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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 09:06
Fortes chutes de neige sur Cerdagne et Capcir !!!
Fortes chutes de neige sur Cerdagne et Capcir !!!

Grosses chutes de neige sur la Cerdagne et le Capcir...

 

C'était, hier jeudi 22/12/2016, le gros titre à la Une du quotidien L'Indépendant de Perpignan (ou "Indépêche" catalan...).

Il se trouve que j'étais hier à Pyrénées 2000 (P2 pour les habitués). Je me rends à la maison de la presse et m'exclame devant la propriétaire en lisant le gros titre de première page... En effet, il fait très doux, les stations ont dû actionner les canons pour tracer quelques maigres pistes, et le peu de neige récolté va fondre avec cette température de printemps...

 

Madame W me répond : 'Ils veulent sans doute nous aider, inciter les gens à partir à la neige...mais, en réalité c'est contre-productif : les gens trompés, abusés par ces fausses nouvelles nous en veulent et ne reviennent pas..."

 

C'est bien triste... quand les médias, au lieu de donner une image juste et vraiment positive du département, donnent dans le faux, la rumeur, le sensationnel... Car Perpignan, ce sont les faits-divers, les filles assassinées, les corps non retrouvés des victimes de Bénitez le légionnaire...

 

Cela me rappelle l'exploitation récente, par le quotidien, des os trouvés entre Barcarès et Leucate : à la Une, sans aucune preuve, la journaliste spécialisée dans cette histoire (elle a même été interrogée à la télé…)  pouvait faire croire qu'il s'agissait des restes de la fille et de l'épouse du criminel de la caserne de Perpignan…

 

Il s'agissait d'une des dernières basses oeuvres du rédacteur en chef, parti il y a peu à la retraite au fin fond du Vallespir, et dont on a déjà oublié le nom,…en effet, ce journaliste n'écrivait pas…

 

Quelle image pour une ville qui désire être une destination touristique de qualité !!! 

 

Quelle tristesse pour ces journalistes obligés d'obéir à une hiérarchie soucieuse d'annonces plus que de vérité, de ventes plus que de déontologie, de sensationnel plus que d'objectivité… Propriétaire d'un groupe (Le Monde, naguère) ou d'un autre (Sud-Ouest, il y a peu), ou d'un millionnaire qui se dit radical et de gôche, le journal s'adapte au nouveau patron et le journaliste demeure une marionnette…

 

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 08:08
Tous au salon du livre et du chocolat à Ste-Marie de la mer (66, pays catalan) ce samedi et ce dimanche. Dégustations et dédicaces!
Tous au salon du livre et du chocolat à Ste-Marie de la mer (66, pays catalan) ce samedi et ce dimanche. Dégustations et dédicaces!

Tous au salon du livre et du chocolat à Ste-Marie de la mer (66, pays catalan) ce samedi et ce dimanche. Dégustations et dédicaces!

   Liberté de la presse et du blogueur

 

Celle du 29 juillet 1881, aux fondements de la République, risque d'être bien rabotée... En effet deux sénateurs (droite LR et un socialiste) veulent lutter contre les insultes, abus, calomnies anonymes qui foisonnent sur le net. En vérité ils s'attaquent aux articles, opinions argumentées diffusés sur les réseaux sociaux.

Désormais le juge pourra déterminer l'infraction : celle-ci ne sera plus analysée en donnant la parole à l'auteur du texte incriminé; de même il aura peu de temps pour organiser sa défense...

En outre n'importe qui pourra porter plainte contre un article, un commentaire, une analyse en prétextant que cet écrit lui "cause un dommage"; cette disposition ne s'appliquera qu'aux bloguers, à tous ceux qui écrivent sur le net. Les journalistes professionnels pourront continuer à diffamer (cf. l'affaire Baudis et La Dépêche), ce qui n'est pas bien, et à critiquer, ce qui devrait être le rôle premier d'une presse libre.

 

Le Sénat et l'alliance réelle entre la droite et la gauche (objective aussi dans les Pyrénées-Orientales où l'on voit que le maire de Perpignan, la Présidente de la région s'entendent bien pour se partager les subventions et organiser la disparition du pays catalan… Complicité encore avec l'impression du journal de l'agglo sur les rotatives du groupe de la Dépêche : question d'économie, certes, mais bonne stratégie de la part de J.Marc Pujol pour ne pas être critiqué par L'Indépendant catalan qui serait soudain devenu un journal de "gauche", car propriétaire d'un patron de presse "radical de gauche"…

Afin de s'attaquer à la presse libre des blogueurs, le Sénat a décidé que la personne injuriée a un an (et non plus 3 mois) pour porter plainte contre un article publié sur internet (sauf s'il a aussi été publié dans un journal.

Contre ces "journalistes ou analystes autoproclamés", formule des sénateurs -et on ne peut nier que circulent trop de rumeurs, de fausses infos, des calomnies, des propos vengeurs- on va utiliser les poursuites pour faute civile, le droit de la presse étant trop favorable à la défense.

 

Il faudrait, au lieu de censurer, se demander pourquoi l'opinion personnelle et l'information "autre" font florès sur le net…Face à des groupes de presse motivés par l'aspect financier plus que par la vérité, face à des partis politiques corrompus, loin des citoyens, il reste au citoyen d'exercer son droit d'expression : il s'abstient largement lors des élections, il lui reste la liberté de dire, de critiquer grâce au net, au site, au blog, aux médias virtuels, lui conférant le statut de journaliste.

C'est l'audience qui déterminera sa valeur, le bien-fondé de son existence; ce sont les réactions des lecteurs, des politiques, des responsables locaux qui constituent les symptômes d'un impact, réel, d'une raison d'être de ce blogueur. L'attaquer pour diffamation est un argument pour qu'il persiste. C'est l'hommage de l'individu incriminé à un journaleux isolé, le signe que le puissant a été touché par le faible : revanche du citoyen de base.

 

Le blogueur, s'il répercute les "affaires" concernant M. Baylet, ministre (le plus riche du gouvernement), propriétaire de quotidiens (La Dépêche, L'Indépendant ou "Indépêche"…), s'il se fait l'écho d'articles parus dans Le Monde (20 octobre 2016, pages 8 et 25 : éditorial et enquête dans le magazine "M", page 25 :

"Le J'accuse de la députée Isabelle Attard : M. Baylet alors sénateur aurait frappé à plusieurs reprises son assistante parlementaire, contrainte de rédiger une lettre de démission), du Figaro (extrait qui suit)…peut-il être inquiété ? Non, il ne calomnie pas, il n'insulte pas, il informe ceux qui ne lisent pas la presse nationale...

JPB.

 

"...Pour rappel, Jean-Michel Baylet a été accusé par son ancienne assistante parlementaire de séquestration, de coups et blessures. Il l'aurait notamment obligée à rédiger une lettre de démission sous la contrainte." Auprès de Buzzfeed, le gendarme qui avait alors recueilli la déposition de la plaignante décrit un «visage tuméfié, elle était très marquée. Les pommettes gonflées, les yeux gonflés. Il y avait des hématomes: c'était bleu, gonflé. Elle avait le visage bouffi, traumatisé». La plainte initialement déposée par la victime a été abandonnée à la suite d'un accord transactionnel secret conclu entre les deux parties quelques années après les faits.

Le 11 octobre, Jean-Michel Baylet a pris la parole sur cette affaire, pour la première fois depuis des années. Le ministre a dénoncé une narration «romancée» des faits, détaillés par le site Buzzfeed. Une ordonnance de non-lieu aurait été prononcée en novembre 2014 avant que l'affaire ne soit classée sans suite..." (C) Le Figaro.

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 11:51
Umberto Ecco reçu à Perpignan par André Bonet, président du CML.

Umberto Ecco reçu à Perpignan par André Bonet, président du CML.

En hommage au grand linguiste, sémiologue, romancier, chroniqueur, qui vient de décéder, je voudrais donner à lire quelques lignes de lui sur le métier de journaliste, lors de la sortie de son livre Numéro zéro 

(Grasset, mai 2015- cf. Le Monde du 21.2.2016). 

 

A l'heure où les grands groupes de presse sont détenus par des milliardaires et industriels, il est bon de rappeler les principes de liberté, d'objectivité, d'éthique, d'écriture critique hors des sentiers battus des clichés et des lieux communs :

 

Il rappelle que, pour Hegel, la lecture des journaux est "la prière quotidienne de l'homme moderne."

 

"Réhabiliter le journalisme critique, augmenter son champ d'action, notamment au web; consacrer deux pages à la critique des sites Internet, en signalant les canards et les blogs fiables...

On ne devrait pas renoncer à forger le goût du public; le journal peut être un filtre critique et démocratique...

 

En Italie tous les journaux dépendent d'entreprises industrielles ou de banques puissantes. La France est dans une situation semblable...

Il faut éviter cette uniformisation du style à laquelle nous assistons, exigée par la nouvelle industrie des médias...

 

Le cliché, une forme de paresse; on dit que la littérature sert à tenir en exercice le langage, mais la presse devrait avoir le même but. Le poncif paralyse la langue.

 

Le journalisme critique doit contribuer à déjouer le règne du faux et de la manipulation. Ce doit être l'un de ses combats, comme celui de faire vivre l'esprit critique, loin du nivellement et de la standartisation de la pensée..."

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 08:13
le siège du groupe des journaux du midi-jdm, qui regroupe les quotidiens régionaux-midi- ibre-lindependant-et-centre-presse--saint-jean-de-vedas (mas de la grille)

le siège du groupe des journaux du midi-jdm, qui regroupe les quotidiens régionaux-midi- ibre-lindependant-et-centre-presse--saint-jean-de-vedas (mas de la grille)

Presse dans la Région Midi-Pyrénes/Languedoc-Roussillon:

La famille Baylet  (La Dépêche) est désormais propriétaire des Journaux du Midi...

On peut juger de l'action humaniste de ces milliardaires radicaux et de gauche...

Vout avez dit "Libre" (Midi)..? "Indépendant" (catalan)..? 

Hélas, les mots n'ont plus de sens ! Ils ne servent qu'à séduire, qu'à tromper...

 

JPB

 

1/ Les Journaux du Midi

Rattaché au Groupe Sud Ouest depuis 2007, ce pôle, basé à Montpellier est le leader de l’information locale en Languedoc-Roussillon et étend ses activités en Midi-Pyrénées.

Il publie en moyenne 218 000 exemplaires (7 jours), soit une audience de plus de

800 000 lecteurs-jour.

Il regroupe 3 quotidiens payants : Midi Libre, L’indépendant et Centre Presse, le gratuit de ville Direct Montpellier Plus, un hebdomadaire (le Journal de Millau), un magazine (Terre Catalane), une régie publicitaire (MidiMédia Publicité), une imprimerie (L'Imprimerie du Midi), une activité voyages.

 

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Midi Libre

Siège : Saint-Jean-de-Védas

Midi Libre est né à Montpellier le 27 août 1944. En 1997, puis en mars 2005, le quotidien se modernise pour offrir chaque jour un journal sérieux, actuel et dynamique.

133.719 exemplaires vendus chaque jour (OJD 2011).

Adossé au Groupe Sud Ouest, Midi Libre est devenu la pièce maîtresse du groupe de presse « Les Journaux du Midi ».

Directeur de la publication : Alain Plombat

Adresse : Rue du Mas de Grille,

                34438 Saint Jean de Védas

Téléphone : 04 67 07 67 07

 

 

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L'indépendant

Siège : Perpignan

L'un des plus anciens quotidiens français dont la création remonte à 1846 dans les Pyrénées Orientales. En 1932, il s’étend au département de l'Aude et est aujourd’hui encore le quotidien leader sur ces deux départements.

Diffusion : 58 000 exemplaires vendus chaque jour.

Directeur de la publication : Alain Plombat

Adresse : 2, boulevard des Pyrénées, CS 40066

               66007 Perpignan

Téléphone : 04 68 67 88 88

 

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Centre Presse Aveyron

Siège : Rodez

1er quotidien d’information de l’Aveyron avec plus de 60% de part de marché.

Diffusion : 19240 exemplaires vendus en semaine (OJD 2011).

Adresse : 8-10 avenue Victor Hugo

                12008 RODEZ CEDEX

Téléphone : 0 810 10 12 12

 

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2/ Les regroupements :

 des équipes rédactionnelles de Midi Libre et de Centre Presse. Les lecteurs continueront à profiter des deux titres.

 

Du nouveau dans le paysage médiatique ruthénois. Dans le cadre de sa réorganisation territoriale et de son développement du support papier et des contenus numériques, le groupe des Journaux du Midi a décidé de regrouper les équipes rédactionnelles de Midi Libre et de Centre Presse (1).

 

À compter du samedi 1er février 2014, nos lecteurs, partenaires et annonceurs, qui continueront à bénéficier des deux titres et des deux sites Internet sur le Nord-Aveyron, pourront s'adresser à la rédaction et à la régie publicitaire communes aux deux éditions.

 

 

3/ Les licenciements :

 

Les Journaux du Midi : Sud Ouest veut faire cession

Par Antoine Guiral — 28 avril 2014 

 

Le groupe projetterait de vendre les trois quotidiens.

  • Les Journaux du Midi : Sud Ouest veut faire cession

Alors que son résultat d’exploitation vient de redevenir positif (2,9 millions d’euros en 2013 après une perte de 4,8 millions en 2012), le Groupe Sud Ouest (GSO) a présenté à ses troupes un plan très détaillé, intitulé «Innovation et développement». La présentation s’est déroulée en deux temps : d’abord au siège bordelais de Sud Ouest, puis à celui des Journaux du Midi, à côté de Montpellier, que GSO détient depuis 2007. Ces derniers pourraient être vendus à la découpe ces prochains mois. Après un récent plan de restructuration qui a entraîné le départ de près de 130 personnes, GSO n’a pas réussi à lever les 15 à 20 millions d’euros nécessaires à son développement. D’où l’idée de se «débarrasser» des Journaux du Midi pour trouver des liquidités. Pas si simple.

 

Avec leur siège social basé dans la banlieue de Montpellier, Les Journaux du Midi sont composés de trois titres - Midi libre, l’Indépendant, Centre Presse - et de l’imprimerie du Midi. Ils irriguent les cinq départements du Languedoc-Roussillon (Pyrénées-Orientales, Aude, Hérault, Gard, Lozère) et celui de l’Aveyron avec Centre Presse. Ces trois quotidiens sont touchés par une baisse des ventes et de la publicité qui a fait fortement chuter leur valorisation. Vendus par le groupe le Monde à GSO en 2007 pour près de 90 millions d’euros, Les Journaux du Midi vaudraient aujourd’hui tout au plus un tiers de ce prix d’achat. En plein processus de mutation, la presse papier est actuellement bradée, à Paris comme en province. Pour tenter d’obtenir un meilleur prix, Sud Ouest cherche à diversifier les éventuels acheteurs.

Titre phare du groupe, Midi libre (118 739 exemplaires par jour l’an dernier, en baisse de 8,76% par rapport à 2012) a taillé dans ses effectifs en 2013, mais continue à connaître des difficultés. Sans avoir, pour l’heure, formulé d’offre, l’architecte montpelliérain François Fontès a fait part de son intérêt pour le titre qu’il ne veut «pas voir quitter l’orbite régionale». Déjà présent dans la presse à travers la revue l’Architecture d’aujourd’hui, Fontès risque d’avoir du mal à monter un tour de table. Midi libre, seul, est déficitaire et surdimensionné. Quant à l’Indépendant (50 858 exemplaires quotidiens en 2013, en baisse de 8,58% par rapport à 2012) et Centre Presse (18 008 exemplaires, - 4,29%), ils auraient été proposés respectivement au groupe La Dépêche du Midi, à Toulouse, et à Centre France, à Clermont-Ferrand. Parmi tous les intéressés, personne ne souhaite confirmer l’information.

Antoine Guiral

 

 

*Groupe Midi Libre: les élus du personnel redoutent une "saignée" des effectifs

  • Par AFP , publié le 04/03/2015 

Toulouse - Les élus du comité central d'entreprise du groupe Midi Libre ont estimé mercredi que le projet de prise de contrôle par le groupe La Dépêche du Midi se traduirait par une "saignée dans les effectifs" de l'ordre de 20% d'ici à 2018, a-t-on appris de source syndicale.

Le CCE réuni à Montpellier a rendu un avis négatif, - qui n'est que consultatif -, sur le processus de rachat par La Dépêche du Midi et Centre France (La Montagne) du groupe des Journaux du Midi (Midi Libre, L'Indépendant, Centre Presse) actuellement détenu par le Groupe Sud Ouest (GSO). 

Dans son avis, voté à l'unanimité des cinq élus du personnel, dont l'AFP a eu connaissance, le CCE dénonce "le coût social (...) démesurément lourd, inacceptable, préambule à d'inévitables tensions" qui ressort du business plan présenté aux élus. 

 

Le CCE mentionne "191 suppressions de postes aux Journaux du Midi et 155 autres à Toulouse (à La Dépêche, ndlr) d'ici à 2018". Il s'agit selon lui d'une "véritable saignée dans les effectifs, une hémorragie", qui représente selon une source syndicale du groupe Midi Libre environ 20% de chacun des deux groupes. 

Il ne s'agit pour l'instant pas d'un plan social et le CCE a demandé "l'engagement qu'aucun départ contraint ne sera opéré d'ici 2018". 

 

A la Dépêche, où un CCE doit se tenir vendredi, le SNJ, syndicat majoritaire chez les journalistes, estime que ces perspectives sont "dramatiques" et "mortifères". "On est déjà à l'os, certains services sont paralysés par le manque d'effectifs", soulignait mercredi après-midi un syndicaliste SNJ. 

Le CCE de Midi Libre a aussi déploré l'insuffisance des informations fournies par les directions des deux groupes: "Le prix de vente ' Confidentiel"; "l'identité des actionnaires locaux minoritaires ' Impossibles à communiquer en raison d'engagements de confidentialité". 

Le président de La Dépêche Jean-Michel Baylet, par ailleurs président du Part radical de gauche (PRG), a simplement précisé que son groupe "devait détenir 51% du nouvel ensemble et La Montagne quelques pour cent", a indiqué une source syndicale à l'issue de la réunion. Quant aux actionnaires minoritaires "rien n'est encore sûr, nous dit-on", a ajouté cette source. 

Lors de la présentation du projet au CCE à la fin janvier, le groupe de Louis Nicollin (spécialisé dans le nettoyage urbain, le ramassage et le traitement des déchets), président du club de football de Montpellier, avait été présenté comme actionnaire régional confirmé, mais pour un montant non révélé. 

L'architecte François Fontès, qui a conçu l'hôtel de ville de la métropole languedocienne, était cité comme autre investisseur possible. 

Le CCE a réclamé qu'une seconde consultation ait lieu sur l'identité de "tous les actionnaires" et sur leur part dans le capital, ainsi qu'un engagement écrit garantissant l'indépendance des rédactions vis-à-vis des actionnaires. 

La vente, qui concerne aussi la filiale d'imprimerie et la régie publicitaire, devrait être bouclée pour le 1er mai, après consultation des autorités de la concurrence. 

Les Journaux du Midi avaient été acquis par GSO en 2007 pour 90 millions d'euros. Depuis, un plan de départs volontaires a entraîné la sortie d'un peu plus d'une centaine de salariés au sein des trois titres qui vendent au total près de 220.000 exemplaires par jour. 

 

**Annoncé depuis longtemps :

Journaux du Midi : fermeture d'agences et suppression de postes

Le 24/10/2013 à 18:35 par Thierry Wojciak

 

 

La direction du groupe de presse régional Journaux du Midi (« Midi Libre », « Centre Presse », « L'Indépendant ») envisage la fermeture de trois agences et la suppression d'une cinquantaine de postes en raison de prévisions budgétaires en forte baisse. "Il s'agit de combler les pertes liées à la baisse de 7% du chiffre d'affaires publicité et à celle de 5,5% des ventes papier en 2013, qui pourraient nous conduire à un déficit d'environ 5 millions € pour l'exercice 2014", selon le président du directoire des JDM Alain Plombat. Lors d'une "réunion préparatoire au budget 2014", ont ainsi été mis jeudi sur la table le projet de fermeture des agences Midi Libre de Carcassonne, Narbonne (Aude) et Rodez (Aveyron), ainsi que la suppression de 50 à 58 postes au sein du groupe dont, selon les syndicats, 35 à 40 CDD ou intérimaires et 15 à 18 départs non remplacés, du type départs à la retraite, ruptures conventionnelles et démissions. Dans un communiqué commun aux trois titres, le premier du genre selon eux, les syndicats, hors CGT, ont dénoncé "un insupportable chantage à l'emploi", expliquant que les salariés "ne supportent plus d'être considérés comme la principale variable d'ajustement" et rejetant le message des actionnaires, "un indécent marche ou crève".

La direction insiste sur le fait qu'il ne "s'agit pas d'un plan social" et qu'il n'y aura "pas de licenciement sec". "Il faut limiter au maximum le recours au CDD dans les services de rédaction et les intérimaires à l'imprimerie", a ajouté M. Plombat. Les trois agences du Midi Libre fermées seront celles où un titre du même groupe est leader (« L'Indépendant » dans l'Aude, « Centre Presse » en Aveyron). "Nous maintenons cependant toutes nos éditions. Les pages locales seront mutualisées, à l'inverse des pages nationales, internationales et sport", a précisé M. Plombat. "Nous avons également annoncé des projets de développement dans le numérique et l'évènementiel, avec l'organisation de salons et forums", a ajouté le patron du JDM.

 

 

3/ Suppression de la page dominicale consacrée à la poésie :

 

Un ami journaliste de Centre Presse me signale que la poésie, présente dans le journal depuis 10 ans, vient d'être supprimée par la nouvelle direction direction …

 

La poésie, ça ne paie pas, ça n'attire pas le lecteur…Vive le fait divers !!!

 

JPB

 

 

 

 

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9 janvier 2016 6 09 /01 /janvier /2016 10:13
Indépendant: on se dépêche de déplumer - J.Amade, suite - Cinémaginaire de janvier 2016

 

* A propos de Jean Amade : suite de l'article de vendredi 8 janvier 2016

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Jean-Pierre, une petite rectification au sujet de votre article sur Joan Amade: [Tinc al cor un poble, Pere Figueres, 1983, J. Barre, Odyssud, 91]. 

Et oui les précursseurs ne sont pas toujours ce que l'on érige!! Amistats catalanes i cordials... Cristina Giner

 

per al Credo vell i sempre nou d’Amade

Per a més precisions un text firmat Miquela Valls, ja que Pere Figueres ha musicat i fet conèixer Amade aquí:Pere Figueres passaire de poesia

    

    * Joan Amade

    A la Catalunya del Nord, a frec dels anys setanta la veu, ferma i profunda, d’en Pere Figueres (Pontellà, Rosselló, 1950) ens va portar la  lletra  de Joan Amade (1878-1949), el poeta del Vallespir. Quina  sort vam tenir/hem tingut nosaltres de corejar amb en Pere  Pastor, pastor (« Me vull fer pastor de la serra[…] per viure sol amb el ramat/i sol amb la nostra terra) [Disc Pres d’aquest país sóc, 1977), Com toca la campana, cantada als escenaris força abans de la gravació [Tu i jo, 2005]. 

Quin goig de reprendre amb ell i amb el grup l’Agram que li manllevà la musicació del poema :  Al peu de les Alberes  (« Ara conec mon mal és la mar que me manca… ») [L’Agram, 1979, PF Tinc al cor un poble, 1983). 

Quin plaer d’escoltar com Pere Figueres transmutava en prec intens la melodia, ballab le en boca de Jordi Barre, per al Credo vell i sempre nou d’Amade (“Crec a la llum del dia a l’amor de ma mare…”) [Tinc al cor un poble, PF, 1983, J. Barre, Odyssud, 91].

     La sort, pòstuma, l’ha tinguda també, al meu parer, el mateix Joan Amade ; sort que un minyó de Pontellà (Rosselló) diposités al llarg dels seus versos unes tonades que els farien eterns. Poc que la lletra, massa vindicativa per ser sincera, de Desperta’t Rosselló, hagués mai abrandat la gentada si la determinació rítmica d’en Pere no l’hagués convertida en himne [Disc Pres d’aquest país sóc, 1977). 

 

    Un cop llegida, a incentiu de les « cançons que [se n’havien]  tretes » tota l’obra poètica de Joan Amade (que no és cap proesa, car no és gaire extensa) vaig deduir-ne arreu que els millors poemes, i de bon  tros, eren justament els que en Pere Figueres havia musicats o cantats.  Per això en Pere els havia musicats o cantats, creia jo en un primer temps. Ara estic convençuda del contrari : són els millors perquè en Pere els ha musicats o cantats.

 

- - - Blogabonnel ne démissionne pas !

Je découvre le chiffre de visiteurs sur mon blog : 155635...Lecteurs uniques, depuis 2 ou 3 ans...ce chiffe est incertain, certes, mais ça fait plaisir, ça donne envie de poursuivre, surtout quand on a des commentaires, même méchants (ex. la basketteuse élue à la Région "Delga, Fatima, Bafa", qui comprendra?), et des rectificatifs, des réponses...quand un jour, dans la rue, on vous dit qu'on lit votre blog, quand un mail vient du nord de la France ou de Belgique, de Suisse... 2016, on continue ! A dénoncer, critiquer, provoquer, médiapartiser, poilagratter... JPB

 

- - -

 

Perpignan: départs massifs à L’Indépendant !

 

l-indep-logo.png

Voila tout juste quelques semaines que le Vicomte régional, patron du Parti Radical de Gauche et magnat de la Presse régionale Jean Michel Baylet est propriétaire du titre, et déjà il se heurte, (sans doute avec satisfaction), à un départ massif de membres des rédactions des titres des Journaux du Midi rachetés dernièrement.

Ce sont pas moins de 61 journalistes qui quittent le navire rédactionnel des 2 titres des Journaux du Midi rachetés par le groupe La Dépêche, 47 pour le titre Midi Libre à Montpellier, et 14 pour l’Indépendant de Perpignan.

 

C’est une vague, de départs faisant valoir la clause de cession, procédure particulière permettant aux journalistes de quitter volontairement l’entreprise pour raison ‘morales’ tout en percevant des indemnités de licenciements suite à la cession d’un titre de Presse.  Ce tsunami de départs va bien au delà des prévisions déjà ‘coquettes’ réalisées par le staff de direction du groupe la Dépéche qui n’en prévoyait (si l’on peut dire) qu’une petite trentaine.

 

Comment apprécier cela autrement que comme une défiance des journalistes, face à la nouvelle direction du titre, à son management et à son positionnement rédactionnel.

Ce n’est sans doute qu’un des premiers effets de la restructuration que met en place le groupe devenu régional, qui  satisfera sans doute par les économies qui seront réalisées grâce à ces départs, et qui homogénéisera l’information selon les critères exclusifs du titre Phare toulousain La Dépêche du Midi.

 

Petit historique en quelques dates clés du Titre L’ INDEPENDANT qui n’en est plus tout à fait un.

 1/01/1846 : Naissance du journal L’Indépendant des Pyrénées Orientales

17/12/1986: Le groupe Montpelliérain Midi Libre rachète l’ Indépendant

20/06/2000: Le groupe Midi Libre devenu les journaux du Midi englobant l’Indépendant est racheté par Le Monde.

25/10/2004: l’impression de l’Indépendant cesse a Rivesaltes, et est transférée a Montpellier. Le journal d’ici est alors imprimé La bas.

31/12/2007: Le groupe des journaux du Midi incluant l’Indépendant est racheté par le groupe Sud Ouest.

26/06/2015: Le groupe La Dépêche du Midi rachète les Journaux du Midi (avec l’Indep) au groupe Sud Ouest. et en prend la direction fin 2015.

 

Histoire d’un titre, qui n’était déjà plus imprimé ici, et qui ne sera peut être même plus (ou si peu) conçu ici.  

C’est à l’image de beaucoup de choses.  Avant Perpignan avait un journal, puis Montpellier le lui a confisqué, et maintenant c’est Toulouse qui leur reprend.  C’est sans doute cela la concentration « régionalisation » et de l’information .

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Elle sera à présent distillée par l’organe quasi officiel du Parti Radical de Gauche, 1er parti de France, non pas en nombre de militants ou d’électeurs, ni même en terme d’élus, mais tout simplement en nombre de titres de journaux.

Déjà en Novembre dernier la Rédaction toulousaine votait une motion de défiance à celui qui est le PDG de l’Indépendant et des Journaux du Midi. : notre article :https://lebourricot.wordpress.com/2015/11/09/a-toulouse-les-journalistes-votent-la-defiance-au-pdg-de-lindependant/

aa-l-indepeche.png © Le Bourricot - 8.1.2016

 

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- - - - - Ciné

 

Samedi 9 janvier 2016 à 14h30 / Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer

Dimanche 10 janvier 2016 à 15h30 / Cinéma Vautier - 66  Elne

> CONNAISSANCE DU MONDE <

La rencontre du public avec l'explorateur venu commenter son film, constitue le coeur du concept des Ciné-Conférences.

LONDRES

Tarif :  6,50  euros

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Mardi 12 janvier 2016 à 14h30

Cinéma Vautier - 66  Elne

> LE CINÉ DES AINÉS <

L’HERMINE

Tarif :  5 euros

 

Jeudi 14 janvier 2016 à 16h00

Cinéma Foyer Rural – 66 St Paul de Fenouillet

> LE CINÉ DES AINÉS <

BELLE ET SEBASTIEN : L’AVENTURE CONTINUE

Tarif :  4 euros

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Jeudi 14 janvier 2016 à 16h00

Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer

> L’OPERA AU CINEMA <

LES BALLETS RUSSES

Ce soir on va à l’Opéra … dans la salle de Cinéma !

1h46 d’opéra en deux parties + lunch coktail

Orchestre de l’Opéra National de Paris

Tarif :  17 et 15 euros / réservations au Cinéma Jaurès - Argelès sur Mer

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       Du 15 au 31 janvier 2016

> 19e festival de cinéma MAGHREB SI LOIN SI PROCHE <

              BOULEVARD LAÏQUE DES CULTURES 

 

PYRÉNÉES ORIENTALES :

Alénya 15 et 16 janvier

Argelès sur Mer 22, 23 et 24 janvier

Banyuls sur Mer 27 janvier

Cabestany 29, 30 et 31 janvier

Perpignan 28 janvier

Prades 22 janvier

St Paul de Fenouillet 19 janvier

AUDE : 

Gruissan 18 janvier

Lézignan 21 janvier

Limoux 17 janvier

Quillan 20 janvier

 

Films inédits en présence de nombreux invités, débats, musique, buffets, rencontres …

Télécharger le catalogue complet du festival 2016 (1Mo) :

<http://www.cinemaginaire.org/images/PDF/catalog-mag-2016.pdf>

 

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Mercredi 20 janvier 2016 à 15h30

Cinéma Vautier - 66  Elne

> LE CINÉ DES ENFANTS <

EN SORTANT DE L’ECOLE

film d’animation collectif (France 2014 – 39’) - à partir de 3 ans

Tarif : film + jeu + goûter : 2,50 euros pour tous

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Mercredi 20 janvier 2016 à 15h30

Cinéma Novelty – 66 Banyuls sur Mer

> LE CINÉ DES ENFANTS <

EN SORTANT DE L’ECOLE

film d’animation collectif (France 2014 – 39’) - à partir de 3 ans

Tarif : film + jeu + goûter : 2,50 euros pour tous

 

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 10:16
Rue Taillefer - Concert Palau (Pedro Soler…) - Film "La vague" -
Rue Taillefer - Concert Palau (Pedro Soler…) - Film "La vague" -
Rue Taillefer - Concert Palau (Pedro Soler…) - Film "La vague" -

Rue Taillefer - Concert Palau (Pedro Soler…) - Film "La vague" -

* Walter Benjamin à Marseille :



Jeudi 3 décembre 2015 à 18h30
Aix-en-Provence, Cité du Livre-Bibliothèque Méjanes, Salle de Lecture, 8-10, rue des Allumettes


Conférence d’Alain Paire et projection d’un film de sept minutes sur Walter Benjamin, philosophe allemand, historien de l’art, critique littéraire, critique d’art et traducteur (notamment de Balzac, Baudelaire et Proust) de la première moitié du XXe siècle, rattaché à l’école de Francfort.


Pendant l’entre-deux guerres, Walter Benjamin passe par Marseille à deux reprises : en septembre 1926 ainsi qu’en septembre 1928. Près du Vieux Port, il a pour ami le romancier et historien d’art Marcel Brion qui l’introduit auprès de Jean Ballard, le directeur des Cahiers du Sud. La ville le fascine, plusieurs lieux reviennent dans ses descriptions de la cité portuaire : la Major, le passage de Lorette, le quartier des prostituées ainsi que la terrasse du restaurant Basso évoquée dans Haschich à Marseille.


Benjamin revient à Marseille pendant la seconde quinzaine du mois d’août de 1940. Un mois plus tard, le 26 septembre 1940 il se donne la mort, près de la frontière espagnole. Pendant ces dernières semaines de sa vie, Walter Benjamin tente vainement d’obtenir le visa qui lui aurait permis de rejoindre les Etats-Unis. Cet ultime séjour lui permet de retrouver Hannah Arendt, Heinrich Blücher, Lili et Siegfried Kracauer ainsi qu’un jeune homme à cette époque âge de 24 ans, Stephan Hessel qui raconta l’avoir rencontré plusieurs fois dans un hôtel de la rue Beauvau : le philosophe et voyageur était profondément déprimé.


Alain Paire vit à Aix-en-Provence depuis 1968. Parmi ses livres, Chronique des Cahiers du Sud, 1914-1966 aux éditions de l’Imec, Picasso à Vauvenargues / Le grand atelier de la Sainte-Victoire. Entre 1987 et 1991, il était critique d’art dans le quotidien Le Provençal. De 1994 à 2013, pendant 19 ans, Alain Paire fut le responsable d’une galerie d’art contemporain domiciliée à Aix-en-Provence. En 2013, il publie un catalogue d’exposition sur Achille Emperaire et des textes à propos des artistes du camp des Milles. Actuellement, il rédige un livre autour de Varian Fry, André Breton et Walter Benjamin, et des années 1940-1942 à Marseille.


En 2014, il a réalisé des films de petit format à propos des séjours à Marseille d’Antonin Artaud, d’André Breton et de Simone Weil.


Renseignements :
Centre Franco-Allemand de Provence au 04 42 21 29 12
ou à cfaprovence@wanadoo.fr
Entrée libre - Organisé par le Centre Franco-Allemand de Provence en coopération avec la Cité du Livre-Bibliothèque Méjanes.


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AGENDA de BBZ (Alexandre Jardin) :


5/12/15 : Le Journal inattendu de Marie Drucker sur RTL
Ce samedi de 12h30 à 13h30, Marie Drucker et Alexandre Jardin, rédacteur en chef du jour, reviendront sur l'actualité du moment mais aussi sur les sujets de la semaine écoulée avec le recul nécessaire pour vous surprendre et aller plus loin dans l'explication.


5/12/15 : Café du Coin. 500 cafés populaires en France reçoivent les notaires pour prodiguer gracieusement leurs conseils aux particuliers, entrepreneurs


5/12/15 : Journée internationale du bénévolat . Welp se mobilise et appelle chacun a` s'entraider entre voisins ou a` s'impliquer, ponctuellement ou re´gulie`rement, dans l'une des 150 associations partenaires. 4000 « Welpers » se sont de´ja` inscrits, 1500 annonces ont e´te´ cre´e´es dont 40% ont rec¸u une proposition d'aide. https://www.welp.fr


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Conférence humoristique

Comment les paysans du Ségala, pays situé entre le Tarn et l’Aveyron, sont entrés en guerre et pourquoi Bruxelles finira par mordre la poussière

Un témoignage de Léa M., combative nonagénaire de Réquista, recueilli par Albertin Ventadour, anthropologue au CNRPP de Toulouse

Vendredi 4 décembre 2015

20H30

Entrée à la libre participation du public

(Les produits de la ferme ou de la vigne issus de la culture biologique sont aussi acceptés)

LARTELIER 24 RUE DE PARIS 66000 PERPIGNAN 06 77 50 68 10

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LYON, 03/12/2015 :


Concert de Pau
Vallvé à l’ENS de Lyon

Dans le cadre des études coordonnées par le lectorat de catalan et en collaboration avec le Centre de Langues, l’ENS reçoit le jeune compositeur et producteur catalan Pau Vallvé, auteur de thèmes musicaux pour le cinéma, la télévision et la publicité, en plus d’interprète au parcours reconnu entre autres par la revue Mondo Sonoro. Il applique à son dernier album « Pels dies bons » une nouvelle démarche d’autoédition sans intermédiaires et avec une fabrication manuelle des disques. Les étudiants de l’ENS et de l’université Jean Monet de Saint-Etienne réciteront en français les paroles de ce disque, qu’ils ont traduites.




* - - - Jeudi 3 décembre : Bruno GINER / Eric FORCADA


Delmas Musique et Eric Forcada, Historien de l’Art ont le plaisir de vous inviter à une rencontre avec Bruno Giner compositeur & musicologue autour de ses derniers travaux le jeudi 3 décembre 2015 à partir de 18h chez Delmas Musique :
• Charlie : Fable musicale d’après «Matin brun» de Franck Pavloff Ensemble Aleph, Radio France, 2007
• Le crin et le fusain. Pablo Casals et Balbino Giner, une rencontre d’exil Istesso tempo, Strasbourg, 2011
• Musiques pendant la Guerre d’Espagne : Berg International, Paris, 2015
Pour écouter les oeuvres de https://soundcloud.com/bruno-giner-composer
Plus d’informations sur Bruno Giner : http://brunoginer.wix.com/brunoginer
* Contact au 04 68 34 36 88


- - -
*Du 3 au 5 décembre, au Théâtre de l’Étang, une conférence et cinq films (VOSTF).
Entrée libre et gratuite à toutes les séance
s.


Jeudi 3 décembre : à 18h : conférence de Françoise Steimer, professeur honoraire d’allemand au lycée Arago de Perpignan, sur le renouveau du cinéma allemand.
À 20h 30 : film La vague de Dennis Gansel (2009 – 1h 48 min)

La presse n'a pas à prendre parti sauf si c'est un journal de parti 

(L'Humanité, Le Travailleur catalan,), ou proche de filiation politique de droite (Le Figaro) 

 

 

Les journaux "La voix du Nord" et "Le Courrier Picard" ont eu le courage de démonter les projets du FN et de s'engager contre la candidature de M. Le Pen dans la région Nord.

 

Rare exception singulière prise de position : c'est surtout un courage économique car le quotidien va sans doute perdre des lecteurs, des pubs et abonnements de la part de la galaxie lepéniste. Mais le manque à gagner sera compensé par l'aide des entreprises et des milieux financiers européens, M.Gataz, patron des patrons, s'étant lui aussi engagé contre le FN en ayant démonté ses propositions économiques.

 

Dan l'ensemble, la presse régionale est divisée et à l'écart des engagements politiques. La presse est cependant engagée naturellement, car les journalistes pratiquent l'auto-censure, les rédacteurs en chefs veillent au grain…et le journal dépend aussi largement des annonces publicitaires locales et régionales...

 

Cependant, en dépit de cette "liberté" de façade, la prese doit rester neutre, "équlibrée", objective, donnant la parole de façon équitable à chaque mouvement social, politique, économique, culturel...

 

Les rédactions, en effet, sont formées de gens très divers : il s'agit de ne pas mettre les équipes en porte-à-faux vis-à-vis de leur direction. 

 

Ainsi, à L'Indépendant de Perpignan, aux mains de la famille Baylet "radicale de gauche", la prise de position contre le FN et Louis Alliot est très improbable : la région n'est pas en danger et le quotidien doit se sortir de sa situation financière délicate, qui dure depuis des années… 

 

Le journal poursuivra donc sur une ligne de crête acrobatique, recherchant la neutralité, même si on peut constater que la mairie de Perpignan est bien traitée et que l'image de Ségolène Neuville est très largement diffusée dans les pages du quotidien "catalan"…

 

Le FN bénéficie d'un espace restreint (on n'apprécie pas M.Alliot traitant de pute la journaliste politique), ainsi que le front de gauche ou le mouvement "Equilibre" de Clotilde Ripoull… 

Cependant, de même que l'engagement d'un journal a peu d'impact sur ses lecteurs, de même les récriminations des partis ou mouvements, ou associations "oubliés" ou maltraités, ont peu d'impact sur la rédaction…

 

Pour se distinguer, être perçu et publié par la presse, il faut prendre des initiatives, montrer la force, l'originalité d'un projet, politique ou autre…

 

JPB

 

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:01
VIAN à Argelès
VIAN à Argelès

**

- - - VIAN - Cinémaginaire :

**Vendredi 16 octobre 2015 à partir de 19h

Cinéma Jaurès - 66 Argelès sur Mer

> CINE CHANSON <

Hommage à BORIS VIAN

Film + repas + concert pour 18 euros

Repas : produits frais du terroir

Concert : VIRGILE GOLLER et NAZIM MOULAY chantent Boris Vian !

Attention : il ne reste plus que quelques places ! réservation obligatoire au 04 68 08 22 16 - 10h à 15h

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Vendredi 16 octobre 2015 à 20h30

Cinéma Vautier - 66 Elne

> ET APRÈS ON CAUSE … <

Formule de “Et après on cause …” : Présentation + Film + Palabres informelles + Pot de l’amitié

MARGUERITE

film de Xavier Giannoli (France 2015 - 2h07) - avec Catherine Frot

Le Paris des années 20. Marguerite Dumont est une femme fortunée passionnée de musique et d’opéra. Depuis des années elle chante régulièrement devant son cercle d’habitués.

Tarif : 5 euros pour tous

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Dimanche 18 octobre 2015 à 15h30 / Salle de bridge – 66 Laroque des Albères

Mercredi 21 octobre 2015 à 15h30 / Cinéma Jaurès - 66 Argelès sur Mer

Samedi 24 octobre 2015 à 15h30 / Cinéma Foyer Rural – 66 St Paul de Fenouillet

Mercredi 28 octobre 2015 à 15h30 / Cinéma Novelty – 66 Banyuls sur Mer

> LE CINÉ DES ENFANTS <

SELRIK, LE VERITABLE ROBINSON CRUSOE

film d’animation de Walter Tournier (Argentine 2013 – 1h15’) - à partir de 3 ans

Tarif : film + jeu + goûter : 2,50 euros pour tous

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*** à VILLLELONGUE de la SALANQUE - Association FRONTIERES :

* Conférence : DU CORPS ET DES PEUPLES PREMIERS, par André ROGER :

Qu est-ce qu'un corps?interroge d abord la question de la mort.

Les peuples premiers considèrent un autre monde où demeurent les Ancêtres, et d'où viennent les principes essentiels à la formation des enfants.

L' enfant existe dans l'autre monde, avant de naître.

L' idée selon laquelle le nouveau-né hériterait du principe vital d' un ancêtre, constitue l'une des clefs de voûte des conceptions des peuples premiers.

Des procédures rituelles étayent cette conception circulaire de l' apparition et de la disparition du corps physique.

Conférence-débat organisée par l'association Frontières et André Roger,le vendredi 16 octobre, à 18h30, Salle Jean-Pierre Francès (à côté de l'église) à Villelongue de la Salanque.

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Presse : le quotidien L'Indépendant :

Nostalgie de l'Edition Costa Brava  

 

 

L'aventure de cette édition "à l'étranger" (en Catalogne, sur la côte) débuta dans les années glorieuses 1960 quand le tourisme prend son essor avec l'aménagement du littoral et, souvent, le bétonnage, la construction de villas luxueuses dans les pins, sans respect pour la nature... C'était encore l'ère franquiste en Espagne et la loi du plus fort, du plus riche, s'appliquait : pas de loi littorale, bien sûr, et même en France, il faudra attendre...

 

Les familles Brousse et Chichet dirigent le quotidien de Perpignan et l'ambiance, avant le rachat par les gros groupes médiatiques, est donc encore "familiale"...

 

C'est ainsi que Georges Brousse, directeur délégué, lance le 1er juillet 1966 L’Indépendant édition Costa Brava, " une initiative unique dans la presse française ", comme l'écrit le journaliste et historien Gérard Bonet.

 

En effet, cette aventure, cette création, c'est la danseuse de G.Brousse et cela va durer durant onze ans, chaque été, de juin à septembre.

 

 

J'étais étudiant à l'époque et, en 1972 et 73, je vais devenir correspondant de L'Indép, «le quotidien de vos vacances d’été en Espagne», d'abord à Lloret de Mar, puis à Gérone.

 

Sur la Costa Brava du sud, je vais chercher chaque matin les journaux, les distribue dans les hôtels de Lloret, puis je commence la vente de mon stock en marchant sur la plage et en criant pour attirer l'attention des touristes français…

 

 

Je crie moins le slogan officiel et sérieux que la formule connue de tous destinée à faire réagir les estivants : "L'Indépendant, quatre pages et rien dedans !" Le slogan est négatif, mais malgré ces mots péjoratifs, le succès est là et l'acheteur a souri ! 

 

Quand je rencontre un groupe de Catalans, je vais plus loin dans la dérision en lançant l'impertinent : "L'Indépendant, le torche-cul des Catalans" !!!

 

 

L'après-midi, crevé, j'essaie de faire une petite sieste et d'écrire un article pour nourrir la chronique de Lloret. Je sors alors de mon studio de pauvre reporter et vais m'informer des news au café du contact du coin, propriétaire de ce bar donnant sur la plage. Et le dur métier de journaliste se poursuit dans jusque tard dans la nuit dans les salles de spectacles : je me glisse dans les coulisses d'Aznavour, de Joan-Manuel Serrat, de Demis Roussos, etc…

 

L'année suivante, j'ai une promotion, un bureau et un appartement à Gérone. C'est Pierre Sourbes qui dirige l'agence et m'envoie faire des reportages sur toute la côte avec le photographe Jean Roig. C'est une aventure quotidienne; j'écris avec le pseudo de "France", idée de Sourbes : je fais découvrir la Catalogne avec les yeux d'une Française candide…J'écris presque les nouvelles "Lettres persanes" et me prend pour le Montesquieu de l'Ampurdan…

 

 

Quand une étudiante me téléphonera pour en savoir plus sur l'expérience journalistique en Costa Brava (*), elle sera étonnée d'apprendre que "France, c'était Jean-Pierre Bonnel"…

 

 

Ce second été sera fabuleux ! Outre les rencontres avec d'autres correspondants : Lluis Millan, Christine Blot et Daniel Poveda à Blanes, Christian Bachelier…des jeunes dynamiques et qui savent écrire… 

 

Je travaille avec Salvador, Denat (Pierrot des ventes, je ferai la connaissance de Michel Arcens plus tard), avec Neus, secrétaire à Playa, et surtout avec Etienne Montes, formidable photographe (au Salvador, rencontre avec Carlos…). 

 

Avec lui, je travaille avec Modest Cuixart pour un livre d'art, à Palafrugell. Je rencontre Dali chez lui à Port-Lligat…et mille aventures chaque jour.

 A la fin de l'été, P.Sourbès veut m'embaucher à L'Indép. de Perpignan et je rate alors ma vocation, préférant me diriger vers l'enseignement…

 

Je garderai toujours des moments heureux avec le journalisme, en écrivant des articles pour de nombreux journaux (Le Monde, Les Echos, Terres catalanes…), en créant de petites feuilles locales ou des blogs…en devenant, récemment, correspondant éphémère (5 semaines !) de L'Indépendant catalan à Collioure…

 

 

 

*Mémoire de maîtrise : - CAZILLAC Laurence, L'Indépendant, édition Costa Brava, le quotidien de vos vacances d'été en Espagne, 1966-1977, dir. J.Y. Mollier et D. Cooper-Richet.

 

(Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines Laboratoire de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)

 
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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 10:11

 

* Un journalisme critique est-il possible ?

 

Les infos naissant à tous moments sont répercutées en boucle par les radios, blogs et réseaux sociaux qui interviennent dans l'instant. Le public ne supporte plus l'information "froide" : le média plus lent (quotidien, hebdo…) n'apporte rien en répétant l'info connue : il doit l'aborder de façon différente, d'un autre point de vue, critique, humoristique…

 

En tout cas le média papier doit, grâce au recul,  approfondir le problème, investiguer, et laisser la place aux idées, aux débats, aux controverses. Laisser la parole au lecteur, aux spécialistes, aux responsables : il faut trouver le juste milieu entre le café du commerce et la spéculation intellectuelle. 

 

Il s'agit d'informer, d'éduquer un public populaire en apportant des preuves, des chiffres, des témoignages : cependant le lectorat se méfie d'une presse dépendante des forces de l'argent et de la politique. 

 

Le quotidien local ne peut être indépendant des pressions de personnalités locales ou de groupes d'intérêt et de pression…

 

Pour mener des enquêtes et aboutir à la vérité, il faut du temps, de la disponibilité un journaliste à plein temps; il est plus facile de recourir au fait divers, au microcosme politicien...

 

La critique artistique ne doit pas avoir peur de dire du mal des pseudos-artistes ou des installations à la mode.

 Quant à la critique littéraire, elle a disparu et se résume à du "copinage" : un auteur est ami avec un journaliste…un journaliste est proche d'une maison d'édition… L'association littéraire locale peut avoir le monopole des infos littéraires… Ce n'est plus la qualité que l'on reconnaît mais l'influence des agents littéraires...

 

Peu à peu, face à ces passe-droit, à ce traitement subjectif et partiel de l'info, le lecteur se détache du journal... La presse est responsable de sa propre déchéance !

 

Et pourtant la presse pourrait être un filtre critique et démocratique. Participer à l'affinement du goût et de la culture du lecteur. 

 

Mais on va vers la facilité, le politiquement correct, la lâcheté généralisée, le poncif, le style terne et les lieux communs. Les chroniques impertinentes et les opinions polémistes disparaissent. Censure (regard de la hiérarchie pour ne pas incommoder les acteurs financiers et politiques du coin), et surtout autocensure, de la part du journaliste qui a peur, dominent...

 

JPB

 
Pour un journalisme critique - Indépendance - Censure, groupes de presse privés

** La censure au FIGARO - J. D'Ormesson :

il est le dernier représentant de la France aristocratique, dans sa version acceptable pour le grand public, car il a de l’humour et de l’esprit.

On oublie aussi d’autres aspects moins reluisants. En 1975, lorsqu’il était directeur du Figaro, il est parvenu à faire couper, sur Antenne 2 , «Un air de liberté» de Jean Ferrat qui mettait en cause le soutien du journal et de son directeur à la guerre du Vietnam: «Ah! Monsieur d’Ormesson/vous osiez déclarer/qu’un air de liberté/flottait sur Saigon/avant que cette ville/s’appelle Hô Chi Minh-Ville.» La polémique fut vive.

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Le maire de Perpignan et la liberté des journalistes :

L'horreur 7 Janvier 2015, 16:17pm | Publié par Jean-Marc Pujol

Ce mercredi 7 janvier 2015, à midi, je présentais mes vœux à la presse, cérémonie traditionnelle organisée au Théâtre de l’Archipel, à Perpignan.. Une soixantaine de journalistes avaient répondu présents à l’invitation. J’avoue que malgré la routine qui entoure un tel exercice, j’ai eu beaucoup de mal à trouver les mots et un sens aux paroles que je devais prononcer face aux médias de la Ville, du Département et de la Région.

A peine étais-je installé à la tribune, je n’avais pas encore prononcé les premiers mots de bienvenue, que l’on m’informait de l’horreur de l’attentat perpétré ce même jour à la mi-journée, dans les locaux de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. Dans ces moments-là, devant un tel acte abominable, on a le sentiment que tout s’écroule sous nos pieds.

Moi qui ai toujours accepté la liberté des journalistes, quels que soient leurs commentaires à mon égard, ou sur ma ville, je me suis senti l’un des leurs, partageant le métier difficile qu’ils écrivent, ou qu’ils dessinent, au quotidien. Journaliste. C’est un métier nécessaire. C’est un métier essentiel pour la liberté, et cette attaque contre la rédaction du journal Charlie Hebdo est justement faite pour faire taire la liberté. Rien, absolument rien ! ne peut justifier des actes terroristes, une barbarie. Je serai présent ce jeudi à 11h 30, devant le Club de la Presse Catalan, rue du Castillet, pour un hommage aux victimes et à leurs familles.

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Pourquoi votre journal s’appelle-t-il L’Indépendant ?

Certains s’appellent Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Télégramme de Brest, Le Parisien, Le Monde, Nice Matin... Pour l’originalité, on repassera. Mais avec le vôtre, de journal, le mien, le nôtre, c’est un autre cachet ! «L’Indépendant»... Alors de quoi est-il «indépendant», justement ?


Pour comprendre de quoi notre quotidien se dit affranchi, il faut remonter à avant sa naissance, c’est-à-dire à sa conception, il y a presque 170 ans. A l’époque, la France vit sous le régime de la royauté. Le célèbre François Arago, plutôt républicain, joue sa place de député des P.-O. aux législatives d’août 1846 face aux monarchistes. Ses amis proches décident alors de fonder pour lui un organe de soutien : ce sera un périodique, qui paraîtra les mercredis et samedis... et qui sera « indépendant ».

Indépendant du Journal des Pyrénées-Orientales, très célèbre à l’époque mais d’obédience royaliste, et surtout indépendant de la préfecture, tournée vers la monarchie elle-aussi : le nouveau-né veut être aussi libre que critique. Son premier numéro paraît donc le 1er janvier 1846 sous le nom de L’Indépendant des Pyrénées-Orientales.

Le bi-hebdomadaire sortira durant deux ans et demi, puis finira par imploser à l’été 1848. Il renaîtra vingt ans plus tard, par la volonté de ses fidèles de la première heure. Près d’un siècle et demi plus tard, et malgré les heures sombres de Vichy, (*) votre journal est toujours présent dans le paysage catalan, entre vos mains et sous vos yeux...

Ah, oui, petit détail pour finir... Figurez-vous qu’à sa conception, parmi les seize administrateurs du journal, se trouvait un homme d’affaires perpignanais du nom de François Rivière. Mais il est vrai qu’à l’époque de la création de L’Indépendant, le ballon ovale n’était pas encore la religion de nos villages...

(article paru dans L'Indépendant, été 2015, écrit par un pigiste)

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Les médias priés en France sont détenus par les groupes Vivendi/canal+, Bouygues/TF1, Dassault/Le Figaro, Altice/P.Drahi, Bertelsmann/RTL, Lagardère (Paris-Match), LVMH/B.Arnault (Les Echos), La Monde/BNP, Amaury/L'Equipe…

Les journaux de province :

L'Indépendant "catalan" est une entreprise privée, qui doit d'abord gagner de l'argent pour payer ses salariés, le coût de l'impression…et accessoirement rapporter à ses actionnaires et propriétaires. La pub (privée ou des institutions : mairie, CD66, Région…) couvre pas mal de frais et le tirage de moins en moins (45000 exemplaires actuels pour l'Indép ? En baisse continuelle…)
Il faut donc séduire le lectorat, populaire, villageois, par la page décès, les annonces, les couvertures sur les faits divers et catastrophes, les pages des villages… Le journal peut informer aussi, de façon objective, aussi, en donnant la parole aux divers courants politiques, sociaux, syndicaux… Il devrait avoir des chroniques littéraires, catalanes (comme naguère avec Pere Verdaguer, mais c'est fini)… Si le quotidien ne fait pas cela, il peut s'interroger sur les causes de son déclin régulier...


JPB

- - - Les faits divers :

La presse et les faits divers : ne pas critiquer car nous sommes responsables de cet état de fait, en allant lire ces échos sur les sites et en achetant les journaux people… La presse, elle, va dans le sens du goût du public et cherche à élargir ses ventes…

Leucate: le chien mordu par une vipère se porte bien

La nouvelle ravira tous les amis des animaux, après avoir rassuré ses propriétaires. Elsee, la chienne qui avait été mordue à la truffe par une vipère à Port-Leucate, se porte bien. Elle est...

Carcassonne: ivre et bruyant, le fêtard s’écroule dans l’escalier et casse la jambe d’un policier

C’est peu avant minuit, dans la nuit de mardi à mercredi, que les policiers carcassonnais ont dû intervenir dans un appartement de la rue Jules-Sauzède, où du tapage nocturne venait de leur...

Narbonne: un pompier caillassé lors d'une intervention avenue Pompidor

Leucate: Mordu au museau par une vipère rare

Accident sur la RN 116 entre Marquixanes et Vinça

Saint-Laurent de la Cabrerisse (Aude): un homme tue sa compagne à l'arme blanche

Leucate: Mordu au museau par une vipère rare

(quelques titres copiés du site du quotidien catalan L'Indépendant

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 09:22
liberté d'expression
liberté d'expression

Informer en toute liberté *

La presse écrite, en crise, avec la concurrence des nouveaux médias et l'affaiblissement constant de la lecture sur papier, est, aux mains de groupes financiers (L'Express, en ce moment, avec de nombreux licenciements), est ballotté de propriétaire -Les journaux du Midi, Sud-Ouest- en propriétaire -Le Monde, La Dépêche-, pour L'Indépendant "catalan"...

Face à internet, à la gratuité, à la rapidité de l'information (ou de la rumeur) véhiculée par les réseaux sociaux, les médias classiques perdent leur monopole et du lectorat : leur part de marché s'effrite, ils doivent s'adapter…mais c'est très difficile face à la vague médiatique : le média papier est en train d'agoniser.

Pour retarder cette mort annoncée, les médias classiques se restructurent, créent leur propre site, utilisent des personnels sous-payés, non titulaires, reçoivent la manne publicitaire des élus du département et de la région, perdant ainsi la pleine liberté de parole.

La presse quotidienne a recours surtout au fait divers, à l'info locale croustillante, au voyeurisme, au sensationnalisme : la qualité et la rigueur souffrent de cette dépendance à l'argent, aux annonces commerciales et aux pressions politiques…(1)

Face à une info tronquée, subjective ou à une absence d'info (omerta pour ne pas choquer une communauté, un clan politique ou financier), le public se tourne vers des journaux d'humeur et de révélation (Charlie-Le Canard enchaîné) et surtout vers les médias virtuels, les blogs indépendants, les "lanceurs d'alerte", ou les journalistes d'investigation, tels médiapart, ou, à la télé, "Cash investigation", sur la 2.

Ces nouveaux médias appliquent la formule de G. Orwell :

" Le journalisme consiste à publier ce que d'autres ne voudraient pas voir."

Ces gêneurs sont confrontés à la toute-puissance des patrons de presse et de l'univers politique : le journaliste solitaire et impertinent Denis Robert batailla pendant dix ans contre Clearstream; un film récent a montré le courage et le travail d'investigation de ce journaliste exemplaire qui est reconnu par la justice en 2011…

* à propos du livre "Informer n'est pas un délit. Ensemble contre les nouvelles censures" (Calmann-Levy, 2015, 17 euros)

- - -

(1) Le budget de communication de G.Frêche, à Montpellier, à la tête de la Région L-Roussillon. était de 38 millions d'euros. Comme C. Bourquin, après lui, il exerçait une pression financière sur les journaux si bien que les articles concernant un annonceur devaient recevoir l'aval de la direction (cf. La gazette de Montpellier- J.O.Teyssier - J.Molénat…)

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à suivre : pour que la lecture d'un quotidien continue à rester "la prière quotidienne de l'homme moderne" (Hegel) -

Nostalgie de L'Indépendant "édition Costa Brava" -

Le site catalan : portrait de Magdalena Julliard -

Contre les nouvelles censures.

JPB

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30 août 2015 7 30 /08 /août /2015 06:53
Pierre Bourdieu

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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