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30 avril 2024 2 30 /04 /avril /2024 10:18
Les Perpignanais sont-ils fatigués ? Amers, désespérés, sans perspective politique claire.?
Les Perpignanais sont-ils fatigués ? Amers, désespérés, sans perspective politique claire.?
Les Perpignanais sont-ils fatigués ? Amers, désespérés, sans perspective politique claire.?

Cinéma ce mardi à 19 heures :

 

 

Ci-dessous, commentaire du film, à prendre avec des pincettes car orienté dans ses qualificatifs péjoratifs...

 

En effet, axé sur deux candidates (centriste et extrême-gauche) et peu loquace sur la candidate "de gauche" écolo-socialiste, Agnès Langevine, le film semble, à première vue (mais il faut le voir !), très lacunaire...

 

Ayant participé à la première campagne de Clotilde Ripoull

(voir mon livre : Chroniques des municipales à Perpignan, paru en 2015, 14 euros *),

j'ai renoncé à la suivre dans la seconde campagne car, lors de la première réunion chez elle (derrière le palais des congrès), elle a refusé de s'engager sur son éventuel désistement au second tour : en effet, elle avait sans doute l'intention de s'abstenir; en tout cas de ne pas voter pour J.Marc Pujol...

 

Cette attitude, abstention ou vote blanc, d'une partie du centre, des gauchistes... a permis, avec la position déterminante de la communauté gitane pour L. Aliot (5000 inscrits à Perpignan) de faire élire le maire actuel, RN.

 

On attend l'autocritique de ces individus et de ces mouvements politiques (Insoumis, l'Alternative, NPA...) qui ont choisi l'extrême-droite au lieu d'appeler à un rassemblement général (union, mais le "front républicain "est mort) à gauche...

 

Jean-Pierre Bonnel

 

* les deux autres livres concernant les campagnes municipales et l'accession de L. Aliot à la mairie :

-Perpignan, une ville en sursis (2013/2018) -Edition Les mots en scène - Mars 2018, 18 euros.

-Perpignan, le destin d'une ville (2018/2020) -Mondial livre, février 2020. 18 euros.

(chez l'auteur : jean-pierre.bonnel@orange.fr)

 

 

 

Sortie nationale le 30 avril 2024

Genre : DOCUMENTAIRE

Réalisé par Bertrand Schmit

Candidates à la Mairie de Perpignan, ville-vedette des « Municipales 2019-2020 », Caroline Forgues et Clotilde Ripoull ferraillent « dur » contre le Maire sortant LR et son challenger RN Louis Aliot, parrainé par son ami Robert Ménard.


Leur objectif, être présentes au second tour ! Novice en politique, Caroline est une citoyenne lambda élue à la tête d'une liste hybride constituée de citoyens non encartés et de représentants de partis politiques (PCF - LFI - NPA - Génération.S).
Confrontée à la complexité de piloter un groupe hétérogène parfois violent elle doit aussi apprendre à devenir un personnage public. Quant à Clotilde, « Sans étiquette de Centre Droit », c'est sa troisième campagne pour la Mairie. Une fois de plus en manque d'intentions de vote, elle est prête à toutes les alliances même les plus improbables pour peser dans l'élection.

Le film suit ces deux femmes le temps des évènements qui jalonnent la campagne jusqu'à sa résolution avec l'élection de Louis Aliot.
La sensation de fatigue démocratique qui se dégage de cette élection aura-t-elle des conséquences sur les prochaines échéances politiques
locales et nationales ?

 

 

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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 10:38
Mme Gavalda-Moulenat - André Bonet
Mme Gavalda-Moulenat - André Bonet
Mme Gavalda-Moulenat - André Bonet

Mme Gavalda-Moulenat - André Bonet

PERPIGNAN

Louis Aliot est-il loup ou mouton : l'affaire Ch. Moulenat-Gavalda-André Bonet

Lou A. ou loup Aliot..?

 

L'article publié par le site "Made in Perpignan" (extraits ci-dessous) est sidérant et veut montrer que la violence à l'égard de l'opposition (Les républicains, car absence de la gauche au conseil municipal) est insidieuse, mais réelle. L'élu LR accuse l'entourage du maire et surtout l'adjoint à la culture qui s'est permis des discours offensants et hors-sujet lors d'un conseil municipal... L. Aliot ne peu rien dire car sa notoriété et son succès reposent sur la diplomatie et la célébrité d'A. Bonet...

   Ainsi, on se rend compte que derrière les masques de la dédiabolisation, demeure l'homme de Le Pen et des purges politiques (surtout à l'intérieur de son propre camp).

 

Il est gentil en direction des médias, et ce fut le cas lors de la récente émission "L'Evénement", où, face à Dupont-Moretti, Aliot fut courtois et silencieux : le ministre lui faisait admettre que Perpignan était choyé : nombre de policiers, nouveau commissariat, nouveau palais de justice, nouvelle prison (en partie sur la commune de Rivesaltes)...

 

Face à une femme locale, c'est un autre homme...

 

J.P.Bonnel

 

 

 

- - - Made in Perpignan :

 

Perpignan, une élue menacée de mort par une fonctionnaire proche du RN

Ce 7 février 2024 se tenait le conseil municipal de Perpignan. Lors de l’approbation du compte rendu de la séance précédente, Christine Gavalda-Moulenat, élue d’opposition prenait la parole. Au micro de la salle du conseil municipal, Christine Gavalda-Moulenat dévoilait pour la première fois publiquement les menaces dont elle avait fait l’objet. 

«J’ai été victime ainsi que ma fille de 17 ans de menaces de mort à mon domicile, proférées par un agent municipal militant et candidat du RN, parce que je m’oppose à votre politique», témoigne l’ancienne élue de la majorité. Une bombe lâchée par Christine Gavalda-Moulenat qui rappelait à l’assemblée les propos virulents de l’adjoint à la culture de Louis Aliot, André Bonet.

Ce dernier durant un précédent conseil, et lors d’un monologue de plus de 4 minutes, avait entre autres évoqué l’épouse et les enfants de Bruno Nougayrède, élu de l’opposition.

 

Tout s’est passé en l’absence de l’élue à son domicile. Sa fille mineure était en compagnie de plusieurs camarades, trop bruyants selon la mise en cause, fonctionnaire de la mairie. Elle serait venue à plusieurs reprises demander le calme, allant même jusqu’à menacer la jeune fille devant plusieurs témoins, proférant insultes et invectives. Parmi les phrases qu’aurait prononcées la fonctionnaire, qui devrait prochainement être convoquée dans la cadre de l’enquête, : «Je vais lui faire fermer sa gueule à la mère Gavalda » ; « Aliot va lui faire fermer sa gueule à la mère Gavalda » ; « Aliot va la dégager de la mairie » ; « Il est prévu qu’Aliot lui règle son compte ».

Christine Gavalda-Moulenat nous confie : «Elle a insulté ma fille, et moi-même et elle a dit qu’Aliot allait me régler mon compte et que tout était prévu. Elle a ensuite fait mine de percuter les enfants qui s’étaient rassemblés dans la rue avec son véhicule et il ne tient qu’à la réactivité de deux jeunes qu’aucun drame n’ait eu lieu.»..

Le maire de Perpignan est-il au courant des faits ? 

...À l’époque, Christine Gavalda-Moulenat avait pensé à un coup de sang ou un abus d’alcool, mais nullement à une stratégie politique. Et elle n’avait pas voulu médiatiser l’affaire. Mais après la tribune lue en conseil municipal par André Bonet avec l’assentiment du maire, Christine Gavalda-Moulenat s’interroge et interpelle Louis Aliot.  «Je n’en ai jamais parlé jusqu’à ce jour parce que je ne vous ai jamais tenu pour responsable de ces actes. Je n’ai jamais pensé que vous puissiez en être l’instigateur, même j’ai noté que cette agent avait obtenu une promotion et qu’elle continue à m’apostropher pendant son temps de travail. Après l’intolérable intervention de Monsieur Bonet, je m’interroge sur la mise en place consciente et voulue d’une véritable entreprise d’intimidation à l’égard de l’opposition municipale.»

Contacté, Louis Aliot, maire de Perpignan n’a pas répondu à nos sollicitations.

 

 

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24 septembre 2023 7 24 /09 /septembre /2023 10:14
R. Garabé (DR)

R. Garabé (DR)

Si un sénateur "républicain" risque d'être élu ce soir (ou réélu tel Jean SOL), une personnalité de gauche a ses chances.

Ainsi

le maire socialiste, vice-président du CD66 en charge du budget (et de la culture dans la précédente mandature), ancien responsable de la communication aux Impôts du département, trésorier de conseil d'administration du musée de Céret, grand sportif, participant chaque année à la course célébré de Céret...ce personnage simple, sympathique, discret (ne communiquant pas dans les réseaux) sera sans doute élu sénateur, ralliant les forces démocratiques contre l'éventualité d'un élu extrémiste...

 

- - -

Nom du maire de Saint-Jean-Pla-de-Corts (Pyrénées-Orientales)

 

M. Robert GARRABE a été élu maire du village de Saint-Jean-Pla-de-Corts le 18/05/2020 et ce jusqu'en 2026.
Il a pris ses fonctions en tant que maire le 24/05/2020.
Robert GARRABE avait déjà été élu lors du mandat précédent. 
En France, 137 autres maires ont le même prénom (Robert) et aucun autre maire n'a le même nom de famille (GARRABE) 

Âge du maire de Saint-Jean-Pla-de-Corts 

Le maire du village de Saint-Jean-Pla-de-Corts est âgé de 72 ans.
En effet, M. le maire, Robert GARRABE est né le 29/03/1951.

En France sur les 34 995 maires, 17,35% sont plus agés et 82,65% plus jeunes. 
Un autre maire est né exactement à la même date que M. Robert GARRABE 

 

Profession du maire de Saint-Jean-Pla-de-Corts 

M. Robert GARRABE excerce un métier qui le classe dans la catégorie des cadres de la fonction publique.
En France, 812 maires ont un métier similaire.

Contacter le maire de Saint-Jean-Pla-de-Corts 

Vous pouvez contacter M. GARRABE aux coordonnées suivantes :
Teléphone :  04 68 83 17 64 
Fax : 04 68 83 55 87 
Email : contact@stjeanpladecorts.fr 

Se rendre à la mairie de Saint-Jean-Pla-de-Corts 

Mairie de Saint-Jean-Pla-de-Corts
Square Guy-Malé 
66490  Saint-Jean-Pla-de-Corts

 
 
Mairie de Saint-Jean-Pla-de-Corts
 

×

 
 

 

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22 mai 2023 1 22 /05 /mai /2023 10:17
Collioure, par Matisse

Collioure, par Matisse

Erreurs de la gauche - Populisme de la LFI - Vers un éclatement de la Nupes

 

Ce point de vue paru dans Mediapart m'a semblé intéressant et proche de ce que je pense. Ce "copié-collé" me permet de me reposer, merci à PH. Marlière

 

Certains "à gauche" (gauchistes de LFI et gilets jaunes ont perdu, avec leurs hyperboles, le sens des mots...)

 

Impasse de la mélancolie de gauche

 

La gauche se perd dans une surenchère verbale antimacroniste qui la rend inaudible. La critique de la politique du gouvernement est aussi légitime que nécessaire. Mais la démonisation du président Macron ou la description de la situation politique en des termes apocalyptiques sont contreproductives. Affirmer que la France de Macron est une dictature, c’est conforter la banalisation du vote Le Pen.

 

 

À en croire nombre de dirigeants politiques et d’intellectuels de gauche, la France serait devenue un régime autoritaire. Les comparaisons avec la situation hongroise ou russe sont devenues des lieux communs, à tel point que les médias utilisent cette terminologie sans en interroger la pertinence.

 

 

En science politique, l’autoritarisme renvoie à un régime qui limite et encadre le pluralisme politique, subordonne la justice, repose sur l’adhésion des masses à un exécutif en charge d’un projet de « régénération nationale » (contre un ennemi intérieur ou extérieur), interdit les manifestations anti-régime et prend ses aises avec l’état de droit. Sommes-nous parvenus à ce point de négation de la démocratie en France ? Le prétendre, c’est faire preuve d’un mépris choquant à l’égard des peuples qui vivent sous un régime autoritaire.

 

Le passage en force de la loi sur les retraites par le biais d’artifices constitutionnels est, à bien des égards, critiquable. La gauche a raison de s’opposer à une réforme injuste qui va sanctionner les femmes, les classes ouvrières et moyennes. On peut aussi déplorer que le Conseil constitutionnel ait rendu un avis portant, non sur la constitutionnalité du texte de loi, mais sur l’opportunité ou pas de fragiliser politiquement le gouvernement. 

 

Emmanuel Macron, président exécré à gauche, serait, à en croire les mêmes dirigeants et intellectuels de gauche, un tyran, un dictateur, voire un Caligula (selon Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI). La détestation ou la démonisation d’opposants politiques participent de l’abaissement des débats politiques. En se concentrant sur les individus et en stimulant des affects négatifs, elles éloignent des raisonnements qui s’intéressent aux mécanismes structurels de domination. Bref, honnir à longueur de colonnes ou de prises de parole médiatique un président n’a rien d’émancipateur. C’est se laisser entraîner sur le terrain d’un populisme droitier et, surtout, lâcher la proie pour l’ombre.

 

Affirmer cela ne revient aucunement à valider la nature peu démocratique des institutions de la 5e République, les pouvoirs incongrus du président, les violences policières, la droitisation constante du gouvernement sur les questions économiques et les libertés publiques, la banalisation du racisme dans les débats publics ou la normalisation du RN. Mais si la France penche de plus en plus à droite, cela n’en fait pas, à l’heure actuelle, un régime similaire à ceux d’Orbán ou de Poutine.

 

En réalité, la présidence Macron n’est pas radicalement différente des présidences conservatrices qui l’ont précédée. Le problème de la France n’est pas que ce soit un régime autoritaire, mais que sa république soit culturellement conservatrice et élitiste. Celle-ci est en effet allergique à la diversité qu’elle ne reconnait pas, ou aux minorités qu’elle invisibilise. Sans les nier, elle méprise les libertés publiques et tolère les violences policières depuis toujours. Tournant le dos au libéralisme politique qui inspira la Révolution de 1789 et la loi de séparation de 1905, la France républicaine affronte les pages noires de son passé à reculons (Vichy, le colonialisme).

 

Plutôt que de haïr en boucle Macron, la gauche serait avisée de commencer par balayer devant sa porte. Elle est aujourd’hui au plus bas car son image est brouillée et sa compétence politique est mise en doute. Selon un sondage récent de l’IFOP, Jean-Luc Mélenchon, leader autocrate de LFI et fer de lance de la Nupes, est jugé moins compétent politiquement que Marine Le Pen. Les sondés considèrent également qu’elle est plus respectueuse de la démocratie que lui.

 

Banalisation de l’extrême droite

Walter Benjamin parlait de « mélancolie de gauche » pour désigner le conservatisme idéologique d’une gauche, rhétoriquement radicale, idéologiquement pure, mais incapable de saisir le Zeitgeist, l’air du temps politique, et ce qu’il charrie. Cette mélancolie de gauche est une forme d’arrogance intellectuelle qui sous-estime ses opposants politiques (Macron, mais aussi la possibilité d’une victoire du RN) ; c’est une prophétie auto-complaisante qui estime que davantage d’unité de façade ou un programme mieux huilé ramèneront la gauche au pouvoir.

 

Or, les causes du discrédit de la gauche sont autres : un déficit d’image de ses dirigeants principaux, la perception d’une faible compétence politique et l’absence d’idées fortes qui mobilisent. En 1981, la gauche proposait de réduire l’âge de la retraite de 65 à 60 ans ou la suppression de la peine de mort, et en 1997, elle préconisait la semaine de 35 heures. Quelle est la grande idée civilisationnelle de la gauche aujourd’hui ? Les happenings théâtraux de la LFI à l’Assemblée nationale ne dupent personne, et la surenchère verbale antimacroniste rend la gauche inaudible. La colère ou la dérision publiquement orchestrés ne règleront rien. Cette gauche mélancolique prétend innover avec un ravalement d’étiquettes, mais elle est fondamentalement conservatrice dans ses mots d’ordre et la manière de s’opposer.

 

Le gouvernement table sur le pourrissement de la situation pour dénoncer la « violence » de la gauche. En embuscade, le RN prétend soutenir le mouvement social actuel. Il dénoncera bientôt déjà la chienlit du gouvernement et de la gauche, et gagnera sur les deux tableaux : celui de la colère sociale et de l’ordre. Les Français sont majoritairement opposés à la loi sur les retraites, mais la Nupes est minoritaire dans les urnes. Amplifier cette mélancolie de gauche, c’est banaliser l’extrême droite et faciliter son essor.

 

(C) Philippe Marlière

Politiste

Abonné·e de Mediapart

BILLET DE BLOG 19 MAI 2023

Peinture :

à ne pas manquer

 

Redécouvrir Henri Matisse.

 

Un pari bien ambitieux mené de mains de maître par le musée de l’Orangerie à Paris qui nous emmène au-delà de la couleur, sur les traces d’un artiste finalement méconnu, en proie à des périodes de doutes, cherchant sans cesse à se renouveler, à se réinventer.

 

Pour la première fois en France, une exposition aborde l’œuvre d’Henri Matisse à l’aube d’une nouvelle ère, celle des années 30, cette décennie de rupture durant laquelle l’artiste, de retour des États-Unis et de Tahiti, pousse à son paroxysme sa réflexion sur le décor, la synthèse et la monumentalité.

 

 Ici nous suivons pas à pas cette crise artistique, de ses prémices à la fin des années 20 – marquée par des toiles presque hésitantes comme La Femme à la voilette – jusqu’à l’éclosion d’un nouveau style, dans un foisonnement pictural inouï, révélant des scènes d’intérieur vibrantes, jouant sur la ligne et la couleur, assumant la profusion de parures et autres motifs ornementaux.

 

 Exposition Henri Matisse, Cahiers d'Art Jusqu'au 29 mai 2023

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30 avril 2023 7 30 /04 /avril /2023 11:23
Jackie Surjus, directrice du théâtre due l'Archipel

Jackie Surjus, directrice du théâtre due l'Archipel

Je le pratique, mais je me soigne...

 

L'ultracrépidarianisme, c'est le fait de s'exprimer en dehors de son domaine de compétences, en donnant son avis sur un sujet pour lequel on n'a pas ou trop peu de compétences légitimes ou avérées

​​​​​​​

Actualité du théâtre vivant : 

Le choix de J. Surjus est l'occasion d'une confrontation entre la ville (RN) et la Gauche (la Région) : la nouvelle directrice, ayant toujours travaillé avec une mairie de droite (J.Paul Alduy, J.Marc Pujol, L. Aliot), appuyée par Maurice Halimi, ami d'A. Bonet aurait donc été élue pour que la municipalité diffuse son idéologie au coeur de la culture perpignanaise.

 

La gauche, radicale avec le CD 66, qui ne finance pas l'Archipel, mais molle avec la Région (abstentions, démission) qui finance, ne sait trop quel comportement adopter ni quelle culture défendre ici... 

 

J.Surjus, locale, expérimentée, créatrice du festival "Aujourd'hui Musiques" (voir plus bas), doit pouvoir dépasser les clivages et la confrontation politicienne pour conforter la scène nationale de Perpi "la rayonnante"...

 

JPB

 

- - - 

Jackie COLLET (SURJUS) 
  • Je vis à Perpignan, mariée, un enfant.
    Mon parcours : du primaire au lycée à Narbonne ; études universitaires à la faculté de Bordeaux.
    Je dirige une structure culturelle, dominante musique classique et contemporaine.
  • PERPIGNAN

 

**Jackie Surjus Collet, directrice par intérim et programmatrice d'Aujourd'hui Musiques 

 

 

A l’écoute de son temps
 
Jackie Surjus Collet, qui faisait déjà partie de l’équipe d’Aujourd’hui Musiques en tant que responsable de la communication et conseillère à la programmation, en a alors pris les rênes et n’a de cesse depuis une décennie « d’inscrire le festival dans son temps et d’être toujours à l’écoute des différents flux créateurs, afin de répondre au mieux aux univers qui s’expriment. En discutant avec les compositeurs, confie-t-elle, j’ai pris la mesure du souci qui était le leur de la dimension visuelle de leurs œuvres. On arrive là au croisement des arts et cela offre une occasion de décloisonner, d’établir ce que j’appelle des liaisons prolifiques entre la musique, la littérature, la danse, la vidéo. »
« Reste que la colonne vertébrale du festival a toujours été la musique, mais sur un mode aventureux, qui va cette année d’un récital de piano de Jean-François Heisser rassemblant des pages de Lachenmann, Schubert et Saariaho à « Multibrain », un concert spectacle multimédia de l’Ensemble Flashback, constitué uniquement de créations, signées Bérangère Maximin, Alexander Schubert, Bruno Letort et Alexander Vert ; un parfait exemple de la transversalité propre à Aujourd’hui Musiques ».


 
Commandes, résidences, centre ressource
 
L’édition 2022 proposera neuf pièces en création et cinq commandes du festival, un domaine où la programmatrice manifeste « un souci d’équilibre » entre « les artistes formidables qui vivent sur le territoire du festival », des créateurs français plus éloignés géographiquement et des étrangers. Par-delà les commandes, l’action d’Aujourd’hui Musiques en faveur de la création s’exprime aussi par le biais des résidences (d’une durée de 10 jours en moyenne) organisées durant l’année à L’Archipel. Trois résidences ont ainsi été organisées durant les mois passés pour permettre la préparation du « Multibrain » de Flashback, idem pour « Le Cœur du son », performance chorégraphique et sonore de Maguelone Vidal et de la Compagnie Intensités.


A l’aide financière, à l’accueil à l’Archipel, le festival ajoute un précieux rôle d’aide à la diffusion en favorisant la mise en relation des artistes avec des programmateurs. « Nous travaillons avec les CNCM (la Muse en Circuit, le GRAME, etc.), mais aussi avec des scènes conventionnées intéressées par les projets », précise Jackie Surjus Collet, qui envisage Aujourd’hui Musiques à L’Archipel comme un « centre ressource ». 
 

 

Favoriser la rencontre, l’échange
 
« Un édition ouverte, participative et nomade, totalement orientée vers la créativité des artistes et la rencontre avec le public » : le portrait que trace la programmatrice du Festival 2022 tient à la variété des contenus et – beaucoup aussi – des formats. Aujourd’hui Musiques ce sont évidemment les concerts du soirs, mais également une foultitude de rendez-vous tels que les concerts en avant spectacle (de 30 minutes) dans la verrière de L’Archipel, confiés uniquement à des artistes féminines cette année. On y fera entre autres une « Escale en Turquie » avec le duo à quatre mains formé d’Emilie Benterfa et Stéphanie Fontanarosa, ou encore une « Promenade à travers « bois » » avec le Quatuor Arcatem. Plus étonnant, les concerts au lever et au coucher du soleil – testés l’an dernier avec grand succès – sont de retour avec cette fois le duo voix et harpe électronique formé de Loïc Varanguien de Villepin et Rébecca Féron. Dans un genre beaucoup plus intimiste la Caravane du pianiste Gwen Rouger, une performance de piano solo dans une caravane, pour ... un spectateur ( ! ), fera quatorze heureux par jour (sur inscription il va de soi).
Si le Festival 2022, pas plus que les précédents, n’a de thématique précise, une « couleur » s’en dégage toutefois selon la programmatrice, consistant à « prendre en compte le monde dans lequel on vit et à favoriser la rencontre, l’échange, à ne plus être dans une culture descendante mais dans un rapport humain. »
Dix jours de découvertes et d’ébullition créatrice s’annoncent à Perpignan et l’on n’y manquera pas non plus l’exposition « Mirages et Miracles » (photo), signée Adrien M. & Claire B., au Centre d’art contemporain, ni l’installation sonore et visuelle « Amour néon » d’Annette Mengel à la Vitrine du Carré.
 
Alain Cochard
(Entretien avec Jackie Surjus Collet réalisé le 13 octobre 2022)
 

 

Sceneweb

 

Le conseil d’administration de l’Archipel a choisi Jacky Surjus pour diriger l’Archipel, la scène nationale de Perpignan. Elle était l’adjointe de l’ancien directeur Borja Sitja, et assurait l’intérim depuis son départ. Le SYNDEAC conteste la décison. Le Ministère de la culture constate qu’il n’y pas de consensus. Rima Abdul-Malak va s’entretenir avec toutes les parties de la scène nationale. 

 

L’actuelle directrice par intérim a convaincu 13 des 18 votes e « xprimés à bulletins secrets, 5 se sont abstenus. Christophe Pommez, l’autre finaliste, n’a donc rallié aucun scrutin.

Le jury a voté en faveur de Jackie Surjus-Collet à la majorité qualifiée ; soit 13 voix pour, et 5 abstentions. À l’issue du vote, le Conseil d’administration a entériné cette position. L’autre candidat, Christophe Pomez, directeur des affaires culturelles de Martinique n’a donc reçu aucune voix.

 

Le SYNDEAC a estimé dans un tweet que « le RN montre son vrai visage et impose sa candidate ». Le syndicat demande à Rima Abdu-Malak, la ministre de la Culture d’annoncer « qu’elle n’agréera pas cette désignation et qu’elle engagera une procédure de délabellisation de la SN ». Le cabinet de la ministre répond que « pour chaque nomination à la tête d’une structure labellisée par l’Etat, la ministre est soucieuse de choisir le meilleur projet possible en accord avec l’ensemble des collectivités locales concernées. Il est d’usage que les nominations se décident après consensus des partenaires, ce qui donne toute l’assise nécessaire à la personne nommée. Suite au jury qui s’est tenu vendredi, après un long processus, force est de constater qu’il n’y a pas de consensus entre les partenaires de la scène nationale L’Archipel. Cette situation atypique a créé beaucoup d’émoi, au point que le Vice président du Conseil d’administration a remis sa démission. La ministre s’entretiendra avec toutes les parties de la scène nationale L’Archipel afin de trouver la meilleure issue, en veillant à ce que ni l’équipe de l’Archipel ni le public perpignanais n’aient à subir les conséquences de cette situation ».

De son côté, le SYNDEAC est prêt à radier la Scène nationale de ses adhérents.

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28 avril 2023 5 28 /04 /avril /2023 10:02
Affiche (viticulteur de Banyuls) - Arte : sur la Résistance
Affiche (viticulteur de Banyuls) - Arte : sur la Résistance
Affiche (viticulteur de Banyuls) - Arte : sur la Résistance
Affiche (viticulteur de Banyuls) - Arte : sur la Résistance
Affiche (viticulteur de Banyuls) - Arte : sur la Résistance

Affiche (viticulteur de Banyuls) - Arte : sur la Résistance

France-Culture : La contestation (casseroles, manifs, injures, grèves, etc) menace-t-elle l'Etat de droit ?

 

Un certain nombre d'intellectuels, pourtant soutiens de la première heure d'Emmanuel Macron, commencent à se détourner du président de la République, lui reprochant une gestion trop verticale de la crise des retraites. Peut-on encore défendre Emmanuel Macron, et avec lui, le macronisme ? 

 

Par Raphaël Enthoven Philosophe.

et Barbara Stiegler Philosophe française

Comme le soulignent les derniers sondages, Emmanuel Macron est de plus en plus impopulaire auprès des Français : "c’est normal qu’il ait du mal à trouver des soutiens,* assure Raphaël Enthoven. Il promeut une réforme extrêmement impopulaire".

Mais ce n’est pas lui que défend le philosophe : “c’est la République, c’est l’Etat de droit et c’est la démocratie. La démocratie est menacée quand on conteste une loi qui a été promulguée, la République est menacée quand on remet en cause la neutralité procédurale du Conseil constitutionnel chaque fois qu’une décision nous déplaît."

 

 

Les modalités de la contestation menacent-elles l’Etat de droit ?

 

Les manifestants et opposants à la réforme des retraites sont de plus en plus nombreux à taper sur des casseroles pour se faire entendre. Autre méthode, une effigie du président Macron a été brûlée ces derniers jours à Grenoble. Interrogée sur ces modalités de la contestation, Barbara Stiegler ne considère pas qu’elles portent atteinte à la République ni à l’État de droit. “Tout ceci est infondé, estime la philosophe. Taper sur des casseroles et faire du bruit, ce n’est pas un délit. Les gens font cela précisément pour ne pas être dans la violence physique. C’est un mode de manifestation qui a ses lettres de noblesse. C’est un moyen pacifique, plutôt joyeux, du côté des passions non tristes. C’est un mode de manifestation qui a des années d’histoire. Il fut un temps où, quand on brûlait l'effigie du roi, on commettait un crime de lèse-majesté. Ce temps est heureusement aboli. La question, c'est de savoir : est-ce que brûler l'effigie d’untel ou de tel autre est efficace politiquement? Voilà une question qui m'intéresse. Est ce que stratégiquement, c'est utile?"

 

Ce n’est pas tant Emmanuel Macron, que défend Raphaël Enthoven, que la façon que l’on a de s’opposer à lui et qui n’a rien à voir avec le débat public. Pour lui, les casserolades, “c*’est le choix du bruit contre celui de la parole. On antépose la surdité présidentielle. La méthode de la casserole paraît plutôt une défaite du débat, une défaite de la discussion.”

 

Légalité et légitimité : le cas du Conseil constitutionnel

 

“Il existe plein de moyens de contourner l’assemblée nationale” déplore Barbara Stiegler*. “Les constitutionnalistes sont effarés de la décision du Conseil constitutionnel. Notre République est abîmée par les dernières décisions d’instances qui sont parfaitement légales et légitimes. Qui est le Conseil constitutionnel? Qui sont les pouvoirs préfectoraux qui sont évidemment sous l'autorité du ministère de l'Intérieur et donc de la Présidence de la République?  Le principe de sincérité des débats a été entaché par des déclarations erronées, un usage inhabituel des procédures. Dominique Rousseau parle d'une loi faite à l'arrache, ce qui est extrêmement grave puisque c'est une loi fondamentale qui va changer la vie des gens pendant des années si jamais elle était mise en œuvre.

 

Démocratie en crise, le gouvernement d’Emmanuel Macron est-il un gouvernement autoritaire ?

Pour Raphaël Enthoven“la question n'est pas de savoir si la France est devenue un État autoritaire. La possibilité que nous avons d'en discuter,  la garantie des droits, montre bien que la France reste une démocratie. Une démocratie impeccable, non, il n'y a pas de démocratie impeccable, mais ce n’est sûrement pas une démocratie autoritaire. La question n'est pas de savoir si la France est une dictature. La question est de savoir d'où vient le sentiment que la France est une dictature? C'est là qu'on est en crise, c'est là qu'il y a une crise démocratique. La raison pour laquelle la démocratie est en crise, c'est qu'elle suscite en permanence le désir d'un au-delà.”

De son côté, Barbara Stiegler rappelle “la très grande inquiétude de la presse internationale de tous bords politiques sur ce qui s'appelle un peu partout la dérive autoritaire de la de la Ve République. Pour la philosophe, “il y a une vraie crise de régime. Le problème, c'est l'autoritarisme. Les matraques, les arrestations abusives, les interdictions de manifester, les interdictions de taper sur des casseroles et d'avoir et de faire de la musique, on est en plein délire. C’est gravissime et heureusement, le pays se réveille, du professeur de droit constitutionnel jusqu'aux employés qui essaient de manifester sans se faire insulter par Gabriel Attal qui leur explique qu’ils devraient aller travailler. On est donc dans un moment complètement hors norme", conclut-elle.

 

- - - - - 

Sur ARTE : à voir

 

Le documentariste Patrick Rotman continue d'explorer l'Histoire de la Seconde Guerre mondiale avec sa série documentaire "Résistances", à voir sur Arte. Une fresque en quatre épisodes sur les divers acteurs, anonymes ou célèbres, qui ont fait la Résistance.

 

Patrick Rotman nous parle de Résistances, un documentaire qui explore l'histoire de la Résistance à travers toute sa multiplicité d'acteurs. Une fresque retraçant les parcours d’une trentaine d’hommes et de femmes à partir d’images et de témoignages d’archives, de documents méconnus et de reconstitutions en animation. Il sera diffusé sur arte le 25 avril et visible sur arte tv du 18/04 au 24/10/2023.

 

Extraits sonores :

  • Extraits de la série documentaire Résistances de Patrick Rotman
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1 avril 2023 6 01 /04 /avril /2023 09:01
Ils font nos poissons d'avril : A. ORTIZ - L. ALIOT - R.VILA - G.FOXONET -  E. JORDA - BACH, DOGOR et compagnie - Qui vient ? poème de JO FALIEU -
Ils font nos poissons d'avril : A. ORTIZ - L. ALIOT - R.VILA - G.FOXONET -  E. JORDA - BACH, DOGOR et compagnie - Qui vient ? poème de JO FALIEU -

Nous sommes exposés à chaque instant à la désinformation, à la propagande, au mensonge, au canular...

 

*Le canular du 1er avril est désormais désuet : nous sommes tellement habitués aux fausses nouvelles, fakes, détournements d'infos, articles trompeurs, etc...Que nous sommes devenus blasés. L'essentiel est d'être conscient que la désinformation règne dans les médias et les réseaux.

Comment faire pour déjouer les pièges et ne pas se laisser influencer ?

Il faut du "savoir", être au courant de l'actualité, celle qui est donnée et analysée par les journaux sérieux, de plus en plus rares.

Choisissez le vôtre : Les Echos (ext-droite), Le Figaro (droite rép), L'Humanité (coco), Libération (socialo), Le Canard et Charlie (satiriques), : Ils sont tous marqués; je me contente du quotidien "objectif" Le Monde... Je suis vraiment désuet...

 

JPB

- - -

«Poisson d’avril»: quelle est l’origine de cette formule?

Journée dédiée à la farce et la plaisanterie, le 1er avril est placé sous le signe du poisson. Le Figaro revient sur l’origine de ce drôle de jour.

Les enfants la chérissent. Les adultes ne sont pas en reste. Poissonsaccrochés dans le dos et plaisanteries (plus ou moins) drôles, le 1er avril est la journée préférée des blagueurs. Voilà une occasion rêvée! Plaisanteries et canulars, drôles ou navrants, sont les rois du jour. Mais d’où vient cette coutume? Que vient faire un «poisson» dans cette histoire? Le Figaro fait le point.

 

Pourquoi un poisson pour le 1er avril?

L’animal est un symbole dans nos iconographies depuis des millénaires. Dans l’Égypte ancienne et en Grèce antique, «le poisson était un signe de vie et de fertilité»souligne l’Académie française. L’animal devient pour les premiers chrétiens un «symbole sacré, souvent associé à la figure du Christ».

La formule «poisson d’avril» remonterait au XVe siècle, en 1466. Le«poisson d’avril» est alors un «entremetteur, intermédiaire». Il est aussi ce «jeune garçon chargé de porter les lettres d’amour de son maître»lit-on dans le thésaurus.

Ce n’est que deux siècles plus tard, en 1691, que la locution désigne une«tromperie, (une) mystification traditionnelle du 1er avril». Peu à peu, son sens se rapproche de celui que nous lui connaissons. Au XVIIIe siècle, «donner un poisson à quelqu’un» signifie «faire accroire à quelqu’un le premier jour d’avril une fausse nouvelle, ou l’obliger à faire quelque démarche inutile pour avoir lieu de se moquer de lui».

Pourquoi fait-on des blagues le 1er avril?

Si les origines de ce jour ne sont pas attestées de façon certaine, une hypothèse est envisagée. Il nous faut remonter avant 1564, quand le premier jour de l’année était encore célébré le 1er avril. L’usage était alors de s’échanger des présents pour célébrer le nouvel an: les fameuses «étrennes» . Cette tradition se serait perpétuée, en dépit de l’Édit de Roussillon établit par le roi Charles IX en 1564, qui fixe (sans que nous ayons de preuves définitives) le premier jour de l’année au 1er janvier.

Autre hypothèse: avril est le mois de l’ouverture de la pêche. Période de prédilection pour les pêcheurs aguerris, elle aurait donné naissance à notre échange de poissons.

Dernière origine possible: avril signe la fin du Carême, période de jeûne pour les chrétiens. Pendant quarante jours et jusqu’à Pâques, le poisson est privilégié des fidèles, en tant que «nourriture maigre».

Si nous ne sommes pas certains de l’authenticité de ces explications, une évidence subsiste: le 1er avril, au pays de RabelaisMolière et Feydeau, la facétie est reine.

 

Par Maguelonne de Gesta

 

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*  Titres des reportages publié par L'AGGLORIEUSE (site et journal d'Occitanie - ci-dessosu les rubriques concernant le 66) 

Politique

Alexandre Ortiz porte la voix catalane d’Aurélien Pradié

Jour de marché à Banyuls. Le pays réel fait ses courses. « Vous êtes pour Pradié ! C’est bien son vote pour défendre les retraites. » Le « vous », c’est Alexandre Ortiz. Il est élu auprès de Jean-Michel Solé depuis 2020. « Mon mandat à Banyuls, que je dois à la confiance que me porte Jean-Michel Solé, me permet d’être au contact de la population.

mercredi 29 mars 2023 - 06 h 00

   

Politique

PMM : Robert Vila fragilisé

« Tout votre groupe s’abstient ? » Lundi soir, au moment du vote du budget, le président du PMM, Robert Vila, est interloqué.

mercredi 29 mars 2023 - 06 h 00

   

Politique

Aliot soutient Vila comme la corde qui tient le pendu

Clairement, lundi lors du dernier conseil de PMM, Robert Vila s’est pris une claque.

mercredi 29 mars 2023 - 06 h 00

   

Politique

Marie Bach lâchée en rase campagne

Toujours lundi à PMM, il y en a aussi une qui a peut-être vécu son crépuscule politique.

mercredi 29 mars 2023 - 06 h 00

   

Politique

Christian Bourquin oublié

Cela fait pile 25 ans que le Conseil départemental, à l’époque le Conseil général, a basculé à gauche.

mercredi 29 mars 2023 - 06 h 00

   

Politique

PMM : et trois millions pour les transports !

On vous a narré au fil de nos colonnes le contexte abracadabrantesque dans lequel s’est déroulée l’attribution de la DSP Transports à PMM.

mercredi 29 mars 2023 - 06 h 00

   

Politique

À Cabestany, Pugnel discrète sur le DOB

En séance du 14 mars dernier, le conseil municipal de Cabestany, dirigé par la très communiste Édith Pugnet, a pris acte du DOB (débat d’orientation budgétaire) de la commune.

mercredi 29 mars 2023 - 06 h 00

   

Robert Vila se paye un grand buffet

La fameuse agence d’attractivité chère à Robert Vila a été lancée avec faste.

mercredi 29 mars 2023 - 06 h 00

   

Julien Baraillé : « Je préfère additionner que soustraire »

Les socialistes catalans ont un nouveau patron : Julien Baraillé. Il succède à Alexandre Reynal, qui succédait à Ségolène Neuville. C’est un proche de Carole Delga. Il est d’ailleurs élu au Conseil régional. Ceci étant dit, ce prof de maths hérite d’une charge que bien peu aimeraient endosser.

mercredi 22 mars 2023 - 06 h 00

   

Politique

PMM : la Safer flinguée en conférence des maires

On ne sait pas si les échanges de la conférence des maires de fin février dernier à PMM vont arriver aux oreilles de Dominique Granier, président de la Safer Occitanie, mais dans le cas contraire il se passerait d’une lecture assez instructive qui illustre l’état des relations entre la Safer et PMM. Au cœur des débats, les fameuses compensations foncières. 

mercredi 22 mars 2023 - 06 h 00

   

Politique

Bach joue de mauvaises notes

Les relations sont tendues entre Louis Aliot et son adjointe aux finances, Marie Bach. En cause, ses réserves quant à la situation budgétaire de Perpignan.

mercredi 22 mars 2023 - 06 h 00

   

Politique

Dogor-Such et la LGV Perpignan-Barcelone (1)

« Ici, Je suis totalement engagée auprès des maires pour faire avancer les travaux de modernisation de la RN 116 et je m’investis pour l’accélération de la liaison TGV Perpignan-Barcelone.

mercredi 22 mars 2023 - 06 h 00

   

Politique

Dogor-Such ne cite pas Louis Aliot (2)

Toujours lors du même discours, Sandrine Dogor-Such a oublié de citer le maire de Perpignan, Louis Aliot.

mercredi 22 mars 2023 - 06 h 00

   

Politique

Dogor-Such, on avait dit pas le physique (3)

« Maintenant, cher Laurent, les Catalans t’ouvrent leur cœur… et leurs oreilles.

mercredi 22 mars 2023 - 06 h 00

   

Politique

Foxonet s’affirme au RN

La venue de Laurent Jacobelli à Baixas a été un succès militant.

mercredi 22 mars 2023 - 06 h 00

   

Edmond Jorda lorgne sur le fauteuil de Robert Vila

Le maire de Sainte-Marie-la-Mer et président de l’association des maires des Pyrénées-Orientales, Edmond Jorda, est-il en train de préparer la succession de Robert Vila à PMM ? C’est ce qui se murmure dans les couloirs du siège de l’interco.

mercredi 22 mars 2023 - 06 h 00

   

Moriconi ne regrette rien

Mardi matin, Jean-Charles Moriconi a réactivé un post datant de l’après présidentielle dans lequel il annonçait son départ des LR.

mercredi 22 mars 2023 - 

 

- - - - - - - -

* Qui viendra au spectacle de ce samedi, à 17h, salle Novelty, Banyuls/Mer (gratuit)..?

 

Un poème de Jo Falieu :

 

Qui vient ?

 

Qui vient     ce jour

                           d'ici        là

                                            à cheval sur des rivières incertaines

                                    l'âme verte

                                                     comme le fond de l'océan

je ne te connais ni d'ici     ni d'hier

                                            mais je te reconnais

                  venu d'une étoile vagabonde

 

je te reconnais à ce sourire arc-en-ciel

                                            qui te rend pur

                           cheminant parmi les frondaisons aquatiques

         géant

                  incrédule                   et pourtant si attachant déjà

                             avec ce désir

                                            à fleur de peau

                                    qui vient brusquer la monotonie des jours insipides

et tu chantes

                  dans le clair des matins

                                                 inventant quelque hymne à la joie

         comme une rengaine enfantine

                                           pour faire éclore les destins

                                                                        par la magie du verbe

Tu es le magicien des frontières

                                    tu glapis les chemins

                                                              en toute insouciance

                                    et tu donnes la vie à ceux qui ont perdu l'espérance

 

tu as perdu ton carnet d'adresses

                                    et tu bourdonnes dans le vacarme des solitudes

                  recréant des zones d'amour

                                                     dans les interstices de la vie

         soulevant des tourments chimériques

                                                              ouvrant les portes du bonheur

Toi l'étranger d'une terre inconnue

                                            saltimbanque des jours heureux

                  promesse d'un futur nostalgique

                                    prince d'une vigueur prochaine

                                                     poète

                                                                                                 jo   Falieu

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14 janvier 2023 6 14 /01 /janvier /2023 09:24
Jeudi 19 janvier, par Jean IGLESIS - Le théâtre des POSSIBLES, stages...

Jeudi 19 janvier, par Jean IGLESIS - Le théâtre des POSSIBLES, stages...

 

Tous unis, tous mobilisés, jeudi 19 janvier, contre la réforme des retraites que propose le Gouvernement...

Tous solidaires contre la retraite à 64 ans... et tous opposés aux 43 années (soit 172 trimestres) de cotisations requises pour être enfin libres de vivre...

 

 

 

Le tour d’écrou (ou «Le tour de vis»)

 

Si tu fais un nouvel effort,

Nous arriverons à bon port.

Il nous faut construire demain

Du labeur même de tes mains.

 

Si tu fais un nouvel effort,

Crois-nous, tu n’auras pas eu tort

De chercher au fond de ta poche 

La clé d’un avenir si proche.

 

Si tu fais un nouvel effort,

Ton nom luira en lettres d’or

Au monument des pas-grand-chose

Tombés pour quelque juste cause,

Dont on sait, hélas! qu’ils sont morts

D’avoir fait un dernier effort.

 

Jean Iglesis

Jeudi 19 janvier Le mouflon

 

Il fait face, il fait front 

Au destin, à l'adversité.

Fort de ses cornes recourbées,

Il lutte pour l'éternité.

Il poursuit, hiver comme été, 

Son combat pour la liberté.

Il fait face, il fait front,

Le mouflon.

 

Il fait face, il fait front

Sous la nuit qui étend son voile.

Fier de ses deux bois en spirale

Qui brillent comme des étoiles,

Il défie le loup qui détale,

Le renard qui se fait la malle.

Il fait face, il fait front,

Le mouflon.

 

Il fait face, il fait front,

Campé sous un soleil de plomb.

Tandis que les troupeaux s'en vont,

Il bêle de son mal profond.

Il recompte tous les moutons

Aux jours qui se font et défont.

Berger des monts et de la plaine

Qui regarde tondre leur laine,

Qui les voit monter en alpage

Et parcourir maints paysages,

Il fait face, il fait front,

Le mouflon.

 

Elne le 19 décembre 2022

 

Jean Iglesis

 

L'équipe du Théâtre des Possibles vous souhaite une belle année 2023 ! 


Pour commencer du bon pied, nous sommes heureux de vous convier
à nos stages d'hiver.

 
En février, le Théâtre ouvrira ses portes pour vous accueillir au sein des stages d'hiver.

STAGE THEATRE ADULTE [+ 16 ANS] 
> samedi 4 & dimanche 5 février
Avec Mariana Lézin, Compagnie Troupuscule Théâtre
 
STAGE THEATRE [6 À 15 ANS]
> du lundi 20 au mercredi 22 février
Avec Paul Tilmont, compagnie Troupuscule Théâtre
Adapter un conte. S'emparer d'une histoire populaire pour mieux créer sa propre aventure tout en incarnant des personnages mythiques et hauts en couleurs. Le pur plaisir du jeu !

MUSIQUE + CHANT POLYPHONIQUE + PERCUSSION CORPORELLES [9 À 15 ANS] 
> jeudi 23 & vendredi 24 février
Avec Sandra Cipolat
Ressentir, s'approprier et comprendre la musique, chacun à son rythme. L'apprenti musicien découvre sa voix, sensibilise ses oreilles et affine son sens du rythme.
 
Les inscriptions sont ouvertes, ne tardez pas à contacter 
David : 07 64 14 24 51‬ / mediation@theatredespossibles.fr


A bientôt !

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31 décembre 2022 6 31 /12 /décembre /2022 10:04
J.Paul Garraud est déjà au champagne - Véronique l'épouse est là aussi -  Aliot et Garraud avec le masque, si jamais Pujol venait...
J.Paul Garraud est déjà au champagne - Véronique l'épouse est là aussi -  Aliot et Garraud avec le masque, si jamais Pujol venait...
J.Paul Garraud est déjà au champagne - Véronique l'épouse est là aussi -  Aliot et Garraud avec le masque, si jamais Pujol venait...

J.Paul Garraud est déjà au champagne - Véronique l'épouse est là aussi - Aliot et Garraud avec le masque, si jamais Pujol venait...

Qui réveillonne avec Louis ALIOT..?

 

 

Pour le dernier de l'an 22, attention les flics, vous ne saurez pas où le maire de Perpi la déclinante va réveillonner... Aucun journaliste local n'a voulu jouer le mediapartiste : ils sont tous au village de Noël du sieur Ferrand venu en catimini en son fief du Barca...

 

 

Cette chute d'année a vu son rayonnement faiblir : battu pieusement par un Bardella qui l'a nommé, par pitié, premier vice-président du RN ! Ce p. de Bardella, président du vice en matières électorales...

 

 

Les échecs ont en effet assailli le premier magistrat de Perpi la décadente : les gauchos, les maçons et les zathées l'obligent à enlever la crèche du patio de la mairie : même le grand Maillol, en sa statue voisine, la "Pensée" ou Méditerranée, avait vu rouge !

 

 

Puis les Catalan(liste)s le mettent en échec à propos d'un lycée au Vernet ! ça finit en queue de poisson, cette année, ou en queue de Pingouin (clin d'oeil à Clarisse R.), avec ces putains de pingouins de catalamerdes !!!

 

 

Et même Lafage qui m'a fait payer les vins pour le vernissage de Véronique en leur domaine de Canet-les roux sillons ! J'irai plus chez Lafage, mais chez Raynal, Gérard le romancier, ce vieux sage !

 

 

Mais au diable les désinformateurs comme ce Bobo : je n'ai pas subi que des échecs : j'ai été (gràce à la gauche qui est restée chez ses Pénates) élu au département avec ma protégée mutique. Enfin une femme qui  ne vous saoule pas de paroles insipides... ah, je sais bien les choisir, les starlettes du RN, dignes de faire de une belle figuration à l'assemblée !

 

 

Donc, nous voici à l'orée de la new year et je vais aller danser chez qui..?

André Bonet ? Oh non on s'est assez vu, et puis il s'est retiré en son nid d'aigle romeufontin pour  méditer sur Sainte Rita et sur son prochain programme cultuel pour Perpi la cultivée...

 

 

J'irai donc chez Garraud, mais chut... sur sa belle colline aux pins parasols, au partage des eaux entre Collioure et Argelès.

Depuis son promontoire et sa vaste villa "Méditerranée", nous regarderons à la fois les feux de Collioure, d'Argelès et du Barcarès, au lieu de courir avec ces cons de pingouins et de lapins de garenne qui voteront, je l'espère, pour moi, quand je me présenterai à la région pour baiser cette folle de Carole !

Bonne année, tout de même, oh, mes chers citoyens et même concitoyens !

 

 

J.P.B. (31.12.2022)

 

photos : Jean-Paul Garraud est déjà au champagne - Véronique l'épouse est là aussi -  Aliot et Garraud avec le masque, si jamais Jean-Marc Pujol se pointait... (DR)

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18 octobre 2022 2 18 /10 /octobre /2022 15:30
Annie Ernaux, prix Nobel de littérature avec Mélenchon, Poutou et bien d'autres...

Annie Ernaux, prix Nobel de littérature avec Mélenchon, Poutou et bien d'autres...

 

Le tour d’écrou (ou «Le tour de vis»)

 

Si tu fais un nouvel effort,

Nous arriverons à bon port.

Il nous faut construire demain

Du labeur même de tes mains.

 

Si tu fais un nouvel effort,

Crois-nous, tu n’auras pas eu tort

De chercher au fond de ta poche

La clé d’un avenir si proche.

 

Si tu fais un nouvel effort,

Ton nom luira en lettres d’or

Au monument des pas-grand-chose

Tombés pour quelque juste cause,

Dont on sait, hélas! qu’ils sont morts

D’avoir fait un dernier effort.

 

Jean Iglesis


 

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