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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 09:34

La route moderniste en Catalogne : la Costa Brava images-copie-33.jpeg REUS, ville natale de GAUDI.


 

  Il s'agit d'entreprendre la route des villages catalans, qui sont l'expression de lhistoire d'un pays, au début du XX° siècle,, où les édifices et les jardins ont été construits avec un raffinement de détails artistiques pour les riches familles de la bourgeoisie catalane; résidant à Barcelone, elles possédaient souvent une villa sur la Costa Brava. (*)

Voici des constructions remarquables qui sont visibles depuis Sant Feliu jusqu'à Reus, ville natale de Gaudi, en passant par Sitges : oeuvres d'art architecturales de "l'art nouveau" catalan.

route-moderniste-barcelone-costa-brava-L-muxc2p.jpeg

   Le modernisme de la Catalogne, qui est né aux alentours de 1900, fut un mouvement dune grande importance et qui a eu des artistes remarquables dans tous les champs de lart; cependant lun dentre eux est plus connu que les autres : larchitecture, où se sont faits connaître Rafaél Masó, Josep Puig y Cadafalch, Lluís Domenech i Muntaner et bien sûr, le plus grand représentant de larchitecture moderniste catalane, Antoni Gaudí

   La route de la Costa Brava démarre à Blanes, bourgade située à 58 km de Barcelone et 32 de Gérone, la capitale provinciale, connue pour ses maisons modernistes, parmi lesquels on trouve la maison de lÉtoile, la maison du peuple, un centre culturel et artistique de la ville, la maison Tordera,  le Can Alemany, Can Nonell et le Can Panxo Gordo, entre autres.

Continuons le voyage par la promenade maritime, prenant la route de la côte où se trouvent les plus beaux jardins. Le plus important est celui situé entre deux criques, Sa forcanera et San Francesc, le jardin botanique de Marimurtra, un des jardins les plus importants, de ces caractéristiques, de toute lEurope. On remarque aussi le chemin qui mène à Llorent de Mar, el jardín Piña de Rosa et le jardin dessiné par larchitecte Nicolau María Rubió i Tuduri, « le jardin de Sainte Clotinde ».

En continuant la route, on arrive à Llorent de Mar, peut-être le centre touristique plus important de la Costa Brava. Nous y trouvons dexcellents exemples lédifice moderniste, comme léglise de San Romá, le sanctuaire de la Maré de Deu y Gracia et la chapelle du Santísimo. 

Quelques kilomètres plus loin, suivant la route curviligne de la côte, nous rencontrons Tossa de Mar. Dans ce village, ce ne sont pas seulement les constructions modernistes qui ressortent, mais aussi les imposantes constructions médiévales bien conservées, avec la citadelle et sa muraille qui est sans doute lune des plus belles de Catalogne. Comme constructions modernistes, nous trouvons la Casa Sans, de larchitecte Antoni Falguera.

Pour achever cet itinéraire artistique, voici le bijou moderniste par excellence de la Costa Brava, San Feliu de Guixols. Dans ce village, nous trouvons des œuvres reconnues darchitectes modernistes comme Josep Puig i Cadafalch, El Panteón Casas, on remarque aussi le casino Dels Nois, la casa Patxot et finalement la tour des Punxes et la maison Estrada, deux joyaux du modernisme catalan qui ferment la la boucle d'or dun parcours culturel inoubliable...

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(*) Le mouvement se profile à partir du refus de l’architecture industrielle de la première moitié du xixe siècle.

En effet, à la fin du xixe siècle les tendances architecturales qui surgissent veulent rompre avec les critères traditionnels, recherchant de nouvelles formes d’édification, les yeux rivés sur le xxe siècle, et réservant une place privilégiée à l’esthétique. Ce mouvement résulte de la révolution industrielle. Le modernisme est un style urbain et bourgeois.

S'opposant à la simplicité et de la rigueur géométrique de l’architecture industrielle de la première moitié du xixe siècle, le modernisme catalan se fonde sur les motifs naturels, autant dans les formes des œuvres et de leurs ornementations que dans les matériaux utilisés.

Les architectes et sculpteurs utilisent comme éléments décoratifs des représentations d'animaux et de végétaux. Il n’est pas rare de trouver des figures de taille plus imposante, animaux légendaires ou figures humaines, et de la céramique colorée sur les corniches. Les fenêtres et balcons se distinguent par les grilles de fer forgé, travaillées en motifs inspirés par les éléments de flore.

 

170px-Entrée_cimetière_moderniste_Lloret_de_Mar_(perso).JPG.jpg cimetière moderniste de Lloret de Mar

170px-Cimetière_Lloret_de_Mar_-_panthéons_(perso).JPG.jpg

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 11:28

images-copie-32.jpeg Le cloître d'Elne.

 

La Région Roussillon-Languedoc développe le programme "Chemins de l'Histoire-Sud de France", en structurant un réseau de musées, de monuments historiques et de sites patrimoniaux majeurs de son riche territoire.

 

Une convention vient d'être signée entre la Région et la ville d'Elne, dans ce cadre des chemins historiques, afin d'améliorer la valorisation du cloître et de la cathédrale. La ville d'Elne, célèbre depuis l'antiquité, possède en effet un important patrimoine architecturaux; en témoignent de façon éclatante les joyaux du cloître gothique (XII°-XVV° siècles) et la cathédrale romane Sainte-Eulalie et Sainte-Julie, du XIème siècle.

 

La culture devient ainsi, en ces temps de sinistrose, un moteur essentiel du développement  économique et social.

 

L'art (peinture et musique) est aussi représenté à Elne par le musée Terrus et par le festival de piano "pianissimo", qui se déroule autour du 20 juillet. La Catalogne et la France sont des pays qui tirent un grand bénéfice du tourisme : il s'agit d'affiner vers la qualité les pratiques des acteurs culturels et touristiques.

 

Avec la Maternité d'Elne (on en reparlera), l'offre historique, artistique et surtout humaine, est d'une qualité inestimable. Ce lieu doit s'inscrire dans de futurs "Chemins de l'Exil, ou de la Retirada"...à partir du musée de La Jonquera et des camps de concentration du Roussillon...

 

La culture coûte cher, il faut tenter de rentabiliser l'investissement par des offres touristiques : il s'agit de développer la fréquentation des sites et d'améliorer les conditions de visite.

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 20:33

* qu’est-ce qu’un itinéraire culturel? borne-frontiere.JPG (photo J.P.Bonnel- de borne-frontière au-dessus d'Ille)

L'EUROPE par les CHEMINS

Qui ne connaît pas le chemin de Saint Jacques de Compostelle ? Mais qui sait qu’il a été le premier itinéraire culturel lancé par le Conseil de l’Europe en 1987 ?

Les quelque 30 itinéraires culturels européens qui ont vu le jour depuis, concentrent près de 25 ans d’expérience en matière de tourisme culturel et durable: les chemins de pèlerinage, l’habitat rural, les personnages européens, l’influence monastique, les Celtes, Vikings et Normands, l’héritage Al-Andalus, les routes de l’olivier, la Via Regia, le patrimoine juif européen, pour ne nommer que ceux-ci.

L’objectif des itinéraires culturels européens est d’illustrer la continuité historique et géographique du continent européen ainsi que les valeurs européennes à travers les siècles.
Les itinéraires sont également un bel exemple de tourisme culturel durable, respectueux des paysages, des lieux traversés et de leurs habitants.

Les itinéraires sont gérés par des réseaux complexes composés de collectivités territoriales, associations, universités, etc. Ils sont coordonnés et accompagnés par l’Institut européen des itinéraires culturels, sis à Luxembourg et cofinancé par le gouvernement luxembourgeois. L’Institut a également bénéficié d’un subside opérationnel triannuel dans le cadre du programme « Culture »

* Chemin symbolique : Les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle

compostella_fr-logo-1.gif

Depuis la découverte du tombeau présumé de Jacques le Majeur au IXe siècle, litinérance pédestre de Compostelle a joué un rôle essentiel dans la constitution de la culture européenne. Pour les pèlerins dalors allant à Rome, Jérusalem ou au Finistère galicien prévalait la puissance symbolique du but à atteindre.

 

compostella_fr-compostelle003-1.jpg  Le pèlerin vivait en effet une expérience culturelle exceptionnelle. Il avait la possibilité de découvrir des usages, des langues, des modes de vie et de rentrer chez lui enrichi de connaissances rares à une époque où le voyage au long cours exposait à quelques dangers non négligeables. De cette structure anthropologique quest le pèlerinage découle un vaste patrimoine matériel lieux de culte, lieux de soins et daccueil, ponts et immatériel, mythes et légendes, chants Pour les jacquets daujourdhui, le parcours, les événements de voyage et les rencontres en chemin représentent une importance tout aussi enrichissante que le but lui-même.

 

Ce qui était, pendant des siècles, un phénomène religieux fondé sur lexpression du christianisme, a pris, grâce à la Déclaration du Conseil de lEurope en 1987 et à la mise en place dune signalétique européenne commune, une dimension supplémentaire. Donnant la possibilité à des personnes dhorizons multiples, croyantes ou non, chrétiennes ou pas, de se rencontrer et de cheminer ensemble, les chemins vers Compostelle constituent un itinéraire-symbole, témoignant de plus de mille ans dhistoire européenne et dun modèle de coopération culturelle pour la Grande Europe.

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 09:31

IMGP0018.JPG (photo Jean-Pierre Bonnel) - Chemin des blockauss à Port-Vendres.

 

Après avoir rejoint le Réseau NECSTouR des régions d’Europe pour un tourisme durable et compétitif, l’Institut a signé avec la Cité de la Culture et du Tourisme durable un accord permettant la mise en œuvre d’outils de mesure de la durabilité des équipements et des démarches touristiques des itinéraires culturels, ainsi que l’établissement d’une plate-forme d’enseignement à distance destinée aux porteurs des projets. 

 

L’Institut développe, avec le Groupement Odyssea la mise en place des contenus culturels et patrimoniaux d’un thème fédérateur d’itinéraire des villes-ports maritimes, lacustres et fluviales d’Europe. Le premier enjeu est lié à la mise en place d’un portail unique regroupant l’offre des ports de la Méditerranée.

 

    Les thèmes de la Route des Phéniciens, des Routes de l’Olivier, de l’itinéraire des vignobles européens, de l’Héritage Al-Andalus enrichiront la lecture patrimoniale des ports étapes par les touristes nautiques.

 

    Ce « Voyage des savoirs en Méditerranée » fondé sur des itinéraires maritimes géo-localisés mettra également en valeur le territoire de l’arrière pays qui dépend de l’activité portuaire.

 


Utiliser la morale, l'esthétique...dans un but touristique (donc financier)






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Institut européen des itinéraires -

Itinéraires culturels : le nouveau tourisme en Europe

Les itinéraires culturels européens au cœur des nouvelles politiques touristiques de l’Union Européenne.

 

logo.jpg

 

 

 

 

Résister à la crise et renforcer la citoyenneté européenne

 

 

Deux commissaires européens, l’un chargé du tourisme, l’autre de la culture ont souligné lors de la Journée Européenne du Tourisme le rôle essentiel du patrimoine culturel pour que l’Europe reste la première destination touristique mondiale.

 

 

 

La Commission Européenne réunit à Bruxelles une fois par an les professionnels du tourisme afin de leur présenter l’actualité des stratégies innovantes destinées à répondre à la crise économique, mais aussi à la concurrence des nouvelles destinations. Cette année, le commissaire Antonio Tajani, Vice-Président de la Commission Européenne, en charge de l’industrie et des entreprises a décidé de placer au cœur des débats les itinéraires culturels européens. Quatre ministres de la culture, représentant la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal ont modéré les tables rondes, tandis que la ministre de la communauté germanophone de Belgique, en charge de la Présidence belge du Conseil des Ministres du Tourisme de l’Union Européenne ouvrait les débats. L’Institut Européen des Itinéraires culturels qui a reçu en 1997 la mission d’assurer le développement des itinéraires culturels du Conseil de l’Europe, de les documenter et d’apporter une assistance technique aux réseaux qui en sont responsables, a été choisi pour présenter, dès l’ouverture, la pertinence et l’actualité de ce programme. 

 

 

Tandis que la Commissaire chargée de la Culture Androulla Vassiliou déclarait : « Les itinéraires culturels sont une démonstration concrète des principes fondamentaux de l’Europe : droits de l’homme, démocratie culturelle, diversité et identité culturelles, dialogue et échanges mutuels. », le Commissaire Tajani ajoutait : « Nous devons veiller à ce que le secteur du tourisme européen reste au premier plan des solutions innovantes. Le concept d’itinéraires culturels contribue à la diversification de l’offre touristique européenne. Il répond à la demande croissante de touristes qui souhaitent découvrir de nouvelles destinations et d’autres cultures. Dans ce contexte, la Commission, conformément au nouveau traité de Lisbonne, peut jouer un rôle important par la coordination des politiques nationales et le renforcement de leur impact » Gabriella Battaini-Dragoni, Directrice Générale pour l’Education, la Culture, le Patrimoine, la Jeunesse et le Sport au Conseil de l’Europe a annoncé que les deux institutions européennes allaient coopérer afin de mieux analyser, avec l’aide de l’Institut Européen des Itinéraires culturels, les impacts économiques des itinéraires culturels sur les petites et moyennes entreprises. Elle a par ailleurs ajouté que le Conseil de l’Europe, aidé par le Grand-Duché de Luxembourg, mobilisait activement les ministres de la culture de ses quarante-huit pays membres afin de renforcer les moyens financiers mis à disposition des itinéraires culturels. 

 

Des valeurs partagées

 

C’est après dix années d’expérimentation et de recherche et en s’appuyant sur le succès des Chemins de pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle, que le programme des itinéraires culturels a été accueilli au Grand-Duché de Luxembourg. Le fait même d’avoir choisi comme premier itinéraire un ensemble de voies historiques parcourant toute l’Europe vers la Galice - et aujourd'hui également vers Rome, Jérusalem, les Monts Saint Michel et l’Europe du nord avec l’itinéraire Saint Olav - ouvrait symboliquement la reprise en compte de valeurs telles l’hospitalité et la solidarité. Un parcours à pied sur des centaines, voire des milliers de kilomètres nécessite la mise en place, à l’exemple du passé, des hospitalités où des bénévoles accueillent ces marcheurs qui, quelles que soient par ailleurs les raisons individuelles qui les attirent sur les routes, deviennent conscients d’une citoyenneté européenne partagée. 

   Les thèmes d’itinéraires culturels retenus au cours des années permettent, par leurs diversités et leurs complémentarités, de découvrir sur site et au long de parcours transfrontaliers, non seulement l’histoire, les paysages, mais encore la mémoire récente d’une Europe longtemps partagée par des frontières étanches, déchirée par des guerres entre nations et fortement touchée, encore aujourd’hui, par les conflits ethniques et religieux. La mise en valeur et la redécouverte des grands axes de migration et de la manière dont les migrants ont apporté et transmis leur propre culture dans le pays d’accueil, ou de l’apport du patrimoine et de la culture des communautés juives, ou la reconsidération de la culture d’Al-Andalus et du monde séfarade en Méditerranée, constituent des démarches patrimoniales riches de sens. 

 

 

Les itinéraires culturels sont en effet des « médiateurs » transmettant des valeurs fortes, mais ce sont aussi des « moyens de transport » tant imaginaires que physiques, mettant en marche une nouvelle catégorie de voyageurs à la recherche non seulement de l’authenticité, mais aussi des racines communes qu’ils partagent avec ceux qui les accueillent. 


   C’est ce que l’on pourrait tout simplement nommer un nouveau tourisme éthique, voire dans beaucoup de cas un tourisme social. Ces nouvelles formes de mobilité engendrent à leur tour des modèles économiques de développement inédits, où le partage se substitue à la relation classique et polluante du touriste consommateur. Chaque itinéraire bénéficie également aujourd’hui d’un double effet de réseau. D’une part, il est en effet mis en œuvre par un réseau européen où coopèrent des partenaires publics et privés, qui partagent les investissements et la politique d’image, mais recueillent aussi les retombées économiques et les bilans d’expériences. L’utilisation croissante de l’internet permet d’autre part de préparer un voyage en consultant des données de contenu et des données pratiques, mais également d’échanger des informations, des réactions et des impressions. Des communautés virtuelles se forment autour des thématiques et des parcours, avant, pendant et après l’expérience concrète de l’itinéraire. Ces nouveaux touristes se recrutent parmi les « natifs numériques », ceux qui ont abordé d’emblée dans leur jeunesse l’internet et les sites communautaires, mais aussi parmi les retraités actifs qui peuvent trouver plus facilement le temps que nécessite la pratique du tourisme lent, tandis que des dialogues étonnants s’esquissent ainsi entre les générations qui vivent concrètement ensemble le nouvel enjeu d’une Europe qui s’élargit.

 

Les Vie Francigene

 

Pour la Commission Européenne, le succès de l’itinéraire de pèlerinage de la Via Francigena démontre l’importance économique d’une forme de tourisme douce, durable, transfrontalière et transgénérationnelle. Les responsables de cet itinéraire, fondé sur le récit de voyage de l’Archevêque Sigéric de Rome à Canterbury au Xe siècle, ont su convaincre le Commissaire Tajani de susciter la signature d’un Accord entre l’Italie, la France, la Suisse et le Royaume-Uni afin d’établir « une stratégie commune à long terme pour la protection et la promotion des itinéraires culturels, en commençant par la Via Francigena ». L’itinéraire est développé sous la responsabilité d’une association de communes européennes coordonnée à Fidenza en Italie et travaille étroitement avec les régions italiennes concernées.

 


L’Institut Européen des Itinéraires culturels qui a son siège à l’Abbaye de Neumünster développe une politique de partenariats afin de disposer de tous les outils conceptuels, éducatifs et pratiques pour répondre aux nouveaux défis posés par l’importance accordée aux itinéraires culturels dans le nouveau plan du tourisme européen.

 

 

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 10:54

Maroc_avril2010--195-sur-267-.jpg Maroc, avril 2010. San-Jordi-2010-maroc_mini.jpg

 

France Méditerranée Pays Catalan - Le programme type d'une caravane

 

   Ce programme est évolutif en fonction des lieux et des partenaires.
Il est établi sur 8 ou 10 jours selon les pays, en partenariat avec les CCI et les Missions culturelles sur 2 villes du pays visité. • J1-2-3 puis J5-6-7 – Information ou Formation économique • J1-J5 – Master Class – Arts plastiques • J2-J6 – Master Class – Poésie – joutes poétiques • J3-J7 – Master Class – Musique – Concert et rencontres musicales • J4 et J8 – réservés aux transports entre les villes et les départs et arrivées.

 

Liste des caravanes effectuées • Mäalot Tarshiha et Haïfa - 2012 • Alghero (Sardaigne) - 2011 • Sant Jordi : Midelt - Rabat - 2010 • Adrar - Timimoun - Taghit, Tipaza - Sidi Bel Abbes - 2009 • Rencontres économiques : Mostaganem - Oran - 2009 • Tunis - Sousse - 2009 • Guelma - Annaba, Alger - Tizi Ouzou, Tlemcen - Oran - 2008 • Mostaganem - Alger - Bejaia - 2007

 

Les prochaines caravanes • 2013 – Liban, Grèce • 2014 – Egypte, Croatie • 2015 – Malte, Lybie • 2016 - Crête, Turquie

 

Pour devenir partenaire de ces prochaines caravanes, merci de nous contacter France Méditerranée Pays Catalan - 4 place Zamenhoff 66390 Baixas - (33) 6 03 84 20 61 - SIRET 510 527 757 00015

 

 

 

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 16:00

bougarach.jpeg  Julien Verjoul a passé la journée d'hier à Bougarach, dans l'Aude, lieu mystique, où des milliers de sectaires iront attendre la fin du monde.

 

Il en est revenu, sain d'esprit et de corps. Et sauf, pour l'instant, car il compte revenir sur le pech en décembre, juste avant la fatidique date de fin de Terre... Même si le pic ne pourra plus être accessible : on attend des cordons de CRS qui vont boucler tous les sentiers... L'Etat a peur que des milliers de crédules se suicident en se lançant dans ce vide de mille deux cents mètres et des poussières...pour redevenir poussière dans l'éternité de l'âme ou du rien...

 

Julien, au sens figuré, n'en est pas revenu ! Lui, le Catalan aimant son mont sacré, sa sacrée montagne du Canigou, il est monté dans une cheminée raide, étroite et plus longue que celle du CANIGO ! Le lieu est angoissant, c'est vrai, avec ces rochers ronds ou en dents de scie, évoquant des figures anthropomorphiques. Ou des animaux, rappelant les phénomènes d'érosion au cap de Creus, ou des monstres indéfinissables, ou des dieux jouant aux diables, pour nous effrayer, nous fait perdre l'équilibre durant l'ascension. 

 

Mont analogue, montagne magique, autant de références littéraires, mais les mollets de Julien ne pensent pas à ça durant l'escalade. Ils attendent un sommet qui jamais ne vient. Ils espèrent que ce fichu vent du sud, qui vient de se lever et le bouscule, va repartir bientôt... Mais il persiste et le froid l' attend en haut du cirque, même si cette prairie verte offre l'hospitalité pour un repas rapide et surtout le spectacle à 360 degrés : la mer, les Corbières, les vallées agricoles et la neigeuse chaîne des Pyrénées.

 

Il serait dérisoire de qualifier ce décor de fantastique : tous les poncifs ne réussiront pas à dire la beauté rude du lieu. Simplement Julien peut témoigner du pittoresque de cette montagnette insolite, aux aspects variés, pierres et arbustes alternant à l'infini. Par rapport au Canigou, la marche semble plus âpre, plus longue, le précipice plus proche, la cheminée bien plus encrassée et vertigineuse !

 

Julien avait naguère emprunté le chemin dans la forêt à partir de la route du nord, menant à Quéribus, à Galamus, autres paysages d'outre-tombe. Il n'avait pas vu la beauté profonde de Bougarach.

Hier, en partant du village, par le lac, en suivant le cours d'eau jusqu'à la cascade, jusqu'à la naissance de l'Agly, parmi les forêts altières de sapins, de chênes, de pins, de noisetiers, c'est une autre aventure. Une apparente balade familiale, jusqu'à la surprise de l'insoupçonnée cheminée antediluvienne...

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 21:21

images-copie-19.jpeg   Une journée en terre d'Aude, villégiature dans les nuages, puis dans le bleu du soleil. Julien prit conscience qu'il s'agissait bien d'un pays âpre, depuis la traversée des blanches Corbières, à partir du cirque de Vingrau-Tautavel, en passant par les figuiers de Paziols et les vignobles de Tuchan... 

 

   Un pays de vignerons, de travailleurs, d'hommes de pierres, un autre "Terre courage", qui s'illumine devant un grand panneau rouge vantant "Midi Libre" : le touriste croit à un village révolutionnaire alors qu'il s'agit d'une publicité pour le quotidien local. A force d'être répétée de faon automatique, les plus belles expressions se changent, hélas, en poncifs...

 

Verjoul arrive dans la cuvette ocre de Lagrasse : par ce matin froid d'octobre, le hameau est désert; le vent s'engouffre dans l'église Sainte-Marie et soulève la bure des deux jeunes chanoines entrevus dans la cour néoclassique de cet admirable ensemble architectural. "Ils travaillent beaucoup!", glisse la fille de l'accueil; ils reçoivent le public à partir de 15h, sauf vendredi et dimanche...

 

Lézignan -Corbière se traverse vite pour monter vers Minerve. Aude, pays cathare : le slogan touristique est racoleur, mais il est vrai que les Audois, par leur ascétisme et leurs valeurs républicaines, ressemblent à des "Parfaits". Julien se sent aimer ce territoire de vignes, d'églises, des monts et de vaux, de citadelles ruinées tout en haut de leur vestige...ou d'un bel orgueil érigé tout en haut de son vertige...

 

Minerve est un village-escargot creusé par les eaux fantomatiques de l'Orbieu, mais depuis 23 millions d'années, les pluies  d'hiver ont défoncé la montagne, creusé les rocs, inventé des grottes, un temple de pierrailles, un univers féerique, où des artistes anonymes ont imaginé la plus originale des "installations" muséales : des caïnrs par dizaines, tels des petits soldats, sous ce tunnel labouré par les temps antediluviens...de petits hommes préhistoriques... L'Aude, connue par ses élévations, de Puilaurens à Carcassonne, est aussi un pays de gouffres et de mystères enfouis...

 

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 11:44

ciel.jpg   Les fêtes de Collioure (autour du 15 août) s'appellent désormais "féria" : c'est plus médiatique, ça suggère les plus célèbres, de Nîmes, de Bayonne, de Béziers (en ce moment), mais pour la première année, il n'y aura pas de corrida. Ni à pied ni à dada. Pas de machie, pas de combat ! Pas de tauroboucherie ! Et tout le monde est content !!!

 

Pour l'instant, la foule remplit les petites plages colliourecques. Les anatomies sont en plein air. Une dame se bronze, immobile, au bord de l'eau; à Boramar, celle-ci se promène dans l'eau avec son portable. Les enfants crient ou lancent des galets dans la mer : des ricochets au risque de blesser un nageur; personne ne dit rien ! Ont-ils des parents ? Où sont les maîtres-nageurs..? Débordés ou en train de parler sur le quai...

 

  C'est dimanche, l'eau est froide, après la tramontane. Et les cloches de l'église marine appellent les "fidèles" pour les vêpres ! Quel appel déplacé, anachronique : la foule est nue et se moque de la messe... Qui viendra prier, se confesser..? Non, sur la plage, c'est le plaisir, fessebook et autres sensualités estivales...

 

Et puis je me dis, que font-ils là, tous ces allongés..? Je suis consterné : pas une personne qui lit ! Et dire que le festival du livre se prépare ...

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 00:17

tourismr  Perpignan et sa région

 

Parution de la 14ème année du guide français, anglais, allemand,

 Euro-séjours et Tourisme en Pyrénées-Roussillon.

 

Le guide « Euro-séjours et Tourisme en Pyrénées-Roussillon»  vient de paraître pour sa 14ème année consécutive. Vitrine du département, cette édition 2012 est désormais disponible. Seul guide trilingue (français, anglais et allemand), le «guide nouveau» - encore plus haut de gamme et toujours plus apprécié - place au-devant de la scène les professionnels qualitatifs qui font autorité par leur savoir-faire dans les Pyrénées-Orientales.

 

  Il témoigne dans sa démarche d’un activisme socio-économique régional qui, à force de sérieux et d’expérience, a gagné ses titres de noblesse jusqu’à devenir référentiel, aussi bien auprès des

autochtones que des citoyens de 13 pays de la communauté européenne. « Euro-séjours et Tourisme en Pyrénées-Roussillon » est une publication gratuite, intégralement conçue et fabriquée en France, éditée avec des concepteurs, annonceurs et partenaires régionaux à non moins de 18 000 exemplaires. Le guide est diffusé dans près de 180  points répertoriés en Pyrénées-Roussillon et en Catalogne (principaux bureaux du tourisme, points d’information touristiques, sites de visites), dans quelques points en France et dans 13  points culturels confirmés à l’étranger. Le guide présente les spécificités historiques et  culturelles de notre département.

 

   Fourni en rédactionnel et en photographies, il ne traite pas moins de 500 sites, 60 Regards sur… etc., choisis pour leur pittoresque et leur richesse. Réalisé par la société Orvaloris  (Micheline Muller, Jean-Claude Robin, Olivier Robin – concepteur-gérant), il bénéficie du concours de divers partenaires fidèles  et fidélisés depuis 14 ans. Une parution qui fait avancer l’image culturelle et touristique des P.O., avec une quête constante d’évolution sur plus d’une décennie, ce qui démontre une fiabilité et un savoir-faire singuliers, soutenus par de solides moyens pour produire ce qui se fait de mieux. A noter : le système d’impression respectueux de l’environnement, qui affirme un sens de la perfection et un respect de l’écologie… « Euro-séjours et Tourisme en Pyrénées-Roussillon»  allie, dans sa conception, la qualité de l’édition  au respect de l’environnement : réalisé par un système d’impression certifié ISO 9001 et 14001, qui intègre un management environnemental dans sa politique globale, il utilise  des encres végétales et le procédé C.T.P., la limitation des solutions chimiques polluantes. Il a en outre fait le choix d’un papier blanchi sans chlore, certifié PEFC (garantie d’un engagement pour l’amélioration continue de la gestion forestière). Bref : une publication atypique qui met les Pyrénées-Orientales à la proue de l’aventure culturelle conjuguant haut de gamme et respect de l’environnement…

 

P.S. Merci à Jean Iglésis

 

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 19:52

ang.jpeg Los ANGELES.

 

 

 

 

 

 

   Le soleil s'est levé, aujourd'hui, pour nous permettre de marcher à travers les larges avenues, d'aller jusqu'à la jetée apercevoir le pont enjambeur et, surtout, admirer la ville depuis la baie... Depuis le port, où de modestes bateaux ramènent des paquets de sardines devant la gourmandise tentalesque et, en fin de compte, devant l'effronterie millénaire des goélands qui se jettent sur quelques poissons, échappés en vain des nasses et des filets : ils engloutissent subrepticement ces malheureuses bêtes ! A partir de ce port balayé par une bise aux lèvres glaciales, on se délecte des collines urbanisées à l'extrême et, au cœur de la baie, île exilée, bannie, répudiée, hypocritement rejetée, occultée, de la prison d'Alcatraz, mot espagnol signifiant "pélican"...

 

  Journée magnifique, donc, à errer en plein soleil retrouvé dans le quartier marginalo-artiste de North Beach. Enfin, l'après-midi sert à monter par les célèbres rues pentues qui traversent les non moins renommés "cabble-cars" -les tramways-, où s'agglutinent des grappes humaines. Vous montez dans une de ces rues et, devant vous, s'étalent le bitume monotone et le ciel bleu ! Quand, Sisyphe heureux, vous avez atteint le sommet, vous vous reposez quelques minutes et contemplez la masse brune d'Alcatraz ou les fourmis de l'espace portuaire.

 

Ensuite, vous replongez de l'autre côté de la rue, et le rouleau infatigable du macadam vous emporte vers la ville, vers Golden Parc, vers Berkeley-campus ou encore, pour nous, vers quelque restau T et l'hôtel Post 66, pour y trouver peut-être un brin de nostalgie, le mal du pays...catalan. 

   Ou bien, au lieu de redescendre tout de suite, vous pouvez revenir sur vos pas et jouer, en haut de la rue, avec le soleil qui décline et semble mourir sous vos pieds en pénétrant le goudron... Ou jouer avec les différents éléments du décor, qui vont, tour à tour, à votre guise, disparaître ou ressusciter, naître, renaître, ou agoniser... et  surtout, bien sûr, se ménager une halte à Powell Street, la célèbre et tortueuse rue aux géraniums... enfin, frapper, fasciné, à la porte de la nuit : le jazz vous ouvre alors ses portiques de la joie !

 

   Océan Pacifique, vu à Long Beach.

 

   L'océan amène ses eaux en strates épaisses. Ses rouleaux ne sont pas vraiment paisibles quand ils drainent avec force des joutes d'écume autour de la tête du nageur inconscient, quand les muscles ocres doivent trouer la masse aqueuse sur le sable mouillé...

Fuites de franges vertes, circulation pressée de bave dentelée, couronne de vagues et eau à la bouche du château qui fait eau de tous remparts...

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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