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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 10:24
Le théâtre de la Rencontre, Perpignan.

Le théâtre de la Rencontre, Perpignan.

Finie l'heure de skier : absurdes neiges catalanes - Stations fermées : allez à la plage !​

 

Finie l'heure de skier : absurdes neiges catalanes - Stations fermées : allez à la plage ! 

 

 

Samedi, dimanche 10 avril 2016 : il fait froid, du vent, mais le soleil pointe. Beaucoup de monde : les parkings de la station des Angles sont remplis comme des oeufs de Pâques neigeux... L'unique station du 66 encore ouverte va fermer !

 

Pourtant ce sont les vacances d'avril : les touristes n'ont qu'à aller dans les Alpes ou à la plage. 

 

 Et les "neiges catalanes" voudraient créer un vaste ensemble convivial, projet depuis des décennies, utopie ! Utopie car mésentente entre les villages (rappelons le mur entre St-Pierre et Eyne ! Frontière entre Catalans du Nord et du Sud, plutôt de l'Est et de l'Ousest... La fermeure du Puigmal : quel accord entre les villages du coin et le CD66..?)... 

 

Problèmes de réchauffement, impossibilité de trouver des partenaires financiers qui voudraient investir dans les P.O...Concurrence de l'Andorre. Beaucoup d'argent si on veut moderniser les petites stations catalanes : créer de nouvelles pistes, installer des télé-sièges…

 

Bon, on ferme ! Leurs arguments ?

Au printemps, les gens vont à la mer. La neige de printemps n'est pas bonne. D'accord, mais jusqu'à 13 h, on peut skier. ET puis il fait très froid, ce dernier WEnd (moins 1 en bas de la station à 19 h du matin. moins 8 tout en haut…)

 

L'employée qui me vend le forfait me répond, quant je m'étonne de la fermeture prématurée : on est éreinté(es) !

 

Je comprends et je sais que les contrats se finissent à date précise (donc le 11 avril..?) Mais pourquoi ne pas, pour 15 jours supplémentaires, emboucher en CDD des jeunes qui, formés en quelques heures, auront leur rôle de pisteur, de personnel d'assistance, de secours..?

 

Aberration…Absurdités, alors qu'on prétend vouloir faire vivre les hauts-cantons et garder les jeunes au pays..! Mais qui réfléchit là-haut..?

 

Tant pis on restera sur la côte… Les plus aisés iront en Suisse, en Autriche, à Val Thorens, à Tignes…

 

 

 

** POLEMIQUE :



AVIS DE TEMPÊTE SUR LES PYRÉNÉES CATALANES


Par Antoine Glory, délégué MW pour le département des Pyrénées-Orientales



Sous l’appellation quelque peu présomptueuse et mystificatrice de "Consolidation des grands sites des Pyrénées catalanes" un projet irresponsable aux conséquences désastreuses est actuellement porté par les élus de la communauté de communes Capcir Haut-Conflent dans un périmètre situé au cœur du Parc naturel régional des Pyrénées Catalanes.


L’objectif affiché et proclamé est de sauver d’une faillite inéluctable en l’état une économie touristique orientée sur le tout ski et donc basée sur une seule ressource à leurs yeux digne d’intérêt, l’or blanc (essentiellement celui que l’on cultive aujourd’hui artificiellement). Donner naissance au "plus grand domaine skiable des Pyrénées", rentrer "dans le top 20 des stations françaises de sports d’hiver", en "créant le meilleur projet du point de vue clients" et "en rompant avec une approche insuffisamment business" : telle est la recette magique de la réussite économique concoctée par un bureau d’études parisien au chevet de nos stations pyrénéennes et méditerranéennes.


Comment y parvenir ?
Par la fusion des quatre stations de Font-Romeu, Bolquère Pyrénées 2000, Les Angles et Formiguères, via l’unification, l’extension et la liaison de leurs domaines skiables. Ces dernières mesures équivalent à une dénonciation flagrante de la charte du PNR adoptée deux ans plus tôt à l’unanimité par les mêmes élus.


A quel prix ?
Estimé à plus de 100 millions d’euros le dispositif préconisé repose sur la création de 45 km de pistes nouvelles, sur l’installation de 9 km de téléportés impliquant des travaux de terrassements, la pose de pylônes, de câbles aériens, l’implantation d’usines à neige, de canons et de canalisations pour l’enneigement artificiel, l’augmentation phénoménale de la pression sur la ressource hydrique avec des coûts prohibitifs...


Une pression croissante sur les espaces naturels sauvages
Cerise sur le gâteau : la mise en circulation d’un train à crémaillère (récupération du matériel hors d’âge de la Rhune 64 !) est proposée, en lieu et place de l’actuelle desserte routière, actuellement bien contrôlée par un service estival de navettes pour accéder au site des Bouillouses perché à 2000 m d’altitude. Cette proposition se présente faussement comme une alternative écologique, une illusion de "changer d’approche", sauf qu’elle constituera en réalité un accès supplémentaire, la route restant indispensable pour les usagers traditionnels : éleveurs, forestiers, hôteliers, pêcheurs... 
Cette desserte représentera au final un doublement de l’emprise des voies et une facilitation de l’accès au site naturel qui ne pourra conduire qu’à une surfréquentation de type consommation de masse.


Alors que les scénarios climatiques prévoient d’ici 2020 (4 ans !) une réduction de la hauteur de neige de 35% et de la durée d’enneigement de 25% sur les Pyrénées cette stratégie de fuite en avant constitue pour cet espace géographique de très haute qualité environnementale (PNR, site classé, Natura 2000, ZNIEFF, forêt patrimoine, ...) une menace écologique majeure avec la destruction ou la perturbation des derniers espaces naturels tant bien que mal sauvegardés de l’emprise déjà tentaculaire des domaines skiables.


Un cœur pour la montagne sauvage !

 

 

***  Changer d'heure

 

Et allez, les insomnies s'agravent !!!

Chaque fois c'est pareil, quand il faut changer d'heure! 

Je sais jamais si j'avance ou si je recule , 

comment veux-tu, comment-veux tu voir la pendule...

BreF en octrobre -RE- je recule et en AVril-AV -j 'avance...

et de toute façon comme je ne m’encombre pas de montre, 

je vais traire mes vaches toujours pareil : à pas d'heures...elles sont habituées! 

 

Heure de si, heure de çà. A quelle heure est a l'heure de quel'heur', 

L'heure du leurre. Minute heure minute après minute d'heure menue minuté, menottée, minuscule,minus. 

Heure de si-Heure de la-Heure du dodlido Quel heure as tu? Quelle heure es-tu ? 

Quel heure tu aurais, sinon? 

La même et toi.Toi-moi sommes nous a l'heure? Si oui,laquelle ? 

Minute heure minute après minute d'heure menue minuté,minuscule, minus menotté. 

Heure de si-Heure de la-Heure du do-do-dodlido. 

Quel heure as tu?Quelle es-tu ?Heure de si, heure de çà. 

Quelle heure est à l'heure.Quel heurt,

 L'heure du leurre. Quelle es-tu ? Quel heure tu aurais, sinon? 

La même et toi.Toi-moi sommes nous a l'heure? Si oui, laquelle ? 

Quel heure a tu?Quelle es-tu ?Heure de si, heure de çà.

Minute heure minute après minute d'heure menue minuté,minuscule, minus. 

Heure de si-Heure de la-Heure du dodo Quel heure a tu? Quelle es-tu ? 

Quel heure tu aurais, sinon? 

La même et toi.Toi-moi sommes nous a l'heure?La même et toi.quel'heur',quel'heur',quel' heur', quel'heur',quel'heur',quel'heur', 

L'heure du leurre. Si oui, laquelle ? 

Minute après minute d'heure menue minuté,menottée, minuscule, minus. 

Heure de si-Heure de la-Heure du dodlido-do sur le dos du réveil jazz!. 

Quel heure a tu?Quelle es-tu ?

Heure de si, heure de çà. a l'heure de quel'heurt 

A quelle heure as l'heure.quel'heur', 

L'heure du leurre. Quelle es-tu ? Quel heure tu aurais, sinon? 

La même et toi.Toi-moi sommes nous a l'heure? Si oui, laquelle ? 

Quel heure as tu?Quelle es-tu ?Heure de si, heure de çà

Minute heure minute après minute d'heure menue minuté,minuscule, minus

Heure de si, heure de çà. A quelle heure est a l'heure de quel'heurt, 

L'heure du leurre. Minute après minute d'heure menue minuté,minuscule, minus. 

Heure de si-Heure de la-Heure du dodo Quel heure as tu? Quelle es-tu ? 

Quel heure tu aurais, sinon? La même et toi.Toi-moi sommes nous a l'heure? 

Si oui, laquelle ? Heure de si-Heure de la-Heure du dodo Quel heure a tu? 

Quelle es-tu ? Quel heure tu aurais, sinon? A l'heure de quel'heurt. 

La même et toi.Toi-moi sommes nous a l'heure?La même et toi.

Quel heure tu aurais,sinon? 

MAINTENANT ? 

BOUOUOUOUOUFFF !

Moi, ahora, je me recouche !

 

G.più

 

 

- - -

 

Oh, well !

A la fin de l'article joint, il y a deux minutes d'interview de George Orwell qui te mettent bien les glaçons dans le dos.

 

Besos

Guy-più (Guy Jacquet)

 

 

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/la-statue-de-george-orwell-a-la-bbc-claquera-t-elle-aussi-sa-demission/64324

 

- - - - 

 
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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 11:48
tableau de Eva Czarniecka - Ternanga, Bahia, Brésil.
tableau de Eva Czarniecka - Ternanga, Bahia, Brésil.

tableau de Eva Czarniecka - Ternanga, Bahia, Brésil.

*Elne, 9 avril:

 

FETE DES ANEMONES : chez gilles (et Chantal) Roger <gilleshorticulteur@yahoo.fr>

 

(A ne pas manquer c'est féerique) 

 

Adresse : nous nous trouvons sur la d50  à Elne 

l'entrée du mas se trouve à droite à 400 m après le passage à niveau 

en venant de perpi  prendre la double voie qui va sur argelès - sortir à la N° 6  direction Elne et tout de suite après le rond point prendre la D50 (direction Bages )  , traverser le passage à nivveau et l'entrée 400 m + loin 

si GPS : taper ELNE  puis D50 

 

 

Le 9 avril 2016 aura lieu la fameuse fête des anémones dans le cadre magique d’un parterre de fleurs à faire faner les coquelicots peints par Claude Monet  en 1873. (culture ….cultures)

Et pour nous accompagner dans cette extraordinaire soirée, de surprenants musiciens, de retour d’une gigantesque tournée dans les Alpes, feront surement chavirer le cœur de quelques magnifiques anémoniènes.

 

Toujours avec la même formule sympathique, venez avec vos chers amis, quelques tonifiantes boissons et de délicieuses gourmandises.

Nous nous ferons un plaisir de vous accueillir avec un chaleureux et inventif cocktail.

 

Rendez-vous à 21h  pour la 34ème originale édition.

Faites passer cette symbio zique invitation

Auteur : Roger Gilles

Rédacteur en chef  Chantal Daniel

Eclairage  Jackie Fagède & Cathy Martin

Décors : l’appel d’offres est en cours   

 

Hôtesses d’accueil : Alex, Chris, Damien, Gilou, Tof

 

 

Contact:

Céline MARCADON

06 81 42 98 75

cmarcadon@gmail.com

- - -

 

EXOTISME / BRESIL :

 

Es teranga...al lado de Bahia    

///////////////////////

 

 

 

 

 

 

En terre "teranga"

le fleuve pleure la chanson

que jamais je n’écrirai

et le sable du corps-mémoire d'un jeudi
qui tremble dans la flamme sabrée de la mèche

 

la ville s’écoule à l’embouchure des couleurs
dans le secret des palétuviers
entre les spirales de l’oiseau-voyageur
et la danse rocailleuse du sertao


le silence s’enfonce rouge dans la nuit dénudée
et sa voix émerge de la rumeur de mer


me reviennent ces mélodie des ''cantors de cordels" 
nous les frémissions devant le lac de sel
avant de faire offrande aux dieux
et nous en aller sans nous retourner

il me reviennent ces visages multiples de gros cons
violant nos désirs...menottant jusqu’à nos mots

pillant l’oasis de l’âme 

espérant nous dessécher dans le désert des xiques-xiques 

me reviennent les souffles emmurés de nos murmures
l’immense rêve de chacun de tes sourires
lait de vie que chaque jour tu partageais
et ces fleurs de sucre qu’ensemble il fallait cueillir
avant que ne disparaisse la rosée dans l’échancrure du matin

me revient ce Brésil aux étoiles brûlées 

dans les neuf murmures d'un indicible matin

 

parce qu’en terre "teranga"

le Rio Vermelho dit mieux la chanson

 que jamais je ne saurais dire 

la flamme d'un corps qui tremble

 le sable-mémoire du samedi

tel nos rires qui s’éloignent de quelque midi

 

si seulement

si seulement je pouvais sans plus attendre

me glisser dans l’entrebâillement du minuit

regarder se disperser dans la soie sans limite

les miettes de mon être

et les cendres retourner au limon premier

si seulement je pouvais m'inscrire faiseur de rêves
et les peindre aux fils de l’arc-en-ciel
pour effacer toutes les sanglots du monde

si je pouvais ouvrir les portes océanes
et apaiser les tumultes avant même le fracas
si seulement je pouvais de mes mains
construire ce pont d’argile et de miel
qui défierait le temps déjà mort 
et les armes...toutes les armes

si je pouvais lancer appel a quelques dieux

qui jadis nous regardaient...

si je pouvais une à une soigner au safran vert

chaque meurtrissure
et te relever...rayon de solstice..
si seulement !

 

aurore après aurore le soleil se recrée

 diamant de toutes gouttes

dans la poussière ocre-rouge

que charrie le vent de mer 

vers la terre "teranga" .

Guy*più

 

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POLEMIQUE :



AVIS DE TEMPÊTE SUR LES PYRÉNÉES CATALANES


Par Antoine Glory, délégué MW pour le département des Pyrénées-Orientales


Sous l’appellation quelque peu présomptueuse et mystificatrice de "Consolidation des grands sites des Pyrénées catalanes" un projet irresponsable aux conséquences désastreuses est actuellement porté par les élus de la communauté de communes Capcir Haut-Conflent dans un périmètre situé au cœur du Parc naturel régional des Pyrénées Catalanes.


L’objectif affiché et proclamé est de sauver d’une faillite inéluctable en l’état une économie touristique orientée sur le tout ski et donc basée sur une seule ressource à leurs yeux digne d’intérêt, l’or blanc (essentiellement celui que l’on cultive aujourd’hui artificiellement). Donner naissance au "plus grand domaine skiable des Pyrénées", rentrer "dans le top 20 des stations françaises de sports d’hiver", en "créant le meilleur projet du point de vue clients" et "en rompant avec une approche insuffisamment business" : telle est la recette magique de la réussite économique concoctée par un bureau d’études parisien au chevet de nos stations pyrénéennes et méditerranéennes.


Comment y parvenir ?
Par la fusion des quatre stations de Font-Romeu, Bolquère Pyrénées 2000, Les Angles et Formiguères, via l’unification, l’extension et la liaison de leurs domaines skiables. Ces dernières mesures équivalent à une dénonciation flagrante de la charte du PNR adoptée deux ans plus tôt à l’unanimité par les mêmes élus.


A quel prix ?
Estimé à plus de 100 millions d’euros le dispositif préconisé repose sur la création de 45 km de pistes nouvelles, sur l’installation de 9 km de téléportés impliquant des travaux de terrassements, la pose de pylônes, de câbles aériens, l’implantation d’usines à neige, de canons et de canalisations pour l’enneigement artificiel, l’augmentation phénoménale de la pression sur la ressource hydrique avec des coûts prohibitifs...


Une pression croissante sur les espaces naturels sauvages
Cerise sur le gâteau : la mise en circulation d’un train à crémaillère (récupération du matériel hors d’âge de la Rhune 64 !) est proposée, en lieu et place de l’actuelle desserte routière, actuellement bien contrôlée par un service estival de navettes pour accéder au site des Bouillouses perché à 2000 m d’altitude. Cette proposition se présente faussement comme une alternative écologique, une illusion de "changer d’approche", sauf qu’elle constituera en réalité un accès supplémentaire, la route restant indispensable pour les usagers traditionnels : éleveurs, forestiers, hôteliers, pêcheurs... 
Cette desserte représentera au final un doublement de l’emprise des voies et une facilitation de l’accès au site naturel qui ne pourra conduire qu’à une surfréquentation de type consommation de masse.


Alors que les scénarios climatiques prévoient d’ici 2020 (4 ans !) une réduction de la hauteur de neige de 35% et de la durée d’enneigement de 25% sur les Pyrénées cette stratégie de fuite en avant constitue pour cet espace géographique de très haute qualité environnementale (PNR, site classé, Natura 2000, ZNIEFF, forêt patrimoine, ...) une menace écologique majeure avec la destruction ou la perturbation des derniers espaces naturels tant bien que mal sauvegardés de l’emprise déjà tentaculaire des domaines skiables.


Un cœur pour la montagne sauvage !

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6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 09:57
Le festival de cinéma Confrontation débute à Perpignan

Le festival de cinéma Confrontation débute à Perpignan

*De notre lanceur d'alertes depuis PerpiPanama :

 

Dans les prochains jours, nous serons en mesure de révéler à nos concitoyens avides de vérité les turpitudes de nos dirigeants locaux (locos, aussi, parfois...)

Il sera temps alors de procéder à un grand nettoyage de printemps, de destituer ces grands maîtres du temps catastrophique, de leur ôter uniformes et indemnités, primes et pots-de-vin et de les rayer pour toujours de la carte politicienne...

Inventons une nouvelle Carte du Tendre !

 

Citoyens perpignanais, vous aurez donc quelle dynastie a bénéficié de pots-de-vins (d'appellation incontrôlées), dans les années 60/70 afin de construire une blanche ville nouvelle…

 

Quel homme politique influent a détourné des piécettes en faisant les poches et les parcs-mètres de notre aéroport de brousse (sans rapport avec le créateur du journal local)…Mais ça vous le savez déjà, et l'avez déjà oublié, dans la multitude des infamies et des corruptions…

 

Vous saurez tout sur Perpignangnan : ses hauts et petits faits, ses rumeurs devenues réalités. Tout sur le patrimoine maroco-panaméen d'un maire maître en pugilat, spécialiste en immobilier et productions de tomates…

 

Tout, tout sur Perpipognon et les interférences entre avocats, banquiers et grands ordonnateurs secrets des réactionnaires chenilles processionnaires de l'Occident blanco et catho-pédo-roméo…

 

Tout et le reste sur ces maires, Cocos ou pas, qui touchent des dessous de table en autorisant la construction d'hypermarchés et en se faisant construire des Villas par des migrants et sans-papiers, "parole de pompiers", dixit Zibeline dans son inoubliable recueil poétique "Malherbe vint enfin !"

 

Tout sur ce grand chef Socialo qui s'est fabriqué un bel électorat avec les descendants d'exilés républicains puis qui vote la déchéance de nationalité, dont avaient été privés les parents de ces enfants de l'exode...

 

Enfin, tout sur les circonstances de la plongée de Marine, au pied bien peu marin, mais bien vaseux, dans sa piscine en terre bourquinoise : qui, de Louis et de Jean-Marie, la poussa dans la fosse vide..?

 

le petit blogueur-en alerte...

 

 

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 09:18
Perpignan, la Procession du Sang et Or : mascarade macabre, obscurantisme, spectacle touristique, atteinte à la laïcité, idéologie identitaire : &quot;Vive la mort&quot;..?
Perpignan, la Procession du Sang et Or : mascarade macabre, obscurantisme, spectacle touristique, atteinte à la laïcité, idéologie identitaire : &quot;Vive la mort&quot;..?
Perpignan, la Procession du Sang et Or : mascarade macabre, obscurantisme, spectacle touristique, atteinte à la laïcité, idéologie identitaire : &quot;Vive la mort&quot;..?
Perpignan, la Procession du Sang et Or : mascarade macabre, obscurantisme, spectacle touristique, atteinte à la laïcité, idéologie identitaire : &quot;Vive la mort&quot;..?

 

        Perpignan, la Procession du Sang et Or : mascarade macabre, obscurantisme, spectacle touristique, atteinte à la laïcité, idéologie identitaire : "Vive la mort"..?

 

 

 

** Mme Josianne Cabanas, conseillère municipale chargée du patrimoine, auteure d'un livre sur l'histoire de "la procession du Sang" (Trabucaire éditorial) et de nombreux articles érudits sur la question.(1) est chargée de l'événement du vendredi saint et de la "Procession de la Sanch":

 

"Entre le XIXe siècle et 1950, la procession de la Sanch a eu lieu exclusivement dans l'enceinte de l'église Saint-Jacques. Je donnerai une conférence sur l'historique de la procession le 3 avril à 18h, Ancien Evêché. Invitation largement lancée ; vous retrouverez les dates des autres conférences et manifestations dans le programme rapidement à disposition à l'OT et autres lieux."

 

Ville de Perpignan : Comme chaque année, la semaine sainte est l’un des temps forts de la vie perpignanaise. Le festival de musique sacrée accompagne les moments religieux et traditionnels de la semaine sainte entre le 16 et le 26 mars. Retrouvez le programme complet de la semaine sainte sur http://urlz.fr/3eS1

 

(1) bibliographie :

  • J. Missonge et C. Camberoque, « La procession de la Sanch, à Perpignan », Connaissance du Pays d'Oc Montpellier, no 49,‎ 1981, p. 16–23 : Procession de la semaine sainte. Saint Vincent Ferrier, par ses prédications en Roussillon (1415), est à l'origine de la fondation le 11 octobre 1416 de la Confrérie de la Sanch ("du Précieux Sang de N.-S. J.-C."), chargée de la procession du Jeudi saint. Déclin à la fin du XVIII siècle. Restauration en 1950. 
  • Interdiction de l'évêque en 1970 (la procession devenue "mascarade"): conflit Eglise-religion populaire. La paix revenue aujourd'hui.
  •  
  •  
  • Jacques-Gaspard Deloncle, La Sanch : semaine sainte à Perpignan, Portet-sur-Garonne, Loubatières, coll. « Petit précis »,‎ 2002.
  •  
  • Lionel Goetz, La Sanch, Perpignan, Goetz,‎ 1993
  • Rose-Marie Tarradas, La procession de la "Sanch" des origines à nos jours, Perpignan, Université de Perpignan,‎ 1989

- - -

 

*    Archiconfrérie de la Sanch 

Association religieuse
Adresse : 5 Rue Église Saint-Jacques, 66000 Perpignan

Téléphone :04 68 51 14 91


*procession le vendredi 25 mars 2016 :

  • - - -D'autres "misteri" sont dédiés à la Vierge Marie :

 

• Le Misteri de la "Mater dolorosa" où Marie est debout au pied de la croix, assistant impuissante, mais résignée, au sacrifice de son Fils, sa poitrine ornée d'un cœur transpercé de sept glaives, chaque glaive représentant une des sept douleurs de Marie. 

 

• Le Misteri de la "Pieta" où Marie est assise, recevant dans ses bras son Fils.

• Le Misteri de la "Soleda" où elle est debout au pied d'une croix nue, Jésus ayant été déjà placé dans le saint sépulcre; elle tient dans ses mains le suaire, tandis que ses yeux mouillés de larmes fixent l'instrument du supplice. 

 

• Les autres misteri évoquent :

le Christ portant sa Croix,

le Christ cloué sur la Croix

et le "Dévot Christ" sur son lit d'apparat devant la Cathédrale.

 

 

 

  • - - - Contre : Perpignan bafoue-t-elle la laïcité ?
  •  
  • 1.La ville se cherche une identité, coincée entre ses racines catalano-chrétiennes et l'installation d'étrangers, de Français d'autres régions et de migrants…Quête identitaire, défense de la civilisation judéo-chrétienne - débat orchestré par les nouveaux intellos réacs- quand la ville abrite des quartiers communautaires, gitans et maghrébins, turcs, russes…
  •  
  • Cette célébration ambiguë des sources chrétiennes du pays sous ses aspects les plus obscurantistes (procession sur le domaine public *) et de la promotion touristique mêle pitié sincère des uns, fanatisme religieux des autres et manipulation des rites à des fins touristicoles pour les organisateurs.
  • Pourquoi pas un circuit au sein des églises ? Pourquoi pas une procession nocturne, moins gênante pour la population, la circulation, comme à VERGES, Collioure, Bouleternère..?
  •  
  • JPB
  •  

*L'art religieux :

 

L'art peut rendre beau ce sommet de l'exhibitionnisme macabre célébrant l'idéologie obscurantiste des Cathos d'un autre temps...

 

  • Procession d'un autre temps, tradition passéiste, moyen-âge obscurantiste; où la modernité de la cité catalane ?
  •  
  •  
  • * Notons cette réaction, diffusée sur les réseaux sociaux :
  •  
  • Dolores Curnier /react-text 
  • Désolée. Je suis catalane. Fière de notre identité, de nos traditions, de nos paysages, de notre Canigou, de notre belle et bonne omelette pascale.
  • Mais ces personnages, me fichent une trouille bleue.
  • J'ai l'impression de voir des membres du KKK américain.
  • J'aime pas trop les personnages qui se cachent derrière un déguisement, un masque, sauf exception, évidemment.
  •  
  •  
  • **Voir mon article, déjà sur ce thème, en 2015, dans "leblogabonnel" du 22 AVRIL 2014 :
  •  

L'OBSCÈNE PROCESSION DU VENDREDI SAINT

 

- - -

 

1. Dans la phase de rénovation qui suivit le concile Vatican II (1959-1965), la Sanch, trop traditionnelle, ne fut plus en odeur de sainteté. Certains crurent voir derrière la capa ruxa l'ombre du Ku Klux Klan, et dans la procession, une survivance obscurantiste et folklorique. Un évêque de Perpignan, Mgr Joël Bellec, la chassa même des églises du diocèse. "

 (L'Express du 11.10.2001 "Les encagoulés de la Sanch)

 

 

 

 

2. extrait d'un article publié sur le site "Ouillade" du 26/12/2014:

 

- « Le Conseil municipal de Perpignan dans sa séance du mercredi 25 juin 2014 a fait l’acquisition pour un montant de 820 500 euros d’un immeuble situé au 8 rue de l’académie et appartenant à l’Association diocésaine de Perpignan. L’immeuble sera utilisé comme un lieu d’exposition d’objets sacrés dont certains dédiés à l’Archiconfrérie de la Sanch et à son histoire.

Cette acquisition foncière n’est en réalité qu’un marché de dupes visant à contourner la laïcité. La municipalité de Perpignan offre un cadeau substantiel à l’Association diocésaine tout en lui permettant de poursuivre sa promotion : c’est du gagnant/gagnant à tous les coups ! Ainsi, l’Association diocésaine garde inchangé l’usage du bâtiment, usage garanti de manière permanente, tout en étant déchargée des préoccupations matérielles ou financières de l’entretien du bâtiment.  Il s’agit en réalité davantage d’une subvention à peine déguisée. 

 

 

 

Une fois de plus, la frontière entre le cultuel et le culturel est franchie sans vergogne pour contourner l’exigence de laïcité. Un bâtiment acquis par une municipalité doit avoir une affectation laïque au service de l’intérêt général, et non pas au service d’une croyance particulière que la loi de séparation de l’Etat et des Eglises de 1905 range dans la sphère privée pour mieux garantir indistinctement toutes les croyances et la liberté de conscience.

 

Cette décision a été votée à l’unanimité des membres du Conseil municipal. Ce fut le cas notamment du pénitent à peine masqué de la procession de la Sanch de l’an passé, un certain Louis Aliot. La laïcité prônée par le Front National se révèle bien à géométrie variable… Le FN se situe clairement dans le système, englué dans les réseaux de connivence. Avec de tels opposants, la majorité municipale peut dormir sur ses deux oreilles !

 

La décision de solliciter une subvention de 10 % de la dépense auprès du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) dans le cadre du projet « Tourisme durable et Itinérance du savoir en cœur de Ville » est à cet égard édifiante et révélatrice.

 

 

 

 

 

 Procession du Sang : Perpignan, ville touristique : 

 

 

 

 

copyright : www.perpignantourisme.com

 

  •  


  •  
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19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 07:41
Poésie à Prades - L'Hermione, conférence à Banyuls ce samedi 16 mars 2016 à 16 h, salle Novelty
Poésie à Prades - L'Hermione, conférence à Banyuls ce samedi 16 mars 2016 à 16 h, salle Novelty

Poésie à Prades - L'Hermione, conférence à Banyuls ce samedi 16 mars 2016 à 16 h, salle Novelty

 

 

**

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Prochaine conférence :

Samedi 19 mars

L'Hermione, frégate des Lumières,

à Port-Vendres… entre deux mondes

Jean GARIDOU

 

Dominique Baudry

Secrétaire

dominique.baudry@wanadoo.fr

 

- - -

 

 

 

* Mémoire du camp de Rivesaltes :

 

Un rassemblement de harkis aura lieu le 19 mars devant le mémorial de Rivesaltes, à 13h30, pour la reconnaissance et la réparation (et non à la falsification) de leur histoire.

 

- - - - 

 

*POESIE : 

    POESIE/PRADES :

 

            le 19 mars au pessebre à Prades

 

Notes à l'usage de nouveaux apports à la causerie 

                            "Je est un autre" d' Arthur Rimbaud

 

Avant -propos: 

l'exercice de la causerie peut présenter une certaine ambigüité du fait que ce qui y est dit s'adresse à la fois à cet autre qui cause avec moi et au public présent dans la salle.

Il faut rajouter à cela que pour celui qui écoute, et qui découvre cet échange verbal à la fois ordonné mais en partie improvisé, qui garde une certaine spontanéité et la possibilité de maladresses, il risque de se trouver confronté à la difficulté d'interpréter certains termes en des registres qui peuvent être radicalement différents: par  exemple la notion de conscience en philosophie est importante dans la mesure où elle est centrale par rapport à la production théorique, et elle peut aussi devenir polyvalente si elle se trouve adjectivée (ex.: Cs cognitive et Cs morale); par contre en psychanalyse elle n'est plus un concept pertinent et perd de sa superbe, devenant exsangue comme une peau de chagrin.

La notion de sujet a le vent en poupe dans les deux domaines, mais désigne des objets totalement différents, sans perdre toutefois des raisons de manipuler ce concept et de se comprendre.

La gageure de cette causerie ne se limite pas à parler d' Arthur Rimbaud en tant que poète, mais à traiter son dire comme voyance, c'est à dire ouverture à la conceptualisation et à l'évolution du discours lui-même ("la poésie sera en avant" disait Arthur); ainsi la parole du poète éclaire ces deux discours, au premier abord hétérogènes,du philosophe et du psychanalyste, et on sait qu'il les enrichit. Cet autre qui surgit tel un diablotin hystérique va, en réalité, renouveler le champ philosophique et ouvrir à la découverte freudienne de l'Inconscient, en même temps qu'il révolutionne l'écriture poétique elle-même (Boum! Boum! Sur les règles de versification)

Dès lors le Rimbaud poète s'efface en tant que poète pour produire un lien subtil entre ces trois instances de recherche sur la compréhension de l'être humain:

  • la poésie en tant que langage spécifique et producteur d'une pensée propre;
  • la philosophie en tant que regard différencié où vient s'éclater le MOI;
  • la psychanalyse, en tant qu'elle interroge sur ce continent caché d'un arrière de la conscience
  • et sur la mise à jour du désir à l'œuvre;

Dans ce jeu de miroir entre le Je et l'autre, s'incurve le Moi comme une entité qui vacille, qui perd la consistance durement acquise au firmament des siècles, dans le dur labeur de l'établissement de La connaissance et qui se découvre dans la nudité ontologique du vide. L'Autre, étrange figure allégorique d'un Je recalé sur la nécessité de s'atteler au concept énigmatique de Sujet où viennent converger de nouvelles sciences comme la linguistique et bien sûr la psychanalyse.

 

Comme on a pu le dire de Voltaire à propos d'un certain ruisseau, tout ça c'est la faute à Rimbaud:

    " Si les vieux imbéciles n'avaient pas trouvé du Moi que la signification fausse, nous     n'aurions pas à balayer ces millions de squelettes qui, depuis un temps infini, ont accumulé     les produits de leur intelligence borgnesse, en s'en clamant les auteurs"

                                                   (Rimbaud: lettre du voyant)

 

Le Moi auquel s'en prend Rimbaud est celui qui se trouve au centre du discours sur la Connaissance propre à notre civilisation, qui commence avec Socrate, rebondit avec Descartes (qui lui aussi effectue un grand balayage en direction de la scolastique) et aboutit à Nietzsche (qui met le bon Dieu au placard des antiquités et promet un homme nouveau nanti de sa propre Volonté de puissance: "Dieu est mort, nous l'avons tué"). Une fois grignotée l'existence de Dieu il ne restait plus qu'à vider la substance du Moi du nouveau champ épistémologique; vieille baderne à jeter aux ordures. Et Rimbaud ne s'en prive pas, qui dans sa révolte s'attelle à faire s'écrouler ces deux édifices faux-frères: la connaissance scientifique et la croyance en Dieu. Coexistence qui paraissait déjà difficile à Blaise Pascal, qui ne pouvait se passer ni de l'un ni de l'autre; le savoir et la foi deux mondes hétérogènes, inconciliables et pourtant concomitants. Choisir entre la loi des Philosophes et celle des Croyants serait faire sauter les verrous qui maintient intact le concept de Dieu.

Du coup Rimbaud fait sauter les deux, mettant en échec à la fois la conscience cognitive, derrière laquelle se cachait la métaphysique, et la conscience morale qui était parvenue à effacer tout sens de l'éthique (pourtant si présente dans la figure d' Antigone)

 

1  –  remarque sur quelques divergences culturelles au niveau de la structure du moi

 

  • c'est chez les protestants qu'on note le plus de suicides; pas moyen de décharger sa culpabilité sur l'autre (pas de curé pour se confesser);pas d'images où projeter ses fantasmes) face à Dieu on est seul et bien démuni ;
  • très peu de suicides également chez les Bouddhistes, du fait d'un léger déplacement du surmoi; pas de ressentiment (c'est oublié le lendemain);hier n'est plus; la page est tournée;
  •  

2  –  remarques sur le symbolique

  • Lacan voyait dans la méthode paranoïa-critique de Dali le fondement du désir de connaître;
  • sans angoisse pas de curiosité structurante; 
  • en même temps la parole est chargée d'affect (et on est derrière comme Sujet); "ça parle, et dans ce que ça dit ça échappe"; il y a paradoxe entre l'assujettissement au symptôme et l'acceptation du symbolique (que permet le langage); la rupture est souffrance et en même temps catharsis, libération (systèmes de déplacement);
  • le surmoi est féroce, source de toute angoisse, d'origine maternelle (mère imaginaire)on reste définitivement à sa merci ("merci papa merci maman" dit la chanson idiote) car on a toujours besoin de deux choses absolument vitales: de lait et d'amour;
  • pour tenir le choc il faut que le père et la mère symbolique interviennent simultanément;
  • c'est l'image du père qui est pacifiante                                l'amour
  •                     car elle contient le triptyque structurant        la reconnaissance de l'enfant
    • -la limite (l'injonction du NON);

    –  ce qui intervient dans le "Je est un autre" de Rimbaud c'est la dimension symbolique;

    quelle que soit la culture c'est toujours l' Autre qui construit le Je, qui le façonne par son     discours (et peut-être aussi par le langage du comportement acquis dans le quotidien; ce que     Bourdieu nomme "habitus"); 

  • le moi se trouve désormais en cage entre le Sujet et l' Autre;
  • l'objet petit a , lieu de substitution, c'est le réel non symbolisable et la source de nos angoisses (Sisyphe au secours!); l'amour c'est l'objet perdu, le plus précieux;

"l'amour c'est vouloir donner quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas" Lacan

    

  • mais la cage qui s'ouvre (lieu de l'inconscient), c'est ce qui permet l'accès à la cave d' Alibaba, d'où sortent toutes les richesses

le désir permet de surmonter tous les obstacles, faire fi de l'objet pour mettre en avant le sujet;

    "faire l'amour c'est se faire soi-même"      ( l'autre comme instrument ?)

 

3  –  le champ poétique

    c'est le parler vrai qui bouscule les retraits auxquels oblige le surmoi;

    c'est la poursuite d'un idéal d'humanité

    le passage par l'imaginaire apporte une matière symbolique hautement nutritive et     communicative où l'universalité du discours permet la symbiose entre le Je et l'Autre

  •  

 

Le 16 mars 1962

 

*Le 19 mars 1962 - (voir : 

Perpignan comme Béziers ne célèbre pas le 19 mars 1962 ...

leblogabonnel.over-blog.com/.../perpignan-comme-beziers-ne-celebre-p…)

 

1.

le point de vue du FN :

 

Communiqué de Louis ALIOT

Député Français au Parlement Européen

Conseiller municipal et communautaire de Perpignan

 

 

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Le Président de la république, en participant aux commémorations du 19 mars 1962, va porter atteinte à la mémoire des anciens combattants Français, harkis et rapatriés de la guerre d’Algérie. On peut choisir n’importe quelle date sauf le 19 mars avait pourtant averti François Mitterrand le 24 septembre 1981.

 

Cette date n’est pas celle de la paix, mais celle du déchaînement de la violence et d’un génocide. Après cette date, plusieurs centaines de soldats et plusieurs milliers de civils français et musulmans ont été enlevés et assassinés ou ont disparu, et 150 000 Harkis ont été sauvagement torturés ou mis à mort par le FLN socialiste et ses complices dans les semaines qui ont suivi le soi-disant cessez-le-feu.

Comme le reconnaîtra l’ancien leader FLN Hocine Aït Ahmed«…Il y a eu envers les pieds-noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. »

 

Commémorer le 19 mars 1962 constitue une insulte pour tous, militaires, harkis, et civils de toutes origines et de toutes religions tombés pour la France avant et après cette date.

Le 19 mars 1962 est la conséquence directe de la défaite politique négociée, acceptée et assumée par le gouvernement gaulliste de cette époque ! Il est pour de nombreux français la marque d’un abandon et d’une tragédie qui aura couté la vie à des milliers de civils innocents !

Parce qu’il est le Président de tous les Français, le Président de la république ne devrait pas participer à cette commémoration à moins qu’elle ne soit une énième concession faite au pouvoir pourtant peu démocratique Algérien à l’identique de celle qui a consisté à remettre la Légion d’Honneur au ministre saoudien de l’Intérieur.

 

- - -2. Benjamin Stora : "La guerre d'Algérie continue dans les têtes, les cœurs, les mémoires"

08h42, le 18 mars 2016, modifié à 11h11, le 18 mars 2016

  •         
  •  

COMMÉMORATIONS - Pour l'historien Benjamin Stora, le défi des commémorations de la guerre d'Algérie est d'éviter une "communautarisation de la mémoire". 

 

De toutes les commémorations historiques en France, la fin de la guerre d'Algérie est l'une des plus problématiques. Alors que François Hollande rendra hommage aux victimes du conflit samedi 19 mars, le choix de cette date, qui correspond à l'entrée en vigueur du cessez-le-feu après les accords d'Evian du 19 mars 1962, provoque de houleux débats.

Mettre fin à la "guerre des mémoires". Benjamin Stora, professeur d'histoire à l'université Paris XIII, note en effet que "des groupes de mémoire extrêmement nombreux et puissants" se sont formés après la guerre d'indépendance. Harkis, anciens soldats appelés, immigrés algériens en France... "54 ans plus tard, chacun de ces groupes s'enferme dans son propre rapport au passé", note l'historien. "Le risque de la division, de la séparation, de la communautarisation des mémoires est réel." Dans ce contexte, "la guerre d'Algérie continue dans les têtes, les cœurs, les mémoires. Le problème décisif reste d'essayer d'y mettre fin", estime Benjamin Stora. D'où la nécessité de proposer une date de commémoration. Sans cela, "vous restez dans une guerre des mémoires", estime le professeur d'histoire.

Polémique autour de la date. Mais quelle date choisir ? En 2012, le Parlement a adopté une proposition de loi pour faire du 19 mars une "journée nationale du souvenir" des victimes de la guerre d'Algérie. François Hollande a donc suivi le calendrier commémoratif officiel. Mais à droite, cette initiative ne passe toujours pas. Chaque année, des maires boycottent les cérémonies. Jeudi, Nicolas Sarkozy s'est fendu d'une tribune au Figaro pour critiquer les commémorations du gouvernement, arguant que la guerre s'est poursuivie "pendant des mois" après le 19 mars. "Le rapatriement des Français d'Algérie, les victimes des attentats, les exactions contre les harkis, autant d'événements douloureux qui ne peuvent pas être effacés de l'Histoire officielle et rejetés vers le purgatoire de notre mémoire collective", écrit l'ancien président.

Le 19 mars, important pour les appelés. Benjamin Stora, de son côté, semble se ranger du côté de François Hollande. Tout en confirmant qu'après le 19 mars 1962, "il y a eu une sortie de guerre épouvantable", marquée par les exactions, l'historien rappelle que "le groupe le plus important de cette guerre, ça reste les [soldats] appelés". Environ "1,5 million de jeunes hommes sont allés en Algérie. Et pour eux, la date du 19 mars 1962 est fondamentale. Elle signifie la fin des épreuves, le fait de retrouver sa famille et son travail."

 

- - -

 

Le point de vue de l'historien N.Lebourg (Ce que signifie la haine du 19 mars 1962 | Slate.fr

www.slate.fr/story/99215/haine-19-mars-1962 )

 

La décision de Robert Ménard de débaptiser une rue commémorant les accords d'Evian n'est pas un phénomène isolé, mais un geste qui permet d’éclairer la tentation national-populiste et notre propre rapport à notre histoire.

Débaptisée le week-end dernier par le maire de Béziers Robert Ménard, la rue du 19 mars 1962 se nomme désormais «rue Commandant Hélie-de-Saint-Marc (1922-2013)», en référence à une des figures du combat pour l’Algérie française. Ce n’est pas là un épiphénomène renvoyant à de foutraques obsessions de l’extrême droite. Robert Ménard est un homme adapté à son terrain, mais son hostilité à la date du 19 mars (qu'il a également manifestée en mettant en berne les drapeaux de sa ville) permet de comprendre bien des enjeux travaillant la société française dans son ensemble. Comprendre son geste permet d’éclairer la tentation national-populiste bien au-delà des milieux sensibles à la thématique «Algérie française», et également de questionner notre rapport social à cet épisode colonial, dorénavant obsessionnel en nos mémoires.

 

Le 19 mars est-il la fin de la Guerre d’Algérie?

Devant un parterre de 2.000 personnes venues de tout le sud de la France, l’ancien président de Reporters sans frontières s’est exclamé:

«Oser dire, oser laisser penser que la guerre, oui, la guerre d’Algérie, s’est terminée le 19 mars, le jour de la signature des accords d’Evian, n’est pas seulement un mensonge, c’est une ignominie, une insulte à la mémoire de tous ceux –pieds-noirs, harkis, jeunes du contingent– qui ont été torturés, qui ont été émasculés, qui ont été tués, qui ont disparu après cette date, après cette capitulation, après cet abandon.»

D’emblée, on remarque que la nostalgie Algérie française revendique désormais le terme de «guerre», alors même qu’il a fallu attendre 1999 pour que la France reconnaisse qu’il s’est agi d’une «guerre» et non d’«opérations de maintien de l'ordre». La crispation n’est donc pas exempte d’ouverture, même si le terme «guerre» paraît surtout permettre de mettre en cause l’abandon à l’ennemi de populations françaises. C’est là le cœur de l’argumentation de la mobilisation contre le 19 mars: les massacres de harkis perpétrés après cette date ne permettraient pas que l’on puisse considérer la guerre comme alors achevée.

 

D’un point de vue historique, l’argumentaire n’est guère recevable car les historiens ne fonctionnent pas sur une répartition guerre/paix mais mettent en avant la notion de «sortie de guerre». Ainsi, après la Libération en 1944, la France a connu des exécutions sommaires, des internements «jusqu’à cessation des hostilités», officiellement promulguée au printemps 1946, l’organisation du ravitaillement, etc. On ne se défait jamais d’un conflit quand on a signé des accords de paix: c’est un processus plus délicat qui mène à l’état de non-belligérance. Le fait que des massacres aient suivi les accords de paix ne constitue donc pas rationnellement un argument pour ou contre la commémoration de cette date. C'est une question politique, mais non historique.

 

Les harkis, une tragédie française

En outre, les massacres de harkis et leur sort après leur rapatriement constituent d’épineuses questions. Elles constituent le cœur du propos de Robert Ménard, qui lie ainsi diverses thématiques:

 

«Nous sommes ici pour dire tout cela à ceux qui armaient le bras des assassins, des bourreaux des Français d’Algérie. Des assassins, des bourreaux qui nourrissent encore aujourd’hui une haine à l’égard de la France, de ses valeurs, de son histoire, de ses combats, de sa civilisation. Une haine qui pousse certains à abattre des journalistes parce qu’ils sont journalistes, à abattre des policiers parce qu’ils sont policiers, à abattre des Juifs parce qu’ils sont juifs. Cette haine de la France est comme une insulte, comme une gifle pour d’autres musulmans, pour nos amis musulmans, pour nos frères harkis, eux qui ont choisi la France, qui sont morts pour la France. Eux qui ont été massacrés, certains écorchés vifs, ébouillantés. Eux qui ont été abandonnés sur ordre de l’État français, livrés à la vindicte du FLN.»

Ceux qui armaient

le bras

des assassins,

des bourreaux

des Français d’Algérie.

Des assassins,

des bourreaux

qui nourrissent encore aujourd’hui une haine à l’égard de la France

Robert Ménard

 

Qu’en fut-il précisément du sort des harkis? Les associations harkis ont sanctuarisé le chiffre de 150.000 personnes assassinées; un bilan fin est encore délicat à construire. Spécialiste des harkis, l’historien Abderahmen Moumen explique que le chiffre de 150.000 victimes «provient d’une péréquation à partir des chiffres du rapport de 1963 de l’ancien sous-préfet d’Akbou, qui estimait que le bilan des massacres dans son ancien arrondissement était situé entre 1.000 et 2.000 victimes: en multipliant ces chiffres par le nombre des 72 arrondissements de l’Algérie, on a abouti aux chiffres de 72.000 morts, selon la version basse, ou 144.000 morts selon la version haute, chiffre aussitôt arrondi à 150.000». Les historiens travaillant sur cette question ne sont pas encore parvenus à une estimation faisant consensus, faisant varier les bilans des massacres de 10.000 à 70.000 personnes.

 

Les harkis ont ensuite été victimes de politiques d’ostracisme. Si on ignore plus guère les difficultés qui furent souvent les leurs pour rejoindre la métropole, le traitement des harkis arrivés à destination demeure trop souvent méconnu. La nationalité française ne leur fut pas reconnue d’emblée: regroupés dans des camps de transit, ils durent la réclamer.

 

Les harkis, des indésirables?

Les camps pour harkis étaient parfois d’anciens camps d’internement récupérés. Selon les calculs d’Abderahmen Moumen, le plus grand site fut celui de Rivesaltes (juste à côté de Perpignan, pas très loin de Béziers), où avaient précédemment été concentrés des républicains espagnols, des juifs européens, des collaborateurs, des soldats allemands prisonniers de guerre et, juste avant, des nationalistes algériens –pour le lecteur soucieux de l'ensemble de cette histoire, je me permets de renvoyerà Rivesaltes, le camp de la France, que je viens de publier avec Abderahmen Moumen.

22.000 harkis y transitèrent entre septembre 1962 et décembre 1964. Des familles y demeurèrent jusqu’en 1977. Elles n'étaient ni internées, ni autonomes. Les personnes étaient plus traitées comme des réfugiés algériens que comme des français. Un abyssal mépris les couvrait, les échanges épistolaires entre administrations n’hésitant pas à les parler d’«incasables», de «déchets», d’«irrécupérables». Leurs prédécesseurs espagnols de 1939 étaient eux dits «indésirables». Dans une société désintéressée du sort des populations recluses, l’État donne libre cours à sa puissance biopolitique.

 

L’extrême droite sait toujours aujourd’hui mobiliser la représentation des «communistes porteurs de valise» et des «traîtres gaullo-communistes qui abandonnèrent les harkis». Tout est mis dans un même sac de manière à mobiliser contre la gauche le segment correspondant du corps électoral, méthode de toujours, qui n’a pas attendu l’invention du slogan «UMPS».

Mais, il est vrai que le Parti communiste français fit alors feu de tout bois. Ainsi, à propos du centre de Rivesaltes, la presse du parti n'hésita pas à titrer entre autres «Rivesaltes. Que compte faire le conseil municipal pour nous débarrasser des harkis» ou «Rivesaltes aura-t-elle une municipalité harki?». L'anti-impérialisme venait servir d'excuse à la péjoration ethnique, en un ton ayant peu à envier à celui de la presse d'extrême droite lorsqu'il s'agissait de fustiger les républicains espagnols rassemblés dans les camps français en 1939.

Les rapatriés, une cible politique convoitée

Mais, pour l'extrême droite actuelle, la thématique de l'abandon des harkis permet tout à la fois de se faire le chantre d'un patriotisme de contrat social et de faire passer un virulent message contre la présence d'origine arabo-musulmane en France. On le voit dans le discours de Robert Ménard, avec son saisissant raccourci qui mène des nationalistes algériens aux terroristes islamistes. Ménard n'hésite pas non plus dans son discours à proclamer: «colonisation de peuplement, disait-on de la présence française en Algérie. Il faut parler aujourd’hui, en France, d’immigration de peuplement, d’immigration de remplacement». L'analogie historique sert ici à légitimer la critique ethnique, avec une référence codée mais transparente au thème du «grand remplacement» –une thématique présente dans l'extrême droite radicale depuis des décennies, mais qui a su trouver le succès récemment, en lui soustrayant le fait que ce remplacement était jusque là censé être l’œuvre du complot juif.

Il n'y a pas qu'à Béziers que l'on se soucie de manier la mémoire de la guerre d'Algérie à des fins politiques. Les rapatriés, harkis et pieds-noirs, ont fait souche, principalement sur le littoral méditerranéen. L'Ifop a calculé que ce segment représentait 12% du corps électoral en Languedoc-Roussillon et 15% en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Chacun cherche cette manne. A Perpignan, la mairie UMP n'est pas moins hostile à la commémoration du 19 mars que celle de Béziers: longtemps appuyée sur la clientèle pied-noir, elle est entrée en concurrence sur ce terrain tant avec le FN qu'avec le PS. Ce sont les élus départementaux puis régionaux de ce dernier parti qui ont initié un projet de Mémorial de Rivesaltes qui ouvrira en septembre, avant les régionales. C'est là qu'une semaine avant le premier tour de la présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy était venu, en tant que président de la République, reconnaître au nom de la France la tragédie harki, avant que le candidat Sarkozy ne fasse le soir même un meeting extrêmement virulent contre l'immigration et l'islamisme.

 

La fabrique des mémoires

 

Avec Abderahmen Moumen, nous avions bien suivi ces opérations, ayant été tous deux contactés pour savoir si nous accepterions de servir de guide au président. J'étais allé finalement observer la contre-manifestation du FN. Quand Marine Le Pen et Louis Aliot sont allés diverses fois déposer des gerbes au souvenir des harkis sur le camp de Rivesaltes, je m'y suis aussi rendu. J'ai demandé à Marine Le Pen quelles leçons de l'histoire signifiait pour elle ce camp ouvert pour des républicains espagnols et fermé en 2007, le centre de rétention administrative pour immigrés clandestins qui y était ayant été déplacé, et agrandi, pour ne pas entrer en résonance avec le futur mémorial. Elle m'a réprimandé, s'exclamant qu'elle n'avait pas de leçons à recevoir, alors que ma question était tout à fait sincère (et que je me la pose toujours).

La mémoire n'est pas un phénomène spontané. Quand on étudie son histoire, on se rend compte qu'elle est une coproduction entre des institutions politiques et des groupes de la société civile. Quand il y a un segment électoral et un tissu associatif, comme dans le cas harki, peut émerger une mémoire, et on peut s'appuyer sur celle-ci pour construire une dynamique politique. Quand il n'y a pas de tissu associatif, les faits demeurent dans l'oubli ordinaire (il n'existe pas de «mémoire» des nationalistes algériens emprisonnés à Rivesaltes avant que n'y soient les harkis, ou des militaires coloniaux guinéens et indochinois qui y partagèrent un temps le sort de ces derniers).

 

La mémoire fonctionne comme un marché, avec des acteurs qui y visent à la concentration des capitaux sociaux. On a là une poursuite de l'histoire sociale, traçant une logique structurelle entre les phases du camp de Rivesaltes jusqu'à sa mise en mémoires –ce pourquoi nous avons traité ainsi la question de ses mémoires, plutôt que de rentrer dans une étude de l'émergence de son musée: c'eût été, en ce dernier cas, s'intéresser à sa production et sa réalisation, par exemple aux modalités de ses contrats publics, question certes légitime, mais déplaçant la focale.

Sur la question de la défense des rapatriés d'Algérie, l'extrême droite a une longue pratique. L'UMP et le FN se disputent la clientèle. Les socialistes ont accompagné la production d'une mémoire républicaine espagnole en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, mais essayent également d'investir ce champ –tant et si bien que nous en eûmes certains, l'autocollant «Je suis Charlie»  fraîchement collé, affirmant qu'ils ne voulaient pas voir publier notre ouvrage sur Rivesaltes, estimant que leur position quant à cet objet devait leur assurer le monopole de la production à son sujet... sans bien saisir que cette réclamation faisait démonstration de notre très pondéré et magnanime propos quant au fonctionnement des mémoires comme un marché.

La dynamique autoritaire

Le lieu

de l’ostracisme

est un lieu «autre» qui permet

la production

d’un espace public «normal»

Néanmoins, l'articulation identité-autorité fonctionne pleinement au bénéfice politique de l'extrême droite. On comprend dès lors bien le positionnement de Robert Ménard, qui n'avait pas fait mystère de sa fibre pied-noir durant la campagne des municipales. Peu auparavant, il avait publié un ouvrage intitulé Vive l'Algérie française! Béziers est une ville en grande difficulté: comme nous le rappelions dans une note publiée avant les élections municipales, 33% de la population y vit sous le seuil de pauvreté. L'équipe élue ne change pas le vécu social. Elle se sert de signes d'identité et d'autorité: ainsi des buzz organisés autour de la crèche de Noël placée dans l’hôtel de ville, ou des provocatrices affiches quant à l'armement de la police municipale... ou de cette opération quant au 19 mars. L'absence d'impact du politique sur les réalités socio-économiques est ici clairement compensée par une offre de signes en charge de réassurer la cohésion du groupe ethno-national majoritaire.

 

L'usage politique de la mémoire, pointant ici du doigt les personnes originaires des mondes arabo-musulmans, poursuit la dynamique dont furent en fait victimes les harkis eux-mêmes: la mise à l'écart de groupes minoritaires au bénéfice de l'unitarisme autoritaire. Il y a là une logique, quant on songe que l'histoire d'un camp comme celui de Rivesaltes nous montre que l’ostracisme de communautés dont le sort indiffère la société permet de générer du consensus grâce à sa démonstration d'une puissance biologique régulatrice. Le lieu de l’ostracisme est un lieu «autre» qui permet la production d’un espace public «normal». L'admonestation publique des minorités a des finalités proches. Cette question-là balaye le social, réenchante la politique aux yeux d'une partie de nos compatriotes. Elle paraît réaffirmer un semblant de récit groupal et de volontarisme des autorités. C'est pourquoi, ces jours-ci, à Béziers et ailleurs, ils iront manifester contre le 19 mars. C'est pourquoi, ces jours-ci, à Béziers et ailleurs, ils iront voter Front national.

Nicolas Lebourg

les 80 ans du Travailleur Catalan

Publié le 13/03/2016 à 22:05 par leblogcultureldyl

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Rencontre et lancement du Numéro spécial 80 ans

 

Samedi 19 mars Caves Ecoiffier à Alénya

 

15h:Présentation publique du numéro spécial du Travailleur Catalan(40 pages de souvenirs, de témoignages, d’analyses…)

 

16h:Débat « Menaces sur la pluralité de la presse et sur la profession de journaliste » avec Patrick Appel-Muller, directeur de la rédaction de l’Humanité, Emmanuel Vire, secrétaire national du SNJ-CGT, Stéphanie Mora, rédactrice en chef adjointe à France Bleu Toulouse…

 

19h:Banquet populaire concocté par l’équipe Barboufat

 

L’entrée en matière: salade verte, son involtini de speck et son chorizo.

 

Au fond de la mer: poêlée d’encornets à la coriandre fraîche.

 

Au sommet de la montagne: fricassée de bœuf façon Barboufat.

 

Dans la campagne: bleu de chèvre ou camembert.

 

L’apothéose: gâteau fin pâtissier.

 

Apéritif – Vins – Café

 

21h:Spectacle

L’Agram

 

Joan-Llorenç Solé

 

Cris Cayrol

 

Les Madeleines

 

Pour participer au repas et assister au spectacle, achetez dès aujourd’hui le Ticket de 15 €

 

En vente au siège de Travailleur Catalan

 

44 avenue de Prades – 66000 PERPIGNAN

 

Tel. 04.68.67.00.88.

 

ATTENTION : Nombre de places limité !

 

 

 

 
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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 08:58
Carte postale créée par André Scobelzine : photos et dessins ! Bravo !

Carte postale créée par André Scobelzine : photos et dessins ! Bravo !

 

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Communiqué de presse · Perpignan, 13 mars 2016

 

A PERPIGNAN, LE CLIENTÉLISME MUSULMAN DEVIENT DANGEREUX

 

La mairie de Perpignan a autorisé une réunion à caractère salafiste dans un lieu public, tenue ce samedi 12 mars après validation de la préfecture des Pyrénées-Orientales. Ce laisser-aller administratif a permis de recevoir le prédicateur radical Rachid Haddach, Salle des Libertés. En s’alignant sur un avis préfectoral manifestement erroné, la mairie de Perpignan prend des allures d’institution écervelée. Y’a-t-il un pilote dans l'avion ? Le non-droit, déjà installé dans certains quartiers de Perpignan où les autobus sont caillassés, s’introduit officiellement dans les locaux municipaux.

 

Convergence Démocratique de Catalogne juge indigne de notre société que des amis de la charia s’expriment sans entraves en Pays Catalan. Nous condamnons avec force l’empoisonnement des esprits, antichambre de la radicalisation des musulmans du Roussillon et de la radicalisation xénophobe de l’électorat. Il est indispensable d’éviter les amalgames entre islam paisible et islam radical. En assimilant ces deux concepts, la mairie de Perpignan endosse une grave responsabilité. Le clientélisme culturel était honteux, il devient dangereux.

 

- - -

 

 

Chers amis,

 

Comme moi, vous l'avez remarqué :

 

Louis XIV ? Disparu !

Napoléon Ier ? Aux oubliettes !

L’extraordinaire aventure coloniale ? Devenue un crime !

Austerlitz ? Silence radio…

 

Même la mémoire de la Grande Guerre est transformée en une insipide célébration pacifiste anachronique... C'est dire la bêtise de ceux qui nous gouvernent !

 

Peu à peu, la censure s’installe… violente ou sournoise, implacable.

 

On condamne Zemmour parce qu’il décrit ce qu’il voit… On met Onfray au pilori quand il dit la vérité. Qui sera le suivant ?

 

Semaine après semaine, il devient de plus en plus difficile d’exprimer une opinion différente de celle que nous impose le système…

 

Et pour Najat, Manuel, ou la "regrettée" Christiane, l’Histoire de France… c’est l’ennemi !

 

Alors que fait-on ?

 

J’ai décidé de réagir.

 

Après avoir publié une vingtaine d’ouvrages, j’ai fait le constat qu’il fallait, en parallèle, aller chercher là où ils sont les gens qui ne lisent pas… Or, ils sont…sur internet !

 

Je commence donc l’enregistrement d’une série de vidéos dans lesquelles je vais raconter aux jeunes générations la véritable histoire de France… en faisant le pari que cela intéressera aussi leurs parents.

 

Avec la petite équipe qui m’entoure, nous souhaitons fabriquer une série de videos de 26 minutes chacune, dans lesquelles je reviendrai sur tel ou tel épisode charnière de notre histoire commune.

 

Le gouvernement veut que vous oubliiez ce que signifie être français ? Nous allons faire le travail inverse ! Ensemble !

 

Et pour ce faire, j’ai besoin de vous.

Nous souhaitons une indépendance financière TOTALE pour produire ces vidéos. Et nous voulons qu’elles soient de qualité professionnelle ! Nous devons bien ça à la France qui nous a vu naître. 

 

Alors je lance aujourd’hui une cagnotte pour la production du premier épisode de 26 minutes dans lequel je raconterai l’incroyable enchaînement de circonstances et d’événements qui ont permis le déclenchement de la Première guerre mondiale !

 

Plus question d’avaler la propagande qui nous a volé notre héritage collectif ! Racontons la vérité aux enfants de France !

 

Il nous faut réunir 10.000 euros pour le tournage, les achats d’archives, le montage et le mixage.

 

Nous avons donc préparé cette cagnotte à l’adresse que vous voyez ci-dessous.

 

CLIQUEZ ICI POUR PARTICIPER 

 

C’est une plateforme entièrement sécurisée, et le montant de votre don est entièrement libre. Que diriez-vous de donner, je ne sais pas… 30 euros, par exemple, pour m’aider à raconter aux Français leur véritable histoire !

 

Une fois cette première vidéo produite, je la mettrai en ligne, gratuitement bien sûr,  à la disposition de tous, et pour toujours ! Les donateurs recevront par ailleurs un lien privé pour voir la vidéo dans les meilleures conditions, sans publicité.

 

Je sais pouvoir compter sur vous.

Chacun peut donner un petit peu… ou plus, selon ses moyens.

 

C'est ainsi qu'ensemble nous combattrons la propagande honteuse qui veut nous faire oublier notre gloire, et nous raccommoderons le fil rompu de la transmission entre les générations.

 

Aidez-moi à fabriquer ces vidéos !

 

Aidez-moi à vous raconter la merveilleuse épopée de la nation France !

 

CLIQUEZ ICI POUR PARTICIPER

 

Yves-Marie Adeline

 

Copyright © 2016 Yves-Marie Adeline, Tous droits réservés.

Ce courrier est envoyé aux lecteurs des sites de réinformation.

 

Yves-Marie Adeline

Poitiers

Poitiers 86000

France

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J'ai trouvé ce passage sur Maillol (sur wikipedia) 

 

"Considéré comme un collabo à la Libération parce qu'il était l'ami du sculpteur Arno Brecker, Maillol est embarqué de force dans une Citroën de sbires nationalistes du PCF. On l'entraîne dans la forêt de Fontainebleau et on fait tomber un arbre sur la voiture (témoignage du peintre Ray Thiallier). Ce n'est que 20 ans plus tard qu'il aura droit à des funérailles nationales qui passent sous silence le crime du PCF, lequel parti a régenté pendant 50 ans le milieu intellectuel français acceptant silence et compromission."

 

Tout est faux : rumeurs et calomnies !! attention !!!!

 

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13 mars 2016 7 13 /03 /mars /2016 10:48
Narbonne, Béziers, Perpignan : censures en tous genres - Pour Kamel Daoud

* Après les provocations de Robert Ménard, maire de Béziers, voici la morale artistique du maire de Narbonne:

 

 

 

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DIDIER MOULY, le maire pétainiste de Narbonne censure 4 photos de migrants + Nu de Basquiat, et m'envoie cet après midi sa police municipale au musée d'art contemporain L'aspirateur. Un policier m'a physiquement bousculé et menacé ...

 

LUCIE NUMBER2, parcours rétrospectif 1983-2016, L'Aspirateur, Narbonne. mars-avril 

"Sur le chemin de l'exil monochrome doré" work in progress, 

 

10-03-2016

©Louis Jammes

 

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**Le maire de Perpignan ne savait rien de la conférence de "Salafistes" (modérés, selon eux) à la salle des Libertés. Il ne savait pas que ses services avaient invité Dieudonné das sa ville... M.Pujol n'était pas présent au vernissage de l'expo de Roger Cosme-Estève...Ne faites pas de vernissages le samedi : Le maire est autre part !!

 

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Mairie de Perpignan : Une annulation comme une censure !

 

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L'Association des Amis d'Alain Marinaro communique

Chers amis d’Alain,

 

Le concert prévu le dimanche 13 mars à la salle Bolte avec Amaury Viduvier et Guillaume Vincent est annulé, suite au refus de la mairie de Perpignan qui réserve cette salle exclusivement aux associations du quartier Ouest et pour des animations gratuites. Ce refus nous a été signifié le lundi 7 mars. Veuillez nous excuser.

 

 

Je vous rappelle que ce concert d’un niveau exceptionnel pourra être entendu le samedi 12 mars à 20h30 à Saint Laurent de la Salanque, salle du foyer rural.

 

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*Le maire "algérianiste de Perpignan soutient-il K. Daoud..?

 

0033 (0)6 82 Des intellectuels de culture musulmane muselés

Soutenir Kamel Daoud

mardi 8 mars 2016

Par Didier Brisebourg

Permalien vers cet article

 

La polémique autour des écrits de Kamel Daoud, et de sa personne, est révélatrice d’un état d’esprit mortifère pour l’intelligence et la liberté. Je résume très succinctement l’affaire. Je ne discute ni les propos de Kamel Daoud, ni ceux de ses accusateurs. Je gomme volontairement les nuances et vous invite à juger vous-mêmes, à lire les textes de référence : mon propos ici vise à révéler le mécanisme pervers par lequel l’accusation d’islamophobie tue la culture.

Lors de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne, des femmes ont été sexuellement agressées. Les réfugiés nouvellement arrivés en Allemagne, la plupart de culture musulmane, sont rapidement accusés de ces violences. La polémique enfle, les partis d’extrême droite s’en réjouissent en douce et dénoncent l’accueil de ces réfugiés voulu par Angela Merkel ; certaines associations féministes sont accusées de se taire au motif qu’il ne faudrait pas alimenter le discours anti-immigrés ; des animateurs de la « gauche » s’inquiètent d’une instrumentalisation des faits à des fins xénophobes.

Là-dessus, Kamel Daoud, écrivain et journaliste algérien vivant à Oran, publie deux textes1 qui accusent l’Islam actuel de créer des refoulés sexuels, d’entretenir une violence masculine vis-à-vis des femmes, de faire de la femme un être nié, tué, voilé ou enfermé. Il accuse en particulier l’islamisme d’entretenir un rapport à la femme fait de pornographie et de violence.

Le 11 février 2016, un collectif publie un réquisitoire contre Kamel Daoud.2 Ce texte est symptomatique de l’utilisation du mot « islamophobie ». Il illustre parfaitement le mécanisme de destruction de la pensée libre.

Ce mécanisme est tout entier contenu dans l’extrait ci-dessous :

« Après d’autres écrivains algériens comme Rachid Boudjedra ou Boualem Sansal, Kamel Daoud intervient en tant qu’intellectuel laïque minoritaire dans son pays, en lutte quotidienne contre un puritanisme parfois violent. Dans le contexte européen, il épouse toutefois une islamophobie devenue majoritaire. Derrière son cas, nous nous alarmons de la tendance généralisée dans les sociétés européennes à racialiser ces violences sexuelles. »

Kamel Daoud est donc accusé d’alimenter l’islamophobie en Europe. Comment ? Parce qu’il se comporte en laïque dans son pays et le dit. Au prétexte de cette islamophobie, il ne faut surtout pas interroger le rapport des sociétés de culture musulmane à l’égard des femmes. C’est-à-dire qu’aucune critique de l’Islam et des sociétés musulmanes ne doit être exprimée, y compris en Algérie, qui aurait pour conséquence de susciter l’islamophobie en Europe.

Mais alors, comment Kamel Daoud pourrait-il critiquer le comportement de la société dans laquelle il vit vis-à-vis des femmes s’il ne peut en critiquer la culture majoritaire ?

Comment pourrait-il accuser sa propre culture majoritaire sans tomber nécessairement sous l’accusation d’islamophobie ?

Nous voyons bien que c’est impossible : tout discours critique de l’Islam tenu d’un point de vue laïque tombe nécessairement sous l’accusation d’islamophobie. Il s’agit là d’un piège terrible.

« Laïques en terre d’Islam, taisez-vous ! » Voilà l’ordre donné par ces universitaires parisiens à la pensée libre en terre musulmane.

C’est là une négation de la liberté de penser et de dire, un déni de la liberté d’expression, une fatwa contre les penseurs réformistes de l’Islam, une machination digne des procès staliniens.

Ceci a au moins deux conséquences.

Non seulement, les Européens seraient des idiots définitifs, incapables de penser par eux-mêmes ce qui relève du racisme et ce qui relève de la critique. Mais d’autre part, c’est aussi le rejet de toute critique interne au monde musulman. Or, il se trouve quantité d’intellectuels de cultures musulmanes critiques de leur propre culture, comme il y en a aussi en Europe capables de critiquer la leur.

Kamel Daoud est victime d’une fatwa le condamnant à mort, prononcée par un imam intégriste3. On aurait pu attendre de la part de ce collectif au moins un soutien à une victime de la vindicte islamique. Mais non, rien en ce sens.

On voit bien à quoi sert le mot « islamophobie » ici. Il sert à museler ces intellectuels de culture musulmane qui jette un regard critique sur leur propre culture et sur l’Islam. C’est pourtant avec ceux-là que nous devons lutter contre le racisme et défendre la démocratie, la liberté, la laïcité et la fraternité, en Algérie et ailleurs.

 

Il y a cependant des penseurs musulmans qui soutiennent Kamel Daoud4, travaillons avec eux.

 

 

  1. http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/01/31/cologne-lieu-de-fantasmes_4856694_3232.html et http://www.nytimes.com/2016/02/14/opinion/sunday/la-misere-sexuelle-du-monde-arabe.html?_r=0 []
  2. http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/11/les-fantasmes-de-kamel-daoud_4863096_3232.html []
  3.  
  4. http://www.huffingtonpost.fr/mohamed-sifaoui/politiques-journalistes-et-intellectuels-se-mobilisent-en-faveur-de-kamel-daoud-condamne-a-mort-par-un-islamiste-algerien_b_6346060.html []
  5.  
  6. Fawzia Zouari : http://www.liberation.fr/debats/2016/02/28/au-nom-de-kamel-daoud_1436364 et Hamidou Anne : 
  7. http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/02/23/kamel-daoud-haro-sur-un-ecrivain-revolte_4870196_3212.html []

 

 

  •  

* Quant au maire (communiste) de CABESTANY : communiqué du CDC

Communiqué de presse · Perpignan, 9 mars 2016

SUPERMARCHES : TROP C’EST TROP !

Depuis le mois de février, une zone commerciale supplémentaire se prépare en plaine du Roussillon, dans le secteur de la Costa Roja de Cabestany. Convergence Démocratique de Catalogne dénonce cette nouvelle extension aprouvée par la mairie. Un nouveau supermarché, dans un territoire saturé, est une provocation. Plutôt que satisfaire la voracité des grandes enseignes et sacrifier toujours plus de terres agricoles, le maire Jean Vila serait plus avisé de développer une économie productive porteuse de valeur ajoutée. Nous l’invitons à se raviser, à la veille de ses 40 années de mandat municipal.

Notre formation politique a été la première à signaler la folie des grands marchands, qui menace les petits, saccage les terres agricoles et défigure les paysages. Cette tendance lourde déshumanise les centres-villes en les dépouillant de leurs boutiques et de leurs clients. Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT), censé assurer la maîtrise de l'urbanisme, est bafoué, selon le triste exemple de la zone commerciale de Rivesaltes-Claira. Un recadrage général est nécessaire pour stopper les élans des maires peu scrupuleux, pour ne pas compromettre l’avenir et pour extirper le Pays Catalan du scénario commercial auquel l’ont soumis certains élus, sous la pression des grands groupes.

Communiqué de presse · Perpignan, 9 mars 2016

SUPERMARCHES : TROP C’EST TROP !

Depuis le mois de février, une zone commerciale supplémentaire se prépare en plaine du Roussillon, dans le secteur de la Costa Roja de Cabestany. Convergence Démocratique de Catalogne dénonce cette nouvelle extension aprouvée par la mairie. Un nouveau supermarché, dans un territoire saturé, est une provocation. Plutôt que satisfaire la voracité des grandes enseignes et sacrifier toujours plus de terres agricoles, le maire Jean Vila serait plus avisé de développer une économie productive porteuse de valeur ajoutée. Nous l’invitons à se raviser, à la veille de ses 40 années de mandat municipal.

Notre formation politique a été la première à signaler la folie des grands marchands, qui menace les petits, saccage les terres agricoles et défigure les paysages. Cette tendance lourde déshumanise les centres-villes en les dépouillant de leurs boutiques et de leurs clients. Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT), censé assurer la maîtrise de l'urbanisme, est bafoué, selon le triste exemple de la zone commerciale de Rivesaltes-Claira. Un recadrage général est nécessaire pour stopper les élans des maires peu scrupuleux, pour ne pas compromettre l’avenir et pour extirper le Pays Catalan du scénario commercial auquel l’ont soumis certains élus, sous la pression des grands groupes.

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 08:57
Buren - Musée d'art contemporain de Sérignan.

Buren - Musée d'art contemporain de Sérignan.

 

 Débat : faut-il publier un tel texte, rempli de réflexes racistes, de jugements moraux prêchant l'exclusion, la haine, tout en faisant croire que ces constations sont la réalité : il est possible de trouver de telles situations, mais le danger est, comme toujours, de généraliser. 

Les étrangers ou les Français d'origine étrangère sont stigmatisés parce qu'ils imposeraient leur "culture" à la société française : le texte vise surtout les Maghrébins, c'est-à-dire des Français vivant en France, nés de parents  d'Afrique du Nord, venus en France pour des raisons économiques ou après la décolonisation (guerre d'Algérie, exil des Harkis...)

 

L'idée du "grand retournement" due à l'écrivain Renaud Camus, laissant croire que la population issue du Maghbeb (3ème, 4ème génération...) va nous submerger, tuer la "civilisation" française, européenne, catholique...et pour tout dire supprimer les racines de notre culture et rendre minoritaires les "Français de souche" dans leur propre pays, constitue un fantasme entretenu par la rumeur, à cause de quelques cas douloureux vécus dans la cohabitation  quotidienne dans des quartiers pauvres devenus peu à peu des ghettos. D'où l'essor croissant du score du Front national aux élections...

 

On connaît tous ces jugements rapides : "Ils viennent se faire soigner chez nous; ils ont priorité pour obtenir un logement; ils viennent nous prendre notre travail"…"Ils font des enfants pour avoir des allocations…"

 En outre, le phénomène des migrants ne peut qu'accentuer cette vision noire de l'Etranger, opposée à la tradition d'hospitalité et de solidarité inhérente à la patrie des droits de l'Homme...

 

 

JPB

 

 

 

 

 

 

 SARDOU : Encore un que l’on ne verra plus sur les antennes TV

 

   

 

Lettre à M. Hollande :

 

Je m’en fous … je suis laïque !

 

Moi, l’Islam, je m’en tape le coquillard… Je me contrefiche des hadiths, des sourates et autres corâneries. Ça ne m’intéresse pas de savoir s’il y a des musulmans pas vraiment islamistes, mais un peu islamiques, des islamistes modérés fréquentables, des immodérés franchement antisémites, des islamiques plus ou moins pratiquants, etc., etc. 

Ce qui est en jeu aujourd’hui est simple, beaucoup plus simple : La France est colonisée par des gens  d’origines diverses, on assiste à une destruction de notre civilisation, par une et d' autres cultures qui sont allogènes, contraires à nos mœurs, nos visions du monde et de l’homme, nos valeurs, nos habitudes, notre histoire…

 

Quel peuple accepterait ça sans broncher?  Donc le message est simple: ces cultures allogènes, on n’en veut pas !

On ne veut pas de leur religion, on ne veut pas de leurs valeurs, on ne veut pas de leurs mœurs, on ne veut pas de leur vision du monde.

On ne veut pas que la France devienne un pays du tiers-monde. 

On ne veut pas que ces valeurs importées s’installent en France et change notre vie et notre avenir.

On n’en veut pas des mafias chinoises qui découpent les récalcitrants au hachoir.

 

On n’en veut pas des Africains polygames qui excisent leurs filles, pompent la sécu et les aides sociales, profitent du système sans rien apporter.

On n’en veut pas des maquereaux roumains, albanais ou africains qui mettent sur le trottoir des gamines et leur cassent les jambes à coup de barre de fer si elles bougent un cil. 

On n’en veut pas des vrais-faux mendiants ou je ne sais pas quoi, qui font chier tout le monde, profitent allègrement du système et pleurnichent dans les jupes des associations à la con.

 

On n’en veut pas des types qui sous prétexte qu’ils sont d’origine maghrébine cassent, pillent, violent, brulent, trafiquent la poudre, les bagnoles, les armes… quand ils ne s’engagent pas dans des groupes terroristes et partent s’entrainer au Pakistan ou ailleurs…

 

Qu’ils quittent la France s’ils ne l’aiment pas : on ne les retient pas. On en a marre de voir des Blancs, toujours des Blancs, assassinés pour une cigarette refusée, une aile froissée, une querelle de voisinage…

 

On en a marre de voir des drapeaux palestiniens ou autre dans les manifs à Paris, et d’entendre des manifestants hurler des slogans anti - sémites et soutenir les pires racailles terroristes du Proche-Orient, la dernière fois que nous avons entendu ‘mort aux Juifs’ c’était sous l’occupation Allemande en 1941…

 

On n’en veut pas des mosquées, des imams payés par l’Algérie, le Maroc, L’Arabie Saoudite, qui passent leur temps à organiser le communautarisme, financent des groupes terroristes, planifient la destruction de notre civilisation, tiennent des discours ouvertement racistes, antisémites, anti-blancs, anti-occidentaux, et jouent aux « gentils » biens intégrés.

 

On n’en veut pas de pseudo « sans papiers » qui viennent chier dans nos églises et ne savent qu’exiger des droits qu’ils n’ont pas, font semblant de faire une grève de la faim et obtiennent tout et n’importe quoi …

 

On n’en veut pas des filles voilées à tous les coins de rue, à l’école, à la piscine, dans le métro. 

On n’en veut pas des cantines scolaires qui bannissent le porc pour ne pas déranger les pauvres élèves musulmans.

 

On n’en veut pas des gamins qui exigent qu’on réécrive les cours d’histoire au collège parce que ça ne leur plaît pas qu’on parle de la Shoah !!…

On en a marre des mensonges permanents sur l’Histoire, l’Église, l’esclavage, la colonisation… qui ne servent qu’à demander toujours plus : plus de droits, plus de pognon, plus d’aides.

 

On en a marre de payer des impôts pour ce que devient ce pays, la France... On en a marre de faire repentance à tout bout de champ pour tout et son contraire. On n’en veut pas des quartiers qui se délabrent et se tiers-mondisent au rythme de l’arrivée des étrangers. 

 

On n’en veut pas du racisme anti-blanc, des vexations, du racket, des marchés louches à même le trottoir, des lois pas appliquées, de l’interdiction de critiquer l’Islam, des associations « antiracistes ».

 

On a quand même le droit, non ? Alors, l’islam est peut-être une religion super, cool, « world », new age et branchée, mais voilà la vérité :

ON N’EN VEUT PAS !

 

On ne veut pas de l’islam et de la culture Arabo-musulmane !

On ne veut pas de la Tiers-Mondialisation en France !

En matière de culture, de civilisation, de valeurs, de religion, on a déjà ce qu’il faut en magasin, tu vois, et on n’a pas envie de changer. Clair ?

T’as compris bonhomme Hollande, où il te faut un dessin ?

 

ON EN A ASSEZ !

 

 

 

 ERIC ZEMMOUR EST DANS LE VRAI ACTUELLEMENT MALGRÉ LA POLÉMIQUE !

 On me met au défi de faire circuler ce texte, alors je Le fais !

 Pour les Français, Le train de l'Histoire arrive PEU à PEU à son terminus.

C'est fini. Il faut ramasser ses bagages et se préparer à descendre.

Quand la Seine Saint-Denis a commencé à pourrir, les Français de Souche ont quitté la Seine Saint-Denis transformée depuis en coupe-gorge.

De la même manière, ils quittent Lille, Marseille, Roubaix, les quartiers nord de Paris.

Progressivement, viendra Le jour où changer de ville NE résoudra pas Le problème.

Il faudra alors s' écraser ou bien quitter Le pays.

Peu à peu, Le Français de souche se fait remplacer et IL EST heureux!!

Il regarde béatement sa Nation partir dans Le tout à l'égout mais IL EST content.........

 

Dans la nature, quand un animal EST blessé, les rapaces viennent de partout.

Par leurs impôts, les Français financent les logements, la Nourriture et les soins de ceux qui sont en train de les remplacer.

Quand IL n' y aura plus assez de travailleurs pour payer les impôts, ça sera Le chaos et la violence.

 

Pour son immigration, la France a particulièrement choisi Des Populations incapables de gagner ou de produire NE serait-ce que "leur pain quotidien".

 

Et comme disait Vladimir Poutine : La France va devenir la colonie de ses Anciennes colonies !

 

SEULEMENT 30% DES FRANÇAIS DE SOUCHE VONT FAIRE CIRCULER CE  TEXTE SANS AVOIR MAUVAISE CONSCIENCE CE DEVRAIT ÊTRE 100 % !!

 

> > > > > > > > > > LE FEREZ-VOUS ?

 

 

 

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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 10:16
Les élus parmi les élus (en chemise blanche, le maire de Perpignan, à ses côtés Fatima…)

Les élus parmi les élus (en chemise blanche, le maire de Perpignan, à ses côtés Fatima…)

 

 

Perpignan ou Perpignon..?

 

 

Je croyais, éternel naïf, que nos élus travaillaient de façon bénévole, désintéressée...

Je croyais en l'Homme, en nos représentants, à l'éthique, à l'humanisme, gros niais ! 

Je pensais que les fonctions électives étaient gratuites, big bêta que voilà ! Grosjean comme devant !

 

Notre maire vient de décerner des prix pujolesques

Au mérite. 

Tous ses conseillers et adjoints sont, bien sûr, méritants, mais certains le sont plus (en raison de leur action en ville ou grâce, parfois, à leur esprit courtisan) et ils ont eu une augmentation de salaire. 

 

Ceux qui n'ont rien obtenu, ce n'est pas en raison de leur indigence, mais parce qu'ils ont déjà des revenus corrects et un bon métier, une retraite agréable : ce doit être le cas de Mme De Noëll, ancienne directrice de l'école J.Ferry qui, malgré son sérieux et son expérience, n'a pas eu un centime ! 

 

Le cas aussi, sans doute, de Michel Pinell, ancien directeur d'une grosse agence bancaire : M. Pujol aurait tout de même pu récompenser cet adjoint à la culture qui a réussi à éteindre la fronde après la mise à mort de l'école d'art !

 

De même, la cantine de Richard Puly-Belli doit bien rapporter puisque cet homme dynamique et sympathique (je le pense vraiment, il ne faut pas lire mes phrases comme si elles étaient toutes ironiques!) n'aura rien (un pot-de-vin..? qui sait..?)

 

Et rien pour la séduisante Caroline Si peu fière ! Rien pour Romain Gros (trop marqué du fer de Codognès et de la férule de JP.Alduy..?

 

Nada pour Fatima :  poste en Région et en nature, ça va !

 

Parrat l'avocat, on comprend. 

 

Mais Nathalie Beaufils, c'est dommage, si engagée dans les affaires scolaires : trop modérée, cette centriste ?

 

Bref, on est content pour les récipiendaires : Chantal Bruzi a bien mérité dans Perpi l'insécure… (Lire le journal de Clotilde Ripoull : L'Indépendante)

 

Et Stéphane Ruel dans le commerce de proximité, même si tous les commerçants "sauvegardés" n'apprécient pas...

 

Et Christine Gavalda-Moulenat pour la jeunesse: dans une ville de vieux, il faut du cran !

 

Et Nicole Amouroux pour la propreté : c'est vrai, y a du progrès.

 

Et Virginie Barre, c'est juste, elle a embelli le cadre de notre vie, et on l'aime grâce à son père.

 

Et Suson Simon-à l'aise, elle se remettra de ses émotions avec 3000 euros…

 

J'ai gardé les meilleurs pour the end, car franchement c'est Pierre Barbé que l'on voit le plus à Perpi : animation, chansons, flonflons, il s'investit à pleins poumons et délaisse son commerce (demandez le 15) pour la mairie, pour notre cité ! Bravo !

 

Quant à Annabelle qui devient la 21 ° adjointe de Jean-Marc Pujol, elle a toute mon admiration : elle est à la fois sympathique, avocate, vive-présidente de l'urbaine communauté, élue d'opposition au CD66, élue du canton du Vernet !!! Comment fait-elle ?

En outre, mère d'une charmante petite fille, elle est aussi accaparée par son érudit de compagnon, ce charmant catalaniste libéral-libertaire qui nous rend plus intelligent en faisant l'inventaire, dans des expositions et catalogues, de la mémoire artistique et concentrationnaire du pays catalan. 

 

  Ce jeune couple mérite plus que de la menue monnaie : toute notre estime !

 

JPB

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 08:33
M. Jean-Marc Pujol et J.P.Bonnel (photo Jean-Marie Artozoul)

M. Jean-Marc Pujol et J.P.Bonnel (photo Jean-Marie Artozoul)

Lettre ouverte à M. Pujol, maire de Perpignan

 

Vendredi 5 février, à 18 heures, j'accueillais, à la librairie Torcatis, le public venu écouter la présentation de l'association Walter Benjamin et des lectures d'oeuvres du philosophe. 

 

De nombreux amis et personnalités se trouvaient dans la salle du second étage, préparée par Roger Coste (1), quand, tout d'un coup, vous surgîtes  (je n'oublie surtout pas l'accent circonflexe!), Monsieur Le Maire de Perpignan, sans complexe, et très chic, en costume noir trois pièces, de la nuit de Perpi dans la lumière (que dis-je , les "lumières" voltairiennes !) de la librairie Torcatis… mais très en colère et tenant à bout de bras un papier….

 

Je pensais que vous veniez, M. Pujol, pour participer au débat sur le philosophe juif allemand… Mais non ! Déception ! Vous mettez l'Histoire (et les histoires) avant la philosophie !

 

D'abord agressif, vous me criez que mon article (2) n'est qu'un tissu de ragots, que je pratique la délation et que c'est l'esprit de Vichy qui règne dans mon texte…

 

-Vichy, tiens, tiens, me dis-je, c'était l'accusation, quelques heures avant cette rencontre surréaliste, de C. Dufflot à l'égard de M. Valls, à propos de la déchéance de nationalité et de l'état d'urgence inséré dans la constitution…

Ainsi, on pourra être inquiété pour un grand "délit", notion vague, qui peut être un geste criminel mais aussi un délit d'opinion, la liberté d'expression étant alors menacée… Vichy, Pétain, Ies rafles, le régime qui va pourchasser les antifascistes, les intellectuels communistes ou juifs, qui vont devenir des apatrides… 

 

Bravo, M. Pujol, vous étiez bien dans le débat avec Walter Benjamin … Je vous ai alors proposé de vous exprimer devant la petite assemblée et de lancer la discussion, car c'est ce qui manque le plus ici à Perpignan et en France, en général…

 

Vous refusâtes, comme vous avez refusé quand je vous ai proposé un débat avec Benjamin Stora, sur l'Algérie, à l'occasion de la venue au salon du livre de Collioure, en août 2014, du directeur du musée de l'immigration…

 

Et vous continuâtes à me dire que vous aviez été blessé par toutes ces insinuations ordurières dont je m'étais fait l'écho dans mon article…

 

Je vous répondis que j'avais rassemblé des rumeurs persistantes, que j'avais voulu d'abord écrire un texte humoristique, ironique et poétique, en employant le conditionnel et en jouant sur les mots.

 

J'ajoutai aussi que c'était la liberté d'expression d'un citoyen, que c'était "l'esprit Charlie", que vous aviez si bien défendu, M.Pujol, en manifestant le janvier 2015, dans les rues de Perpignan… 

 

Or, vous me répondez alors que mon texte polémiste, ce n'était là ni la liberté de s'exprimer ni l'esprit Charlie…Vous m'apprîtes aussi que votre conseillère municipale Suzy Niquaise se trouvait dans un état grave à cause de mes attaques…Je lui souhaite -comme l'on dit- un prompt rétablissement: elle pourra alors m'inviter enfin à visiter le cercle algérianiste…(je lui ai donné 3 fois mon contact...)

 

Ragots, rumeurs, cochonneries...

 

Il est vrai, d'ailleurs, que j'ai longtemps hésité à publier ce texte qui, outre des aspects politiques précis, aborde des questions privées d'ordre sexuel… 

Puis je me suis dit : le plus grave, dans le domaine de la liberté d'expression, c'est l'autocensure… Combien de personnes, dans leur travail, face à la hiérarchie, combien de journalistes se censurent eux-mêmes… Je ne vais pas faire pareil, même si mon texte va sembler provocateur et se tenir en perpétuel équilibre entre le ragot malsain (ce que M.Pujol appelle la délation) et la vérité de l'information (mon texte est truffée de vérités).

 

 J'étais sur la ligne de crête, sur la corde raide et j'ai essayé de ne pas tomber dans l'abîme, c'est-à-dire dans la méchanceté "gratuite" : en fait, je ne vous souhaite, Monsieur Le Maire aucun accident de santé mais au contraire, je vous félicite de profiter de la vie pleinement…

 

Votre venue inopinée à la librairie Torcatis, votre intrusion soudaine, sans dire un mot aux libraires, me parlant pendant dix bonnes minutes sous les regards étonnés de l'assistance et sous les flashes de Jean-Marie Artozoul, correspondant des journaux La Croix du Midi et du Petit Journal, est assez étonnante…

 

 C'est une démarche directe auprès d'un "opposant" -qui a pourtant appelé à voter pour vous en mars 2014 (3) -, se passant ainsi d'un intermédiaire, avocat ou directeur de cabinet…Démocratie directe ! Oui, c'est, en fait, un geste démocrate de la part d'un… Républicain, et j'aime assez ! Je souhaite seulement que le maire organise cette démocratie dans sa ville en donnant la liberté d'expression à tous les citoyens dans des structures qui doivent être mises en place sans attendre...

Sans attendre que notre belle cité catalane n'entre en déliquescence avancée...

 

M.Pujol, merci d'avoir perturbé un peu la soirée consacrée à la littérature et à la philosophie. Vous êtes un sacré chahuteur..!

 

Il faut aussi dire, à votre décharge, que les raisons d'être en colère ont été multiples, la semaine dernière : outre mon blog, vous avez supporté les critiques de Clotilde Ripoull dans l'Indépendant et la colère de Louis Aliot lors du dernier conseil municipal. Vous n'auriez rien fait de positif depuis votre élection, clama l'ancienne conseillère municipale d'opposition. Vous auriez trahi la parole donnée, dénonça le leader du Font national… 

 

Ragots ou vérités, à vous de juger, à vous de répondre, dans mon blog ou ailleurs…

 

Face à ces dénonciations, mes allusions étaient bien légères et constituaient un exercice de style mêlant des références à des événements précis et des rumeurs d'en-dessous de la ceinture : un peu d'humour, M. Le Maire, et sachez que le peuple estime que les affaires privées d'un homme public ne sont jamais totalement privées, qu'elles ont un impact sur les affaires publiques…

Par exemple, le poste de conseillère régionale réservée à une conseillère municipale, qui s'est fait remarquer par un club de sport qui coûta si cher à la ville, et qui dispose, pour tout diplôme, pour tout viatique susceptible de l'aider à la Région, d'un Bafa…

 

 A vous, M. le Maire, de ne pas livrer votre flanc aux ragots, à vous de ne pas laisser filer les rumeurs, par naïveté ou par fierté mal placée, à vous de vous expliquer et de débattre...

Bien à vous.

 

JPB

 

---

 

(1)Joël Mettay, Gildas Girodeau, Manfred Flamembaum, Clotilde Ripoull, M.Mesplé, Georges Cazeneuve Madeleine Claus, Michèle Bayar, Nicole Gaspon…

 

Je remercie aussi Alain Tarrius (pour son message de soutien) ainsi que Nicolas Caudeville (qui m'a donné la parole - Voir le site "L'Archipel contre-attaque"), Fabrice Tomas, Laurent Fontquerny, Jérôme et Roger Ripoull…et, pour son beau texte :

 

---Isabelle Jouandet Je découvre l’incident et, partant, l’article litigieux. Nous sommes bien loin de l’esprit « Charlie ».

Ma première remarque tient à la liberté d’expression / d’opinion. Spécialisée en la matière, la XVIIe Chambre correctionnelle de Paris, a rappelé dans un jugement récent :

"A titre liminaire, il doit être souligné que, s'agissant d'un homme politique, les limites de la critique admissible sont plus larges, lorsqu'il est visé en cette qualité, qu'à l'égard d'un simple particulier; qu'en effet, il s'expose inévitablement et consciemment à un contrôle attentif de ses faits et gestes tant par les journalistes que par la masse des citoyens et doit, par conséquent, montrer une plus grande tolérance."

Ceci dit, cette réaction du Maire de Perpignan me paraît peu judicieuse : par son esclandre public, il fait lui-même publicité à l’article et d’une certaine façon prend le risque de donner crédit aux rumeurs énoncées. Or, à la lecture, ce texte évoque des ragots bel et bien existants, sinon fondés, que son auteur évacue avant même de conclure par un … « Et il aurait bien raison » …

 

Chacun apprécie, ou pas, le style de JPB teinté d’humour, parfois féroce. Reconnaissons-lui le courage d’écrire (tout haut) ce que beaucoup disent (tout bas) : au final, cela a le mérite de recadrer les choses. 

 

Enfin sur les blogs et les réseaux sociaux, leur existence permet un accès à l’information et au débat public dont les citoyens sont le plus souvent privés. La tendance de la plupart des hommes politiques et médias est au musellement et à la désinformation de l’opinion. Ce nouveau vecteur est bel et bien dérangeant mais nécessaire dans un contexte d’asphyxie de la liberté d’opinion.

 A nous d’exercer notre esprit critique et … de tolérance. Ceci est tellement vrai que les politiques prennent eux-mêmes d’assaut les réseaux ; le Maire de Perpignan lui-même n’a-t-il pas lancé avant les municipales de 2014 un "kit de campagne" à télécharger, contenant 9 images à insérer sous forme de bannières ou d'images d'accueil, sur les comptes Facebook et Twitter des électeurs volontaires.

 

- - -

(2) "Le maire de Perpignan entre rumeurs et vérités" (le blogabonnel du 4 février)

(3) voir le texte et les signataires dans mon livre "365 jours avec JMPujol" (dans les bonnes librairies) et sur le site de L'Indépendant.

Lundi 8 février à 17h30

Séminaire international

Séminaire d’Études Catalanes-CRIMIC et GRACMON (Université de Barcelone)

Art Nouveau - Modernisme : París-Barcelona (II)

Conférences

F É V R IE R En partenariat avec l’Institut Ramon Llull

UNIVERSITE PARIS-SORBONNE

CENTRE D’ÉTUDES CATALANES

9, rue Sainte Croix de la Bretonnerie – 75004 Paris Tél: 01 42 77 65 69 – Fax: 01 42 74 12 70 Courriel : centre.etudes-catalanes@paris-sorbonne.fr

Teresa-M. Sala (GRACMON, Université de Barcelone)
« Paris à Barcelone vue et exposée par les modernistes catalans »
Núria Aragonès ( GRACMON, Université de Barcelone)
« Costume et peinture : la parisienne mythe et source d’inspiration pour les peintres du modernisme catalan »

Eliseu Trenc (Professeur émérite de l’Université de Champagne Ardenne)
« Xavier Gosé et les derniers modernistes décadents, élégance et raffinement »

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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