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18 mars 2021 4 18 /03 /mars /2021 09:14
Alduy et la boîte à livres du parc de Perpignan

La boîte à livres

 

Elle est donc ici, la cabine anglaise, d'un rouge à faire vomir les canards et les cygnes du parc central de Perpi, près du Palais des Congrès... Elle date du jumelage entre Lancaster et notre ville. Oui, ç date, j'étais bien jeune quand je suis parti en Angleterre grâce à ce jumelage. Depuis, la ville a cessé ces échanges, pourquoi..? On nous cache tout...

 

On ne nous a pas dit non plus pourquoi cette boîte à livres (et à rire), objet insolite, dans cet environnement vert, a quitté la place des Poilus pour atterrir ici...

J'avais écrit qu'on l'avait volée, et Virginie Barre m'a répondu qu'elle serait installée ailleurs, sans expliquer...Je pensais que ce serait dans le jardin de Madame Pujol du parc Ducup...

 

Décidément, on nous occulte tout ! Les élus ne font pas participer les citoyens: pas de commissions extramunicipales, pas de référendum local, pas de possibilité de parler dans un journal ou un site municipal...

 

Mais revenons à la boîte, que je nommerais plutôt "bibliothèque citoyenne", de prêt, d'échanges, de dialogues, et gratuite... J'y ai donc trouvé hier le petit opuscule de propagande électorale de l'ancien maire J.Paul Alduy sur "Perpignan demain" : il y avait de la perspective et de la pensée chez lui et cette obsession de faire dialoguer les communautés en constatant qu'elles vivent en archipel, sourdes aux autres et qu'il faudrait bien des ponts pour les faire vraiment vivre ensemble... Alduy fils a échoué; restent ses livres et ses aquarelles...

 

Surtout, je suis effrayé par les notes écrites par le lecteur anonyme sur la première page : "Le maire qui a fait l'une des plus pauvres villes de France. Perpignan la musulmane ! Bravo !"

Là se trouve le succès du maire actuel, qui surfa, sans accrocs, sur cette population bigarrée et désemparée...

 

J.P.Bonnel 

 

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16 mars 2021 2 16 /03 /mars /2021 09:42
La fontaine - En face la maison du musicien et guitariste De Fossa - La croix des Templiers
La fontaine - En face la maison du musicien et guitariste De Fossa - La croix des Templiers
La fontaine - En face la maison du musicien et guitariste De Fossa - La croix des Templiers

La fontaine - En face la maison du musicien et guitariste De Fossa - La croix des Templiers

Perpignan: la mairie coupe la fontaine publique Na Pincarda

 

C'est encore l'ami Alain Gélis qui m'alerte. Cet artiste habite rue Na Pincarda; il est propriétaire, avec sa soeur, de la maison qui appartenait au célèbre musicien (disques enregistrées par Jean-François Ortiz) François de Fossa. 

Alain, depuis des années, veut donner cette imposante demeure à la ville de Perpignan, c'est-à-dire à vos citoyens qui payons ou -non des impôts- à condition qu'on consacre, sur un étage, un espace consacré à sa peinture..En vain... Pourquoi ce refus ? Devant l'étendue des travaux..? Non, absence de volonté, de clairvoyance: ces hôtels particuliers ou demeures privées de quartiers historiques (ici au coeur, la Révolution française) ne seront pas donnés à voir...

A. Gélis s'aperçoit à présent que l'eau qui alimentait la fontaine a été coupée, de quel droit ? Il s'emporte : "eau donnée au peuple par le roi Jaume ! Fontaine publique qu'utilisaient quelques nécessiteux et permettait aux touristes de se rafraîchir, l'été ! Scandale ! Economie ? Mesure pour que les Gitans et les enfants ne viennent pas s'amuser en ce lieu..?"

Nous ne trouvons plus l'eau à la fontaine, M. le Maire, élus du patrimoine, agissez, donnez vie au centre historique !!! Merci.

JPB

 

- - -

Fontaine de Na Pincarda et son aqueduc souterrain - Rue de la Fontaine-de-Na-Pincarda

 

Cette fontaine publique du XVe siècle tire son nom des Pincard, qui étaient ses anciens propriétaires. Alimentée par un aqueduc très ancien, qui malgré ses remblais est toujours en activité, elle possède une citerne réservoir à l'arrière qui est encastrée dans le mur. Au dessus de l'abreuvoir l'on peut y voir une plaque en marbre blanc gravée avec une croix de l'ordre des Hospitaliers 

 

La pierre incrustée est située dans un mur constitué de briques et de galets et donnant sur la rue, au-dessus de la fontaine publique de na Pincarda. 

Elle comporte une date, 1431, et l'inscription suivante : font del hostal de Sant Johan. En son centre figure une croix de Malte, laissant sûrement penser que l'endroit ainsi désigné serait l'une des fondations des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, ceux-ci étant déjà à l'origine d'un hôpital à Perpignan dès le xiie siècle (cf. base Mérimée "Pierre incrustée")

Le 21 septembre 1965, la pierre incrustée est inscrite aux Monuments historiques.

© Inventaire du patrimoine de Perpignan 66000 - C.F.P.P.H.R. © 2013 - villedenevers@free.fr

-voir   :  le blogabonnel du 6 SEPTEMBRE 2013 

JAUBERT DE PASSA, VOISIN DE FRANÇOIS DE PASSA, HÔTE DE MÉRIMÉE RUE NA PINCARDA, 

 

  • Dans la rue de la Fontaine Na Pincarda, près de la place du Figuier, elle a donné son nom à la rue.
    Cette fontaine qui date du XVe, est différente des autres par l'appareil de pierres apparentes.
    Elle doit son nom aux propriétaires de la maison sur laquelle est s'appuie : les Pincard.
    Une citerne, cachée derrière le mur, est alimentée, encore de nos jours, par un aqueduc.
    Au-dessus du bassin, on peut voir, gravée dans du marbre, une croix de Malte, croix des Hospitaliers.
  •  François Jaubert de Passa (1785-1856)

 

 - - -6 SEPTEMBRE 2013

JAUBERT DE PASSA, VOISIN DE FRANÇOIS DE PASSA, HÔTE DE MÉRIMÉE RUE NA PINCARDA, 

6 SEPTEMBRE 2013

 

* Aux origines de la ville :

 

L’eau sauvage et les arbres, une église, un « correch » Un ensemble urbanisé a besoin d’eau. C’est une évidence qui paraît être un truisme. A contrario, c’est-à-dire s’il n’y a pas d’eau, le lieu ne peut être considéré comme un habitat possible. Le constat est qu’il existe des ensembles humains organisés et urbanisés qui se sont fondés non pas sur la présence indispensable de l’eau mais sur l’idée, à court terme, que l’eau existait à cet endroit sous forme de source, de fontaine ou de puits. Tout groupe humain développe, à partir du moment où il se sédentarise, un besoin en énergie dû essentiellement, dans un premier temps, à la spécialisation par métier qui, même s’il a une production en petite série, a un besoin permanent d’énergie. Cette énergie, historiquement, ne pouvait provenir que du vent ou de l’eau. La plupart des moulins du moyen âge ou de l’antiquité la plus haute sont essentiellement basés sur la force de l’eau, laquelle par nature est à la fois le premier liant ou modelant permettant, avec le feu, la poterie, la céramique et les techniques qui en découlent. Il n’y a pas d’agriculture ordonnée sans eau et les jardins si bien suspendus de Babylone avaient besoin d’un minimum d’eau que lui apportaient les énormes roues à godets, dont on voit encore quelques exemples en Irak ou en Iran, et qui sont des créations gigantesques, ce que nous appelons des norias au Maghreb. Ces roues à godets, surtout pour l’eau du fleuve ou du puits, pouvaient être à traction animale, mais plus économiques, elles utilisaient le courant du fleuve. L’habitation est liée au puits, à la fontaine, à la source, au fleuve, à la rivière… L’eau se transporte par des canaux, des tuyaux, elle se capte car une des caractéristiques de l’eau c’est qu’elle veut à tout prix remplir l’espace libre, elle est un magnifique exemple de ce vieil adage disant que 8 la nature a horreur du vide. L’eau monte et descend selon le principe, bien connu des écoliers, des vases communicants et des siphons. Elle est aussi prévisible qu’imprévisible. Elle est source de vie parce qu’elle favorise celle des plantes, des animaux et des hommes. Elle peut détruire par ses violences, tuer par sa force envahissante ou simplement par sa texture, car ce qu’elle porte en elle peut être bénéfique mais aussi empoisonné. L’eau est à la fois l’image tranquille, apaisante, bucolique, amoureuse, de la source jaillissante, de la fontaine paisible, du jet d’eau musical ou de l’ornement rafraichissant et monumental des places et des squares, mais aussi parce qu’elle est absente ou parce qu’elle s’est cachée, l’image de la soif, de la désolation des peuples et des troupeaux, ou quand elle est impure des ventres gonflés du choléra, des gastro-entérites, de la mort des bêtes, des plantes et des hommes. Perpignan ! Sur une falaise érodée par les folies de La Têt, une grande quantité de pins que traverse un chemin qui va de la Villa Gotherum vers la mer en suivant la rive droite du fleuve. Ruscino est un champ de ruines. Au milieu des arbres, le chemin « au travers des grands pins » touche à un bâtiment qui est, soit un bâtiment agricole ou une ancienne hôtellerie sur une partie de voie romaine, à l’ancien débouché d’un gué ou d’un pont. Sur cette terre romaine puis wisigothe et toujours gallo-romaine, même si elle devint franque, on signale dès le Ve siècle une construction, modeste oratoire, petite chapelle Notre Dame du Correch, ce qui veut dire qu’il se trouvait, à proximité, des bâtiments, une église concrétisant l’idée de « villa » c’est-à-dire de grande ferme ou de hameau agricole, l’amorce d’une « cellera ». Il faut imaginer le paysage, les grands pins maritimes couvrant la colline érodée côté rivière, des cassures nombreuses le long de cette falaise et une plus profonde due à l’effondrement de la couche sédimentaire sous la violence des éléments. L’oratoire voué à la Vierge, légèrement en retrait, mais visible des berges qui s’étalent largement en bras et marécages traversés par une voie romaine peut-être empierrée, peut-être un pont de pierre dont on croit encore voir des signes. Il y avait un gué, un passage, une possibilité plane de passer l’eau, une pente douce permettant d’atteindre les berges hautes vers le sud, juste avant que le méandre agressif ne tourne vers Ruscino. Une colline suffisamment haute pour que le maître des lieux envisage de marquer son territoire par une palissade entourant une habitation, il avait vue sur son domaine et plus tard un autre maître, un roi ou un seigneur, y verra une nouvelle ville et une citadelle. 9 Il y avait de l’eau, il y eut des puits et sans doute, comme dans tout terrain sédimentaire appuyé sur le tuf des tassements précédents, il y eut des fontaines, car l’eau veut toujours sortir même si elle met des siècles pour le faire. Si ce lieu fut christianisé par la Chapelle Notre Dame du Correch, c’est-à- dire du ravin où coule l’eau, c’est qu’il y avait une intention missionnaire, surtout au Ve siècle. Il y avait là une chapelle. Comme il est constaté sur l’ensemble gaulois et gallo-romain que les sources, fontaines et autres plans d’eau, faisaient l’objet d’un culte, il n’est pas interdit de penser que la chapelle du Ve siècle, qui pouvait être un simple oratoire puis deviendra chapelle voire couvent, fut érigée non loin d’une source ou d’une fontaine au milieu des grands pins qui par essence même sont des arbres dédiés aux Dieux. Perpignan ! Une chapelle, un hameau, un chemin… dans un acte de vente de l’évêque d’Elne en 927 le lieu est mentionné, également en 929, il s’agit là d’un titre d’alleu de possession de terre où il est question d’une vente importante puisque le Marquis de Septimanie, les églises d’Elne, Girone et St Pierre de Rhodes acceptent de vendre à Gausfred, Comte du Roussillon le terrain pour y fonder une ville : Perpignan ! En 934, là ! Il est question de donation de terres. Comme le fait remarquer O. Mengel, dans un article de 1937 « Revue du Mestre d’Obres – revue mensuelle des architectes des Pyrénées Orientales – n°30 » « Perpignan a probablement des origines silvhydéique « une suite de terrasses aux falaises marginales, dentelées de promontoires découpés dans la terrasse par des ravins (correchs) générateurs de combes (coumes) à la base desquelles s’étalent sur les marécages de la vallée fluviale des cônes de déjection (colomines)… qui se prêtent admirablement à la culture et par suite à l’habitation. Et il y a de l’eau, soit par capillarité du sous-sol d’origine marécageuse, soit des venues aquifères qui sourdent des falaises, principalement dans l’entaille des correchs. » De notre point de vue, la première source perpignanaise se trouvait là au bas du correch de Notre Dame, venant mettre l’ombre de la croix dans le bois sacré des pins et des sources des nymphes. Dans son article, O. Mengel rapporte un commentaire de J. Estève disant que d’après les lettres patentes du Roi Martin de l’an 900, une source dite Font Nova desservait un groupe de maisons situé aux environs des places Guétry et Desprès sur le plan du Perpignan actuel. Ce commentaire est repris par l’Association pour la promotion de l’histoire dans les Pyrénées Orientales (APHPO) qui en 2008 reprend l’affirmation et précise : « en 10 l’an 900, les habitants sont alimentés par une seule fontaine située aux abords de la place de l’Huile ». Cela relève de l’enthousiasme paléographique et du respect des affirmations écrites. Certes, nous ne sommes pas spécialistes du Haut Moyen Age mais, à notre connaissance, il n’y eut pas en l’an 900 de Roi Martin qui soit Comte de Barcelone et qui, à ce titre, aurait été à même d’écrire des lettres patentes. D’autre part, et O. Mengel le fait remarquer, s’il y avait une Font Nova en l’an 900 cela signifiait alors que la Font Vella était à sec ou insuffisante. Par contre en ce qui concerne le Roi Martin, qui parmi ses titres d’Aragon et de Barcelone ajoutait celui de Roussillon, il en est un au XVe siècle. 

 

C’est à cette époque que les Consuls de Perpignan, dans l’intérêt de la cité, vont demander au Roi d’Aragon, Comte de Barcelone, d’étendre leur droit de captage, ce qui leur sera accordé. l’eau de la ville Tracé historique de l’alimentation en eau de Perpignan La succession des enceintes des Xe , XIIe , XIIIe et XVIIe siècles montre que l’accroissement en importance démographique de la cité a obligé les responsables successifs, des Rois de Majorque aux Intendants des Rois de France, à trouver de l’eau et à multiplier les points d’eau en ville. Au départ, les confluents de La Basse et de La Têt étant marécageux, la recherche de l’eau ne pouvait se faire que vers La Réal et le Puig de la Citadelle (Puig del Rey). Il existait dans ce qui était la devesa des Rois de Majorque, à flanc de coteaux dans les dépendances du Monastère disparu de la Passio Vella, plusieurs fontaines et des puits dont le plus connu est celui dit « des Jardiniers », à la hauteur de ce qui est aujourd’hui appelé la Lunette du ruisseau. Ces différents points d’eau furent aménagés, canalisés et franchissaient les fosses de la Citadelle par des conduites à déversoirs, l’une au dessus de ce qui était l’aqueduc du Papagail (aujourd’hui disparu mais toujours visible sur des cartes postales antérieures à la démolition des remparts), l’autre un peu plus en amont. Les deux conduites se rejoignaient, passées les murailles de l’enceinte du XIIIe siècle, dans un vaste réservoir, une citerne, qui se situait derrière le chevet de l’église du Couvent des Carmes. La canalisation passait à l’angle de l’actuelle rue des Jasmins, puis l’eau traversant la citerne débouchait par une autre canalisation qui aboutissait à une « chambre de manœuvre » c’est-à-dire un régulateur de débit et 11 de niveau, sous la partie de l’actuelle place Fontaine Neuve, où se trouve de nos jours un puits, hectagonal de margelle, rappelant l’existence de la fontaine disparue. Ce bâtiment-fontaine se trouvait donc à la confluence des rues du Moulin Parès, Llucia, en face de l’actuel Musée des Sciences Naturelles (ancien Hôtel Blanès puis Sagariga devenu Musée). Cette canalisation, dont la construction se situe au milieu du XVe siècle et dont les améliorations et prolongations successives se poursuivirent jusqu’au XIXe , donna naissance en 1406 à la Fontaine Neuve et de là, par la rue de l’Université et du Ruisseau, à la Fontaine Na Pincarda. Plus tard, on capta les eaux de la rue Pompe des Potiers où il y avait une nappe importante. Les deux canalisations originelles, celle du puits des Jardiniers et celle de la Passio Vella, convergeaient vers une chambre de manœuvre se trouvant à l’aqueduc du Papagail et sortaient de l’aqueduc par une seule canalisation à la fin du XVIIIe siècle. Tout au long du XIXe , cette canalisation d’eau, filtrée par des appareils correspondant aux différentes prises et convergences des eaux, alimenta la citerne du chevet de l’église des Carmes, la Fontaine Neuve mais aussi les 4 bornes-fontaines de la Place de la République, qui furent supprimées en 1887. Mais où prendre l’eau de la ville ? La plus ancienne prise d’eau date du temps de la nécessaire irrigation des terres défrichées, mais aussi de la recherche de l’énergie nécessaire au fonctionnement des moulins qui furent, rappelons le, la première machine industrielle tant pour le conditionnement des produits agricoles que pour certaines techniques liées à l’industrie lainière ou au broyage de plantes tinctoriales. Le canal “Reial de Tohyr”, qui prenait son eau entre Vinça et Rodès puis passait par Corbère et Thuir, actionnait les moulins de la ville basse à Perpignan, il avait été dévié à hauteur de Mailloles. La sèquia Real contribuait ainsi, par infiltration des eaux, à entretenir une nappe phréatique que le déboisement des défricheurs contribuait à tarir. Cette eau fut conduite par souterrains et canaux au Château Royal. La dénomination du ruisseau de Las Canals fut donnée à cet ensemble. Les crues, imprévisibles mais redoutables parce que violentes, des rivières et du fleuve détruisirent tout ou partie de cet ensemble qui aboutissait à l’étang de St Nazaire. Au XVe siècle, la sèquia de Tohyr comprenait trois tronçons : – le canal de Corbère qui avait été vendu à la famille d’Oms en 1430, acheté en 1857 par la ville de Perpignan et revendu en 1889 après l’adduction d’eau par captage de Pézilla la Rivière dont on croyait qu’elle devait satisfaire longtemps les besoins de la ville, ce qui fut rapidement démenti, 12 – le canal de Thuir dont l’origine se situe en 1427 quand la cité de Thuir obtint du Roi Alfonso la concession d’une prise d’eau dans La Têt au dessus d’Ille. Ce canal fut relié à l’ancienne « sèquia » au lieu-dit « pountrencat » c’est-à-dire au canal de Corbère, – le ruisseau de Perpignan : les Consuls de Perpignan obtinrent, en avril 1425 de la Reine Régente Marie d’Aragon, une prise d’eau en aval d’Ille venant rejoindre, par un canal, l’ancienne sèquia en aval de Thuir et au lieu-dit « El Touro » pour emprunter le ruisseau de las Canals. Ce droit à l’eau fut élargi en 1438. Ce fut en 1510 que le « rech de Las Canals » cessa d’être ruisseau royal et devint la propriété de la ville de Perpignan. Ce droit passa aux Consuls et, comme le souligna en 1821 Jaubert de Passa, ce furent les abus et le laisser-faire qui finirent par créer un manque d’eau chronique, catastrophique pour la ville. Pendant sept siècles, la ville fut alimentée par la « sèquia del Rey » qui connut les modifications et les apports que nous venons d’évoquer. Encore sous Louis XIV pouvait-on penser que la ville se suffisait en eau, tout au moins à défaut d’un approvisionnement régulier en été. En fin de XVIIIe , il n’en était plus de même. Ce fut alors la grande période des puits artésiens : du Puig, de St Dominique, de La Loge, de la place Arago, du Pont d’en Vestit… un seul, celui des Abattoirs, avait une eau jaillissante, ce qui au dire des spécialistes de ces puits est la seule chance que l’on peut avoir de les exploiter sans coût excessif. Autre inconvénient de localisation dû à cette Font Nova de l’an 900, c’est l’idée qu’elle se trouvait « dans les environs des places Grétry et Desprès » qui se transforme en « abords de la place de l’Huile ». La plus vieille place de l’Huile connue à Perpignan est ce qui est actuellement la place Blanqui. Mais la place de l’Huile traditionnelle, pour les vieux Perpignanais c’est la Plaça de l’Oli, justement nommée parce qu’il y fut autorisé un marché de cette denrée en 1403 par le Roi Martin, sur demandes des Consuls pour en contrôler la vente, au sommet de la rue Foy et au croisement avec la rue Emile Zola. Antérieurement, le marché de l’huile se tenait donc là où est située la place Blanqui dite aussi place des Mulets. …

© Les fontaines de Perpignan - Numilog

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12 mars 2021 5 12 /03 /mars /2021 10:58
Campo Santo et le maire de Perpignan
Campo Santo et le maire de Perpignan

Campo Santo et le maire de Perpignan

Max rôde dans Perpignan...

Ses ferrailleurs volent tout ce qu'ils trouvent... Ainsi, place Desprès, face à la galerie de la regrettée Thérèse Roussel, ils ont coupé l'admirable magnolia pour s'emparer d'une belle grille...

 

Non loin de là, au Campo santo, devant ce théâtre-cimetière peu exploité artistiquement, ils ont piqué une grille de poids...

Jusqu'où iront-ils ? Que fait la mairie, ? Et la police et les caméras..? Pourquoi ce silence des médias locaux et mondiaux en ce centre du monde..? On nous cache tout...

 

JPB

Le Boulou, expos 

 

« En attendant l’ouverture des lieux culturels, jetons un œil dans le rétroviseur : retour sur les expositions proposées par l'espace des arts depuis 2004 ! En vous inscrivant à la newsletter du blog de l’EDA,***retrouvez chaque mercredi le temps d’une visite virtuelle, les artistes qui sont venus présenter leur travail à la galerie municipale.

Et pour n’oublier personne, un atelier enfant sera proposé chaque samedi alors n’attendez plus, inscrivez-vous » !

 

INSCRIPTIONS ICI (colonne de droite à : NEWSLETTER): www.espacedesarts.pro

 

Des livres et nous (médiathèque de Perpignan)

Des livres et nous (médiathèque de Perpignan)

Culture à Perpignan

Une excellente initiative

 

André Bonet

 

 DES LIVRES ET NOUS !

Une fois par mois, vous êtes conviés à ce moment de rencontre et d’échange pour partager vos derniers coups de cœur, découvrir de nouvelles pistes de lectures, vous aventurer vers de nouveaux genres, de nouveaux auteurs. [...]

 1er RDV ce samedi 13 mars 

Plus d'infos : https://www.mairie-perpignan.fr/.../unes/livres-et-nous

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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 09:59
Aliot, bal des étudiants pangermanistes, vienne,27.1.2012
Aliot, bal des étudiants pangermanistes, vienne,27.1.2012

Aliot, bal des étudiants pangermanistes, vienne,27.1.2012

ALIOT : sous le modéré, l'idéologue - Accords d'Evian

 

- - - Bien sûr, L. Aliot fera comme Pujol : pas de célébration du 19 mars 62, gerbe sur la tombe de l'OAS...et, nouveauté, une expo sur les exactions des Algériens...

Bien sûr il y en eut de tous les côtés, et la tuerie ne s'est pas achevée le 19 mars...mais il faut bien arrêter une date. On aurait pu choisir le mois de décembre...

En tout cas, cela montre que le maire veut unifier son camp, le réarmer de façon idéologique, et, au lieu d'être légaliste, il s'oppose encore à la République, à se décrets, à ses lois...

Le masque est tombé. Derrière le dédiabolisé, le notable modéré, le politicien dans le moule normal, voilà que pointe l'idéologue, l'extrémiste radical : retour des vieux chevaux de la colonisation, de la nostalgérie, du racisme...

Cet homme est dangereux car à double langage, à la violence langagière : retour de Loulou le coupeur de têtes...

 

JPB

 

* Opposé aux commémorations du 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie, le maire RN de Perpignan a décidé d’organiser une exposition visant à montrer les exactions commises par FLN à l’encontre de pieds-noirs et de harkis. Expo interdite aux moins de 16 ans. Dans un département marqué par l’exode des harkis et des pieds-noirs, il confirme vouloir montrer l’après 19 mars qu’il considère comme oublié de l’histoire officielle de la guerre d’Algérie. Mais n’hésite pas à interpeller Benjamin Stora, auteur d’un rapport sur la Guerre d’Algérie, commandé par Emmanuel Macron. "Il est dans la posture habituelle de l’extrême droite en menant un combat idéologique à sa manière", réagit le parti communiste.

 

- - -  Sur l'opposition et les Communistes :

 

Perpignan/ Louis Aliot : « Etre la cible aujourd’hui des communistes vendus au système (…), prouve que nous sommes sur le bon chemin »

par Ouillade le Mar 9, 20219 h 47 min

Louis Aliot (RN), maire de Perpignan, répond ici à un communiqué de la section locale perpignanaise du PCF’66 que nous avons publié plus bas, dans ces mêmes colonnes, ce mardi 9 mars 2021…

 

-« Le communisme aux 100 millions de morts ne masquera jamais sa responsabilité dans la mise en place de systèmes politiques totalitaires criminels qui partout sur la planète ont ensanglanté l’humanité et entraîné des misères humaines et sociales tragiques.

Tant que le procès du communisme, de ses avatars et de ses complices, en France comme à l’étranger, n’aura pas été fait, le monde ne connaîtra pas le nécessaire apaisement des esprits et des mémoires.

Comme disait Churchill, « Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes. »

Être la cible aujourd’hui de ces communistes vendus au système, indigénistes, anticolonialistes ou islamo-gauchistes prouve que nous sommes sur le bon chemin. Celui de la vérité et de la justice. Le 19-Mars nous remettrons l’histoire à sa place et les mémoires à l’heure ».

- - -

Accords d'Evian:

 

Les accords d'Évian, résultat de négociations entre représentants de la France et du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) durant la guerre d'Algérie, sont signés le 18 mars 1962 à Évian-les-Bains et entrainent un cessez-le-feu applicable sur tout le territoire algérien dès le lendemain. 

 

Ils sont approuvés, lors du référendum du 8 avril 1962, par 91 % des votants de France métropolitaine, les électeurs des départements d'Algérie étant exclus du scrutin. Quoi que certains disent, ces accords mettent fin officiellement à sept années et cinq mois de guerre, pour laquelle la France a déployé environ 400 000 hommes et durant laquelle de 250 000 à 400 000 Algériens pro-indépendantistes ou non sont tués (plus d'un million et demi selon l'État algérien).

 

 Pour la France, on décompte 28 500 morts du côté des militaires, 30 000 à 90 000 harkis, 4 000 à 6 000 chez les civils « européens », et environ 65 000 blessés. 

 

Même si sur le terrain, ces accords n'apportent pas la paix attendue (nouvelle période de violence et massacre d'un grand nombre de harkis, en France on a appelé cela l'épuration, même si, je sais, les liens tissés en 132 ans ne peuvent être comparés à ceux tissés en cinq ans), dire que le nombre de morts après cette date (dus aux extrémistes de l'OAS et à certains du FLN) soit supérieur à ceux d'avant 19 mars 1962 est ridicule. 

La République a ses dates (votées sous une gouvernance de gauche ou de droite), les élus républicains doivent les adopter.

L'ancien maire et l'OAS

 

 lélu a appuyé plusieurs projets très controversés : tout dabord, lérection dune stèle au Haut-Vernet en 2003 pour la « réhabilitation des héros de lAlgérie », rebaptisée « la stèle de lOAS » ; puis la construction en 2007 du « mur des Disparus » portant le nom de près de 3 000 pieds-noirs disparus en Algérie. « Je ne suis pas un nostalgique de lAlgérie française, se défend lélu. Il me paraissait injuste que ceux qui ont laissé leur peau là-bas soient oubliés. Le mur des Disparus sera la seule sépulture de ces gens. Cest un acte fondateur de justice ».

Editions Tirésias <contact@editionstiresias.com>

 

France-Agérie des livres

la guerre d’Algérie est notre actualité.

Dans le rapport remis au président de la République Benjamin Stora écrit :  « Ce "monde du contact" a été brisé par les exactions commises, notamment à la fin de la guerre d’Algérie, par certains commandos extrémistes de l’OAS, comme l’assassinat le 15 mars 1962, de l’enseignant Mouloud Feraoun et ses compagnons des centres sociaux fondés par Germaine Tillion.

Voir sur ce point d’histoire, L’assassinat de Château-Royal, par Jean-Philippe Ould Aoudia, Paris, Ed Tirésias, 1992.

Et aussi, les initiatives de Jean-François Gavoury, à propos d’une stèle érigée à Marignane en faveur de l’OAS. »

 

Depuis plus de trente ans (voir fichier) les Éditions Tirésias sont sur le terrain de la Mémoire, souvent bien avant les modes et loin de « rentes mémorielles », c’est pourquoi nous vous informons et prolongeons dans ces temps difficiles et périlleux pour leur existence sinon leur survie l’opération « Bon de commande 30 % » 

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23 février 2021 2 23 /02 /février /2021 09:19
L'ancienne équipe du CML - Couverture du livre sur l'histoire du CML - A.Bonet aujourd'hui -
L'ancienne équipe du CML - Couverture du livre sur l'histoire du CML - A.Bonet aujourd'hui -
L'ancienne équipe du CML - Couverture du livre sur l'histoire du CML - A.Bonet aujourd'hui -

L'ancienne équipe du CML - Couverture du livre sur l'histoire du CML - A.Bonet aujourd'hui -

Nostalgie : Lire en Méditerranée, revue du CML, Perpignan - André BONET -

 

(demain : G.Russier chez Claude SIMON à Salses )

 

Miracle du virus : il vous cloue chez vous ou dans votre lit et vous lisez, écrivez... Je n'ai pas été happée par la covid, qui me suggère la "movida" des bobos de Madrid, aujourd'hui, c'est la covida !), mais je reviens aux archives... Pour revivre le passé comme pour se rajeunir.

 

Et voici la belle revue éditée en 2003 à Perpignan "Lire en Méditerranée" : forme et contenu étaient de qualité, avec des articles sur M.Déon, J.Carrière, L. Amade (par l'ami Michel Perpigna), A. Conte par P.Bosc, le Caravage par J. Reynal...et les chroniques de M.Halimi, G.Belledent, André Bonet le patron, J.P.Pelras le contestataire paysan, Casagran le pujolesque, Christine Lavaill des éditions Balzac et désormais au conseil municipal de Baixas...

Et moi-même, avec un article sur mon livre Moi, Matisse à Collioure, qui va être réédité, sous une autre forme, en avril, par Encre rouge...

 

Car le temps a passé et les gens ont changé... Tous sont vivants, sauf M.Déon, Odette Coste de la librairie Torcatis et le très regretté Jacques Quéralt...

Mais Robert Triquère se porte à merveille, pourtant écartelé depuis des décennies entre Europe et Amérique du Nord...

 

C'est A.Bonet qui a le plus changé : ne pouvant pas assurer la survie de la revue, délaissant le moribond CML, et l'ami J.-M. Pujol (il figurait pourtant sur la liste de l'ancien maire, en queue, de façon symbolique), le voici qui s'adonne à la culture aliotique : crèche, traditions locales, bigoterie, comme la reflète son actualité sur facebook : Lourdes plus que Perpi, le Curé d'Ars plus que C.Trénet ou Bausil, la Bernadette plus que l'Hélénette (Legrais)...

Lâché par les anciens amis littérateurs, en raison de son engagement aux côtés d'un des piliers du RN, André Bonet file du mauvais coton. Qu'il revienne en Méditerranée !

 

JPB

 

*Le CML 

Prix Méditerranée de Littérature

Printemps 1982. A l’initiative d’André Bonet, le Centre Méditerranéen de Littérature (CML) est créé à Perpignan.

 

L’éclosion de cette entité culturelle est une véritable aubaine pour tous les Roussillonnais qui aiment les livres mais aussi leurs auteurs. En effet, la vocation principale du CML est d’accueillir en terres catalanes les écrivains qui animent l’actualité du livre et de les confronter lors de rencontres informelles chaleureuses avec leur public. Les séances de signatures recèlent bien souvent des instants magiques au chapitre des émotions partagées.

 

L’alchimie a bien pris et les auteurs répondent présents. Des vedettes de l’édition comme Jean d’Ormesson, Hervé Bazin ou Robert Sabatier se plaisent à venir à Perpignan présenter leurs ouvrages. La ville est également devenue, de Jean Rouaud à Jean-Christophe Rufin, le passage obligé des prix Goncourt. Outre ces rendez-vous littéraires, le CML organise des colloques animés sur des personnalités ou des thèmes qui ont marqué l’histoire comme ceux consacrés à André Malraux, au général de Gaulle, ou à la littérature latino-américaine avec la participation de Luis Sepulveda.

 

Dans ce bouillonnement culturel, le CML a pris, dès 1985, une nouvelle dimension avec la création d’un prix littéraire : le prix Méditerranée récompensant, chaque année, un ouvrage écrit en prose et en français traitant d’un sujet méditerranéen. Décerné à Paris au printemps, il est remis à Perpignan en septembre. Au fil des années, cette récompense est devenue une référence dans le monde de l’édition. Doté de 4573, 47 euros, ce prix dispose d’un jury prestigieux composé de personnalités comme Patrick Poivre d’Arvor ou André Stil.

 

Succédant à Jean d’Ormesson de l’Académie Française, François Nourissier de l’Académie Goncourt en est l’actuel président. Depuis 1993, c’est devenu une habitude, le ministre de la culture préside la remise des prix à Paris. Une belle preuve de reconnaissance pour ce prix qui s’est donné pour ambition de construire, au fil des ans, le récit épique des diversités fondatrices de l’identité méditerranéenne.

Au palmarès du prix Méditerranée, on retrouve des noms illustres comme Jules Roy, lauréat 1989 pour ses « Mémoires barbares » (Albin Michel), Tahar Ben Jelloun en 1994 avec « L’homme rompu » (Le Seuil), Hector Bianchotti en 1996 pour son œuvre « Ce que la nuit raconte au jour » (Grasset), Edmonde Charles-Roux en 2001 pour « L’homme de Marseille » (Grasset), Jean-Paul Mari en 2002 pour « Il faut abattre la lune » (Nil Editions).

 

Sans aucun lien de cause à effet, il est à noter qu’Hector Bianchotti est, depuis, entré à l’Académie Française. En 1991, Tahar Djaout avait reçu le prix Méditerranée pour « Les vigiles » (Le Seuil). Assassiné en 1993, il est devenu le symbole de la résistance algérienne. Couronné par le prix Méditerranée pour « L’Abyssin » (Gallimard), Jean-Christophe Rufin a, depuis, reçu le prix Goncourt en 2001 pour « Rouge Brésil ».

Deux autres prix Méditerranée sont également attribués chaque année. Créé en 1992, le prix Méditerranée « étranger » a eu pour principaux lauréats Ismaël Kadare pour « La pyramide » en 1993, Boutros Boutros Ghaly en 1998 pour « Les chemins de Jérusalem » et, en 2002, le grand écrivain italien Umberto Eco pour « Baudolino » (Grasset). Le prix Méditerranée des Jeunes a, quant à lui, vu le jour en 1994 et compte notamment Dominique Bona parmi ses lauréats.

En 2000, le Centre Méditerranéen de Littérature poursuivait son rayonnement avec la création du prix Spiritualités d’Aujourd’hui. Ce prix, à la différence des autres, vise moins à récompenser un livre qu’à distinguer une œuvre pouvant jouer le rôle de balise dans un cheminement spirituel. Le Dalaï Lama avec « L’art du bonheur » (Laffont) en constituait le premier lauréat.

Des prix, des rencontres, des colloques, la participation aux « Allées du Livre » sur le quai Vauban à l’occasion de la Sant Jordi le 23 avril, le CML donne la place qu’ils méritent aux livres et aux auteurs qui les signent. Ces façonneurs d’histoires, fidèles aux rencontres du CML, aiment à venir flâner dans Perpignan la romanesque. Pour le plaisir des bibliophiles et le leur. C’est au nom de ce ce plaisir que le CML a également donné le jour à la revue gratuite « Lire en Méditerranée ».

 

PS. André Bonet a publié une histoire du CML (trop courte et superficielle, à mon goût, sans anecdote originale, ni style particulier, alors qu'A.B. sait si bien raconter avec humour... Editions Talaïa.

 

 

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19 février 2021 5 19 /02 /février /2021 09:44
Panneaux pour street art. C'est moche, mais c'est l'art contemporain: le concept de beauté n'existe plus; seul compte le concept envisagé...

Panneaux pour street art. C'est moche, mais c'est l'art contemporain: le concept de beauté n'existe plus; seul compte le concept envisagé...

Les artsites nîmois dans l'arène. Action concrète, engagement. Quid des artistes et écrivains d'ici ?

Les artsites nîmois dans l'arène. Action concrète, engagement. Quid des artistes et écrivains d'ici ?

Culture à Perpignan, février 2021 (3) L'action d'André Bonet

 

On apprend, par la rumeur, non par la presse autorisée, que la maison Quinta, ancien commerce d'objets décoratifs, au pied du Castillet, est préemptée par la mairie pour un projet de circuit touristique, en raison de l'existence d'un tunnel entre le centre ville et la cathédrale… 

Tourisme aveugle des taupes processionnaires… Le culturel, au sens large, englobant le patrimoine, la littérature, le spectacle vivant, les sciences humaines, la spiritualité, cède le pas aux activités lucratives et abêtissantes… 

Dans cette optique à courte vue, on attend le projet de grand parc d'attractions à base "historique" dans la lignée de celui du Puy du Fou…

 

Alain Gélis artiste-peintre, créateur de l'infinitisme, propriétaire de la "Casa de Fossa", du nom du célèbre compositeur-guitariste (voir l'association des Amis de Fossa, parution prochaine d'une bande dessinée sur sa vie, concerts d'été programmés dans tout le département…) : silence de M. l'adjoint à la culture qui avance le prétexte du virus pour ne pas venir visiter la maison du quartier de la Révolution française : c'est pourtant un don de M. Gélis à la ville de Perpignan, mais non rien… on le fait attendre…L'ancien maire, déjà, venu surplace, avait promis avec chaleur : "ça vaut le coup!"

 

Rappelez-vous les promesses de M.Pujol : "réhabiliter le cloître de la caserne Mangin, au couvent des Dominicains (Changer la ville, 3 nov.2015)…"Je voudrais une culture un peu moins élitiste et l'amener dans es quartiers"…les collections de la Casa Païral seront présentées dans un bâtiment illustre de Perpi, comme la Casa Xanxo…création d'un biennale d'art contemporain (exit, comme son promoteur, Jordi Vidal) expositions patrimoniales : Cocteau à Perpi au musée Rigaud…mettre en marche l'Archipel des théâtres,…achever enfin le musée archéologique de Ruscino (un perpétuel scandale!)…(conseil municipal du 15 mai 2012)…On connaît la suite : rien de tout ça…

Aujourd'hui, après le beau programme annoncé par André Bonet pour le candidat Aliot, on s'achemine vers une nouvelle trahison des citoyens...

 

Peur de la pandémie…

 

Pourtant M. l'adjoint incite les artistes à sortir de leur atelier…A Nîmes, ils pénètrent dans l'arène ! Ici, il faudra investir la Loge et la mairie !

 

Pourtant André Bonet avait été présent au concert organisé à l'église Saint-Jacques, grâce à un accord entre les Amis de Fossa et la municipalité… 

La pandémie est un bon alibi : on va annuler les fêtes littéraires, la Sant-Jordi au lieu de proposer aux écrivains des lieux, des places, pour montrer leurs livres…lire leurs textes…

 

A quand une maison des écrivains ? Un projet d'ensemble et cohérent pour la culture à Perpignan..?

 

 Pas d'argent ?  Le maire a été tenté de baisser la subvention au théâtre de l'Archipel… Il y eut le bon réflexe de M. Halimi : il va pas rester en poste longtemps cet intello ! Heureusement qu'il est religieux, ça va bien à Perpi la bigote…

 

On attend la vente du CAC W.Benjamin ? Encore du prêt-à-porter à Perpignan ! Argent sale d'une maffia italienne, calabraise..? On s'attend à tout ici après la pseudo-vente de l'Ecole des Beaux-Arts à des macédoniens en eaux troubles…

 

Où va la culture, en détruisant peu à peu les points névralgiques, en n'achetant pas les hôtels prestigieux (voir l'article sur l'hôtel du 17° siècle, rue des abreuvoirs, séjour de Sand et Chopin) : bien sûr, des caméras, des armes pour la police, c'est essentiel et ça rassure les petites gens, mais c'est inefficace car le ver est dans le fruit : violence et folie des hommes, appât du gain, commerce international de la drogue, fracture sociale, chômage…

JPB

Bon, c'est pas gai…Je laisse la parole à l'ami Caudeville, qui présente les projets positifs de la ville :

 

8 décembre 2020

Perpignan: Live au Camping, pour Beth Hart Kendji Girac, Ines Reg, Véronique Sanson, Alain Souchon en juillet 2021 ...la culture contre attaque! par Nicolas Caudeville

 

Par ces temps de malheurs, qu'il est bon d'avoir de bonnes nouvelles, la culture à Perpignan va ressusciter en juillet 2021 ! Preuve en est, nos antennes ont capté une émission sous la forme de la vidéo de la conférence de presse de "Live au Campo". Avec à l'affiche de la dite conf: André Bonet, l'adjoint à la culture, Louis Aliot, le maire de Perpignan, David Garcia des "déferlantes"

https://www.lasemaineduroussillon.com/2019/09/04/apres-les-deferlantes-vivendi-rachete-live-au-campo/ et une représentante de la région Occitanie.

 

 

On n’est jamais trop prévoyant en matière de culture à Perpignan. Et il ne faudrait surtout pas qu'on croit, qu'elle soit oublier au prétexte du confinement et du COVID-19. Et puis, c'est aussi un message d'espoir aux artistes d'ici et de las-bas : tout n'est pas perdu (sauf le pain), quand Perpignan résiste ! http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/11/malgre-le-covid19-et-le-confinement-perpignan-reste-une-fete-introduction-a-l-oeuvre-de-e-hway-par-nicolas-caudeville.html

Du 20 au 27 juillet retrouvez le festival Live au Campo à Perpignan ! À l’affiche de cette édition 2021 :Beth Hart ,Kendji Girac, Ines Reg, Véronique Sanson, Alain Souchon.

Et bé, on ne se fout pas de nos gueules, on innove, on dégaine l'audace comme un sabre laser !

Dans une ambiance TV RDA recolonisée pour l'occasion, des gens au regard sans illusions derrière veulent vous vendre culture et enthousiasme dont ils n'ont pas d'échantillons sur eux.

 À part nommer les artistes, et de rajouter que leur première partie sera assurée par des locaux de la Casa Musicale, on ne fait que parler de l'entreprise culturelle et ses déboires en mode condoléances.

 La représentante de la région dans une sorte de joie hystérique et crispée (quid de l'absence du président de la commission culture Serge Regourd ?

 

 http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/10/covid19/occitanie-quel-futur-pour-la-culture-en-region-la-reponse-du-president-du-president-de-la-commission-culture-serge-regourd-i) parle de tous les financements culturels de la région Occitanie dans les PO et en particulier l'investissement en subvention dans "Live au Campo". David Garcia, représentant de l'entreprise qui programme nous parle même de l'emplois généré par la "sécurité" du festival... Quand il ne concède pas que la moitié du programme est du réchauffé de l'année précédente, annulé pour raison de COVID-19.

Le même David Garcia signataire d'un appel d'avant deuxième tour, contre Louis Aliot, avec 49 autres membres du monde culturel et du divertissement :"Les acteurs culturels de Perpignan et d’ailleurs se battent pour des valeurs : la liberté d’expression, le droit à la subversion et à la lutte contre toute forme de sectarisme. Notre ville a besoin d’un monde culturel libre de penser, libre de créer, libre d’interpréter et de critiquer. La culture ce n’est pas une vision idéologique de l’histoire. L’art d’aujourd’hui est essentiel à notre expression culturelle, il est la seule forme d’art sans précédent. La culture c’est nous aussi. Le 28 juin 2020, ne permettons pas que cela change".https://www.lindependant.fr/2020/06/25/municipales-a-perpignan-mobilisation-du-monde-culturel-contre-louis-aliot,8949351.php

Comme quoi, le nouveau maire sait tendre l'autre joue quand il le faut...

 

Sur le programme en lui-même, c'est entre Radio Nostalgie et Chérie FN (heu FM). Bref en juillet 2021 , sortez vos boules à facettes et vos bob Pernod Ricard, c'est Live au Camping paradis : comme dans la chanson des VRP's, ambiance "mardis gras" assurée ! À vous faire regretter "Les Estivales" de Marie-Pierre Bauxhttp://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/article-festival-les-estivales-les-eclats-de-memoires-de-marie-pierre-baux-rafraichiront-ils-celles-de-121640498.html

Il n'y aura pas de paillettes dans nos vies!

 

A Nîmes, les artistes exposent leurs œuvres devant les arènes

 

Samedi 13 février, en fin  de matinée, plusieurs dizaines d’artistes gardois ont investi le parvis des Arènes de Nîmes, et symboliquement déposé leurs œuvres au sol.

Organisée par le photographe Claude Corbier, épaulé notamment par Gérald Kapski et Philippe Lonzi, cette manifestation leur a permis de voir le soutien dont ils bénéficient:  soutien des personnes prévenues de la manifestation et venues les soutenir, mais également soutien d’élus venus s’enquérir de leurs besoins, ou de la presse venue en nombre rendre compte de la manifestation.

Les artistes devraient recommencer dans un mois, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire d’ici là.

Les artistes devraient maintenant avoir un rendez-vous avec l’adjointe à la culture, Sophie Roulle, pour discuter d’actions possibles avec la Ville de Nîmes.

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18 février 2021 4 18 /02 /février /2021 09:10
Culture à Perpignan, février 2021 (2), selon le maire L. Aliot

Culture à Perpignan, selon le maire L. Aliot - février 2021 (2)

 

 

* Le candidat frontiste, pour les municipales de 2014, présentait un large projet de revitalisation du cœur de ville qui passait par la création dun pôle alimentaire en trois ou quatre sites, dont celui de la place de la République :

« Après deux décennies de déclin de lattractivité de son cœur de ville, suite à des choix politiques favorisant les zones commerciales périphériques et la consommation de masse, Perpignan doit redevenir la vitrine des savoir-faire du département. Ce positionnement aura vocation à redonner la vie commerciale à laquelle Perpignan, chef-lieu du Roussillon, est destinée. »

 

Les réalisations devaient être:

 - un itinéraire gourmand favorisant les produits et vendeurs locaux pour des flux de passants sur toutes les artères du cœur de ville. - attirer à nouveau les vendeurs ambulants locaux avant la re-création dun vrai marché couvert en concertation avec les commerçants. 

Mise en œuvre du projet : 

- place Gambetta : marché ouvert aux vins et spiritueux locaux. Dégustations, etc.. - place République : création dune structure légère, type halle ouverte, pour les maraîchers sans empiéter sur les terrasses des cafés vecteurs de chalands sur la zone. - place des Poilus : marché aux poissons et coquillages. 

- parvis du Castillet : emplacements pour vendeurs ambulants volaillers, bouchers. - marché de végétaux hebdomadaire sur la place Méditerranée. 

- lancienne école Lavoisier (Cloche dor) est aujourdhui le seul lieu central crédible et disponible pour un marché couvert, mais elle ne dispose pas dune superficie à la hauteur des attentes des Perpignanais (mais) pourrait être, à moyen terme, aménagée pour les bouchers, volaillers et charcutiers en conformité avec les exigences dhygiène et de sécurité. Un accès via la place de la République en complément de la rue de la Cloche-dor serait créé par la préemption dun local commercial reliant la cour arrière, comme Aux 100 000 Paletots, aujourdhui vacant.

 

CULTURE ET SPORT - Soutien à la réhabilitation du patrimoine religieux. - Retour des Estivales au Campo santo. - Essayer de rentabiliser le théâtre de lArchipel en diversifiant loffre. - Créer une grande médiathèque communautaire au Centre del mon et un Pass culture pour toute lAgglo. - Un musée de lhistoire du Roussillon à lhôtel Pams qui fusionne avec celui du Castillet. - Retrouver un grand carnaval. - Une salle des sports alternatifs.

 

** En février 2021 :   Le maire de Perpignan et la culture

 

Dans son programme de mars 2020, L. Aliot avait avancé des promesses : création d'un musée d'art juif, d'une radio gitane, d'une école des Beaux-Arts, etc (voir ce blog)…Un an après, on en est loin…

Bien sûr, il y a la pandémie, ce sera un bon alibi…mais les perspectives ne sont pas tracées, les acteurs locaux ne sont pas contactés…il faut dire que beaucoup renoncent à participer à une entreprise d'une mairie RN…

 

La presse locale : 

*Louis Aliot promet de nouvelles mesures pour la culture

Le maire RN de Perpignan a annoncé le lancement d'une nouvelle opération en faveur des artistes-peintres ainsi que la gratuité jusqu'à la fin de l'année de la médiathèque et de toutes les bibliothèques. 

... dans les médias...

En parallèle de la visite, ce mardi matin 9 février, de la réouverture du musée Hyacinthe-Rigaud, le maire a dévoilé une nouvelle série de mesures visant à épauler le monde culturel en souffrance face aux restrictions en lien avec l'épidémie de la Covid-19.  Il a ainsi décidé d'ouvrir les patios de l'hôtel de Ville et de l'hôtel Pams aux artistes perpignanais...

Le maire Louis Aliot soutient la culture à Perpignan, offre la gratuité totale des bibliothèques et rouvre les musées

9 février 2021 - Louis Aliot, donne également la parole aux street-artists qui pourront créer des œuvres sur des panneaux d’exposition installés le long du quai Vauban, Place Arago, Place de la République et Place Rigaud.

Les artistes intéressés peuvent s’inscrire : 04 68 66 33 18 / 04 68 66 18 53

Mail : perpignan.culture@mairie-perpignan.com

Le maire Louis Aliot soutient la culture à Perpignan, offre la ...

www.le-journal-catalan.com › A la une

 

A Perpignan, Louis Aliot a rouvert quatre musées municipaux

www.lemonde.fr › Culture › Rassemblement national

Il y a 23 heures — Budgets culture maintenus. C'est néanmoins politiquement bien joué pour le maire de Perpignan. Le candidat, soutenu par le RN, qui l'a ...

 

Réouverture des musées à Perpignan : "Je prends la ministre ...

www.midilibre.fr › 2021/02/09 › reouverture-des-muse...

Il y a 2 jours — "La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a entrouvert une porte, expliquait ce lundi Louis Aliot le maire RN de Perpignan, je m'y suis glissé ...

 

- - -Ville de Perpignan

5 février, 13:30

Ce vendredi 5 février en matinée, André Bonet, Adjoint au maire délégué à la culture, a rendu visite au collectif d’artistes Agit'hé installé dans ses locaux, avenue Torcatis à Perpignan.

Véritable tiers-lieu consacré à plusieurs esthétiques artistiques, le site héberge des ateliers pour les membres du collectif, des espaces pour l’accueil d’artistes en résidence et pour l’organisation d’ateliers de pratique amateur destinés aux scolaires et au tout public.

L’équipe d’artistes, outre leur travail de création, fort preuve d’un véritable engagement à transmettre leurs savoirs au plus grand nombre.

Une équipe qui s’investit au quotidien dans la vie du quartier et dans toutes les activités qui peuvent y être organisées, comme le « Pont des arts » qu’elle a animé sur la passerelle de l’Archipel en août dernier.

L’élu a d’ores et déjà repris rendez-vous avec le collectif afin d’étudier les formes de la coopération qui pourrait être instaurée entre l’association et la Ville.

 

* PERPIGNAN | VISITE DE L’EGLISE DES CARMES FUTUR LIEU DE CULTURE  

 

Visite de l’Eglise des carmes en présence de Charles Pons Premier adjoint et de Florence Moly

élue au patrimoine en vue de l’aménagement du sol visant à accueillir du public lors des manifestations culturelles.

Le site de l’ancien arsenal, qui fut à l’origine le Couvent des Grands Carmes, est utilisé comme lieu d’expression musicale depuis 1998, sous le nom de Casa Musicale.

Dans ce cadre et de manière occasionnelle, l’ancienne église désaffectée et en partie à ciel ouvert, offre l’opportunité d’un espace culturel polyvalent, de type lieu de concert, lieu de spectacles, de projections cinématographiques de plein air ou autres.

Pour cet usage, la municipalité souhaite aménager ce site exceptionnel et s’assurer des conditions de sécurité pour recevoir du public.

 

* les aspects positifs de l'action culturelle la médiation :

 

 

L'inscription aux bibliothèques de la ville de Perpignan gratuite pour tous !

Nous avons le plaisir de vous annoncer que l'inscription aux bibliothèques de la ville de Perpignan est désormais gratuite pour tous, et ce jusqu'au 31 décembre 2021.

Pour vous inscrire ou renouveler votre abonnement, une pièce d'identé et un justificatif d'adresse de moins de 3 mois suffiront ! (et toujours le livret de famille et l'autorisation parentale pour les mineurs).

S'inscrire à la bibliothèque c'est :

Pouvoir emprunter, sur place ou via le "Clique & collecte" :

- 15 documents

- 8 revues

- 4 CD musique

- 4 DVD

- 1 jeu de société

- 1 liseuse (adultes uniquement)

- 1 lecteur de livres lus (médiathèque uniquement)

Pouvoir se connecter :

- en accés limité depuis nos postes multimédia

- en accès illimité via la Wi-fi

Pouvoir participer à des ateliers numériques :

- ateliers d'inititation informatique

- ateliers d'aide aux démarches administratives

- permanence numérique sur rendez-vous "des aides et des clics"

Pouvoir accéder, 24h/24, à "la bibliothèque en ligne" :

- 3 films en VOD par mois

- jusqu'à 8 livres numériques téléchargés en même temps

- presse, musique, jeux en ligne, autoformation (langues, informatique, musique, sport, soutien scolaire, code de la route...) en illimité.

La bibliothèque (hors contraintes sanitaires actuelles), c'est aussi, en accès libre et gratuit :

- venir lire, travailler, révasser sur place...

- assister à des rencontres, des projections, des spectacles,

- participer à des ateliers, des rendez-vous...

N'hésitez plus, nous vous attendons !

Vos bibliothécaires dévoués.

- - -

Culture à Perpignan, février 2021 (2), selon le maire L. Aliot
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3 février 2021 3 03 /02 /février /2021 10:13
On mange mal à Perpignan. On mange même plus du tout !
LE CLASSEMENT DES VILLES LES PLUS TOUCHÉES PAR LA MALBOUFFE EST TOMBÉ : PERPIGNAN DANS LE TOP 10
 
 

Le site Acontrecorps.com, vient de dévoiler le « classement malbouffe 2021 », une étude basée sur le nombre de fast-food par habitant dans les grandes villes de France. Perpignan est dans le top 10.

Le principe de l’étude est le suivant : prendre les 32 plus grandes villes de France et compter le nombre de fast-food parmi les 16 principales chaînes de restauration rapide.

McDonald’s, Burger King et Quick (toujours séparés cette année malgré la fusion progressive), KFC, Paul, La Brioche Dorée, Domino’s Pizza, Subway, La Mie Câline, Starbucks, La Croissanterie, Pizza Hut, Pomme de Pain, O’Tacos, Bagelstein et Speed Burger sont les enseignes concernées.

Cette année Perpignan arrive 10e devant Montpellier (14e) et Toulouse (17e). Une amélioration cependant au vu de son classement de l’année précédente ou elle occupait la 7e place du palmarès des villes championnes de la malbouffe. Le grand « gagnant » de l’édition de cette année est Bordeaux avec en moyenne un fast-food pour 5 000 habitants.

Toujours selon « Acontrecorps », l’objectif de cette étude est d’alerter sur le gain de terrain des géants de la malbouffe et d’inciter les métropoles à répondre et à trouver des solutions concernant ce mode d’alimentation, principal vecteur d’obésité chez les jeunes.

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31 décembre 2019 2 31 /12 /décembre /2019 08:39
Aspects de Perpignan : Le Centre du monde - Le Palais des Rois de Majorque - Le quartier St-Jacques (Sant-Jaume) - L'ancienne caserne, place du Puig, gérée par les HLM...(photo J.P.Bonnel)
Aspects de Perpignan : Le Centre du monde - Le Palais des Rois de Majorque - Le quartier St-Jacques (Sant-Jaume) - L'ancienne caserne, place du Puig, gérée par les HLM...(photo J.P.Bonnel)
Aspects de Perpignan : Le Centre du monde - Le Palais des Rois de Majorque - Le quartier St-Jacques (Sant-Jaume) - L'ancienne caserne, place du Puig, gérée par les HLM...(photo J.P.Bonnel)
Aspects de Perpignan : Le Centre du monde - Le Palais des Rois de Majorque - Le quartier St-Jacques (Sant-Jaume) - L'ancienne caserne, place du Puig, gérée par les HLM...(photo J.P.Bonnel)

Aspects de Perpignan : Le Centre du monde - Le Palais des Rois de Majorque - Le quartier St-Jacques (Sant-Jaume) - L'ancienne caserne, place du Puig, gérée par les HLM...(photo J.P.Bonnel)

Perpignan : Nouvelle année, nouvelle ville ? - En sursis ? - An 01 ou avenir zéro ?

 

Aspects de Perpignan : Le Centre du monde - Le Palais des Rois de Majorque - Le quartier St-Jacques (Sant-Jaume) - L'ancienne caserne, place du Puig, gérée par les HLM...

 

2019 sera une année décisive pour notre ville. Les élections verront-elles l'effondrement du "vieux monde" (dynastie Alduy-Pujol) et l'avénement d'une nouvelle équipe soucieuse du bien commun, du vivre-ensemble, de l'implication citoyenne dans les affaires de la cité..?

 

Un affrontement, au second tour, entre le centre-droit (Grau/Ripoull) et le candidat masqué (Loup Aliot porte un "loup" de carnaval, c'est pourquoi on l'appelle ainsi...), sa candidature "apolitique" étant soutenue par les militants et la trésorerie du RN (Rien de Neuf : nouvel avatar du FN), est probable.

 

Dans ce duel, le front républicain sera-t-il réactivé afin d'éviter à Perpi le danger de l'aventure populiste et raciste..?

 

Ou bien les électeurs de gauche extrême considéreront que le candidat Macron incarne le capitalisme sauvage, la finance, etc...et l'abstention concernera aussi les classes pauvres, marginalisées.. Comment éviter le populisme, comment faire pour que les classes moyennes déclassées, que les salariés, ouvriers, artisans se portent vers la droite extrême, contre leurs propres intérêts..? La gauche n'a pas su répondre à cette question centrale, qui continue à faire les beaux jours de l'extrême-droite...

 

Dans cette ville bourgeoise minée de plus en plus par la misère et les quartiers-ghettos, il faut aller au plus urgent, pas vers des projets dispendieux et sans intérêt pour les gens pauvres et marginalisés : tramway, grande salle de sports, nouvelle mairie... 

 

L'urgence est le social, soutenu par la culture et l'investissement, non par l'assistanat : lutter contre les inégalités, rénover les quartiers, installer des maisons de santé de culture dans ces lieux "communautaires", créer des emplois en direction des jeunes, des vieux, de la  santé, de la sécurité et de l'éducation.

 

Il faut tenter de réunifier, pacifier la ville, de faire que les citoyens se parlent, apprennent à se connaître, échangent les histoires et traditions de leurs quartiers. J.P.Alduy a eu tort de théoriser la notion d'Archipel, en créant ce nom à un théâtre, en reconnaissant que la ville est bien un archipel...une mosaïque d'îlots, d'autonomies, où se développent les égoïsmes et les trafics.

 

Il ne suffit pas d'une passerelle pour faire le printemps des échanges amicaux entre les citoyens... Il faut casser l'esprit et la géographie des "communautés" qui poussent au repli, à la revendication d'une identité ethnique, bête comme le nationalisme et l'indépendantisme...

 

L'enjeu est vaste ! L'alternative est là : non entre M. Machin et Mme Truc, mais entre le courage de changer la ville et la poursuite des gabegies, destructions, pots de vin et corruptions en tous genres, que nous connaissons depuis 6 ans (au moins !).

 

Bonne année, quand même !!!

JPB

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11 novembre 2019 1 11 /11 /novembre /2019 10:04
Visions de la foire de Perpignan
Visions de la foire de Perpignan
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Visions de la foire de Perpignan
Visions de la foire de Perpignan
Visions de la foire de Perpignan

Visions de la foire de Perpignan

Foire Saint-Martin, fantasmagories de la ville hors les murs

 

Les enfants l'attendent en novembre. Elle est là, faisant oublier, avec son aura, ses couleurs, ses bruits, sa foule serrée, le temps gris de Toussaint, le temps des morts et des souvenirs...

 

Dès l'entrée de cet espace de jeu et de défoulement, elle vous prend aux narines, la foire, avec ses relents de sucre, venus des barbes à papa bariolées et de ses pommes d'amour, rouges de désir de bouche...

 

Ensuite, c'est la ronde dans un autre monde, c'est la fête, avec les machineries qui vous envoient en l'air ou vous expulsent l'estomac en vous entraînant dans des valses diaboliques et des montagnes russes insoupçonnées...

 

Les gosses préfèrent les élastiques, puis les labyrinthes, les trains fantômes, où il faut crier, c'est la règle, même si on n'a pas peur. On se force parfois à faire la fête, poussé par le nombre, les amis, la petite amie...

 

Les ados optent pour la vitesse, se grisent dans les airs, propulsés par des bras d'acier, que les couples anciens regardent avec méfiance...

La foire Saint-Martin, c'est le retour de l'enfance * l'enfance retrouvée, réinventée une fois l'an... Pour le jeune sans mémoire, il s'agit d'un bonheur présent, spontané, sans signification, mais plein de sensations.

 

Pour les aînés, c'est illumination soudaine dans la mémoire, un rêve de bonheur éternel, qui hélas, a saisi, désormais, la réalité.

 

Les fantasmagories de la ville, hors de la ville, nous séduisent et nous piègent, mais le charme opère toujours...

 

J.P.B.

 

* Lire L'infini de l'enfance, de J.P.Bonnel, publié aux éditions Cap Béar. 

Chez l'auteur : 06 31 69 09 32

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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