IN/sécurité :
*AMIEL 2020 : le thème de la "pacification" est placé en tête du tract (sous-titre "sécurité, tranquillité") Le ton est ferme, pacification signifiant qu'il faut éliminer les fauteurs de troubles : "pacifier la Lybie ou la Syrie, c'est tuer le plus de terroristes possibles). Le terme est donc dangereux, ambigu...
Qui sont les terroristes de Perpignan ? les trafiquants de drogue, les Gitans qui manifestent et bloquent les travaux à St-Jacques ..? Menés par Alain Gimenez et des individus au casier judiciaire abondant...
Le slogan est sans appel : "Il faut pourrir la vie de ceux qui pourrissent la nôtre"
"Tolérance zéro", c'est aussi un lot d'ordre que l'on retrouve chez Clotilde Ripoull, elle aussi ferme sur ce thème premier des citoyens... Comment faire : être réaliste, ne plus acheter la paix sociale (compromission avec les communautés,), police municipale de proximité 24h/24 dans tous les quartiers. De façon étrange, le motif de la propreté est associé à celui de l'insécurité...
On vise Saint-)Jacques, bastion des gitans qui vivent dans une saleté repoussante (rues, caserne du Puig, tableau intolérable, les chefs gitans semblent impuissants à résoudre ce problème...), alors que l'intérieur des habitations est propre... C'est l'esprit civique, l'esprit collectif, le respect des valeurs républicaines qui font défaut...
Or, O.Amiel, comme la candidate qui est "l'homme de la situation" avance le slogan identitaire de "Perpignan la républicaine"...ce qui devrait mobiliser les citoyens...
**Quant au maire-candidat, dans son fascicule de 10 pages, il aborde le thème avec le slogan glorieux qu'il affectionne : "Perpignan, première police municipale de France !"
M.Pujol développe en parlant des effectifs, des matériels nouveaux, des caméras, des opérateurs de vidéo protection, de véhicules...d'une sécu de proximité...Refrain connu. On vise la répression sans parler de la prévention, de l'éducation, de la morale civique dans les écoles, du recrutement essentiel d'éducateurs, d'auxiliaires de vie, d'enseignants spécialisés...dans les quartiers les plus démunis... pour remédier aux inégalités, pour redonner courage et envie de vivre dans le collectif aux gens âgées, handicapés, pauvres, au chômage...
JPB
Insécurité.
Montpellier, Narbonne et Perpignan font partie des 10 villes les plus dangereuses de France
28/12/2018 – 07h30 Montpellier (Lengadoc-info.com) – Selon les données du Ministère de l’intérieur pour l’année 2016, les villes de la côte languedocienne et catalane arrivent en queue de peloton dans le classement des 100 villes (hors Paris) les plus sûres de France.
Jordi Vives 28 décembre 2018
- - - La pauvreté, l'abandon des quartiers-ghettos aux sources de l'insécurité
Selon le politologue et sociologue Dominique Sistach, maître de conférence à l'université Via Domitia de Perpignan et invité du journal de 12h30 sur France Culture, "la ville a atteint _son apogée et le début de son déclin à la naissance de la cinquième République, avec l'élection de Paul Alduy_. La ville a connu de plein choc tous les effets de crise qu'ont connu la France et l'Europe à ce moment-là."Le sociologue dresse un constat sévère des pouvoirs nationaux et locaux : "Ce département s'est retrouvé un peu oublié, abandonné, des élus nationaux, de la République et de l'Etat. De manière conjuguée, les élus locaux se sont acharnés dans cette culture du non développement, du paupérisme, qui étaient en même temps pour eux une rente électorale, mais qui a été suffisamment impactante dans la durée et, à répétition, cela a abouti au résultat actuel." Le sociologue parle même de "clientélisme local, argumenté avec une mise en avant des communautés et un communautarisme politique".
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Résultat, le centre de la ville est délaissé, comme l'explique Dominique Sistach : "Perpignan se vide progressivement au profit de l'aire urbaine, de manière beaucoup plus accrue que dans les villes moyennes du grand Sud et Sud-est de la France. On a un abandon du centre ville, à raison de la situation sociale, économique, et du paupérisme visible. De ce que l'on appelle, de manière un peu syncrétique, l'insécurité à Perpignan."
- - -Point de vue d'Olivier Amiel :
Voir : 17 nov. 2019 (You Tube)
Lors de l'inauguration de sa permanence située au 78 avenue du Général de Gaulle à Perpignan, Olivier Amiel a joué la carte de la sécurité et de la tolérance zéro. L'actuel trésorier départemental des Républicains dans les Pyrénées-Orientales, n'a pas hésité d'employer des termes forts. "On va pourrir la vie de ceux qui nous la pourrisse depuis bien longtemps", a-t-il assuré à ses sympathisants, venus très nombreux samedi matin.
Plus d'informations à propos des municipales à Perpignan et du candidat Olivier Amiel sur notre site et notre application mobile : https://66news.fr/
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Le FN, élections de 2014 :
Après les incidents de dimanche dernier devant Aimé Giral (effractions de voitures, siphonages de carburant, etc.), de ce lundi avec des coups de feu, cette nuit c’est un incendie d’une haie de cyprès se propageant à 5 voitures et aux balcons de l’immeuble jouxtant l’ancien magasin chemin de la Poudrière classé par les medias perpignanais à la rubrique « Faits divers » ! Pour nous, membres de l’opposition qui nous sommes rendus sur les lieux à la rencontre des habitants en état de choc, ce n’est plus un banal fait divers !
Le ras le bol est là, bien palpable, travailler toute l’année pour perdre son véhicule de travail ou permettant de se rendre à son travail, perdre des heures non payées pour se rendre chez son assureur qui ne remboursera que la valeur vénale du véhicule, ce triste évènement est « la goutte d’eau qui fait déborder le vase » des Vernétoises et Vernétois. Ils ne supportent plus le laxisme et l’immobilisme du système clientéliste des dirigeants locaux Alduy-Pujol depuis 30 ans. Les forces de police ont-ils des ordres pour ne plus rentrer dans ces zones de non-droit et laisser faire ?
Le Maire de Perpignan et le Maire de quartier des Vernets vont-ils longtemps rester inactifs devant ces tristes évènements ? Où sont passés leurs engagements électoraux ? Leurs promesses sécuritaires de la campagne municipale de ce printemps ?
NOTE DE PRESSE · Perpignan, le 1er février 2020
« POUR SERVIR UNE VILLE, IL FAUT L’AIMER »
Le peuple de perpignan s'est donné rendez-vous ce vendredi soir au satellite du Palais des Expositions à l'invitation de Romain Grau. Un grand meeting a comporté un intense discours de 45 minutes consacré à la rigueur morale des élus, à la sécurité et à la grande ambition dont la ville a besoin. Le candidat aux élections de mars a souhaité une police municipale opérationnelle jour et nuit ainsi qu’une action de fond pour l’attractivité de la cité, condition de son développement face à « 15 % de chômage ». La baisse des impôts, la relance de l'économie par les filières d'excellence que sont la logistique, les énergies renouvelables, le tourisme et l'agro-alimentaire, ont fait partie de la réflexion, appuyée par le ton énergique de la conviction.
En matière de mobilité, Romain Grau a fait remarquer que nos embouteillages « sont ceux d’une ville de 300 000 habitants alors que nous sommes 120 000 » avant d’évoquer le bus de ville gratuit, pour atteindre 30 millions de voyageurs par an, contre 10 millions actuellement, et désengorger la cité. Le plan de stationnement gratuit pour un véhicule par ménage, élément important de ce dispositif efficace, a été présenté. Moderniser Perpignan, c’est aussi rendre l’espace aux piétons avec un « plan trottoirs » sur tout un mandat. Relancer Perpignan signifie profiter de l’anniversaire de ses 1000 ans, en 2025, pour lui donner une « impulsion historique ».
Romain Grau monte en puissance dans sa marche vers l’hôtel de ville, avec des idées fortes, au service des habitants. Député qui n’oublie jamais Perpignan, il a signalé quelques aspects de sa politique de rénovation urbaine, notamment la transformation de la citadelle en espace végétalisé et résidentiel, pour irriguer jusqu'au centre-ville. Son discours s’est adressé à une ville qui « s'enfonce dans une crise morale » et qui « est en dépression ». L’intention de « libérer Perpignan, en faisant élire des élus exemplaires » a été fortement apprécié par les citoyens présents. Ce souhait passe par l'attribution de subventions aux associations de manière transparente et équitable, l'affectation des logements sociaux selon les besoins des habitants, non leur proximité avec le maire ou ses élus. « Il faut ouvrir les portes et les fenêtres de la mairie », a affirmé le leader de la soirée, car un bon maire doit traiter les sujets de manière pragmatique, sans considérations d'étiquettes, en oeuvrant dans l'intérêt général.
Les errements géographiques de Louis Aliot ont nourri le discours, le représentant de l’extrême droite « à la recherche d’une situation » ayant déjà postulé en Midi-Pyrénées, puis en Languedoc-Roussillon et à Bruxelles. Celui-ci a été candidat sur une circonscription, puis sur une autre, sans « intérêt sincère » pour aucune. Pour sa part, Romain Grau a rappelé qu'il est né à Perpignan, qu'il vit à Perpignan, que ses enfants sont scolarisés à Perpignan, avant de lancer « Pour servir une ville, il faut y vivre, il faut l’aimer », sous un tonnerre d’applaudissements.
Ce moment fondateur, conclu par un buffet composé de boles de picolat, a réuni 1700 amis de Romain Grau et de la liste Pour Perpignan, dont Isabelle de Noëll-Marchesan, Jean-Paul Alduy, Jacques Cresta, Clotilde Font, Michel Pinell, Josianne Cabanas, Jean-Michel Henric et Brice Lafontaine, tout comme de nombreuses personnalités de la société civile, dont Hélène Colls, Laurent Sobraquès, Claire Muchir,
Max Barande, Marie-Claude Auvergne, Mourad Oubaya, Pierre Perucho, Claude Got, Jean-Marc Moulin, Françoise Asparre, Alain Pons, Michel Pantèbre, Cathy Murville et bien d’autres.
Romain Grau n’a exigé aucune carte de parti politique aux présents, pas plus qu’aux membres de son équipe. Seul la compétence, le travail et l'ambition à faire renaître notre ville dictent son choix.
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ROMAIN GRAU, « POUR PERPIGNAN », ÉLECTIONS MUNICIPALES DES 15 ET 22 MARS
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