

En fait, je voulais causer de l'enquête sur Marine Le Pen (Le Monde daté du 11 mai) analysant les effets positifs de la "dédiabolisation" (42 % des Français estiment que le RN apparaît comme de moins en moins dangereux); cependant "reste un problème récurrent de crédibilité : 24% seulement estiment que Mme Le Pen ferait  "une bonne présidente de la République". 

 

24%...

 TIENS-TIENS, c'est JUSTE LE SCORE DE M. ALIOT AUX MUNICIPALES DE MARS 2020… Pas crédible, décidément, le Loulou !!

 

 JPB

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24 janvier 2020 5 24 /01 /janvier /2020 09:48
J.Saquer et Clarisse Réquéna - J.S. - J. de Passa -
J.Saquer et Clarisse Réquéna - J.S. - J. de Passa -
J.Saquer et Clarisse Réquéna - J.S. - J. de Passa -
J.Saquer et Clarisse Réquéna - J.S. - J. de Passa -

J.Saquer et Clarisse Réquéna - J.S. - J. de Passa -

La cata en pays catalan et pendant ce temps, débat-bla-bla et retraite aux flambeaux des cheminots

 

Fin du monde, inondations 

et leur petit débat...lage, ils font !

 

Hauts cantons bloqués par la neige !

L'Etat et le CD66 ont dépensé des fortunes pour dévier Joncet, un vrai travail de Romains ! Un chef-d'oeuvre !

et pendant ce temps, plus haut, à Thuès, Fontpédrouse,

le pays des Tourlouzes, c'est l'effondrement de la montagne...

Z'avez plus qu'à passer par Axat, le pays des Gabaxts...

 

- - - J.Saquer et J.de Passa, l'hydrologue, lui, il nous aurait guéri des inondations et des lachers d'eau aux barrages de Caramany...

 

 

La conférence de Jacques Saquer, à Villelongue de La Salanque fut passionnante, l'orateur parlant sans papier…Elle resta néanmoins un peu trop au niveau biographique… A chacun d'approfondir !

 

Jaubert est un personnage méconnu dans le 66. 

 

Contemporains parfaits : il fut l'ami intime du républicain François Arago, bien qu'il fût, lui,, lui, royaliste.Spécialiste de l'hydraulique, J. de Passa fut bien reçu en Israël, où il explora les archives et trouva ses quatre derniers livres annotés par Ben Gourion, le fondateur, an 1948, de l'Etat d'Israël…

 

Au départ, il se destine à la carrière militaire. Il fait ses études au lycée Louis Le Grand, mais doit renoncer à l'armée : devenu myope, il trouve un travail au Conseil d'Etat. La carrière à Paris est entravée : il est appelé à Passa par son père. Il est nommé sous-préfet du département des P.O., dans le premier arrondissement.

 

Il est vite considéré comme un grand agronome. Il devient conseiller du préfet des Pyrénées-orientales en août 1815, car c'est un grand spécialiste des frontières.

 

Jaubert va s'intéresser à le gestion des cours-d'eau, aux inondations et…au patrimoine.

 

Il se rend à Valence, en Espagne, pour apprendre des technologies innovantes; en effet les techniques d'irrigation sont supérieures à celles du Roussillon…

 

Il est vivement conseillé de lire son Voyage en Espagne…et le livre érudit de M. Saquer !

 

JPB

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18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 10:48
J.L.Caccomo dans son bureau de l'IAE de l'Université Via Domitia - Un sympathique accueil - Une architecture ou verte et lumineuse -
J.L.Caccomo dans son bureau de l'IAE de l'Université Via Domitia - Un sympathique accueil - Une architecture ou verte et lumineuse -
J.L.Caccomo dans son bureau de l'IAE de l'Université Via Domitia - Un sympathique accueil - Une architecture ou verte et lumineuse -
J.L.Caccomo dans son bureau de l'IAE de l'Université Via Domitia - Un sympathique accueil - Une architecture ou verte et lumineuse -
J.L.Caccomo dans son bureau de l'IAE de l'Université Via Domitia - Un sympathique accueil - Une architecture ou verte et lumineuse -
J.L.Caccomo dans son bureau de l'IAE de l'Université Via Domitia - Un sympathique accueil - Une architecture ou verte et lumineuse -
J.L.Caccomo dans son bureau de l'IAE de l'Université Via Domitia - Un sympathique accueil - Une architecture ou verte et lumineuse -
J.L.Caccomo dans son bureau de l'IAE de l'Université Via Domitia - Un sympathique accueil - Une architecture ou verte et lumineuse -
J.L.Caccomo dans son bureau de l'IAE de l'Université Via Domitia - Un sympathique accueil - Une architecture ou verte et lumineuse -

J.L.Caccomo dans son bureau de l'IAE de l'Université Via Domitia - Un sympathique accueil - Une architecture ou verte et lumineuse -

Jean-Louis CACCOMO, le Rescapé de l'âme : dérive totalitaire de l'université et de la santé mentale *

 

Malgré le silence et la censure que les médias locaux -en collusion avec le pouvoir universitaire et le pouvoir municipal, (le maire de Perpignan avait voulu mettre sur sa liste F. Lorente...), on ne peut empêcher ce professeur d'université de parler.

On peut l'ignorer, on peut l'interner, il est toujours là, démontant les ignominies du monde universitaire et de la psychiatrie..!

 

Après de nombreux ouvrages professionnels, tels que

Les défis économiques de l'information - L'innovation dans l'industrie du tourisme - Le modèle français dans l'impasse, Histoire thématique et contemporaine des faits économiques, aux éditeurs Ellipses, De Boeck Université de Bruxelles, L'Harmattan...),

il publie, à l'orée de la nouvelle année, un livre poignant, très personnel, qui retrace la vie de l'enfant solitaire devenu Maître de conférences et chercheur à l'université...

 

Il n'a pas besoin, ce docteur en sciences économiques, des journaleux locaux, pour dénoncer les agissements de cet ancien président de la fac de Perpignan, désormais introuvable, préparant son procès, qui a voulu faire croire à la "folie" de son collègue, consultant pour l'Organisation Mondiale du Tourisme, signant des chroniques économiques dans les journaux tels que Les Echos, Le Monde, Le Figaro, Economie-Matin ou dans les médias américains et québécois...

 

     Avec ce livre intime, d'une veine nouvelle, la fiction, l'autobiographie, Jean-Louis Caccomo narre son itinéraire, ses combats pour la justice et la vérité. Il s'inspire bien sûr de son expérience et de son vécu : "La réalité dépasse souvent la fiction", écrit-il en 4° de couverture...

 

Beaucoup de gens, ici, dans le mesquin microcosme perpignanais et "catalan" l'ont cru fou...Toutes les institutions l'ont bâillonné...La presse, des collègues, de pseudo-amis, son épouse...tous l'ont rejeté, exprimant ainsi leur lâcheté, leur machiavélisme...

 

Il est temps de réparer ! C'est l'heure de la justice, l'heure de la vérité, avec le procès de juin qui se prépare...

 

Jean-Louis a raison d'accuser. Nous savons qu'il porte la vérité.

Nous aimons les Dreyfus de tous types et de toutes les époques !!!

 

J.P.Bonnel

 

**Il faut lire, à la fin du livre, les témoignages de quelques personnalités qui n'ont pas eu peur de rendre hommage à JLC.

Soyons fiers de ces hommes : J.Paul Alduy (page 226), Maurice Halimi, Henry de Lumley, Jacques Barrot, Charles Millon, J.François Revel, Mme René Cassin...

 

(remarquons que ces marques d'affection viennent de gens "de droite", pour dire vite, car JLC se déclare, dans ses écrits ouvertement "libéral" , mais n'appartient à aucun parti...

 

La gauche "archaïque", apte à juger de façon stalinienne, n'a pas eu la générosité d'un bon mot à son égard... Disons qu'elle n'est pas au courant : en effet, les journaux locaux et "roussillonnais" ou pseudo-catalans ne causent pas de cette douloureuse affaire d'internement à Thuir... 

 

Il y a mieux à faire, pour récolter des sous : publier des pleines pages sur la fête du Barcarès pendant des semaines, publicité déguisée...

 

* en librairie ou par le net : www.LibertéNumériques.com

25 euros, janvier 2020.

 

Chroniques en liberté de JLC (son blog) : http://caccomo.blogspot.fr/

 

site professionnel : https://sites.google.com/site/caccomojl/

 

lire aussi les chroniques de celle qui l'a défendu depuis le début et prendra par au procès contre l'ancien président de l'université, Fabrice Llorente :

Manuella Kant sur Facebook

Samedi 18 janvier 2020

La nuit de la Lecture : Ludovic & Claude Massé Bibliothèque de Brouilla (66)

 

 

Ludovic Massé est né à Evol (Pyrénées-Orientales) le 7 janvier 1900. Romancier roussillonnais. Il est inhumé fin aout 1982 au cimetière de Céret, village où son fils Claude est né un 21 mars 1934 et inhumé à son tour le 7 janvier 2017.
Ni l'un ni l'autre ne sont des êtres conformes, toute une vie, chacun à leur tour, ils ont en se passionnant pour l'Art et la Littérature, partagé avec celles et ceux qui se sont approchés d'eux, ce qu'ils ont appris dans ce temps. Ludovic a écrit plus d'une vingtaine de romans et d'ouvrages (de 1924-1962), édités, et réédités (de 1980 à nos jours), traduits quelquefois (catalan, américain, vietnamien, allemand), il a constitué dans son temps des collections d'art pour des notables et amateurs, côtoyé les plus grands de la littérature et des Arts sans jamais quitter son département. Claude a abandonné l'idée d'écrire trés tôt, a passé, donné, partagé une grande partie de sa vie, organisant des centaines d'expositions et côtoyant les grands artistes et poètes du sud, avant de devenir un des grands connaisseurs de l'Art Brut en France, puis de se mettre à l'oeuvre et créer les "Patots" sa grande armée de liège et de clous, d'exposer largement en France et à l'étranger sans jamais trop quitter son département, de remettre aussi toute l'oeuvre littéraire de son pére aux yeux du plus grand nombre, grâce au soutien d'une poignée de ses grands copains.

Fort de l'exposition, Les 3 Massé un siècle de passion pour l'Art et la littérature organisée à Lormont (Gironde) au Bois Fleuri en 2011 et qui réunissait pour la première fois l'oeuvre complète littéraire et plastique de mes aïeuls, j'ai accepté l'invitation de Maryse et Pierre Espin-Charvieux cette présentation intime à Brouilla pour la nuit de la Lecture ce samedi 18 janvier à partir de 18heures, non sans l'émotion qui côtoie la joie de le faire dans le cadre d'une bibliothéque, a fortiori dans un village de ces Aspres qui regarde le Vallespir, la Cerdagne, et s'imagine aussi les pieds dans l'eau de la Méditerranée si proche.

Heureux de vous retrouver samedi.

 

Du 18 au 25 janvier 2020 Je suis heureux de présenter dans le cadre de la Nuit de la Lecture dans la Bibliothèque de Brouilla (Pyrénées-Orientales)) une exposition originale d'oeuvres du plasticien Claude Massé (1934-2017), des ouvrages de l'écrivain Ludovic Massé (1900-1982) et divers documents. 

Le 18 janvier au soir, une lecture de textes ; l'un sur Claude que l'auteur Didier Manyach aura la générosité de venir nous faire partager et d'autres lectrices et lecteurs liront Ludovic Massé pour inaugurer ce temps d'échanges autour de l'oeuvre de deux hommes passionnés.

Mes remerciements, d'avance, vont à M.Le Maire de Brouilla et son équipe, à Maryse et Pierre Espin-Charvieux instigateurs de cette aventure dans les Aspres. 

Bibliothèque de Brouilla (Mairie) exposition du 18 au 25 janvier 2020 

Lectures le samedi 18 à partir de 18h00. Exposition de 15 à 18 heures chaque jour jusqu'au 25 janvier

 

 

JANVIER

18

Nuit de la lecture

Public · Organisé par Mémorial du Camp de Rivesaltes

  • samedi de 15:00 à 22:00
  •  
  •  
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22 décembre 2019 7 22 /12 /décembre /2019 10:51
Sarah Halimi

Sarah Halimi

Meurtre de Sarah Halimi : pas de procès pour le suspect, jugé pénalement irresponsable

La chambre de l’instruction a tranché entre les expertises psychiatriques contradictoires du dossier et conclu à l’abolition du discernement de Kobili Traoré au moment des faits.

 

La cour d’appel du Palais de justice de Paris, le 11 décembre.

Le procès tant attendu par les parties civiles ne devrait pas avoir lieu. Jeudi 19 décembre, la chambre de l’instruction a tranché. Kobili Traoré, mis en examen pour l’homicide volontaire à caractère antisémite de sa voisine, Sarah Halimi, retraitée sexagénaire de confession juive battue puis défenestrée au cri d’« Allahou Akbar » à son domicile parisien en avril 2017, ne devrait pas être jugé aux assises. La cour d’appel de Paris a déclaré que le discernement du jeune homme – 27 ans à l’époque et sous l’emprise de substances illicites – était aboli au moment des faits et qu’il est donc pénalement irresponsable. Les parties civiles ont cinq jours pour décider si elles se pourvoient en cassation.

Dans son jugement, la cour d’appel a ordonné l’hospitalisation du suspect et des mesures de sûreté pour une durée de vingt ans, dont l’interdiction d’entrer en contact avec les proches de la victime et de retourner sur les lieux.

Quant à MGilles-William Goldnadel, avocat de la sœur de Sarah Halimi (Lucie Attal, de son nom de jeune fille), il dénonce une« décision idéologique » de la part des magistrats qui ont, selon lui, une « grande répugnance à condamner ceux qui sont considérés comme des victimes de la société ». Il déplore par ailleurs une instruction qui a « manqué d’humanité » envers les parties civiles : procédure qui a traîné, refus de procéder à une reconstitution, réticence à retenir la circonstance aggravante d’antisémitisme (finalement retenue onze mois après les faits, au terme d’un long bras de fer avec le parquet)…

La question du discernement de l’auteur est au cœur des débats depuis le début de l’affaire. Sans antécédents psychiatriques, le suspect a été déclaré unanimement atteint d’une « bouffée délirante aiguë » au moment des faits. Mais les trois expertises divergent sur le reste, et notamment sur les effets de la drogue sur son état mental.

La première, conduite par le docteur Daniel Zagury, évoque un comportement induit par une forte consommation de cannabis, et un discernement « altéré ». Le psychiatre avait également conclu que le crime de M. Traoré était un « acte délirant et antisémite ».

La deuxième, réalisée par trois experts, affirme que « l’entrée dans la schizophrénie » du meurtrier présumé est sans lien avec sa consommation de cannabis et conclut à une abolition du discernement. Pour étayer leurs conclusions, ils indiquent que les taux de THC (le principe actif du cannabis) relevés dans le sang du suspect étaient modérés – ce qui ne correspond pas à la consommation alléguée le jour du drame – et que ses idées délirantes ont persisté « longtemps après l’arrêt de l’intoxication ».

Quant au troisième collège d’experts, il a estimé que la « bouffée délirante » avait été provoquée par une cause extérieure – les nombreux joints fumés dans les jours précédents – mais reste flou sur l’état du discernement de Kobili Traoré, même s’il tend plutôt vers l’irresponsabilité.

Interné en psychiatrie depuis les faits, « Kobili Traoré souffre d’un trouble psychotique chronique, vraisemblablement de nature schizophrénique, faisant suite à un épisode délirant aigu inaugural,est-il indiqué dans la deuxième expertise. Il souffre par ailleurs d’une addiction ancienne au cannabis ». Il disposerait également d’une« personnalité pathologique antisociale » (incapacité à se conformer aux normes sociales, impulsivité, irritabilité, agressivité, irresponsabilité…) et d’une propension à la violence.

A la suite d’« accès de colère », de l’aveu même de ses proches, le jeune homme a un casier judiciaire bien rempli. Il a été plusieurs fois incarcéré pour « vol », « tentative de vol », « refus d’obtempérer », « conduite sans permis », « violences », « usage et détention de stupéfiants », « d’arme prohibée ».

Le 17 juin, le parquet de Paris avait demandé le renvoi du suspect devant la cour d’assises. Dans ses réquisitions, le procureur de la République avait motivé sa décision ainsi : « Par son comportement volontaire de consommation de cannabis, Kobili Traoré a directement contribué au déclenchement de sa bouffée délirante aiguë. Le fait qu’il n’ait pas souhaité être atteint de ce trouble et commettre les faits ne peut suffire à l’exempter de toute responsabilité. Il ne saurait en effet se prévaloir de l’état de démence dans lequel il se trouvait, celui-ci résultant de son comportement fautif préexistant. »

Un mois plus tard, le 12 juillet, les deux juges d’instruction prenaient le contre-pied en rendant une ordonnance dans laquelle elles estimaient qu’il existait des « raisons plausibles » de penser que le discernement du suspect était « aboli » au moment des faits. A l’audience du 19 décembre, le parquet général s’est exprimé en faveur de l’abolition du discernement. La chambre de l’instruction a donc tranché dans ce sens.

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19 décembre 2019 4 19 /12 /décembre /2019 07:31
Eric Forcada, à droite, avec Fabricio Lorente, ex-président de l'université de Perpignan -
Eric Forcada, à droite, avec Fabricio Lorente, ex-président de l'université de Perpignan -
Eric Forcada, à droite, avec Fabricio Lorente, ex-président de l'université de Perpignan -
Eric Forcada, à droite, avec Fabricio Lorente, ex-président de l'université de Perpignan -

Eric Forcada, à droite, avec Fabricio Lorente, ex-président de l'université de Perpignan -

Port-Vendres: De "Zone interdite" à "Zone dangereuse"

 

L'Indépendant propose, ce dimanche, un dossier complet à retrouver en zone abonnés et dans notre édition catalane en kiosque sur Port-Vendres en photos inédites.  "Port-Vendres 1944", à paraître mercredi 18 décembre, recueille 150 images inédites, retrouvées dans une valise qui a voyagé à travers les décennies. Elle recelait notamment les clichés qui ont fait la Une du Monde en 2001 quand Jacques Chirac, depuis l'Elysée, réfutait avec grandiloquence les accusations post-mortem de Jean-Claude Méry. Tandis qu'il aurait alimenté les caisses du RPR grâce à des commissions perçues sur les HLM de Paris, le même homme était comme un poisson dans l'eau à Port-Vendres, où il échafaudait un projet pharaonique à Paulilles : Port-Méry. 

On peut y entrer par la grande porte : la photo. L’auteur de "Port-Vendres, reportage photographique sur la destruction et la reconstruction du port par le studio Sanchez" y tient ses promesses. Éric Forcada donne à voir, dans son ouvrage au format horizontal, traité avec le soin extrême d’un véritable herbier, pas moins de 150 clichés. Des documents inédits, d’une qualité bluffante au regard des péripéties qu’ils ont connues, témoignages hallucinants d’un épisode gommé de la mémoire collective. À tant vouloir laver l’insulte, Port-Vendres, en effet, n’a conservé aucune cicatrice de sa blessure. En a effacé jusqu’au souvenir. Qui sait encore que le mur enserrant la précieuse anse de Paulilles a été érigé par les Allemands en prévision d’un débarquement allié ? 

 

Mais ce livre, on peut aussi y entrer par la petite porte, celle des textes. Et là – c’est la bonne surprise –, l’historien trahit allègrement la promesse de sa couverture. A l’étroit sur la courte décennie qu’a duré la reconstruction du port, Éric Forcada déborde joyeusement ! Porté par l’histoire intime de Filomena et Manuel, il vogue avec son lecteur sur ce XXe siècle secoué par le ressac de la grande Histoire.

 

 

Filomena Faluja est cette jeune Catalane du sud âgée de 19 ans qui croise un jour le chemin d’un bel Andalou de 41 ans, photographe ambulant jusque-là attaché seulement à sa carriole. Partant pour une jolie histoire d’amour ? En rupture avec la famille de la trop jeune épousée, le couple "scandaleux" quitte l’Espagne corsetée de 1891 en quête d’une terre d’accueil. C’est à Port-Vendres qu’il la trouvera.

Dès lors, la cité portuaire gagne un excellent photographe professionnel. Elle en gagnera même trois générations. Le studio Sanchez léguera un incommensurable fonds photographique dont une toute petite partie a été exploitée dans cet ouvrage.

 

La saga familiale s’inscrit inextricablement dans l’histoire du port. "Quand ils arrivent, la ville de 3 000 habitants est en plein essor grâce aux liaisons par paquebot vers l’Afrique du Nord, explique Éric Forcada. La fréquentation du port atteint 50 000 passagers par an. Port-Vendres est alors le port prioritaire pour le transfert des troupes vers les colonies. "

Mais la Première Guerre mondiale est un couperet. En 1920, à l’aube d’une nouvelle période faste, le trafic n’est plus que de moitié.

En dix ans, avec la modernisation des installations, il grimpera à 85 000 passagers / an !

"En 1936, Port-Vendres, premier port après la frontière, devient refuge pour les civils et les soldats de l’armée républicaine. ", écrit l’auteur. Dans un sens, passent les jeunes enrôlés dans les Brigades internationales. Dans l’autre, se multiplient les clandestins et les trafics en tous genres. Idem dans le port, entre les cargos chargés de vivres à destination de l’Espagne républicaine, les navires français ou étrangers au repli face aux attaques aériennes de l’aviation franquiste, les bateaux de la marine marchande espagnole immobilisés par les autorités françaises, la guerre navale au large du cap Creus… Port-Vendres, au centre de tout, grouille d’activité.

 

Au moment de la Retirada, le couple Sanchez est décédé. Leur successeur au studio, Charles, photographe militant partisan du camp républicain, fera libérer un cousin du côté maternel, inconnu, prisonnier des barbelés du camp de concentration d’Argelès.

 

Le 12 novembre 1942, il immortalise l’arrivée de la Wehrmacht sous ses fenêtres. "Avec l’installation des troupes alliées en Afrique du Nord, Port-Vendres retrouve une importance stratégique capitale, poursuit l’auteur. Représentant la liaison la plus rapide entre le continent européen et l’Algérie, Port-Vendres pourrait se révéler une base opérationnelle de premier ordre si les Alliés débarquaient sur les plages catalanes, languedociennes ou même provençales. " Dès lors, le secteur est déclaré "Zone interdite" par les Allemands. En 44, la rade est classée "Zone dangereuse". 242 familles sont évacuées. Restent à peine 700 habitants triés sur le volet, gardés par 450 soldats. Tous guettent le débarquement allié… Avec une régularité implacable, les soldats allemands ont quadrillé la rade de mines, creusé sur les quais des puits tous les 10 mètres. À l’intérieur de chacun, 45 kg d’explosifs.

 

(C) L'Indépendant - Port-Vendres 1944, d’Éric Forcada, préface de Laure Moysset, aux Éditions Sem Llibres, 152 p, 30 €, sortie le 18 décembre 2019

 

 

Eric FORCADA, auteur de Port-Vendres 1944

 

Eric FOURCADE

Né en 1975

Activité : Ingénierie

2 Mandats

1 Co-mandataire

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Documents Officiels

2 mandats

Cartographie

1 co-mandataire

Présentation de Eric FOURCADE

Eric FOURCADE dirige 2 entreprise (2 mandats), son mandat principal est Gérant au sein de l'entreprise CATORZE. Eric FOURCADE évolue dans le secteur d'activité de l'Ingénierie.

Johanna ENRIQUE fait partie du réseau de Eric FOURCADE elle est Gérant dans l'entreprise SEMLLIBRES.

2 Mandats

Eric FOURCADE est Gérant de l'entreprise CATORZE

 CATORZE

66000 PERPIGNAN

*Présentation de la société SEMLLIBRES

SEMLLIBRES, société à responsabilité limitée est active depuis 1 an.
Domiciliée à PERPIGNAN (66000), elle est spécialisée dans le secteur d'activité de la vente à distance sur catalogue spécialisé.

Societe.com recense 1 établissement et le dernier événement notable de cette entreprise date du 09-08-2018.

Johanna ENRIQUE, est gérant de la société SEMLLIBRES.

Télécharger les documents officiels

Renseignements juridiques

Statut RCS

Immatriculée au RCS le 09-08-2018

Statut INSEE

Enregistrée à l'INSEE le 06-06-2018

Dénomination

SEMLLIBRES

Adresse

60 AV DU MAL JOFFRE 66000 PERPIGNAN

 

**TET Café

 

Adresse : 76 Avenue Louis Torcatis, 66000 Perpignan

 

 

- - - PORT de VENUS

 

*  Scandale archéologique à Port-Vendres

A l’heure de la glorification du patrimoine, on détruit les vestiges antiques de «Portus Veneris»

 

Les travaux polémiques dans le port de Port-Vendres, mai 2019 © Frene 66

 

En creusant jusqu’à trois mètres dans la roche du port de Port-Vendres, sur deux secteurs non-autorisés, le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales détruit des vestiges archéologiques majeurs. Cette véritable folie n’a pas encore mis en alerte les plus hautes autorités de l’Etat.

 

Une enquête pour dégradation de patrimoine archéologique est en cours à Port-Vendres suite au dépôt de plainte des associations Frene 66, Port-Vendres et les Port-Vendrais, et le collectif Les Tamarins. Cette démarche dénonce les travaux portuaires, jusqu’à trois mètres de profondeur de roche, effectués sur le site archéologique de la « Cité de Vénus », vieille de 2500 ans. Ces opérations aveugles, menées entre mars et juin derniers, ont consisté au curage et au retrait de roche, pour le confort des bateaux. Les dommages collatéraux sont très graves, car de grands blocs blancs, taillés comme dans les sanctuaires, ont été retirés des eaux. Or, une quinzaine d’épaves datant de l’Antiquité grecque gisent dans les eaux portvendraises. Les associations dénoncent des manoeuvres « sans concertation, sans fouille préventive et sans autorisation administrative ».

 

«La France pourrait faire l’objet d’une plainte devant l’ONU»

 

Lors de ces travaux ravageurs, Frene 66 (Fédération pour les Espaces Naturels et l’Environnement) avait alerté par une lettre ouverte aux ministres de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, et de la Culture, Franck Riester, le 18 mai. Le « saccage archéologique en puissance », que nous évoquions, est désormais confirmé. Mais la sauvagerie de cette destruction est un choc, à l’heure où le patrimoine fait l’objet d’une exaltation générale.

 

 Les opérations, menées par le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales, se sont déroulées au droit des quais de la République et de la Presqu’île, en dehors du secteur de la plage des tamarins, seul espace habilité à être exploré. Selon ces irrégularités, la France, signataire de la convention sur la protection des vestiges archéologiques sous-marins, « pourrait faire l’objet d’une plainte devant l’ONU », soulignait Frene 66 le 17 septembre. En guise de pièces à conviction, le procureur de la République à Perpignan a ordonné la mise sous scellés des milliers de tonnes de schistes insulaires retirés du port.

 

De nombreux naufrages provoqués par la tramontane

 

Ce chantier illégal agresse «Portus Veneris», ensemble de constructions révélé par des fouilles sous marines effectuées depuis 1983. Des fragments de colonnes, de corniches et de frises, signifiant qu’un monument romain a existé au niveau de l’anse Gerbal, y ont été récupérés. Le temple dédié à Venus était certainement situé là, avant l’aménagement d’un port. En des temps anciens, de nombreux naufrages se sont produits en ce lieu lors d’épisodes de forte tramontane et de mer fortement agitée.


En Pays Catalan, Port-Vendres est le lieu détenant la plus forte densité d’éléments relatifs à l’archéologie sous-marine.

 

Article publié par L'Indépendant Mercredi 25 septembre 2019. 13:15h

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13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 09:04
Etoiles juives, mais vertes, dans la rue Jeanne-d'Arc de Perpignan (photo JPB) - Renaud Camus

Etoiles juives, mais vertes, dans la rue Jeanne-d'Arc de Perpignan (photo JPB) - Renaud Camus

"Les aspects, les qualités des choses évoluent entre leurs contraires : c'est la loi du remplacement des contraires." Héraclite d'Ephèse

 

(photo : étoiles vertes à Perpignan...Actions d la part de militants israëlites après la manif "anti-islamophobie"..?

 

 

*Le concept de "grand remplacement" (cf. article récent sur Renaud Camus) attise la haine.

 

Il s'agit du slogan obsessionnel de la droite extrême  selon laquelle la population française "de souche" va disparaître car remplacé par une autre "ethnie" non-européénne...

Il s'agirait, dans les banlieues d'un "génocide par substitution". Comme l'explique le grand dossier du Monde (10-11-12 novembre derniers) : R.Camus, aux origines de la haine, citant les nationalistes français de la fin du 19° siècle, qui utilisaient la même formule. C'est l'écrivain Maurice Barrès, anti-dreyfusard: cette triste affaire de l'officier juif accusé de trahison, revient avec la sortie du film de Polanski. Il n'est pas innocent que le directeur de Médiapart, (ami des Arabes et musulmans -cf son livre, et sa participation à la manif anti-islamique où paradent des Frères musulmans, des intégristes..., sorte le témoignage d'une actrice "violenté" par l'acteur, juif diffusant un film sur le juif Dreyfus... 

Et le directeur de Médiapart ne voit pas d'ambiguité avec l'utilisation d'une étoile jaune dans la manif...

 

**Mythe démonté par le monde scientifique : la population française (et mondiale) a toujours procédé d'un métissage. Quand les immigrés arrivent, ils deviennent un peu de nous et inversement, déclare un démographe célèbre. 

Les unions mixtes font que dans une génération la population sera à 50 % Français de souche/Immigrés...

 

 

 

Identité, racisme, remplacement : la religion comme arme avancée des pouvoirs (financiers, terroristes...)

 

 

*Cette photo qui a fait scandale n'a en fait été regardée par personne mais a été abondamment commentée! L'étoile n'est pas l'étoile de David mais l'étoile musulmane qui représente les 5 piliers de l'islam alors que l'étoile de David qui est un symbole millénaire de plusieurs cultures et religions, possède 6 branches.

Ce double triangle symbolise le lien des dimensions intérieures et extérieures de Dieu, de la Torah et d'Israel. Le croissant représente le dernier croissant de lune qui marque la fin du mois de ramadan.

Quant au fait qu'il soit jaune au lieu de vert, couleur de l'islam, cette couleur n'est quand même pas la propriété des juifs! S'il avait été rouge, que n'aurait on pas dit!

(Michèle Marty)

 

* cette explication paraît convaincante ! mais jouer avec la couleur jaune n'est pas innocent : cela entraîne l'ambiguïté et "joue" avec l'antisémitisme... JPB

 

**Quand une certaine "gauche" défile avec les les religieux, les salafistes, les antisémites...

La marche funèbre de la gauche bigote (F-O. Giesbert)
By Haï - Nov 12, 2019023

Franz-Olivier Giesbert : La marche funèbre de la gauche bigote

11 novembre 2019 Par Franz-Olivier Giesbert


Cette « gauche islamisante », qui se croit progressiste en s’associant dimanche à la marche contre l’islamophobie, trahit les valeurs de ses aînés.

Si la gauche française fait de plus en plus penser aux morts-vivants des films d’horreur, c’est parce que, depuis quelque temps, une partie non négligeable d’entre elle renie son histoire et piétine ses valeurs. Incarnation de la laïcité pendant des générations, la voici désormais enclouée dans la religiosité, la cagoterie.

Imagine-t-on Jaurès, Clemenceau, Guesde défiler au milieu des curés, des ostensoirs et des encensoirs, pour dénoncer une législation liberticide, avant l’adoption de la loi de 1905, séparant l’Église et l’État ? Que leurs prétendus héritiers, les Mélenchon, Autain, Hamon, se commettent aujourd’hui avec l’islam le plus obscurantiste, c’est bien la preuve que cette gauche a la tête à l’envers.

Après les grenouilles de bénitiers, voici venu le temps des pigeons de tapis de prière. À l’appel, entre autres, du très louche Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), ces soi-disant républicains se retrouvent côte à côte avec des Frères musulmans aussi mielleux par-devant qu’ils sont totalitaires par-dessous (1), ou des prédicateurs salafistes glorificateurs du « viol conjugal », pour demander le retrait de « lois liberticides » (celle de 2004 contre les signes religieux à l’école et celle de 2010 interdisant le voile intégral). Oh, le beau monde !

La vieille droite chrétienne de la fin du XIXe n’a tiré aucun profit de ses décennies de concubinage avec la hiérarchie catholique.

Elle était même à l’agonie quand a été consacrée, en 1905, la laïcité à la française. Le même sort attend cette gauche fatiguée qui est devenue l’alliée objective – pour ne pas dire « l’idiote utile » – de l’islamisme. Ces jocrisses ont tout perdu, la morale, le sens commun.

La haine contre les juifs se traduit par trois fois plus d’actes violents que celle qui vise les musulmans.

Que la gauche ait décidé de manifester contre l’islamophobie, pourquoi pas ? Les statistiques officielles montrent que la haine contre les juifs se traduit par trois fois plus d’actes violents que celle qui vise les musulmans.

Sans parler des listes de juifs qui circulent sur Twitter, comme au temps du IIIe Reich, et où figure, entre autres, le nom de votre serviteur qui n’est pas juif, mais dont le grand tort est de défendre la communauté juive et le droit d’Israël à l’existence. Les cafards sont de retour.

Depuis 2006, plus de dix Français juifs ont été assassinés en tant que juifs par des islamistes, alors qu’aucun islamiste n’a été tué, que l’on sache, par des extrémistes juifs. Mais ce sont les islamistes qui seraient les victimes ! Électoralement, il est vrai que les juifs ne pèsent pas très lourd.

S’ils se sentent abandonnés par une certaine gauche, c’est parce que, par calcul électoral moins que pour bêtise crasse, elle a jeté son passé par-dessus bord : jadis fascinée par le totalitarisme communiste, elle est aujourd’hui en pâmoison devant l’islamisme politique.

Ne sachant plus où elle habite, cette gauche islamisante est prête à tout pour ramasser des voix. Frappée de berlue, elle a fini par confondre, à l’instar d’Edwy Plenel, les musulmans avec les « damnés de la terre, » comme dit l’Internationale, sur des paroles d’Eugène Pottier.

En plus, ses grands échecs (stalinisme, maoïsme, etc.) ont nourri en elle une telle exécration de la société que ses apparatchiks sont prêts à toutes les alliances, fussent-elles contre nature, comme au temps des fronts communs entre nazis et communistes, dans l’Allemagne du début des années 1930. Staliniens, salafistes, trotskistes, maoïstes, Frères musulmans, même combat !

« C’est une trahison historique impardonnable », déclare Amine El Kathmi, président du Printemps républicain, élu avignonnais, musulman pratiquant, laïque militant, auteur d’un incisif et courageux Combats pour la France (2) que vous devez lire de toute urgence si vous croyez encore que tous les enfants d’immigrés sont tombés dans l’islamisme politique, maladie sénile des marcheurs de la honte.

« L’islamophobie, dit El Kathmi, c’est un terme imposé par les islamistes pour empêcher la critique de la religion. Moi, la haine contre les musulmans me révulse, mais je veux que, dans ce pays, nous puissions collectivement garder le droit de nous moquer des religions. »
Gauche collabo ? Suicidaire ? Poltronne ? Couchée ? On a beau chercher, il n’y a pas de mots pour ça. Quand on n’est même plus soi-même, on finit, un jour, par n’être plus personne.

Ce jour est arrivé pour les personnalités qui ont défilé, bras dessus bras dessous, avec les Machiavel islamistes du CCIF. Élevés depuis longtemps dans la pensée magique, ces « progressistes » se sont naturellement tournés vers les islamistes, victimes du capitalisme, comme on n’a cessé de l’observer, défense de rire, dans… les Émirats et en Arabie saoudite.

Religions idéologiques et mortifères, l’islamisme et le trotsko-communisme étaient faits pour s’entendre. Mais les autres, tous les autres ? Que sont-ils venus faire dans cette galère ?

(1) Cf. l’excellent livre de Mohamed Sifaoui, Taqiyya ! Comment les Frères musulmans veulent infiltrer la France, aux éditions de l’Observatoire.
(2) Fayard.

SOURCE :

 

LEPOINT.FR

 

 

- - -

 

MÉCANIQUES DU COMPLOTISME, SAISON 3 : LE GRAND REMPLACEMENT, UN VIRUS FRANÇAIS

 

Le grand remplacement, un virus français  : Renaud Camus

 

 

Au début des années 2000, un écrivain français jusque là principalement connu pour sa contribution à la littérature gay des années 70 s’invite dans les débats sur l’immigration. Né en 1946, Renaud Camus voit peu à peu changer les paysages de son enfance. Bientôt âgé de 70 ans, il met son talent d’écrivain au service de sa nouvelle obsession : stopper l’immigration et renvoyer chez eux les étrangers pour enrayer la transformation de la France.

En 2010, il trouve la formule qui va résumer son mal-être : le grand remplacement. L’immigration en hexagone aurait pris de telles proportions que la France serait sur le point de disparaître, et avec elle son peuple, sa langue et sa civilisation. Parallèlement à ce qu’il tente de faire passer pour constat démographique factuel, Renaud Camus développe un discours complotiste : le grand remplacement ne serait pas un phénomène naturel, il résulterait d’une volonté, il servirait des intérêts. A la manoeuvre, des forces "remplacistes" orchestreraient l’islamisation et l’africanisation de l’Europe.

Si les chiffres des démographes le contredisent, c’est justement parce qu’il dit vrai, estime Renaud Camus : le gouvernement manipulerait les chiffres officiels pour cacher aux Français la réalité du phénomène migratoire. Pour empêcher la population française de devenir minoritaire sur son propre sol, Renaud Camus ne se contente pas d’écrire. Il entre en politique, fonde un parti, tente de se présenter aux élections présidentielles. 

 

Sa candidature de témoignage n’aboutit pas, mais sa formule fait son chemin. Le Front National se la ré-approprie. Invité en 2012 à s’exprimer devant ses élus, l’ancien militant du PS appelle désormais à voter pour Marine le Pen.  Retiré dans son château, Renaud Camus n’est pas sur le devant de la scène, son rôle se joue dans les coulisses. Si ses livres sur l’invasion migratoire se vendent peu, il dispose néanmoins d’une poignée de lecteurs particulièrement influents. Parmi eux, un homme jouera un rôle crucial pour médiatiser et populariser le mythe du grand remplacement : Eric Zemmour.

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18 septembre 2019 3 18 /09 /septembre /2019 09:45
Eric Zemmour (DR) - Affiche L. Aliot
Eric Zemmour (DR) - Affiche L. Aliot
Eric Zemmour (DR) - Affiche L. Aliot

Eric Zemmour (DR) - Affiche L. Aliot

Zemmour, Zorro christique, Zéro de l'Histoire - Le grand déZinformateur (1)

 

Info :

Louis ALIOT reçoit Eric ZEMMOUR à Perpignan


Lundi 23 septembre 2019 à 19h00
Auditorium Charles Trenet
Palais des Congrès – Place Armand Lanoux
66000 PERPIGNAN

Billetterie sur place :

Le jeudi 19 septembre 2019 de 9h à 12h
Le vendredi 20 septembre 2019 de 14h à 18h
Le lundi 23 septembre 2019 à partir de 17h

 

***Éric Justin Léon Moïse  Zemmour, né le 31 août 1958 à Montreuil, est un journaliste politique, écrivain, essayiste et polémiste français. Il commence sa carrière de journaliste dans la presse écrite, au Quotidien de Paris, de 1986 à 1994, avant de rejoindre en 1996 le service politique du Figaro. 

épouse : Mylène Chichportich - Enfants : Thibault Zemmour, Hugo Zemmour,Clarisse Zemmour

Livres : Le Suicide français, Le Premier Sexe, Destin français

 

- - - - Point de vue © Mediapart

 

Le destin français d'Eric Zemmour, chronique d'une peur identitaire

Lire du Zemmour est un vrai pensum, mais indispensable pour déconstruire une pensée haineuse, exclusivement tournée vers la peur identitaire et l'envahissement de la France par les musulmans. Pour cela, il fait appel à une vision prétendument historique, en réalité faussée par des erreurs et une vision biaisée de l'histoire de France.

 

 

 

 

 

 

 Difficile de ne pas lâcher un ouvrage truffé d'inexactitudes, porteur d'un message constamment orienté contre les musulmans, dans la nostalgie d'une France catholique, pure et puissante. Sa critique des Droits de l'homme est emblématique d'une pensée réactionnaire de droite, rappelons la caricature des "droits-de-l'hommiste" par Sarkozy durant son mandat présidentiel.

Dans les prémisses d'une telle vision frileuse et identitaire, le ton est donné "la France est morte en 1914".

Chez Zemmour, tout passe par la gloire militaire et le souvenir de sa puissance coloniale. Aux racines de cette vision étriquée de la citoyenneté qu'il étend jusqu'à Israël, il fait appel à son père  "Jusqu’à sa mort, mon père me répéterait que la gloire militaire d’Israël avait restauré la dignité du peuple juif et contenu définitivement l’antisémitisme !". 

Comme beaucoup de descendants de français de l'ex-colonie algérienne, Zemmour est profondément marqué par la perte de ce territoire. La plupart des pieds-noirs quittèrent la terre où ils étaient nés et la blessure ne s'est jamais refermée. Comme Robert Ménard et de nombreux "pieds-noirs", venant grossir les électeurs ou sympathisants du RN, c'est une fracture qu'ils ne mettront jamais à distance. La cible constante et jusqu'à l'obsession, reste les populations immigrées du maghreb. 

Lire la réfutation précise des thèses de ce mauvais pamphlet par Antoine Perraud. 

 

Il y reprend notamment les graves inexactitudes sur la politique antisémite de Pétain qui, selon Zemmour, a tout fait pour protéger les juifs français. Les juifs étrangers qui avaient fui l'Allemagne, la Pologne et autres régimes antisémites sont oubliés par Zemmour, tout à sa défense de l'identité française.

 

 Ce livre se veut une somme sur ce qui fait la spécificité de la France, et ce depuis Clovis. Cette prétention à réécrire l'histoire de manière orientée, souvent fausse, doit être réfutée, point à point.  L'objectif de Zemmour est limpide: s'approprier des faits historiques pour conforter sa vision, celle d'une France sublimée et qui doit être préservée de toute influence exogène. 

Déformer un passé idéalisé pour justifier une obsession de la pureté originelle de la France

 

Sans cesse, Zemmour, rapproche de manière improbable des faits historiques à un présent transfiguré. "À Montreuil, on a l’impression que la ville vit sous permanente transfusion malienne. Les commerces traditionnels ont fermé les uns après les autres, les boutiques halal fleurissent, les rares pâtisseries survivantes s’interdisent les babas au rhum.". 

J'ai habité durant 7 ans à Montreuil proche des populations maliennes que j'ai approché comme bénévole à RESF. Je n'y ai pas décelé ce que raconte Zemmour dans son livre qui se croit obligé de verser l'anecdote ridicule et fausse de l'absence de babas au rhum dans le pâtisseries à la litanie d'inexactitudes  qui ponctuent son livre.

 

Plus loin, Zemmour, cite André Suarès, écrivain juif : "Un peuple comme la France peut n’aller jamais à l’Église : il est chrétien dans ses moelles.".

 Toujours cette idée centrale que la France est restée éternellement chrétienne. Comme si la loi sur la laïcité de 1905 n'avait pas existé et sans prise en compte d'une France aujourd'hui largement déchristianisée, il soutient de manière profondément fallacieuse: "je suis convaincu qu’on ne peut être français sans être profondément imprégné du catholicisme, son culte des images, de la pompe, l’ordre instauré par l’Église". Sans les églises, point de salut pour le pauvre citoyen, une affirmation non seulement improbable mais fausse . 

La France est un des rares pays à avoir deux mythes d’origine : les Gaulois et les Francs ...

 

Recréer de toute pièce un récit national, tel est le propos zemmourien comme celui du Front National et de la droite identitaire. Mathilde Larrère, historienne, explique de manière claire sur Arrêt sur images  que l'histoire des Gaulois est une invention du II ème Empire. 

 

Inutile donc de revenir sur un roman national sublimé, à l'usage de l'électeur à qui il faut fournir un nouvel imaginaire. Pour construire son discours sécuritaire et identitaire, Zemmour se veut prophète apocalyptique " Dans le monde de 2100 où la population de l’Afrique représentera quatre fois celle de l’Europe, l’universalisme se fera (se fait déjà) conquête et colonisation de l’Europe par l’Afrique au nom des droits de l’homme. Une angoisse pathologique. Il demande aux immigrés de "donner la preuve qu’ils ont l’esprit de la patrie, et qu’ils ne répugnent pas à vivre selon elle". Le livre est parsemé de citations qui pourraient figurer dans un texte de café-théâtre:  " Jeanne d’Arc est mon arrière-grand-mère, Napoléon mon grand-père et Goethe un grand écrivain étranger."

 

Voici quelques exergues de la pensée zémourienne:

Pétain

"On reproche toujours au maréchal Pétain de n’avoir pas d’abord vu dans l’uniforme brun de Hitler l’idéologie nazie derrière le nationalisme allemand. Mais que voit le général de Gaulle sous la vareuse rouge de Joseph Staline, si ce n’est la nation russe « qui absorbera le communisme comme le buvard boit l’encre » ? Encore une opposition oiseuse et discutable entre de Gaulle et Pétain.

 

Et de citer "L’honneur civique de Pétain, qui protège les populations, et l’honneur militaire de De Gaulle qui refuse de s’avouer vaincu. » On retrouve dans la prose zemmourienne, la vieille thèse d'extrême droite du double jeu du maréchal frappé après 1945 d'indignité nationale ou encore, l'explication rancie du glaive et du bouclier.

 

La croisade opposée au Jihad  

A ce stade de transfiguration des événements historiques, l'analyse des croisades par Zemmour ne surprend pas. Selon lui, une [croisade] est « guerre juste » qui n’est pas la version chrétienne du « djihad. La croisade ne fut pas autre chose que l’instinct de conservation de la société occidentale en présence du plus redoutable péril qu’elle ait jamais couru; L’affaiblissement de l’esprit de croisade ne fut pas une marque de progrès moral mais une preuve de décadence.

Et dans une comparaison douteuse avec notre actualité, de défendre la position illibérale et identitaire du groupe de Visegrad, dont celle d'Orban en Hongrie "On comprend mieux alors le refus véhément en 2015 des dirigeants hongrois, polonais, ou même slovaques, d’accueillir des « migrants », venant pour la plupart de pays musulmans, en dépit des objurgations de l’Allemagne, des leçons de morale de la France et des menaces de la Commission de Bruxelles."  

 

Défense improbable d'Israêl et de Tsahal, son armée

"Tsahal renoue avec l’enthousiasme des soldats de l’an II et l’audace de ses jeunes officiers rappelle celle des généraux des armées du Rhin ou d’Italie".

 

 Les soldats de l'an II de 1793 sont les 300.000 hommes de 18 à 35 ans enrôlés de force par la  Convention. On doute beaucoup qu'ils se soient réjouis de cet engagement obligatoire qui n'est pas un gage de passion patriotique.

 

"Ce n’est pas un hasard si Israël est haï depuis des décennies par une gauche française postchrétienne et postnationale qui, après avoir vénéré l’Union soviétique de Staline et la Chine de Mao (certains de leurs aînés n’avaient pas hésité à collaborer avec l’Allemagne de Hitler), s’est soumise à l’Islam comme ultime bannière impériale pour abattre les nations. C’est la France qu’ils vomissent en Israël". 

Comme si la moindre critique de la politique proche de l'extrême droite menée par Nethanyaou était assimilable à un soutien à Staline ou  à la Chine de Mao. Sans commentaires.

 

Droits de l'homme

"la religion abstraite et aveugle des droits de l’homme" Tout est dit ...

 

 Des parallèles ineptes et permanents entre histoire et actualité 

"À l’époque de Charles VI, les grands esprits du temps voulaient se débarrasser du sacre qui donnait trop de pouvoir aux clercs et trop de puissance au roi adulé du peuple. De même, aujourd’hui, les élites progressistes n’ont jamais admis l’élection du président de la République au suffrage universel." Avec Zemmour, on passe directement d'Azincourt à Sarkoy puis on revient à l'histoire du moyen-âge lorsque ça l'arrange.

 

François Ier

"Il est paré pour les siècles et les siècles. C’est un héros à la fois antique et moderne, un séducteur et un guerrier, un amateur d’arts et de femmes. Dans une époque qui portait au pinacle les héros de l’Antiquité, il fut comparé à Hector défiant Achille. Pour notre temps qui ne jure que par l’Amérique, il est notre Kennedy, et Diane de Poitiers, sa Marilyn Monroe "  François Ier, c’est l’ancêtre de Poulidor, l’éternel perdant. Sans commentaires ...

 

Je reconnais avoir renoncé à poursuivre une lecture pétrie de rancœurs religieuses et d'une défense éculée d'une France mythifiée et réactionnaire. Le plus consternant reste que cette prose rancie s'est écoulée à 500.000 pour Le Suicide français -  en 2014 - et à plus de 100.000 exemplaires pour Destin français. Comme si ses lecteurs avaient renoncé à penser.

 

15 SEPT. 2019 PAR SERGE_ESCALE 

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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