Grosses chutes de neige sur la Cerdagne et le Capcir...
C'était, hier jeudi 22/12/2016, le gros titre à la Une du quotidien L'Indépendant de Perpignan (ou "Indépêche" catalan...).
Il se trouve que j'étais hier à Pyrénées 2000 (P2 pour les habitués). Je me rends à la maison de la presse et m'exclame devant la propriétaire en lisant le gros titre de première page... En effet, il fait très doux, les stations ont dû actionner les canons pour tracer quelques maigres pistes, et le peu de neige récolté va fondre avec cette température de printemps...
Madame W me répond : 'Ils veulent sans doute nous aider, inciter les gens à partir à la neige...mais, en réalité c'est contre-productif : les gens trompés, abusés par ces fausses nouvelles nous en veulent et ne reviennent pas..."
C'est bien triste... quand les médias, au lieu de donner une image juste et vraiment positive du département, donnent dans le faux, la rumeur, le sensationnel... Car Perpignan, ce sont les faits-divers, les filles assassinées, les corps non retrouvés des victimes de Bénitez le légionnaire...
Cela me rappelle l'exploitation récente, par le quotidien, des os trouvés entre Barcarès et Leucate : à la Une, sans aucune preuve, la journaliste spécialisée dans cette histoire (elle a même été interrogée à la télé…) pouvait faire croire qu'il s'agissait des restes de la fille et de l'épouse du criminel de la caserne de Perpignan…
Il s'agissait d'une des dernières basses oeuvres du rédacteur en chef, parti il y a peu à la retraite au fin fond du Vallespir, et dont on a déjà oublié le nom,…en effet, ce journaliste n'écrivait pas…
Quelle image pour une ville qui désire être une destination touristique de qualité !!!
Quelle tristesse pour ces journalistes obligés d'obéir à une hiérarchie soucieuse d'annonces plus que de vérité, de ventes plus que de déontologie, de sensationnel plus que d'objectivité… Propriétaire d'un groupe (Le Monde, naguère) ou d'un autre (Sud-Ouest, il y a peu), ou d'un millionnaire qui se dit radical et de gôche, le journal s'adapte au nouveau patron et le journaliste demeure une marionnette…